Voilà maintenant un petit moment que j’ai quitté mon petit village de Kusa, maudits soient ils ces chasseurs de sabreurs ! Un jour, je retournerais là-bas et je leurs ferait payer la mort de mère ! Père, mère, je sais que je suis votre dernier espoir, que je suis désormais la seule à pouvoir accomplir vos rêves respectif, mais malheureusement je ne peux guère m’égarer, j’ai moi aussi mon objectif, j’ai moi aussi quelques chose qui me tient à cœur et qui sait, un jour peut-être que mon chemin me guidera sur les traces de l’un de vos objectifs. Je ne peux guère oublier tout ce que vous avez fait pour moi, tout ce que vous m’avez appris, mais maintenant je dois voler de mes propres ailes, je dois m’assumer seule, je ne souhaite qu’une chose, que vous soyez fière que je sois votre fille ! Il parait que l’on se rend compte de la valeur des choses une fois que nous ne les avons plus, pour moi ce n’est pas le cas, j’ai toujours aimé mes parents, je les ais chéris, aimé, prié, aidé, j’ai tout fait pour leurs bonheur et pour qu’ils soient fière de moi, en échange ils ont tout fait pour mon épanouissement et mon bonheur, je leurs devais bien ça après tout, mais malheureusement, je n’ai rien pu faire, j’étais trop jeune pour les aider, je n’avais pas la force pour les sauvés, j’ai été le fardeau qui les as mené à leurs pertes, tout ce que je peux faire pour me faire pardonner c’est accomplir leurs but et le mien, par chance le mien est évidemment simple, une fois accompli devrais-je me coller aux leurs ? Une fois retrouver celui que je dois retrouver, serais-je assès forte et déterminé pour qu’ils accomplissent leurs but à travers moi ?

C’est finalement à la frontière du pays du feu et du vent, un tout petit village, que je m’étais réfugié. Au début j’ai vécu là-bas avec ma mère, continuant à m’entrainer sans relâche à la maitrise du sabre. Mon travail acharné me valut même la place de chef de la garde du village, nuit et jour je combattais contre animaux et homme qui souhaitait faire le mal dans notre village, j’apportais la paix et la prospérité à ce petit village de frontière, mais malheureusement la vie ne pouvait pas toujours être rose. Mère eu une grave maladie et malgré que le chef du village ai fait venir tout les meilleurs médecins du coin, aucun ne fut capable de la sauver et c’est de cette façon cruelle qu’elle perdit la vie, j’ai été complètement inutile, incapable d’aider ma propre mère, finalement c’est depuis ce jour que j’ai réellement décidé de tout faire pour aider les personnes qui me serais chère, depuis ce jour je me sens prête à traverser le monde entier si c’est pour sauver un ami. Le dire c’est un fait, mais maintenant il va falloir que je m’assure d’être capable de le faire, rien n’est moins sur actuellement en tout cas.

Tout récemment, sous les conseils du chef de mon village, je me suis retiré, laissant derrière tout mes souvenirs, ne gardant à mes côté que Tessaiga, mon arme, la seule chose qui me relis directement à chacun de mes deux parents. Ils me l’ont offert alors que nous étions à Kusa mère et moi et que père nous y a rejoint, je l’ai reçu la même année que la venu de mon seul et unique ami, c’est cette même arme du coup qui maintient dans ma tête et dans mes bras un souvenir eternel de cette personne. Il me faudra le retrouvé quoi qu’il arrive. J’ai du marcher approximativement deux jours avant de me retrouver devant l’entrée de ce village qu’est Suna, il n’était pas très tard, mais ce jour avait une saveur particulière pour moi, certes ce n’est qu’un jour de plus, mais aujourd’hui j’ai la possibilité de souffler ma vingt quatrième bougie, mais sans mes parents ni même Yuu, quel intérêt de le faire ? C’est donc sans la moindre expression que j’entrais dans le village de Suna, aucun but réel en tête, un garde à mes basques qui commençait à me taper sur le système, je fis route jusqu’au bureau du kazekage, mais personne, juste certains hommes en place tss, je les regardais puis m’arrêtais de marcher puis fermais les yeux.

« Ne me faites pas perdre mon temps, où se trouve votre chef ? Il parait que je dois aller lui signaler que je rejoins votre village, maniez vous le train, j’ai autre chose à faire que perdre mon temps avec quelques incapables dans votre genre. »

Les hommes présents ne semblaient pas tellement rassuré et l’un d’eux se leva brusquement, j’ouvris les yeux et saisis le manche de mon katana sans même le dégainer, pas besoin de faire cela, il n’en vaut pas la peine cet idiot. Il me lança un regard noir comme ce n’est pas permis et me sauta dessus kunai à la main, un petit sourire et aussitôt je lui donnais un coup de katana encore dans son fourreau directement dans le crane, chose qui lui causa une légère entaille. Je fermais à nouveau les yeux et baissais mon arme avant de tourner les talons et de commencer à sortir.

« Je jure que la prochaine fois je ne me retiendrais pas. Vous direz à votre chef que je suis Kanna Mikio et que je ne suis pas là pour vous aidez mais pour devenir plus forte, mais avec des types comme vous ce n’est pas gagner ! »

Sans même prendre le temps de la laisser me répondre, je franchi le seuil de la porte et sortis du grand bâtiment du centre de Suna. Marchant nonchalamment sans réel but pour le moment, je parcourais les rues les unes après les autres, rien à notifier de particulier, village classique, habitations semblables les unes aux autres, sable chaud, soleil omniprésent, mouai, c’est carrément différent de chez moi ici, quelle angoisse. Alors que je tournais maintenant dans une petite ruelle, je fus percuté de plein fouet. Projeté vers l’arrière je tombais immédiatement sur le coxis lançant une petite grimace avant de regarder la jeune femme qui se tenait devant moi. Je me relevai et me frottais doucement le fessier alors tout endolori, pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? Se tenant le crane, elle s’excusa presque instantanément. Je la regardais avant de finalement fermer les yeux une fois de plus.

« Ça va merci, une petite douleur au fessier, mais ça passera sans problème. Et vous ? Rien de cassé ? »

J’ouvrais à nouveau les yeux puis lui tendit la main afin de l’aider à se relever. Après tout, un peu de bonté ça ne me coutera pas un bras n’est-ce-pas ? Puis bon, il faut bien reconnaitre que j’ai commencé mon séjour ici sur une très mauvaise note, je n’ai pas intérêt de trop semer le trouble pour mon premier jour, oh Yuu si seulement je savais maintenant où te trouver...