Fragile et élégante, une mystérieuse silhouette serpentait dans le village de la brume. Entre les maisons et les commerces, elle errait. Gracieuse, on aurait cru à une apparition surréaliste, à une créature du folklore... J'exagère, mais elle ne passait pas inaperçue parmi la foule de minuit. Les rues de Kiri furent à une époque décrites comme celles de la "cité qui ne dort jamais", et malgré l'éclat terni, la réputation des bars de cette ville n'avait pas perdu de sa splendeur. Ichiba s'arrêta devant une auberge, puis y entra. Elle monta à la chambre qu'elle avait payée pour se changer. Elle se débarrassa de son bustier, défit ses nattes, retira ses pantalons et se retrouva en sous-vêtements. Songeuse, elle essayait de se trouver quelque chose de convenable à se mettre. Parce que malheureusement, ses habits de voyage conventionnels ne convenaient pas à une rencontre avec les Kages. À moins qu'elle veuille les draguer, elle évitait de se présenter vêtue de si peu devant des partenaires commerciaux plus puissants... Elle ne devait pas passer pour la marchande aguicheuse, mais comme la commerçante sérieuse. Dans la penderie se trouvait plusieurs ensembles, mais aucun d'eux ne semblait convenir à une rencontre avec le Mizukage... Elle opta finalement pour une longue robe noire. En l'enfilant, elle se rendit compte qu'une épaule était à découvert, à cause de l'encolure "bateau" du vêtement.. Elle garda ses bottines, et enfila le collier que son contact lui avait remis aux sources. Elle sourit, parce que si elle était à Suna, le seul fait de porter ce magnifique bijou serait une offense inimaginable qui lui vaudrait une sympathique mise à mort... Joyeux, n'est ce pas ? La demoiselle souligna son regard d'un trait de khôl et illumina ses lèvre avec une poudre rosée. Ainsi vêtue, elle sortit de l'auberge et se dirigea vers la tour du Mizukage.
Arrivée, la marchande demanda à le rencontrer. On lui dit qu'elle devrait attendre, qu'il était occupé. Sceptique, elle remit un parchemin urgent à lui faire acheminer. Avant de la rencontrer, le chef du village devait lire ce message. C'était une nécessité. Son regard froid suffit à ce que le commis escalade rapidement l'escalier qui menait au bureau pour délivrer son message. Un bref sourire traversa son visage, et Ichiba s'installa dans un petit fauteuil de la salle d'attente...
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Le commis interrompit la petite réunion, et déposa le parchemin sur le bureau du kage. Les mots avaient été calligraphiés avec une plume délicate, une main féminine assurément. La lettre allait comme qui suit :
" À qui de droit...
Je me nomme Ichiba Kyraban, je suis marchande nomade, et depuis peu, mon convoi s'est arrêté dans un port tout près. Je veux vous rencontrer afin de discuter affaires, mais surtout, pour vous demander un coup de main... Je dois souvent partir en expédition pour trouver des artefacts rares et de bonne qualité, et un peu d'aide de shinobis ne serait pas de trop. Un partenariat commercial entre nous pourrait être très profitable. En terme d'équipements, j'ai un arsenal de poisons et d'objets de soin qui pourrait vous être profitable... Il y a d'autres choses qui pourraient vous intéresser, mais j'ai besoin de vous rencontrer.
Si vous lisez ceci, c'est que je suis présentement dans le même bâtiment que vous. Si je ne suis pas officiellement autorisée à vous rencontrer d'ici les dix prochaines minutes, je grimperais moi-même à votre fenêtre. Si je tombe en le faisant, j'ai avisé certains contacts, et ils s'assureront que toute cette histoire passe pour une attaque envers une commerçante.
Ce n'est pas une menace, c'est un témoignage de ma détermination.
Ichiba."
Uchiha Madara1
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Quelle hérésie,de croire que l'on était libre d'agir, d'influencer ce dit Destin qui nous hante et nous déchire. Un voleur dérobe de l'argent pour pouvoir se nourrir et survivre. Un noble entreprend mille courbettes devant un souverain afin d'obtenir ne serait-ce qu'un arpent de terre pour loger sa famille. On ne fait jamais rien pour rien.Et la plupart du temps, on ne tient jamais les bonnes cartes en mains. Ce qu'en savait Madara ? Tout bon adulte sait que la vie n'a rien d'un conte de fées, que ce soit pour les flibustiers contraints de fuir sans cesse des autorités fort peu compréhensives, les soldats de Kiri tombant au front de Suna par centaines, ou encore les jeunes demoiselles qui, un beau soir, se retrouvaient prisonnières de leurs propres souhaits à bord d'un temple ennemi... Comme n'importe qui, son histoire recelait des marches ratées au goût de poussière, des caniveaux dans lesquels on l'avait jeté, et d'où il s'était relevé, les yeux fixés sur des étoiles qu'il se jurait alors d'atteindre. Les Shinobi se trouvant tous autour de cette table avaient tous une demande, un but, une envie, un souhait et comme vous l'aurez compris comme celle qui se dirigeait vers le temple du Mizukage pour être emprisonner à jamais à celui qui dirigeait se payer, ou se libérer de l'emprise qu'avait le monde sur elle et sa marchandise, ses découvertes et ses sources inexplorées.
Toutefois, revenant à notre petite réunion, laquelle avait réussi à réunir 9 des 33 généraux du Pays de l'Eau pour discuter d'un sujet, d'un thème d'une idée bien précise, visant à sauvegarder l'honneur et la gloire du village tout en mettant d'accord tous le monde.Y compris ceux qui ne s'étaient présentés pour une raison ou une. Les avis divergent, mais tous s'accordent à dire qu'il faut trouver une solution. À cet instant, le chef du village de Kiri et ses subordonnés cherchaient une solution convenable pour donner un support convenable à leur Shinobi, de meilleurs outils de combat et surtout pour nourrir le peuple de l'Eau et faire fructifier certains aspects de l'économie de Kiri, certains proposaient des vols secrets, d'autres des taxes et les derniers une demande au Damyo du pays. Jusqu'au moment ou un Shinobi décide d'interrompre tout ce bel échange et s'adresser à Madara. Gêné voir apeuré de ce qu'on pourrait lui faire ou ce que son Mizukage a prévu pour ceux pouvant l'importuner
—Veuillez m'excuser maître Mizukage, j'ai un message à votre attention. Qui semble être important aux yeux de celle vous l'ayant adressé.
