Allô... Terre appelle Lune, me recevez-vous ? Je ne vous capte pas, allô, Terre appelle Lune ! Bon sang, mais qu’est qu’il fou ? Messieurs, dames me voilà bien embêter, je suis incapable de vous révéler quoi que ce soit, Yukio est là tout seul assis sur une branche d’arbre et ne réagit même pas, il est comme absent c’est assès étrange, pour le moins dérangeant même. Du coup je vais avoir du mal à vous raconter ce qu’il s’apprêtait à faire, mais peut-être qu’il finira par nous le révéler lui-même qui sais, après tout il est un peu étrange parfois, je ne vois pas pourquoi aujourd’hui déroberais à la règle. En même temps on peut arriver à le comprendre, c’est aujourd’hui l’anniversaire de la mort de Kokoro, seize ans déjà, mais cela fait aussi exactement quatorze qu’Ayane a disparut, sa sœur ainée. Dans sa tête il s’est toujours sentit fautif de cela, il ne cesse de répéter que s’il avait été plus fort par le passé, aucune de ses deux personnes n’auraient eu à disparaitre. J’ai essayé à mainte reprise de lui prouver qu’il n’était pas fautif, mais rien y fait, il ne veut pas l’entendre, il est tellement sur de lui... Je pense que retrouver Lin et être aujourd’hui en compagnie de Lin et Rukia lui aurait fait le plus grand bien, m’enfin on ne peut pas non plus toujours lui dicter sa conduite... Enfin tu te décides à parler ? Ce n’est pas trop tôt... Et oh tu vas te détendre, je raconte ce que je veux, c’est moi le narrateur ici et tu le sais aussi bien que moi que j’ai raison donc arrête de faire ton gosse bon sang ! Imagine si Lin ou Rukia te voyais là !... Comment ça la ferme ? Tu crois réellement que c’est en allant t’enfermer dans ta solitude que les choses vont changer ? Au contraire Yukio, tu as besoin de voir du monde, il faut que tu te change les idées et que tu arrêtes de te prendre la tête de la sorte. Kokoro nous a quitté c’est vrai, mais voudrait-elle que tu te lamentes ainsi ? Et Ayane ? Qui nous dit qu’elle est morte ? Tu l’as connais mieux que moi, elle a toujours réussi à se tirer des pires situations et tu le sais aussi bien que moi, elle réapparaitra j’en suis sur... Quatorze ans sans la voir et alors ? As-tu une seule fois oublié son existence ? T’es tu une seule fois dis qu’elle était surement morte ?... Non, alors qu’est ce que tu fou ici à te lamenter ? Lèves toi, bouges de là, la vie est tellement belle qu’elle mérite d’être vécu pleinement et si tu ne le fais pas pour toi, fait le pour Kokoro et vois des choses que tu pourras raconter à Ayane, mais n’oublie jamais ceux pour qui tu comptes, pour eux tu ne dois jamais laisser tomber !

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Bon sang, c’est fou mais il a raison cette saleté de narrateur après tout. Je ne peux pas rester là et me plaindre de quoi que ce soit, la vie m’est encore accessible et ce serait manquer de respect à Kokoro, Ayane et tout ceux qui ont disparut que de me plaindre sur mon sort. Je dois avant tout penser à ceux qui sont proches de moi, Rukia, Lin, je ne peux me permettre de les oublier, elles comptent pour moi et elles comptent sur moi aussi, je ne peux me permettre de les décevoir, je n’en ai pas le droit ! Je levais la tête vers le ciel bleu puis laissais sortir un bref soupir avant de regarder les ombres, hum ça dois déjà faire trois bonnes heures que je suis là, il est bientôt deux heures il semblerait, il est peut-être temps que je bouge moi non ? Le soleil était d’ailleurs bien fort par ici et j’avais un petit doute sur la direction à prendre, il faut que je l’admette, quand je suis dans cet état déplorable, j’ai tendance à avancer sans but, certains trouvent que j’hère, inerte. Un simple pantin de chair et d’os qui avance sans trop savoir où il va, sans même calculer quoi que ce soit où qui que ce soit, tout ce sont je me rappelle c’est qu’il était onze heures la dernière fois que j’ai regardé l’heure, mais où j’étais à ce moment là... aucune idée. Quoi que, il y a bien une personne qui doit être au courant de tout, je devrais peut-être me renseigné non ? Je levais à nouveau la tête et me demandais d’où pouvais bien me voir se fichu narrateur tout de même. [De partout Yukio, je suis partout et nulle part à la fois, je te vois, mais l’inverse est impossible.] Tss, enfoiré. Il faut toujours que tu arrives quand j’en ai pas l’envie, tu aimes me gonfler toi ce n’est pas possible. [Tu voulais savoir l’heure non ? Tu es partit de la maison à neuf heure trente, ne t’en fais pas, elle dormait encore j’ai pris la peine de laisser une carte disant que tu partais en vadrouille pour qu’elle n’est pas à s’inquiéter.] Ah ouf, tu me rassures, pour une fois je suis bien content que ce soit toi mon narrateur, tu viens de m’enlever une belle épine du pied. Mais dis moi, Konoha c’est de quel côté ? [Je suis désolé Yukio, mais pour cela tu vas devoir te débrouiller seul, je n’ai pas le droit de t’aider, tu dois devenir plus fort pour Lin et pour Rukia, débrouilles toi seul.] C’est bien ce qu’il me semblait, on ne peut pas vraiment compter sur toi !

