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| Sujet: Mission rang D | Animal Sauvage Sam 16 Fév - 20:50 | |
| Encore une fois, j’allais devoir prouver ma valeur en tant que membre des forces ninjas de Konoha no kuni. Aujourd’hui, on avait reporté un félin de grande taille qui aurait, selon les témoins, voulu attaquer les portes de Konoha. Il semblait bien logique que l’on me propose cette tâche à moi, puisque je pourrais aisément discuter à l’animal en question que je connaissais sans doute déjà. Je partis donc à la porte à la course, il ne fallait pas que l’animal soit blessé. De plus, j’avais du adopter une autre tenue vestimentaire. Ils n’allaient quand même pas me laisser me balader avec un simple pagne dans le village. J’avais donc opté pour un ample hakama et un haut en bandages, tout ce qu’il y a de plus pratique. J’avais également protégé mes pieds avec des bandages, on ne savait jamais ce qu’on trouvait par terre en ville, je n’avais pas envie de m’infecter les pieds sur une de leurs ordures.
J’atteignis les portes et reconnu de loin le ninja qui m’avait demandé d’aller me faire voir à mon arrivée. S’il avait pu se faire manger par « la bête », je n’en aurais pas été très très chagrinée. Il semblait en proie à la panique, faisant face à un animal magnifique. Un puma au court poil couleur fauve, long d’à peu près deux mètres en comptant la queue, ses yeux d’ambre lançant des éclairs et ses oreilles couchées vers l’arrière. Ses longues griffes labouraient le sol pour s’encrer et avoir une meilleure prise lorsqu’il sauterait. Ses muscles étaient bandés et il semblait prêt à tuer. À comparé, le garde faisait pâle figure. Je m’approchai au trot, un immense sourire sur le visage avant de m’adresser à mon ami dans la langue des animaux.
« Mon frère! »
Le garde se retourna, paniqué, avant de s’écarter vivement de ma trajectoire. Je courus vers mon camarade, les bras grands ouverts. Ce dernier remonta ses oreilles et je cru voir un éclat de joie dans ses yeux. Alors que j’étais à environ un mètre de lui, il prit son élan. Oh oh… Me dis-je avant d’atterrir au sol, une immense masse poilue me surplombant, léchant joyeusement ma joue et mon front. Un bruit sourd et régulier émanait de son abdomen, rappelant un gros moteur, et je du lutter pour qu’il me laisse m’asseoir. Derrière nous, le garde était abasourdi alors que je passais un bras à la nuque de mon ami pour le gratter avec entrain. Il se roula par terre, m’offrant son ventre afin que je puisse le gratter vigoureusement. Le chuunin s’approcha lentement, incertain.
« Qu’est-ce qui se passe? »
Je lui accordai peu d’attention, mais lui répondit tout de même.
« Il était simplement venu me voir, vous êtes passés aux conclusions trop vite et il s’est senti attaqué quand vous avez essayé de le chasser, rien de plus normal. »
Je lui jetai un regard de dédain avant de l’oublier à nouveau, profitant du passage de mon ami pour m’informer sur la situation dans les bois. 34 lignes avec compteur. |
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