—Hmm ? Un message ? Est-ce important ? Venir me déranger ainsi est inconcevable et intolérable Ueri .
Prenant la lettre sans adresser un sourire quelconque au Shinobi pouvant l'effrayer, le remplir de crainte ou le rassurer, il ouvre cette dernière tel que présenté, prenant le temps d’activer son Sharingan pour s'assurer qu'il ne s'agisse aucunement d'un piège ou d'un cadeau empoisonné. Lisant le papier avec attention, une main déposée sur le menton, il adresse un regard rassuré à ses compagnons avant de relever la tête, déposant le papier par la même occasion sur la table en ordonnant d'une voix grave la chose qui suit.
—Bien... Je vois, faites là entrer, voyons voir à quoi nous avons affaire.
Kaido fidèle à lui-même s'exclame et se leva, ne pouvant se retenir quant à la vue d'une douceur ou d'une friandise si fraîchement présentée, un autre s'en détourna en soufflant, sans pour autant offenser son Mizukage ou contester son ordre quant à l'interruption de cette réunion. À peine eut-elle le temps d'entrer que Madara s'exprima en parlant d'une voix assurée et presque enjouée
— Des contacts, je vois que ne connaissez pas la politique de Kiri dame Ichiba... Agresser des commerçantes est l'un des passe-temps favoris de Kaido... Et voyez-vous, je doute que vos dits contacte puissent l'atteindre d'une manière ou d'une autre. Enfin, passons, vous semblez être intéressé par nos services et notre force de protection, qu'avez-vous à offrir ? Autre chose que de belles paroles, si vous voulez bien. Peut-être, êtes-vous là pour amuser Shori ? Elle semble apprécier la chair fraîche et le doux parfum de certaines créatures.
Disait-il cela pour l'effrayer, taquiner ses généraux, s'affirmer comme chef incontesté des lieux ou parlait-il sérieusement. La jeune femme ne devait en aucun cas se perdre dans ses pensées, elle devrait user de ses qualités et s'exprimer avec soin pour gagner la confiance de ce Kage et éviter de voir sa personne se jeter dans les bras d'un demeuré ou une femme baroque et dénuée de tous sens des priorités. Il l'observait avec intérêt, puisque c'est sa détermination ou son envie personnelle qu'elle mettait en avant dans un premier message et qu'elle devra affirmer dans un deuxième, au risque de le décevoir et l'envoyer désoler. Aussi charismatique, mystérieux pouvait être nos généraux dérobés, il imaginait la femme qui avait piqué leur curiosité, allant jusqu'à interrompre leur réunion afin de parler.
A quoi pouvait-elle ressembler, était-elle vieille et désemparé,e ou jeune aux couleurs aguichées et à l'apparence captivante et fascinée. Sa voix ? Grave ou douce, mielleuse et raffinée ? Grande ou petite, grosse ou mince. Plusieurs questions se bousculaient dans les esprits de certains, pendant que les autres s'impatienter et ne voulait qu'une chose, partir désintéressé et s'en débarrasser. Mais le Mizukage ne l'avait guère ordonné, un caprice justifié ? Ou une attente non fondée. Les prochaines minutes nous le rapporteront ou nous le chuchoteront.
Dernière édition par Uchiha Madara le Dim 18 Nov - 17:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: Missive [Madara] Dim 18 Nov - 3:13
Finalement, les fauteuils de la salle d'attente étaient plus inconfortables qu'il n'y paraissait. Ichiba n'arrêtait pas de bouger, de se replacer convenablement... Rien à faire, elle ne trouvait pas son confort. À chaque mouvement de sa part, un horrible grincement déchirait le silence de la soirée. Le ninja qui était allé porter sa missive revint en tremblant, blanc comme un drap. Est-ce que le Mizukage était si terrifiant que ça ? La demoiselle prit un air songeur, et son cerveau fonctionnait à cent à l'heure. La lettre n'était pas très formelle, le kage aurait-il mal interprété ses écrits ? Allait-il mettre sa tête à prix ? "Eh merde.. Je devrais peut-être aller chercher un autre caravanier... Pourquoi j'ai pas mon chuchoteur ?! Bordel..." D'une voix blanche, le shinobi l'avisa que le chef l'attendait en haut. Ichiba pâlit, mais ne perdit pas toute son assurance. Elle porta la main à sa besace pour y tâter les objets qu'elle pourrait user dans le cas où il y aurait hostilités... Elle avait un talisman, et les fioles de poison. Bon, au moins ça... La jeune femme sourit au jeune homme, puis gravit les escaliers sans se presser... Qu'allait-elle devoir inventer encore ? Non, pas d'histoire de mensonges et de trucages, c'est qu'un partenaire comme un autre, pas vrai ? Un partenaire plus influent certes, mais il y en avait d'autres... Pas aussi près, pas aussi effrayants aussi... Bordel, mais qu'est ce qui lui prenait ?! Pourquoi elle s'en faisait autant ? Jamais ca ne lui était arrivé de ressentir autant de nervosité avant une rencontre... Le décompte des marches s'égrenait un peu trop vite au goût de la belle. Un espoir traversa cependant son esprit : si elle ne donnait pas de signes de vie d'ici 24h à la Caravane, les dirigeants des autres villages seraient avisés que Kiri retenait une civile en otage sans raisons. Évidemment, le pire serait envisagé, et une escouade des maitres d'arme du convoi serait envoyée sur place. Sans rivaliser avec les Anbu en matière de puissance, ils auraient l'avantage des artefacts et de l'effet de surprise. Cette pensée suffit à lui redonner un souffle de courage, juste à temps. La lourde porte se dressait devant elle, menaçante. Un garde arpentait les corridors non loin, et aperçut la marchande. Il se rapprocha, elle lui expliqua la situation, et il la fit entrer. Non sans sourire un peu, puisqu'il avait une idée de ce qui attendait la pauvre demoiselle aux yeux d'encre. Ichiba eut à peine le temps d'entendre la porte se refermer qu'elle fut accueillie par un homme à la voix enjouée. Des longs cheveux foncés, une stature impressionnante, il dégageait une aura de puissance et d'assurance. La marchande eut un mouvement de recul toutefois contenu en voyant les yeux de la deuxième femme se poser sur elle. Blonde, le regard dur. C'était elle qui répondait au nom de Shori. Tout près, un homme au regard avide l'observait aussi. Son regard lourd trahissait ses pensées, et son visage parsemé de cicatrices lui donnait l'air d'un truand de première classe. Kaido, semblerait-il. Ichiba frissonna, mais s'approcha avec assurance. Si le métier de commerçante lui avait appris quelque chose, c'est qu'il était impossible de vendre quoi que ce soit si on n'était pas soi-même convaincu de notre marchandise. Et présentement, elle devait vendre ses idées ; elle était un peu la marchandise...
