La vie n'est qu'une suite d'évènements hasardeux, parfois chanceux, d'autres malchanceux... Parfois, ce qui pourrait être un bain de minuit relaxant se retrouve être une course pour survivre, un retard involontaire et non-prévu peut nous sauver d'une explosion, et une course folle à travers le désert peut nous mettre littéralement à nu devant nos ennemis. Les débris du passé pevent nous encourager comme nous désespérer, et les murailles qui retenaient nos rêves peuvent se retrouver éventrées et maculées de sang... La guerre, quelle dure réalité...

Ly Chan revenait des sources, essayant de fuir les Akatsukiens qu'elle avait y rencontrés, mais chemin faisant, ses vêtements s'étaient retrouvés au sol, pour cause qu'elle ne s'était pas ajustée convenablement. Sa nudité masquée par une simple serviette, elle progressait pieds nus dans le sable brûlant du désert. Une soudaine, et totalement imprévue, explosion souffla un nuage de sable, aveuglant le visage baigné de sueur de la jeune kunoichi. Au loin, les portes du villages semblaient s'enfoncer dans les sables, et un panache impressionnant de fumée noire s'échappa des ruines de Suna. Paniquée, la jeune femme se mit à courir, des larmes commençant à perler au coin de ses yeux couleur de nuit. Son chat l'attendait à quelques mètres des portes, et la peur transparaissait sur le visage autrefois impassible du félin. Observant aux alentours, elle vit les cadavres ensanglantés des gardes qui ont jadis assuré la sécurité du village, qui jadis lui aussi s'étendait à travers le désert. Elle se pencha, observa longuement les lambeaux de tissus, puis écoutant son courage, elle arracha les pan de l'habit que portait l'homme le plus proche, et s'en fit une mini-robe.


Progressant furtivement, elle réussit à s'introduire sans heurts chez elle, un des seuls immeubles encore viable. Sa surprise quand elle vit que son appartement servait de camp de réfugiés, et que tous les locataires s'étaient servis dans sa garde-robe... Elle réussit néanmoins à récupérer un cuissard en filet, et un rouleau de bandages pour s'en faire un top. Ainsi attriquée, ainsi (peu) habillée, elle récupéra son Katana, et sortit discrètement... Alors qu'elle marchait calmement, aussi calme que l'on peut l'être quand notre village se fait décimer, Naka sur les toits et les débris à quelques mètres d'elle, le temps sembla s'arrêter. Les cris des gens, les cris des villageois, tout cela était trop pour elle, le sang, l'odeur de mort, la sensation d'être la cause de ce malheur, le parfum de la défaite... Un cri sauvage s'échappa de sa gorge, un cri provenant de ses entrailles, un cri exprimant toute sa douleur... Puis elle s'éffondra au sol, les larmes qui s'échappaient de ses yeux meurtris se tarissaient ; la douleur éprouvée à cet instant était de trop, et les larmes ne serviraient à rien si elles ne peuvent exprimer convenablement la peine... Courageusement, elle se releva, et marcha devant elle, la tête haute, déterminée à tuer l'homme qui avait causé cela.


Pieds nus dans le sable, à travers les débris et les cadavres (parfait pour attraper une infection --'), sa détermination s'éffirtait peu à peu... À quoi ça servirait de se battre pour un village mort ? À sauver des vies ? Elle était sûrement la cause de cette attaque, une jinchuriki... Lyanee entendit des pas derrière elle, ou plutôt, Naka ressentit un présence, mais elle ne se retourna pas tout de suite, quand une voix la surprit :


"Ly Chan hein ? je suis désolé pour ton village, mais étant une Jinchuuriki je n'ai d'autre choix que de faire ça, afin d'apporter la paix dans ce monde."


Ce à quoi elle répliqua, sereine, sans le regarder :


" Je le savais... J'ai condamné ce village en sortant du désert... J'aurais mieux fait d'y rester, il faut croire...


Alors qu'elle prononçait ces mots, les six corps du ninja se déplacèrent pour l'encerlcler, tandis que Naka, ni vu ni connu, se dissimulait derrière des débris, prêt à réagir si le besoin s'en faisait sentir. La jeune femme se releva, se tourna lentement, et regarda l'individu qui avait parlé. Elle plongea son regard de charbon, un regard noir profond dans les prunelles spiralées et hypocrites de l'individu. Jamais elle ne s'était sentie aussi confiante devant un danger, et elle se dit qu'elle accepterait avec sérénité sa mort, sûrement inévitable...

Sa voix, claire dans le chaos ambiant, résonna, peut-être pour la dernière fois :


" Tu veux me tuer, apporter la paix par la guerre, détruire pour mieux recréer... J'ai une nouvelle pour toi, mon cher... Ce que tu aspires n'est qu'un illusion. Qui pourra profiter de ce monde de soi-disante paix, si on est tous morts... Je parle en mon nom, au nom de ceux pour qui cette illusion n'est que futilité, et je te dis que je ne me laisserais pas mourir pour rien... Si je viens, ce sera avec la ferme volonté que tu laisses ce village, et tous les autres tranquilles...

Elle se dressait, fière, prête à tout pour sauver sa patrie... Des renforts qui viendront l'aider ?


HRP//

Moi :
600 PVs (j'ai pas été touchée par l'explosion \o/ )
850 PCs

Toi :
Idem à tout à l'heure, peut-être un léger dérangement face à une fille quasiment nue ? ^^

Shisuno va poster après moi, by the way...