Shinji Hatano Ninja Inconnu
Messages : 76 Date d'inscription : 23/10/2012 Age : 82
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| Sujet: Interrogatoire - [Mission] Dim 9 Déc - 2:20 | |
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- Spoiler:
Interrogatoire Un homme a été interpelé aujourd’hui par le gardien des rouleaux de techniques interdites. Ce ninja tentait de s’en emparer pour une raison que nous ignorons. A vous de découvrir pourquoi et pour qui il travail. Usez de tous les moyens à votre disposition pour y parvenir. Lieu : Prison Lignes demandées : 40 Rang : D Gain : 50 Ryos + 50 XP // 20 Ryos pour le kage.
Mmmmmmh, lachai-je tout en m'étirant longuement. Me relevant alors de mon lit, j'ouvrais les yeux pour vérifier l'heure. Treize heures. Ah... J'avais prévu beaucoup de choses pour ce matin, mais le sommeil passe avant tout. Et la picole ça n'aide pas. En l'occurrence, j'avais quémandé une mission la veille, et un Anbu était censé me l'apporter dans la matinée. Peut-importe, il avait sûrement du l'accrocher à la porte après avoir constaté mon absence. Les rayons du soleil m'éblouirent lorsque j'ouvris la porte, que je refermais vivement après avoir attrapé le rouleau pour échapper à ce supplice. Clignant alors des yeux pour retrouver la vue, j'ouvris le rouleau en me dirigeant vers la cuisine. J'avais rendez-vous en prison. Génial, que de souvenirs... Sortant dans le jardin, j'allumais une cigarette, puis adaptais ma vue à la lumière extérieure. Le ciel était nuageux, l'air plutôt frais. Il était temps de manger et de me préparer.
Aujourd'hui, les armes blanches, les techniques ninja, rien de tout ça n'était au programme. Je devais faire parler un homme, et utiliser d'autres instruments que mon corps serait une honte. Un peu d'estime et d'honneur, tout de même. Je quittais alors mon domicile pour rejoindre la prison. Je connaissais bien les lieux, pour avoir fait quelques séjours au placard, et y retourner en toute légalité me procurait un sentiment assez spécial. Belle ironie du sort tout de même. Clope au bec, je toquais à la porte close de la section interrogatoire pour que l'on m'ouvre. Deux minutes passèrent avant qu'un gars chelou ouvre la porte et directement me crie dessus, m'ordonnant de jeter immédiatement cette cigarette. J'ai canalisé mon envie de lui éclater la tête pour son comportement irrespectueux, pour ne pas trop faire mauvaise impression pour ma première vraie mission, j'ai juste approché le mégot de sa tête avant de l'écraser juste à côté de celle-ci, contre la porte. Il échappa un petit bruit de peur (pédale !) et s'inclina.
Je n'étais allé dans cette section qu'une fois, et ça n'avait pas changé d'un seul pouce. Je reconnus deux, trois têtes directement. Le mec en noir, cheveux noirs, style gothique, Jin, un métalleux complètement allumé mais sympa. La fille derrière le bureau, la secrétaire, celle qui te donne envie de bosser là où elle bosse si tu vois ce que je veux dire. Ah, j'avais eu ma touche avec elle en zonzon ! Et pour finir, Kadeo, le chef des surveillants de la prison, corrompu jusqu'à l'os et foutrement hypocrite. C'est seulement en le voyant que je me suis souvenu que je lui avais assuré que la prochaine fois que je le croisais, il prenait un coup de tête. Et je suis le genre d'homme à tenir ses paroles, donc c'est pour aujourd'hui, guette le moment petit. Ils me dévisagèrent tous, avec dédain bien sûr, excepté la secrétaire, qui me salua chaleureusement et sensuellement, avant de me prendre par la hanche pour m'amener au lieu souhaité. Elle me répéta que je devais découvrir la raison de cette tentative de vol et la personne derrière tout cela, et m'affirma plus doucement que si je réussissais, j'aurai droit à un cadeau bien spécial. Donc elle n'avait rien oublié de mon passage ici même...