M’enfin peu importe, je vais devoir faire au plus vite pour la retrouver, elle doit surement m’attendre depuis un petit moment déjà, je vais me prendre un de ces sermon moi encore... Si j’avais su qu’elle était aussi violente avec ses amis, je n’aurais jamais fait la moitié des choses que j’eu faites. Je pris mon collier et le contemplai quelques temps avant de soupirer une fois de plus, finalement j’ai intérêt de me bouger au plus vite. Je sautais de mon arbre et commençais à marcher tranquillement à travers la forêt qui ne présageait rien de bon. Je fini par arriver dans un lieu qui me semblait familier mais je continuais d’avancer, serais-je... perdu ? Bon sang qu’elle poisse, il fallait bien que cela m’arrive maintenant tiens. J’essayais de me dépêcher quand une meute de loups fini par faire son arriver, je ne perdis pas une seconde pour monter dans le premier arbre qui s’offrait à moi, comme ci j’avais le temps de jouer avec eux moi... [Si tu arrives blessé tu te feras peut-être moins sermonné non ?] Non mais tu es dingue, je ne vais tout de même pas aller me faire éclater par des loups justes pour éviter une gueulante ? [Dix minutes plus tard] Saleté de loup ! De coups de poings en coups de poings je les terrassais les uns après les autres, mon bras droit avait été mordu et ensanglanté, mais c’est tout ce qu’il y avait à déplorer, je pense que ce sera suffisant pour ne pas me faire démolir une fois rentrer au village. Je pouvais donc maintenant reprendre ma marche, mais ce n’est pas à Konoha que j’arrivais, mais prêt d’un long et vaste désert, je ne connaissais guère ce lieu, j’étais pour le moins embêter jusqu’à ce qu’une silhouette ne se dessine au loin. Je courais jusqu’à elle, il s’agissait d’une jeune femme, brune, elle avait des airs de ressemblance avec Ru-chan d’ailleurs, plutôt étonnant.

« Excusez-moi, vous savez où nous nous trouvons s’il vous plait ? »

Bon alors Yukio, qu’est ce que tu compte faire maintenant ? Ru-chan doit certainement t’attendre quelque part et si tu ne te dépêches pas, tu risque de prendre un savon monumental, d’ailleurs si ce n’est pas elle c’est Utako qui va te le mettre et heureusement pour toi qu’Ayane et Lin ne soient pas dans le coin, tu aurais grandement souffert autrement. M’enfin, regarde plutôt autour de toi, le désert, honnêtement, comme tu as fait pour te retrouver ici bon sang ?... Oui ben ça je le sais, tu as toujours été nul pour le sens de l’orientation puisque plus jeune c’est Kokoro qui tenait les cartes... Ne te cherches pas d’excuses imbécile, tu n’as jamais été autre chose qu’un fardeau, honnêtement je me demande ce qu’elle te trouve, finalement tu n’es rien de plus qu’un bonhomme classique qui n’a pas fait grand-chose de sa misérable existence si ce n’est de voir disparaitre les personnes auxquelles il tenait... Oui tu as raison, je ne devrais pas dire ça, même toi ne le mérites pas. En attendant, tu ferais mieux de te reprendre, il faudrait peut-être enfin penser à te bouger et à rentrer. Enfin ça c’était avant. Pour le coup, tu as préférer aller demander des renseignements à cette jeune femme, ma foie, fais toi plaisir, mais tâche de ne pas trop trainer, ils ne t’attendront pas très longtemps à Konoha, ne l’oublie pas.