La jeune femme garda le silence en s'approchant. Elle ressentit le besoin de baisser les yeux devant le Mizukage, une sensation extrêmement rare chez elle. Elle ne s'agenouilla pas, mais esquissa une courbette tout en gardant la tête haute. Un petit changement s'opéra dans son cerveau, sûrement sous l'effet de l'adrénaline qui commençait à envahir son système. Les répliques du kage et la menace des généraux passèrent au second plan, alors que d'une voix neutre, la demoiselle s'exprima :
- Mizukage-sama, je vous remercie de me recevoir, malgré ma missive un peu... arrongante. J'ignore si vos sujets doivent poser un genou à terre devant vous, mais pour ma part, ce serait un manque de respect. Voyez vous, s'incliner bas ou s'agenouiller devant quelqu'un signifie "s'abaisser à son niveau", plutôt insultant pour un chef... Je l'ai découvert à mes dépends il y a un mois environ... Bref, pardonnez-moi, je m'égare.
Elle porta la main à son cou, où une marque de corde discrète se dessinait. Tout en parlant, Ichiba regardait le kage, à l'affût de ses réactions. C'était à lui qu'elle avait affaire, et les autres n'avaient pas d'importance. Elle les voyait comme des supports en cas d'offensive, rien de plus. Mais elle sentait le regard de Kaido se promener sur elle. Il détaillait ses cheveux brun foncé, sa peau légèrement bronzée, ses courbes harmonieuses... La robe de voile noir lui donnait un air sobre, et accentuait la profondeur de ses prunelles de nuit. En dépit de ses efforts, Ichiba ressemblait encore à une aguicheuse. Tant qu'ils ne la touchaient pas, tout était correct. La marchande poursuivit, un peu plus détendue :
- Comme toute communauté, un village ninja cherche à progresser. Et tout bon chef veille scrupuleusement à ce que son domaine soit au top. En tant que commerçante, je propose une alliance commerciale. Votre armée sera approvisionnée en objets rares et puissants, et vos shinobis pourront gagner en expérience en m'aidant dans mes recherches. De plus, qui dit recherche peut dire aussi espionnage. Quoi de mieux comme couverture qu'un convoi marchand ? Et quoi de mieux qu'un résau de commerçants pour faire circuler les infos ? Bien sûr, dans le cas où un contrat serait signé, je peux vous assurer de la confidentialité des tuyaux concernant le village de la brume. Si un ninja d'un autre village achète un de mes objets, vous serez tenus au courant.
La jolie marchande souffla. La nervosité était tombée, et une confiance nouvelle avait pris place dans son regard. Elle passa la main sur sa besace, et en sortit une fiole. L'Assourdissant. Elle la lança à Shori, qui n'eut d'autre choix que de l'attraper. Elle planta son regard quelques instants dans celui de Kaido, puis revint au Mizukage. Sa voix claire résonna une dernière fois :
- Pour ce qui est des civils, je peux toujours parler à mes associés pour qu'ils offrent du boulot à la main d'oeuvre disponible. Les habitants pourront travailler à leur compte ou aider au niveau du campement principal. Ce ne seront pas nos employés, mais un petit revenu leur sera accordé. Les agriculteurs bénéficieront aussi d'un service d'aide pour les récoltes. Bref, il y a moyen de s'entendre selon vos besoins. Pour en revenir à ceci (désigne la fiole), il s'agit d'un cadeau de ma part. C'est un poison à mélanger à n'importe quel liquide ou recette, qui a pour effet de rendre sourd la victime. En combat, j'en conviens que c'est plutôt inutile. Par contre, lors des réunions, c'est un atout pour éviter qu'une conversation soit entendue... Que l'entente soit signée ou non, je vous la laisse. Faites-en bon usage...
Voilà, tout était dit. Les négociations allaient pouvoir commencer si Madara le désirait, sinon, il lui suffirait d'implorer... Nah, s'abaisser à supplier ? Impossible. Elle allait subir les conséquences, un point c'est tout.
[HRP : Comme je pense l'avoir lu, les généraux sont des PNJ, alors j'me suis un peu permis de les utiliser... Je referais plus si tu préfères... X:
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Un sourire, un mot, un sentiment, un battement de cils ou un souffle d'agacement, un regard désintéresser ou un geste d’excitation, toute gestuelle, pensé ou autres sentiments réfléchit, mêlé à une idée passée pouvaient être significatifs dans une conversation. La demoiselle se faisait attendre, traînant du pas, assurant aux personnes présentes dans la salle, que malgré les apparences, elle n'avait de compte à rendre qu'à son porte-monnaie et qu'il s'agissait là d'une femme à fort caractère n'ayant aucune crainte inavouée ou refoulé. Nonchalamment enfoncé dans son fauteuil au haut dossier serti de bois finement ouvragé, le Mizukage attendit sans aucune once d'impatience que son Shinobi introduisît Ichaba dans la pièce, selon l'usage.Enfin, aucune impatience... Par sa posture, on aurait pu croire que le fait que la commerçante soit là ou non lui importait fort peu.Intérieurement résidait tout même une certaine curiosité,dépourvue de tous ses attributs les plus nerveux. La hâte d'un lecteur entamant la première page d'un nouveau roman...
Vous arrivez sans doute à faire le rapprochement, sans que cela n'entache votre esprit d'une quelconque pensée malsaine ? Enfin, revenant donc à notre échange, Ichiba, aussi imprévisible soit-elle, avait choisi ses mots avec soin et délicatesse, ne pas froisser le conquérant de ce pays et s'adresser à lui de la sorte est un bon point en ce qui concerne l'argumentation qui suivra ses dites courbettes. L'observant avec attention et prêtant une oreille attentive à chaque mot qu'elle se permettait de dire ou de lancer, elle semblait malgré tout nerveuse, craintive peut-être ? Les mots premiers du Mizukage pour attirer son regard vers deux membres de ses généraux, avaient sans doute eu l'effet voulu, en vue de ses mouvements. Du moins, Madara analysait ses mouvements, tout comme ses alliés, jusqu'au moment ou elle mit en avant des mots précieux, des phrases longuement tournées les faisant sortir de leur indifférence et les mener soudainement à un intérêt tout autre concernant cette belle inconnue.