Après lui avoir donné rendez-vous chez moi pour le soir même, j'entrais dans la salle. C'était une salle aux murs noirs, insonorisée, non filmée. Là dedans, aucune limite, tout est permis. L'homme retenu était resté dans le noir pendant près de quarante-huit heures, ne parlait pas, ne mangeait pas, ni rien d'autre. Allumant les lumières dès mon entrée, je refermais la porte derrière moi en la claquant brutalement. L'homme était de marbre, aucune émotion sur le visage, aucun mouvement, même pas un clignement d'oeil après ce changement d'éclairage brutal. Il était assis sur une chaise derrière une table, et menoté. Carrure moyenne, légèrement supérieure à la moyenne, assez grand et brun. Ne prenant même pas la peine de lui adresser la parole, je fis valser la table contre le mur pour me retrouver face à lui. Il fallait être idiot pour croire que la parole le ferait parler. Seule la douleur le sortirait de son mutisme avancé. Dis moi pourquoi t'as fais ça, et pour qui tu travailles. Sinon, on va s'occuper tous les deux toute la journée. Oh oui, croyez moi, il finirait bien par parler, lorsqu'il ne supporterait plus de voir ses os se briser.
Il était directement menoté à la chaise, qui était solidement fixée au sol. Heureusement, ça m'aurait fait chier de devoir les ramasser tous les deux après chaque coup. Mes bandages sur les mains allaient être très utiles pour protéger mes phalanges, qui allaient bien souffrir aujourd'hui. Je commençais les hostilité avec un direct court du droit dans le nez. Il ne broncha pas, il s'était déjà fait cassé le nez et connaissait donc cette douleur. Enchaînant les crochets du gauche, j'admirais son visage se déformer sous mes coups et se rougir petit à petit de sang. Il souffrait, bien évidemment, mais pas assez visiblement. En guise de transition, j'armais ma jambe droite pour lui asséner un fouetté pour lui briser la mâchoire. En plein dans le mille. Là, il commençait à vraiment souffrir le pauvre. Bravo p'tit con, tu mouftes même pas après une bonne raclée. J'espère que t'as les genou solides en tout cas. Puis je souris, un sourire sadique qui accompagna un frontal, talon du pied en avant, directement dans la rotule. Coup net et sec, ravageur. Là il hurla, pendant quelques secondes qui devaient ressembler à une éternité pour ce petit enfoiré. Il m'insulta ensuite, tout du moins essaya, pas vraiment facile d'articuler correctement après la raclée reçue. Mais toujours rien, pas de réponse. L'autre ? [...] Très bien. J'armais la jambe, et lançais le coup, mais juste avant d'entrer en contact avec son dernier genou valide, il me hurla d'arrêter.
Le regardant avec mépris, j'attendais maintenant ses explications. Il commençais à parler et à s'expliquer, même à pleurer. Son récit, bien que passionnant, était vraiment dur à comprendre, et encore plus à retranscrire, mais je vais te faire un petit résumé. Lui, il appartient à un groupe de gitan des forêts, en conflit avec les pêcheurs du lac. Les deux se battent depuis des lustres, et les gitans on eu l'idée de voler les rouleaux de techniques interdites pour éradiquer à jamais les pêcheurs. Donc il travaille pour le chef du groupe des gitans, qui, coïncidence, avait été arrêté il y a peu. Mission accomplie. Je sortis de la salle sans lui adresser la parole, la secrétaire m'attendait bien évidemment derrière la porte. Je lui communiquais mon rapport de mission, tout comme l'heure de rendez-vous de ce soir, puis, la quittais sur un clin d'oeil. Fallait vite que je reparte de cette prison, ça me rappelait vraiment trop de souvenir. Et j'avais envie de fumer en plus.
75 Lignes |
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