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Dans le fond, je le savais, il n’avait pas tord et malgré cela, je voulais tant faire les choses comme moi je l’entendais, arrêter de suivre mon destin tout tracer, mais malheureusement je n’y parvenais, c’était plus fort que moi, quoi que je fasse, quoi que je pense, tout était déjà écrit au final. Même si je voulais l’éviter, à tout les coups j’étais rattrapé par mon passé, que faire dans de telles conditions ? Au final, suis-je réellement quelqu’un ? Les personnes m’ayant déjà accompagné par le passé auraient peut-être eu meilleur compte à ne pas m’approcher, Ru-chan a été enlevé, Ayane Matsumi et Lin ont disparut, nos parents sont décédés, Kokoro est tombé par ma faute, suis-je finalement seulement un monstre causant le désarroi autour de moi ? Au final, même Utako j’aurais réussi à la faire souffrir, je lui enlève sa sœur puis je ne suis pas là pour les empêcher de l’emmener, finalement, peut-être que je ne vaux pas grand-chose et que le monde se porterait mieux sans m’avoir à ses basques. [Tu n’étais pas censé arrêter de te plaindre ?] Oui je le sais bien ça, mais que veux tu que je fasse ? Tu sais aussi bien que moi que tout cela est entièrement vrai. [Oh non, tout cela ne l’est pas, rien de cela n’est fondé. Crois tu sincèrement qu’elle aurait accepté en ce fameux jour ? Arrêtes donc de broyer du noir et reprends toi, je ne vais pas encore te le répéter !] Bon sang oui, tu as raison, pour Ru-chan je dois être fort, je n’ai pas le droit de faiblir ne cerais-ce qu’une seule seconde ! Allez ! On y va !

J’étais donc finalement sortit de ma forêt, mais je ne me trouvais pas réellement à l’endroit que j’espérais. Devant un vaste et vaste désert, du sable à perte de vue, un grand ciel bleu, le soleil à sa plus forte ampleur, autant dire que dans un coin comme celui-ci, j’avais peu de chance de survivre de façon correct. D’après les lois de la chimie, la glace et la neige fondent au soleil, au final, ici aussi je ne vaux rien, génial non ? [Tu fais quoi là ?] Ah oui c’est vrai, garder la tête haute pour elle. Je disais donc que je me trouvais à présent ici, dans ce maudit désert, cette chose qui aurait tué bien des personnes s’y promenant, mais il est complètement hors de question que moi je le laisse m’emporter. Oh que non, je vaux bien mieux que ça, mais pour le moment, il serait peut-être bon que je retourne vers chez moi non ? C’est d’ailleurs à ce moment là que je la vis, une jeune demoiselle à la longue chevelure brune, elle ressemblait beaucoup à Ru-chan sur ce point là, mais plus je la regardais et plus je me rendais compte à quel point la chevelure de Ru-chan était soyeuse et merveilleuse. Oh oui, je ne pense pas qu’il soit un jour possible que je trouve une chevelure aussi parfaite que la sienne, la fraicheur de son shampoing et le lissage de sa longue chevelure me manque tellement. [Ça va tu finiras par la revoir...] Je posais instinctivement mes yeux sur mes mains me rappelant ce fameux jour, oui tu as raison après tout. J’irais la retrouvé ! La jeune fille me répondit d’ailleurs assès rapidement que nous nous trouvions dans le pays du vent, ha bon ? Au sud du pays du feu donc ? Bon sang mais je suis loin de ma direction moi, qu’elle galère bordel.