— Une alliance commerciale dite vous... Fournir continuellement un village comme le nôtre n'est pas une chose aisée, de plus, si je me fie à vos dires, vous aurez besoin d'une main-d’œuvre considérable pour récolter vos matériaux, concevoir vos substances pour ne citer que ces derniers. Je veux pour mes soldats, les meilleurs des outils pour qu'il puisse assurer leurs missions, mais aussi afin de pouvoir rivaliser avec les autres grandes puissances Shinobi. Si partenariat il y a, je tiens à avoir une liste détaillée de toutes les ventes que vous avez fait par le passé ou que vous ferez, sans doute que cela nous permettrait de piéger certains ennemis et en venir à bout d'une manière peu conventionnelle.
Mentir, tricher, parier, manigancer. Autant d’activités aussi prenantes que passionnantes au sein desquelles les deux protagonistes de ce tête-à-tête de haut vol étaient passés maîtres. Comment croire aux belles paroles d’un être aussi vil que le Mizukage assit en face d’elle ? Oh, mais il y a des mirages auxquels on adorerait croire, surtout lorsque ces derniers vont dans le sens des aspirations nourries autant par l’ambition que par le désir de voir son pays ou son commerce flamboyer et se hisser vers d'autres horizons. C’était là tout l’art du bon magicien, de rendre vraisemblable le plausible, d’aplanir les difficultés sans prévenir que d’autres, bien plus monumentales, venaient par la suite. Oh, mais après tout, faisons un rêve. Séduits par le projet, trouvant une semblable à sa hauteur, son esprit et ses relations auraient exposé à qui de droit et de manière subtile les différentes propositions dépeintes dans ce temple, loin là-bas au cœur du Pays de l'Eau, pour ensuite voir avec un plaisir non dissimulé son œuvre porter ses fruits. Attardons-nous sur une cohésion professionnelle particulièrement prometteuse entre lui et l’envoyée de ciel, puisque c'est ainsi qu'il la qualifiait en vue de ce qu'elle lui apportait, qui n’aboutirait pas forcément sur une amitié –nous rêvons, mais enfin, il faut bien des limites à tout-, mais bien sûr une relation de respect et d'échange économique de longue durée.
Se levant de son fauteuil, la grande Shiori, déposa la fiole devant le Mizukage, tout en fusillant du regard celle qui l'avait défié de ses mains et de ses gestes. Lui lançant à son tour un regard digne d’intérêt, le Mizukage s'exprima à nouveau
— Prenez place, dame Ichiba, je tiens à vous entendre de plus près, j'ai des questions à vos poser et des choses à vous imposer. Voyez vous, ce que vous me dites là est fort alléchant pour celui qui ne saurait lire entre les lignes. Pour ma part, j'aime connaitre, voir, toucher et tester la marchandise qu'on me propose avant de serrer la main de celui se sera sortie d'une morte certaine, quant à un mensonge pensé ou une idée mal tournée, vous me comprenez n'est ce pas ?
Uchiha Madara, était un homme quelque peu mystérieux et sombre, de par son apparence et ses idéaux. Exécutant un signe rapide pour dévoiler la salle secrète qui se trouvant dans son dos, il fait appel par la même occasion à deux de ses Shinobi se nommant Owari et Ootatsu. Fidèles au maître Uchiha, ce dernier leur ordonna d'accompagner la commerçante à l’extérieur afin de l'aider ?
— N'ayez crainte Ichiba...Ichiba, on va se limiter à cette appellation. Ses deux Shinobi vont vous accompagner à l'extérieur du temple afin de nous permettre de voir vos marchandises et les exposer, il en va s'en dire que d'autres de mes soldats vous accompagneront afin de vous aider à retrouver les matériaux nécessaires à la construction ou la confection de vos dites nouveautés et objets rares, mais pour leur, nous allons nous diriger tous vers la prison de Kiri, afin d'y recueillir es cobayes dignes de ce nom, sur lequel vous allez utiliser diverses substances et armes afin de nous permettre de mieux percevoir l'avantage de cette alliance qui s'avère ...digne d'intérêt pour reprendre les mots de Torai.
Torai, n'avait pas parlé, mais ses pensées étaient transmises clairement au Mizukage. Enrichir le Pays de l'Eau, lui offrir un souffle nouveau quant à son économie et d'autres métiers pouvant faire fleurir le village et sa communauté était une chose dont il a toujours rêve, la voir ainsi porter à lui était un rêve éveillé qu'il ne voulait voir s'envoler au risque d'attrister l'homme cacher derrière le masque au Sharingan et le Mizukage qu'il était. La première étape donc, était l'offre d'une protection rapprochée et d'hommes à tout faire pour la demoiselle afin qu'elle puisse s'exposer dans la prison de Kiri se trouvant au sous-sol
HRP: Tu peux utiliser tous les PNJ que j'introduis dans ce rp dans la limite du possible, sinon si tu ne comprends pas un passage de mon rp ou autre, fais-le-moi savoir par Mp Désolé encore pour la qualité, je manque de sommeil en ce moment et il faut croire que cela influence mon inspiration et mon écrit.
Illustration:
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Dernière édition par Uchiha Madara le Lun 19 Nov - 23:07, édité 2 fois
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Sujet: Re: Missive [Madara] Lun 19 Nov - 2:55
Ichiba appréciait beaucoup de choses dans la vie. Elle aimait bien sentir le vent caresser son visage lors de ses voyage dans l'ardent pays du vent. Elle adorait les vins et la bonne bouffe du pays du feu. Et ici à Kiri, dans le pays de l'eau, la demoiselle retrouvait ce qui lui manquait le plus ; la joie de rencontrer un partenaire puissant, influent, et surtout, déterminé. Dans sa voix, elle sentait que le Mizukage reconnaissait les avantages d'une alliance entre la Caravane et la cité de la brume. Il parlait même d'une possibilité de conquête. Dans les yeux sombres de Madara, la jeune marchande voyait un désir, une passion, une flamme éblouissante. Elle l'avait vue par le passé dans les yeux des anciens du convoi, lorsqu'ils avaient découvert les chuchoteurs. Le nec plus ultra des outils d'espions. Mais ce qui l'avait interpellée par dessus tout, c'était un sous-entendu de complicité. Comme s'il s'imaginait qu'elle était comme lui. Quoique, sur certains points, ils étaient semblables. Elle recherchait le pouvoir par les biens. Lui par la force. Elle était l'arme, et lui était le guerrier... Un sourire fugace traversa son visage. Il fut accentué quand Shiori lui lança un regard venimeux à souhaits. Elle remit la fiole à son destinataire, alors que ce dernier désigna un fauteuil libre. La robe de voile bruissait à chacun de ses pas, et les talons de ses bottines claquaient sur le plancher de marbre poli, tandis que la gracieuse jeune femme prit place sur le siège qui lui était proposé. Elle sourit un peu, alors qu'elle dit au maître des lieux :
- Je comprend votre inquiétude, Mizukage-sama, et c'est parfaitement normal de vouloir s'assurer de la qualité d'un objet. Pour le moment, j'ai peu de marchandise disponible, puisque le convoi vient de s'installer, et il reste quelques caravanes encore sur la route...
