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 Fear | Yukikun

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Megumi

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Megumi

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MessageSujet: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Jeu 28 Mar - 7:17

- Mais qu’est-ce que tu lui as fait bon sang?!

- Rien…

- Alors il s’énerve tout seul? Je vais aller lui parler moi tu vas voir!

- Non! Utako! Je…Je n’ai rien fait. Je ne lui ai pas demandé ce qu’il en pensait, je lui ai juste dit que j’allais passer quelques jours chez toi…

De grands yeux marron et tout écarquillés me dévisagèrent. Ceux de ma sœur, bien évidemment. Il y avait maintenant plusieurs heures que j’avais fait mon apparition devant tout le monde, devant ma nouvelle tour. Et il y était et j’avais eu peur de sa réaction dès le tout début, dès que l’on m’avait approchée pour le poste. J’avais tellement eu peur qu’il tente de me dissuader de l’accepter, surtout que j’aurais sans doute fini par plier sous le poids de ses arguments. Il tenait tellement à tout faire pour que nous soyons heureux, comment le prendrait-il si tout à coup, c’était moi la haute gradée? Celle qui allait d’une certaine façon assurer notre survie? Le connaissant, il prendrait sans doute cela pour un signe de sa faiblesse. Il s’en voudrait et se dirait qu’il n’était pas assez bien pour moi et j’aurais droit à tout un tas d’autres promesses qu’il comptait bien tenir, mais dont je n’avais pas besoin.

- Mais…Oerba Len Rukia! Tu as quoi dans le crâne?

- Je ne sais pas, j’ai tellement peur U-chan!

- Et alors! Tu aurais au moins du lui en parler! C’est l’homme de ta vie, il mérite bien ça! Si tu ne te confies pas à lui, alors à qui le feras-tu?

Je me tournai soudainement vers elle, stupéfaite. Ma sœur reconnaissant ouvertement que Yukikun méritait quelque chose de mieux? Elle qui avait pourtant toujours donné l’impression de le détester et de le jalouser parce qu’il m’avait volée à elle. Aujourd’hui, ma sœur m’avait volée à Yukio et pour la première fois depuis des années, j’eu l’impression de voir de la culpabilité dans son visage. Je fixai sur elle mon regard insistant et étonné, comme si je lui demandais non-verbalement de répéter ce qu’elle venait de dire. Utako se contenta de soupirer et de détourner le regard en croisant les bras, n’osant apparemment pas s’exécuter.

- Hey! Faut pas tout mélanger! Il ne mérite pas grand-chose pour t’avoir abandonné! (Pause) Mais il a beaucoup souffert. Je sais que toi aussi! Mais lui…Tu n’as pas assurée sur ce coup Rukia-chan.

- Dis-moi la vraie raison.

- Si tu restes fâchée avec lui, je vais en avoir pour des nuits entières à t’entendre chialer parce que ton petit Yukikun chéri et toi êtes en dispute. Oui je t’aime beaucoup et je le ferais pour toi, mais ça veux pas dire que j’ai que ça à faire non plus! Aller ouste, ton petit mari t’attends!

Et il n’en avait pas fallu plus pour qu’elle me jette dehors en me souhaitant bien du courage. Cela me fit quand même sourire, la façon dont elle venait de défendre Yukio. Mais bon, en même temps c’était assez inquiétant car soit elle s’était salement cognée la tête et devait faire une hémorragie interne, soit…je méritais la pendaison pour avoir brisé le cœur de mon aimé en lui ayant caché l’une des décisions les plus importantes de ma vie. Je m’étais mise en route en passant par la rue, je ne me sentais pas d’attaque pour les toits. Et puis, ma carrière commencerait mal si je devais faire une chute malencontreuse car j’étais trop occupée à penser pour voir où j’allais. Je croisai des gens qui me saluèrent et les saluai à mon tour, feignant le sourire le plus sincère possible. Il n’y avait plus que moi et lui dans cette histoire tout compte fait. Le village en entier comptait sur moi et je devais donc me ressaisir au plus vite. Je ne pouvais pas laisser les gens de Konoha me voir dans un tel état, je ne pouvais pas les décevoir eux aussi. S’il vous-plait, dites moi que je ne suis pas nulle à ce point! Implorais-je en atteignant finalement la rue de notre appartement. Je me rendis jusqu’à la porte et m’y arrêtai, le cœur lourd. L’après-midi touchait à sa fin. Yukikun était-il rentré à la maison ou était-il resté dehors pour se défouler un peu? C’était un Dia après tout et leur façon de régler les problèmes ne ressemblait pas tout à fait à celle de ma famille. Je pris une grande inspiration et tentai de tourner la poignée, mais elle s’arrêta et la porte demeura au même endroit. Il avait donc fermé à clé en partant et il n’était pas revenu depuis.