« Oh merci beaucoup. Je viens du pays du feu et je devais aller en direction de Konoha, mais à en voir l’endroit et à en croire vos dires, je me suis complètement planté de direction, il semblerait que je n’ai pas un très bon sens de l’orientation moi aujourd’hui... »

J’ai perdu tellement de temps à me lamenter tout à l’heure plus la direction prise sans même que je ne m’en rende compte et voilà ou je suis rendu, dans la parfaite direction opposé, non mais quel idiot je fais moi... Bref réfléchissions une seconde, je fais quoi maintenant ? Réfléchir ? En fait non, ça me gonfle déjà de réfléchir, je préfère parler avec mes poings bon sang. Devant le désert, derrière la forêt. Clairement je dois partir derrière, sachant que pour aller à Konoha je dois me rendre à l’est, il faut que je parte vers l’arrière dans la diagonale droite, parfait pour le moment. Bon sang, Stiria, Nix, le narrateur, vous n’auriez pas un GPS pour moi ? Surtout toi le narrateur, je le sais très bien, tu as ton ami là, celui que tu appelles tomtom, tu pourrais peut-être me l’envoyer non ? [Plutôt crever, tu dois te débrouiller !] Rapiat. Honnêtement, vous pouvez me dire à quoi il sert franchement ? Même pas capable de m’aider à trouver le chemin, un vrai radin ce type, il ne pense qu’à sa gueule de toute façon, il n’a jamais pensé à autre chose qu’à lui-même. Tss, enfoiré. Je regardais donc la jeune fille, je suis rendu là après tout, autant essayer d’en apprendre un peu plus, cela m’aidera peut-être pour le futur, sait-on jamais.

« Au fait, on m’appelle Yukio. Je suppose que vous venez de quelque part dans ce désert n’est-ce-pas ? »

Simple mais efficace, dans le fond, ai-je réellement besoin de faire la discutions ? Peut-être bien pour me changer les idées après tout, j’en aurais peut-être bien besoin aujourd’hui. La chaleur ici était intense, rien à dire, j’avais salement l’impression de fondre au moment présent d’ailleurs, c’est plutôt... insupportable, oui c’est ça le mot à employé. Insupportable, cette impression de fonte incessante que d’ici peu de temps je finirais comme une vulgaire flaque d’eau créer par de la neige ou de la glace fondu, dans mon cas un peu des deux d’ailleurs. Tant que cette étouffante chaleur perdurera, je risque d’avoir énormément de mal à faire quoi que ce soit. M’enfin, je ne suis pas là pour me plaindre n’est-ce-pas ? C’est ce dont je dois me convaincre en tout cas.

Et oh, l’idiot, tu me reçois ? Parce que là la situation n’est vraiment pas bonne, l’attente de la sorte va vite se résumer au désastre pour toi tu le sais ça ?... Les loups, on s’en fou des loups, là n’est plus les problèmes, si tu reste trop longtemps dehors, elle va s’inquiéter, elle va partir à ta recherche et je ne donne pas cher de ta peau. Tu sais bien que la Hokage n’aime pas devoir sortir pour retrouver ses ninjas égaré. Surtout qu’officiellement tu es le dernier entrant de Konoha, les autres ont fait leurs retour, mais toi c’est une arrivée, et dieu qu’elle n’était pas triomphale... Cessez de me payer ta tête ? Bon sang mais je dis la vérité là et tu le sais aussi bien que moi n’est ce pas ? Loin de moi cette idée sans intérêt qu’est le fait de se moquer de toi, j’ai bien d’autre chose à foutre que cela et tu le sais pourtant bien. Ma foi, fais ce que tu veux, moi je t’aurais prévenu, faudra pas que tu viennes te plaindre le cas échéant si cela se produit réellement... Oui c’est ça, fais ce que tu veux, mais devant elle tu feras moins le fier et tu le sais aussi bien que moi !

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Blabla, vous ne trouvez pas qu’il est chiant vous honnêtement ? Moi il me fatigue à un point, vous ne pouvez même pas l’imaginer croyez moi ! [Je suis là je te rappel !] Oui je le sais et après ? Je me fiche éperdument de ce qu’il peut bien penser, pour moi il n’y a qu’une seule et unique chose qui compte réellement, faire ce que j’ai à faire, passer mes journées comme je l’entend, je n’ai pas envie de me faire ennuyer à tout va par des idiotie grosse comme le monde non plus. Quoi que dans le fond j’ai aussi fais une belle connerie aujourd’hui en livrant ce fameux combat contre les loups de la forêt, mais est-ce réellement important ? Je ne les ais pas tuer non plus hein !? Puis là, maintenant, une rencontre, une jeune brunette, elle est loin d’être aussi gracieuse que notre Hokage mais tout de même... Je venais tout juste de la rencontrer alors que je sortais de la forêt pour me trouver face à cet incroyable désert, comment je me suis retrouvé ici ? Honnêtement je me le demande encore maintenant, ce n’est pourtant pas la direction de Konoha et dans le fond je le sais, père me l’avais appris, en forêt la mousse qui pousse sur les arbres est en direction du nord, pourquoi ne me suis-je donc pas fier à la mousse ? Peut-être est-ce là un merveilleux tour du destin, peut-être devais-je me trouver ici aujourd’hui après tout. Peut-être était-ce là un signe me signifiant que cette rencontre devait malgré tout ce faire. Mouais tout cela sonne bizarre quand même.