Ichiba joua avec ses cheveux, songeuse. Elle allait devoir retrouver le contact des sources puisqu'il lui avait promis un autre bijou. Et il y avait une rumeur d'une arme à grand déploiement dans les champs de Kusa. Les paroles dignes d'un grand conquérant avaient fait leur chemin dans l'esprit de la jolie marchande, et même si elles contrevenaient un peu à son éthique professionnelle, elles l'attiraient personnellement. Il y avait beaucoup à gagner, et la puissance que lui apporterait une petite entorse à son code moral serait bien suffisante pour compenser. Lorsque le Kage parla des cobayes de la prison, Ichiba grimaça. Sadique, il voulait vraiment la tester... Deux shinobis se présentèrent, et la commerçante se leva. Elle lança au chef :
- J'ai besoin d'un maximum de cinq ninjas. Le convoi est arrêté à environ une heure de marche d'ici... Les autres marchands ne sont pas dangereux, mais comme il y a des jeunes, je préfère qu'ils ne soient pas tout de suite en contact avec des ninjas... C'est un principe... Pardonnez-moi, mais cette communauté est très importante à mes yeux, elle est ma famille, et je me dois de respecter les coutumes de base.
Loin d'elle l'idée d'être impolie, Ichiba voulait mettre les choses au clair. Ils partaient sur son terrain, et sa loyauté envers la Caravane dépassait tout l'or du monde. Elle prit l'initiative de s'approcher d'Ootatsu afin de le détailler d'un peu plus près. Puis, ses prunelles d'encre glissèrent vers Owari, une femme aux courbes avantagées et avantageuses. Une autre demoiselle et deux hommes se tenaient au garde à vous. Elle les détailla avec attention, et conclut que les shinobis de la brume étaient définitivement des guerriers entraînés. Ichiba les salua, tout en profitant de l'instant pour demander leurs demander leurs nom. Maya, Arane et Shinjiro. Une femme, un semblant de maitre d'armes, et un ninja au visage à demi masqué. Pas mal.
- Madame, je propose qu'on se rende au plus vite au campement. La nuit est avancée, et nous avons peu de temps. Maitre Mizukage, avec tout votre respect...
Owari avait pris la parole, une étincelle de malice dans les yeux. Ses propos avaient été approuvés par la marchande et le reste des shinobis, alors l'assentissement de Madara était assuré. Le petit groupe quitta le bâtiment en direction de la côte. Ichiba marchait en tête, Arane et Ootatsu à ses côtés. Maya fermait la marche, avec l'autre kunoichi et Shinjiro. Silencieux, les shinobis s'acquittaient de leur tâche avec beaucoup de sérieux... Un peu trop au goût de la belle en robe noire, qui essayait de démarrer un semblant de discussion. Arane souriait un peu quand elle complimenta son compagnon de marche sur ses magnifiques cheveux. Puis, il lança à ceux qui fermaient la marche :
- J'offre un verre de saké à celui ou celle qui sera capable de me transporter sur son dos jusqu'au campement de la d'moizelle !
- T'es con Arane-kun, on sait tous comment ca va se terminer !
C'était Maya qui avait adressé un sourire joueur à son camarade. Ichiba ne comprenait pas trop l'idée d'un tel jeu, et elle demanda à Ootatsu de lui expliquer. De toute façons, la Caravane était encore loin, une demi-heure de marche tout au moins. D'une voix rauque mais amusé, le ninja lui raconta l'histoire d'Arane. Un jour, alors que la petite équipe s'entrainait, le maître d'armes s'était mis en tête d'organiser un petit jeu. Une course de chevaux-humains, qui allait soi-disament augmenter la qualité de leurs relations. Deux équipes se formèrent ; Arane et Maya d'un côté, lui et Owari de l'autre. Shinjiro avait refusé de participer à cet débilité, ainsi faisait-il office d'arbitre. La course commença à travers les mannequins d'entrainement, et à peine eut-il slalomé entre le premier que l'instigateur de la course piqua du nez. Sa "cavalière" s'envola et atterit, non sans un fou rire, sur un autre mannequin plus loin... Pendant que son ami racontait la suite, Arane rougissait, et tous se mirent à rire de bon coeur. Le petit voyage s'était bien déroulé, et le groupe était arrivé à bon port. Sans mauvais jeu de mots, on se le tient pour dit ! Le convoi de marchand avait continué de planter des tentes, mais au grand désarroi de la commerçante, les caravanes de marchandises d'étaient pas arrivées encore.
