Lorsque l’on parle de la déchéance de l’Humanité, l’une des premiers arguments qui vient en bouche est certainement l’état de la femme se prostituant, celle ayant quitté le bienfondé de son corps, que lorsqu’il est souillé alors on dit qu’avant cela il était sacré, ce qui n’empêchera pas de considérer en toute autre occasion une personne saine comme ayant un corps de simple. La relativité de la situation ou surement simplement l’hypocrisie, qui elle était belle et bien une caractéristique humaine, non pas de sa déchéance, mais de sa présence. Si la femme de joie n’est autre que la femme touchait par les doigts du Diable, alors qu’en est-il de ceux jouissant d’une telle situation, elle serait donc simplement le messager du mal, tel l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse apportant la peste. Cela devant certainement justifier le comportement de certain vis-à-vis de ces femmes, dans un premier temps ceux les utilisant pour apporter du bien, un bien supérieur à celui apporté directement par celle-ci, ainsi que dans un second temps, un comportement concernant cette présente situation. Cet homme face à lui, ressemblant plus à un démon que le reste des personnes présente ici – si bien sûr on omet la présence du shinobi ici-bas. Acte des plus contradictoire, mais pourtant n’étant pas si étonnant finalement. Mais comme le destin est le premier des joueurs, alors l’ironie sera la première personne l’accompagnant, prenant dans cette situation le premier rôle.

Enfin, pour comprendre la situation, ce qui amena le ninja à arpenter les murs sombre et humide pour finalement admirer un homme des plus intéressants, il faut surement revenir au début. Qui est des plus simple, loin du fantastique et plus proche du naturelle et de la routine accablante de la vie. Le voilà donc recevant une énième mission et bien que certain intérêt puisse se tirer des précédentes, il se demandait toujours si cela valait vraiment la peine. Agir pour des personnes ne pouvant même pas sembler un minimum y porter intérêt ou même sans qu’ils aient besoin de vraiment le faire, au moins de faire semblant, jouant le jeu de l’échange équivalent. Mais non, dans la grandeur d’une position – aussi minime puisse-t-elle être en réalité – quand faut il y avait, alors seul un masque pouvait couvrir les yeux et un doigt désignant les autres pour cette faute. Cela n’avait pas fière allure en effet, mais celui au moindre pouvoir et se prenant pour plus qu’il n’est, finiraient inévitablement par chuter encore plus bas que terre, mais sans pour autant se relever, qui sait s’il ne continuerait pas à agir de la sorte … Le mal reste le mal. Enfin, cela ne changeait rien à la situation, une mission était énoncé, donc autant en profiter tant que ça avait lieu pour la faire, sans se soucier de ce qu’il se passerait – ou plutôt ne se passerait pas – une fois terminé.
La situation était celle-là : Des filles de joie disparaissaient continuellement et à une fréquence de plus en plus importante. Cela posant problème au business, il fallait donc arrêter la personne à l’origine du mal. Pour cela, rien de plus simple, il fallait simplement utiliser l’une de ces filles (dont l’intérêt individuel ne semblait pas porter grande importance) pour découvrir ce qu’il en était. C’est alors que la nuit tombait, que l’homme fit enfin son apparition, Kuroro lui masqué par les ombres, pouvait admirer tout le processus, tel un rituel grandement manœuvré par cette personne. La fille ne put rien y faire, sans aucune bavure, se faisant prendre au seul regard du shinobi pour y faire quelque chose … L’homme les amena à ce qui semblait être un lieu religieux, qui sans l’obscurité ne faisait ressortir que frayeur. Complètement isolé, même surement abandonné, seul les pas de l’homme résonnaient dans le bâtiment, ceux du ninja se masquant derrière ces derniers. Entrant dans une pièce sous terrain, celle-ci bien mieux éclairé bien qu’à la bougie, il put enfin laisser apercevoir qui il était. Un homme de foie, marmonnant des prières ainsi que des paroles du purgatoire. « Libérer l’âme pécheresse de son mal », voilà ce qu’il disait pour donner sens à ses meurtres. Kuroro lui n’avait qu’envie de le juger à sa manière, retournant l’acte contre lui … Mais malheureusement, ne pouvait pas le tuer, son rôle n’étant que de le capturer. Simple genin, il savait de base que cela ne tournerait pas au combat et en effet attraper l’homme fut des plus simple, même si la fille elle était « bizarrement » déjà mort à cet instant. Il lui suffisait simplement maintenant qu’amener le kidnapper pour son « jugement » …