Je n’avais pas mis bien longtemps pour prendre la parole, dans un premier temps pour demander où nous nous trouvions exactement. Bien sur que j’avais remarqué qu’avec le changement de décors je n’étais clairement plus dans le pays du feu, mais comment s’appelle cet endroit ? Et d’où vient cette jeune fille aussi ? C’est ainsi qu’elle m’affirma que nous nous trouvions là au pays du vent, endroit où règne en maitre le village de Suna. Je fus surpris, étonné aussi et tout autre adjectif pouvant définir une nouvelle que l’on n’attendait pas, c’était pour le moins troublant de me dire que j’avais marché tout ce temps pour arriver ici sans même y avoir fais attention, non mais quel idiot je fais quand même. Du coup, dans l’idée d’égayer un peu la conversation et par la même occasion ma journée, je pris le temps de me présenter à elle, mon prénom seul, le reste n’avait pas la moindre importance, puis impossible qu’elle connaisse mon nom, nous n’apparaissons plus dans les histoires, la légende nous as oublié, nous allons devoir nous battre pour reprendre cette place que l’on occupait par le passé. Mais à peine eu-je le temps de penser à tout cela qu’elle avait déjà pris la parole, d’ailleurs la première note indiqua une hésitation, luis ferais-je peur ? Moi qui suis généralement si gentil ? Suki Aoki, c’est donc comme cela qu’elle s’appelle ? Il va falloir que je fasse l’effort de retenir ce nom, moi et ma mémoire...

Mais elle ne me laissa pas le temps pour les politesses, elle sauta telle une lionne affamé sur mon bras blessé en trifouillant je ne sais quoi dans son sac. Fou de me balader dans cet état ? Ben j’ai surement vu pire, mais je vais éviter de la dire si je ne veux pas qu’elle me prenne pour un fou. [Elle t’a déjà dis que tu étais fou.]Ha oui pas bête ça, ben on va éviter qu’elle me voit comme quelqu’un d’autant plus fou alors non ? Elle commençait à me soigner doucement le bras quand soudain elle se stoppa net, l’insigne de mon village sur ma coudière peut-être ? Elle pensait que nos villages étaient alliés par le passé, Suna et Konoha ? Hum bonne question, je n’y ai jamais réellement réfléchi à vrai dire. Je pris un sourire pour le moins niais qui montrait très bien que je ne savais strictement rien sur ce sujet.

« Peut-être... Je dois bien avouer que je n’ai pas la moindre idée de tout cela, initialement j’appartiens à un autre village, je n’ai rejoint les rangs de Konoha que très récemment. A part que les loups ne sont pas mes amis, je ne sais rien du pays du feu, de Konoha et de ces alentours. »

Deux en un n’est-ce-pas ? Réponse à ces deux questions en une seule fois malgré que le coup des loups soit assès bien dissimulé je dois dire. Mes loups de glace sont déjà plus agréables avec moi, mais tout cela n’est pas vraiment intéressant. Ne voulant pas la froisser, je la laissais me soigner le bras bien que cela me dérange légèrement, ça vient de complètement détruire mon excuse en béton que je m’étais préparer pour ma défense une fois rentrer, dire que je me suis fais attaqué par des loups et soigner par une jeune fille de Suna, autant dire qu’il y en a une qui risque de me souffler dans les bronches. Premièrement qu’est ce que je foutais du côté du désert. Secondement, comment j’ai trouvé cette fille, qui est-elle, que fait-elle, d’où vient-elle et j’en passe, ça va être une vrai torture. On ne dirait pas comme ça en la regardant, mais Ru-chan peut-être une vrai tortionnaire si elle veut. En même temps vu sa peste de petite sœur ce n’est pas étonnant, mais elle est tellement parfaite, comment pourrais-je seulement lui en vouloir ?

« Vous êtes médecin je suppose ? Ce n’était pas si grave comme blessure, j’aurais pu me faire soigner à Konoha vous savez... »