[Passage qui sera recopié dans la Caravane] Les ninjas entrèrent sur les lieux, et selon l'usage, leurs noms auraient dûs être pris en note. Les Anciens allaient certainement lui en vouloir, mais Ichiba préféra passer par dessus cette règle. Sa contribution au Trésor allait être plus importante, voilà tout... Bref, ils arrivèrent à la tente d'Ichiba sans encombres, jusqu'à ce que qu'un homme se présenta. Costaud, grand, cheveux noirs. Il rivalisait avec Ootatsu, et lui ressemblait étrangement... Sauf qu'il était visiblement intoxiqué par l'alcool. Ichiba jura quand elle vit ses précieuses bouteilles de vin vides, mais se dépêcha de donner des boîtes aux hommes de Madara. Cinq boîtes, cinq volontaires, pour peu de marchandises. Shinjiro hérita de celle des poisons, Maya celle des petits objets. Arane transporta les gros objets, tandis qu'Owari prit le kit de premiers soins. Un joli sourire sur les lèvres, la demoiselle aux prunelles d'encre dirigea les ninjas vers l'arrière de la tente. Une surprise les attendaient : une cariole ! Oui oui, une cariole, tirée par un magnifique cheval noir. Les porteurs prirent place avec leur cargaison, et Ichiba confia les rênes à Ootatsu. Elle comptait profiter du voyage pour se laisser bercer jusqu'à Kiri, les dernières nuits ayant été difficiles... [Fin du passage à la Caravane]
De retour au temple du Mizukage, Ichiba fut guidée par Kaido jusqu'au sous-sol. Le Général avait eut l'ordre de guider la marchande à son arrivée, ainsi accomplit-il sa tâche... Avant de pousser la porte de la prison, il sursurra quelque chose à son oreille. La jeune femme le regarda, troublée, mais il éclata d'un rire bruyant. Anxieuse, la demoiselle entra, suivie des cinq ninjas. Elle leur fit signe de déposer les objets à gauche, de lui remettre les poisons et les premiers soins, puis elle les remercia chaleureusement. Une table avait été installée, elle y disposa l'arsenal. Elle demanda à Maya d'aller lui cherche un grand pichet d'eau, ce qui fut exécuté avec rapidité. Ichiba lança à l'Uchiha qui était sorti de l'ombre :
- Mizukage-sama, voici la marchandise que j'ai pour vous en ce moment. Hallucinogènes, aveuglants, assourdissants ; voilà les poisons disponibles. Je travaille aussi sur une formule pour les samourais et une autre pour les assassins... J'ai aussi une lanterne éternelle, qui procure une protection efficace contre les ombres et un avantage avec les utilisateurs du feu. Un talisman mystique, qui invoque les forces de la terre pour nous protéger... Un joli bouclier en métal. Le disque de Gael conduit l'électricité et son fini miroir peut être exploité. Ce qui est des soins, j'ai des bandages, des comprimés d'énergie qui accélèrent la guérison cellulaire, et un analgésique puissant qui anihile la douleur... Voilà, c'est ce que j'ai en stock. Oh, des vases, du vin, des passeports aussi... Et ceci.
Ichiba sortit les Chuchoteurs, et sourit. Qu'allait dire le Mizukage avec tout cela ?
Uchiha Madara1
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Accepter un accord commerciale aussi important, rien qu'aux dires et à la vue d'une jeune femme était particulier venant d'un conquérant et fin tacticien comme le Mizukage, mais, impossible de savoir ce qui traversa l’esprit de Madara. Il existe des moments dans la vie qui n’ont pas de sens, même dans celle des grands hommes à l’esprit acéré. Et de nouveau, un court silence. La demoiselle était revenue avec diverses marchandises et c'est un liquide d’un grenat parfait qui attira en premier le regard de l'Uchiha laissant un goût un brin amer contre le palais de son possesseur. Certes, les liqueurs se trouvaient plus douces, plus enivrantes également, leur seul défaut. Contrairement aux produits issus du vieillissement de jus de raisin, elles coulaient dans votre gorge en y laissant une douce trainée de feu, avant de faire naitre au cœur de votre être une chaleur caressante de brasier. Néanmoins, tout homme du monde se devait de connaître, apprécier et consommer malgré tout le fruit de ce monde offrant l’avantage de vous placer de suite comme qu’un de cultivé et d’extrêmement intéressant, même si tel n’était pas le cas.
Enfin, Madara reposa son verre après y avoir à peine trempé les lèvres,tout comme la marchande, à qui il proposa de goûter son vin en marchant avec lui sans pour autant imiter Shiori en pleine dégustation de douceur à jouer de sensualité et de langue pour y tremper un bout et le goûter. En parlant de présence particulièrement remarquable… Le Mizukage posa les yeux sur un tableau, un tableau qu'on lui avait peint, un mélange de couleur et de présence naturelles assez particulière. D'une voix grave, il se prononça une première fois pour s'adresser à son invité.
— Intriguant n’est-ce pas… ? J’apprécie ce tableau, car il me rappelle chaque jour une réalité que beaucoup de Shinobi oublient, à leurs dépens.Nous sommes poussière… Ou du moins, ils ne sont que poussière. Qu'en dites-vous dame Ichiba ?
Pourquoi cette question, pourquoi la poser maintenant, le sujet à l'ordre du jour était échange économique, expositions et autres futilités traitant de l'avenir d'un village qu'il aide continuellement à évoluer. Introduire ces mots précisément à ce moment, avait un sens tout autre aux yeux de ces généraux, l'un d'eux, Kaido, le plus farouche et sans doute le plus sauvage eu un pincement au coeur et recula de deux pas avant de s’excuser et s'agenouiller ? Que se passait-il ? Sans doute avait-il regardé la demoiselle un peu trop au gout de son Mizukage, peut être aussi qu'il la considérait comme sa protégée personnelle et au moindre faux geste, mauvaise manœuvre ou regard insistant, il serait dans l'obligation de.... Sévir tout bonnement.
—Bien à mon tour de vous présenter certaines de mes marchandises, comme on dirait dans votre jargon. Voici Numéro 14, l'un des Shinobi les plus valeureux de Kumo no Kuni, capturé il y a de cela trois mois, il est pour ainsi dire en piteuse état, refusant continuellement tout soin venant de notre unité médicale, âgée d'environ 32 ans, il semble croire que sa vie pitoyable n'a plus lieux d'être...
À peine eut-il le temps de finir sa phrase qu'il fait signe à Kaido d'assigner à ce prisonnier un coup fatal, ou du moins un coup assez puissant pour que ce dernier ne puisse plus jamais se relever ou se régénérer et survivre. Le but de cela ? Eh bien, c'était assez simple, Ichiba se vantait d'avoir des pilules et autres moyens de soins miracles, Madara voulait tester leur efficacité sur cet ennemi bien trop borné pour qu'on puisse le soigner correctement ou simplement bien trop simpliste pour qu'on puisse en tirer une quelconque information. Donc, même si l’expérience venait à échouer, cela lui importerait peu. La jeune commerçante avait à présent une équipe complète de ninjas, elle pouvait en disposer comme elle désirait et ils lui obéiraient sans rechigner, même si l'ordre s'apparentait à une trahison.
— Prenez votre temps pour expliquer à votre groupe l'utilité de vos...Hmm, de votre équipement afin de l'utiliser au mieux, le groupe qui se trouve à ma gauche est là pour observer votre façon de faire et bien sûr s'en imprégner pour l'enseigner aux autres villageois. Poursuivons, si vous le voulez bien. Voici à présent Numéro 32... Un homme particulier, dans le sens ou il semble résister à tout Genjutsu ou illusion appliquée sur son esprit, même les miennes ne l'affectent que très peu. Nous avons chercher à comprendre son pouvoir, allant jusqu'à étudier son organisme, mais résultat. Votre hallucinogène va nous permettre d'influer différemment sur son corps, puisqu'il atteindra son esprit d'une autre façon.
C'est en lui exposant le deuxième prisonnier que ce dernier pénétrer à l’intérieur de la salle, le torse et les mains dénudés, on pouvait y voir dessiner plusieurs sceaux de type fuinjutsu, les simples entraves ne suffisaient aucunement à le calmer. Accompagné de trois Shinobi masqués, il fut emmené dans une salle hermétique, invitant Ichiba à utiliser son poison d'une manière qu'il lui convînt, sous la forme d'un nuage qu'on inhalerait ou d'un liquide qu'on mélangerait. Madara encouragea la demoiselle à y aller lui susurrant à l'oreille qu'il interviendrait si des complications survenaient.
— Et voilà la préférée de Kaido... Ou le contraire, je m'en souviens plus. Le but de notre expérience sur Numéro 69 est le fait d'annuler son ouïe, je pense qu'il n'y a pas d'autres manières de l'exposer ... Vous pouvez le voir à la forme de ses oreilles que celle-ci n'est aucunement semblable à nous et cette créature vile et malfaisante que Kaido semble apprécier ne doit en aucun cas disposer de cet avantage. Il semblerait aussi qu'elle puisse écouter toutes les conversations du village pour peu qu'elle aiguise ces oreilles. Ce qu'on nous allons lui faire est simple, vous et Kaido aller pénétrer à l’intérieur de sa cellule et vous présenter pour la nourrir, elle ne refuse rien de la part de ce grand homme pour une raison qu'il ne veut nous avouer. Vous allez lui ôter ce plaisir et elle ne pourra plus jamais l'écouter, puisqu'on lui injectera votre poison quotidiennement.
Kaido aussi fort et sauvage soit-il avait des sentiments, des liens forts avec cette fille, dont il ne voulait parler. Il tremblait rien qu'à l'idée de trahir sa seule bien-aimée, la seule femme pour laquelle il n'avait jamais ressenti autant de choses sans vouloir l'agresser ou la mettre dans son lit. Il se sentait vivre quand elle l'écoutait et lui parler. Serrant le poignet droit, il lança un regard attristé à Ichiba pendant qu'on lui préparait le repas. À travers ses yeux, on pouvait voir la peine et le chagrin et croyez-moi il n'était pas du genre à jouer un rôle ou tromper les gens ainsi. Il lui disait tout bas, de ne pas utiliser ce poison et mentir à Madara, trahir le Mizukage en quelque sorte, avoir un minimum de coeur pour lui et il l'aiderait de son mieux dans son commerce et tout ce qu'elle pouvait imaginer. Des mots simples, venant d'un homme amoureux et compliqué. Ichiba se risquera-t-elle à s'en aller dès le premier contact à une trahison ? Ou abandonnera-t-elle Kaido dont le premier regard trahissait ses envies les plus basses.
— Numéro 72, son cas est dirons-nous spéciale, il s'agit là d'un Shinobi de Kiri dont le pouvoir éclatant se trouve dans ses yeux. Retenu par divers tubes, masques et habillement visant à le nourrir sans pour autant dévoiler la partie supérieure de son visage. A forte dose ou à petite dose visant à annuler son sens de la vue, nous allons essayer de contrôler ses yeux. Contrôler son aveuglement de façon à lui épargner ce calvaire.
Le dernier prisonnier lui fut enfin présenté. Comparables à un animal de foire, ses yeux avaient la capacité de brûler et changer en cendre tout ce qu'elle pouvait fixer en l'espace de quelques secondes. Contrôler cela était impossible et c'est via le poison d'Ichiba que le tout pouvait se faire. La commerçante même si elle avait réussi à séduire le Mziukage d'une certaine manière, elle devait encore faire ses preuves. Après plusieurs heures, c'est ces mots que Madara décidât de clore la conversation ou du moins donner lieux à un autre passage dans ces dialogues.
—Pour les plaisirs charnels, concernant Shiori et Kaido, avez-vous des choses à offrir ?
HRP: Si tu ne comprends pas un passage ou autre, fais le moi savoir par Mp ! Et encore désolé du retard Illustration:
Spoiler:
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Sujet: Re: Missive [Madara] Mar 27 Nov - 22:54
Confuse. Tel était le présent état d'esprit de la marchande. La démonstration s'était drôlement terminée, et son cerveau essayait de remettre les évènements en un ordre logique... Comment avait-elle fait pour se retrouver dans une telle situation...? Ichiba regardait le Mizukage, ne comprenant plus rien...
Flash Back
Ichiba ne réagit pas aux paroles du Mizukage (ni au drôle de comportement de Kaido), sauf qu'elle sourit à la dernière phrase de l'homme. Mais son sourire se durcit, de même que son regard. Un outrage à la Caravane, voilà ce que l'insinuation représentait. Jamais au grand jamais la noble communauté commerciale ne s'abaisserait à vendre des êtres humains. La demoiselle trempa ses lèvres dans la coupe de vin, savourant le délicat breuvage, avant de la projeter avec violence vers le Mizukage. Le contenant fendit l'air, passa tout près de la tête de l'insolent, et s'écrasa avec grand bruit cristallin sur le sol. Les prunelles d'encre de la femme se firent plus dures que le diamant, pendant qu'elle avançait vers Madara. Shiori réagit en s'interposant, mais Kaido l'arrêta avec un regard amusé teinté de sadisme. Si ca se trouve, le sang des marchands avait une teinte différente de celle des ninjas... Ichiba gronda :
- Mizukage. J'ai sûrement oublié de vous préciser que je suis une marchande d'armes. Pas trafiquante d'humains. Chaque être vivant a une valeur, et même le moins que rien ne peut se vendre. Si tu..vous avez dans l'idée de faire un trafic de prisonniers, je quitte les lieux immédiatement. La Caravane est une des rares communautés marchandes à résister fièrement à ce fléau qu'est l'esclavage. Je suis profondément offensée, et c'est une atteinte à l'honneur de mon clan.
Elle se tenait, belle et fière, la tête haute et le regard ardent. Sans tenir compte de la réaction du chef de village, elle commença à remplir son sac en bougonnant. Son visage dur et fermé aurait découragé quiconque de sensé de s'approcher d'elle, mais Shinjiro retint fermement son bras. Maya s'approcha aussi, peut-être dans le but de calmer son compagnon si celui ci en voulait à Ichiba. Mais le shinobi se contenta de plonger ses prunelles dans celle de la civile, et l'enjoignit silencieusement de rester. Elle répliqua dans le silence qu'elle comptait partir. L'autre kunoichi se mêla à l'échange non-verbal en suppliant la commerçante de rester aussi. Ça faisait un moment qu'ils n'avaient pas vu l'Uchiha aussi enthousiaste, il ne fallait pas qu'elle le contrarie alors qu'il avait un taux d'adrénaline aussi élevé... Ichiba regarda les deux ninjas, puis les autres personnes autour. Les hommes qui préparaient le repas de #69 s'étaient interrompus, Shiori la fixait méchamment, le reste du groupe qui l'avait accompagnée se tenaient sur le qui-vive, et Kaido avait une étrange lueur dans le regard... La tension était palpable, la demoiselle sentait l'électricité ambiante... Sa décision allait être décisive pour la suite des choses. Ses yeux se posèrent sur le vin renversé, puis le Mizukage, ensuite la table couverte de trésors, et finalment, elle darda son regard sur le prisonnier blessé. Le pauvre reposait inerte depuis cinq bonnes minutes, cinq minutes de trop. Le sang qui s'écoulait de ses blessures alla se mêler au vin renversé. Ce fut ce qu'il fallait à Ichiba pour réagir. Rapidement, elle donna un rouleau de bandage à Maya et l'entraina à sa suite. Transformation en secouriste entamée !
- Maya, presse le tissus sur l'abdomen. Shinjiro, va me chercher les comprimés... Oui, ceux-là ! Owari, fais un massage cardiaque. Il est salement amoché. Ootatsu, le vin.
Rapidement, les ninjas s'affairèrent autour de l'homme inerte. La jeune marchande rageait intérieurement, maudissant son hésitation. Elle maudissait aussi ce coeur soudainement humain qu'elle voyait éclore en elle. Elle détestait ce côté sensible. Ootatsu lui apporta la bouteille d'alcool, et elle y dissout les comprimés. Elle humecta un peu ses lèvres, et versa graduellement le vin entre celles de Numéro 14. La chaleur du breuvage et l'effet régénérateur des comprimés d'énergie ramenèrent des couleurs sur le visage de l'homme. Ichiba prit les Plumes de Colombes et pansa la blessure la plus importante. Elle lui donna un autre comprimé à croquer, et il réussit à se relever. Pour terminer le coup de maitre, la marchande retira les autres bandages. Des minces cicatrices encore rosées s'étiraient, mais plus de traces de sang. La jeune femme soupira de soulagement. Elle lança un regard meurtrier au Mizukage, mais se ravisa assez rapidement :
- Les comprimés ne fonctionnent qu'à pleine capacité que si l'utilisateur est encore conscient. Sinon, il faut le mélanger à un liquide, et en reprendre un autre ensuite. Numéro 18 avait des dommages importants au coeur, alors il a fallut ajouter un massage cardiaque. Il a trois jours de récupération pendant lesquels les comprimés finiront de réparer les dommages. Si vous le blessez pendant cette période, il se régénérera rapidement. Utilisé par un ninja, le comprimé aura un effet écourté à cause de l'adrénaline, mais le résultat sera le même. On croque ou on dissout.
Ichiba passa à l'autre prisonnier. Un résistant aux genjutsus, hein ? Numéro 32 lui lança un regard méprisant, fier et hautain. Il ne croyait pas à ce produit hallucinogène. Avant de lui administrer, Ichiba lança à Madara un petit avertissement. Ca allait lui coûter quelques ryos, parce que les poisons sont irremplaçables, et la recette pour les fabriquer était très onéreuse. Et puis, les piècettes étaient toujours appréciées ! Prenant pour acquis que le message était passé, elle demanda à la réticente Shiori de s'approcher. Elle versa un peu de poudre dans la main de la kunoichi et lui demanda de souffler au visage du prisonnier. Le Général s'exécuta, et #32 reçut la poudre verte. Il l'inhala, et perdit connaissance quelques secondes. Quand il ouvrit de nouveau les yeux, ceux-ci étaient rouges et larmoyants. Il se mit à regarder autour de lui, surpris. Visiblement drogué, il se mit à divaguer et fut reconduit à sa cellule. Selon l'ordre de présentations, Ichiba aurait dû aller sonner la fin de l'ouie de l'elfe. Pourtant, elle choisit d'aveugler le numéro 72. Elle lui infligea un premier traitement en glissant la poudre dans la partie supérieur de son masque. Avec maintes précautions, elle retira le masque. 72 ne put ouvrir les yeux, permettant ainsi à tous de constater l'efficacité du poison. La marchande expliqua qu'il fallait y aller à petites doses avec les poudres. Trop, c'est comme pas assez, et souvent on peut retrouver l'effet inverse.
Restait la Numéro 69. Kaido se saisit d'un plateau remplit de nourriture. Le regard triste, il fixait Ichiba. La demoiselle sentit son coeur se serrer, et les supplications silencieuses du général l'interpellèrent... Il avait une drôle d'attitude envers la marchande, mais elle ressentait un sentiment confus... À qui devait-elle sa loyauté ? À elle-même ou à ce puissant dirigeant ? Son coeur se déchira. La voix bizarrement déformée, les prunelles vrillées dans celle de Kaido, Ichiba s'adressa au Mizukage :
- La seule dose assez fiable de l'assourdissant est votre cadeau. Ca me fait mal de l'avouer, mais ce poison est encore à développer... J'irais lui administrer dès que la formule sera au point. Kaido m'accompagnera, et je vous tiendrais au courant. Je ne vous chargerais pas de ryos pour l'assourdissant, mais la dose d'hallucinogène vous reviendra à 50 ryos. Sachez qu'elle coûte habituellement 80. Pour l'aveuglant, si vous voulez une dose quotidienne, ce sera 500 ryos par mois. Ca devrait vous coûter beaucoup plus, mais comme partenaire commercial, vous bénéficiez de rabais...
Ichiba priait pour que Madara ne perce pas son masque. Il fallait qu'elle s'entretienne seule à seule avec Kaido...
HRP /// Je réserve un autre RP pour l'assourdissant avec Kaido et #69 ( ) à la prison, un autre moment donné... Je demanderais à quelqu'un de faire le PNJ, et on confirmera l'efficacité du poison ^^" (Je t'en reparle en MP) Si y'a dequoi, fais le savoir :3