Soudainement, je me sentis défaillir et je du m’accrocher à la poignée pour ne pas m’effondrer. Et si, à l’intérieur, je découvrais une lettre d’adieu? Ses tiroirs vides? L’appartement soudainement devenu trop grand pour seulement moi? Mais je du me ressaisir, il y avait encore des chances pour que l’on me voit et pour que les gens s’inquiètent de l’état de l’Hokage. J’agrippai donc ma clé d’une main tremblante et la poussai dans la serrure. Ne me restait plus qu’à tourner pour entendre ce petit déclic m’annonçant que je pouvais maintenant entrer, ce que je fis à toute vitesse. Je refermai derrière moi et restai à cet endroit, appuyée contre la porte, en proie à une panique des plus totales. Je tremblais et le sol ne semblait plus stable du tout. Au final, je tombai même à genoux, m’accrochant au mur pour ne pas chuter jusqu’au sol et m’évanouir contre le carrelage. Je tentai de respirer plus profondément, de m’apaiser. Mais depuis qu’il était enfin venu me chercher, il était devenu toute ma vie, plus encore qu’avant tous ces événements si c’était seulement possible. Comment affronterais-je les cauchemars de ces deux années de souffrances? Qui me rassurerait en plein nuit lorsqu’il y avait un bruit dans l’appartement? Qui me sourirait au petit matin et m’embrasserait en me demandant ce qu’il y avait à manger? Qui allègerait mon cœur en prononçant mon nom d’une voix joyeuse et amoureuse? Qui aurait d’aussi beaux yeux d’azurs? Qui serait mon Yukikun si Yukio était partit? Je me mis à pleurer et me relevai d’un bond, manquant de peu de rejoindre le plancher une fois de plus. Mais les murs étaient là pour m’aider et je devais savoir. Je ne pouvais pas souffrir de cette ignorance plus longtemps. Je devais savoir si ma vie s’arrêterait aussi brusquement alors qu’elle venait juste de recommencer.

Et j’arrivai finalement à la cuisine après un parcours qui me paru sans fin. Pas de mot d’adieux. Mais ça ne voulait rien dire. Il n’était pas du genre à laisser une lettre, il était un homme d’action après tout. Je n’avais donc aucune raison de me réjouir, seulement d’être plus inquiète encore. Mes jambes étaient molles et douloureuses, refusant de me porter plus longtemps, mais ça m’importait peu. Je serais prête à ramper jusqu’à ma réponse. Je ne pouvais pas m’abandonner à mon angoisse tant et aussi longtemps que je ne le savais pas. C’est donc en prenant tout mon courage à deux mains que je me dirigeai vers la chambre, plus précisément vers la garde-robe. Y trouverais-je l’un de ses manteaux ou de ses bandanas? Y sentirai-je l’odeur flottant légèrement sur les vêtements de mon aimé? J’ouvris la porte à la volée et ce que j’y trouvai me rassura. Il ne serait pas partit sans ses affaires quand même, n’est-ce pas? Il était un homme d’action, mais pas au point de laisser toutes ses possessions à l’abandon. Il était simplement sortit, il reviendrait bientôt. Je me laissai tomber sur le lit, assise, et enfouis mon visage dans mes mains. J’avais un horrible mal de cœur et je pouvais sentir chaque battement de mon cœur contre mes tempes. Respirer. Je devais respirer et me calmer. Curieusement, je repensai à mon sensei, celle qui m’avait appris le Shôton. Elle m’avait dit un jour que ma maîtrise définissait qui j’étais et que, tout comme les cristaux, si quelqu’un trouvait le bon angle de clivage, eh bien je me briserais en un millier d’éclat et ce, peu importe si j’avais l’air indestructible, noble, belle et tout le tralala. Parce qu’au fond, j’avais un point faible et que ce point faible, c’était ma peur indescriptible que Yukikun change d’avis, qu’il décide de me laisser pour trouver mieux ailleurs. Et c’était tout à fait normal puisque, selon moi, il aurait mérité tellement mieux que moi. Ça ne faisait pas cinq minutes que j’étais dans l’appartement que j’avais déjà du passer près de m’évanouir une dizaine de fois. Je pouvais toujours mettre ça sous le coup d’un choc post-traumatique du à ce que j’avais vécu, mais ça restait tout de même vachement moche. J’aurais du être capable d’être plus forte pour lui. Capable de recommencer ma vie comme auparavant, sans que ces événements n’interfèrent. Mais c’était plus fort que moi parce qu’au fond, je ne valais pas grand-chose et qu’il l’apprendrait tôt ou tard. Et ce jour là, je pouvais être certaine qu’il ne resterait pas avec moi une seule seconde de plus.

C’est ce moment que choisis la poignée pour tourner. Je l’entendis de l’autre bout de l’appartement, le bruit subtil du mécanisme qui martelait dans ma tête en me criant : « Voilà, il est là! Avoue que tu as hâte d’être face à son regard accusateur. Avoue que tu as hâtes qu’il te dise que tu l’as déçu et qu’il ne laissera plus jamais cela se produire! » Je me levai du lit, tremblante et instable. Une fois de plus, je posai ma main contre le mur pour pouvoir avancer. J’entendis la porte s’ouvrir et mon cœur se serra. Des points noirs commencèrent à obstruer ma vision et j’eu l’impression que le mur s’éloignait de moi. J’entendis le plancher craquer alors qu’il mettait sans doute un pied dans l’appartement, venant me retrouver pour me dire…Eh bien me dire ce que je méritais qu’il me dise. Que je n’étais qu’une femme faible qui faisait pitié, qui n’étais même pas capable de tenir debout tant l’angoisse la menait par le bout du nez et qui n’avait même pas eu la décence de parler à son aimé de quelque chose d’aussi important qu’une nomination au poste de Kage. L’un de mes genoux céda et la gravité fit son œuvre. Un voile noir couvrit complètement ma vision alors que je m’évanouissais et, durant l’espace d’une seconde, je me demandai si je n’allais pas me réveiller dans ma cellule humide au bout d’un genjutsu puissant. Je me demandai si mon enfer n’était pas toujours réel et s’il n’était pas en train de me ramener à lui de façon cruelle, m’empêchant de le voir une dernière fois avant de me réveiller.

- Yukikun…
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Jeu 28 Mar - 15:00

    Nous voilà donc enfin à ce moment tant attendu, ce grand jour qui n’est pas des moindre, la nomination du nouvel Hokage. Aujourd’hui est un jour merveilleux durant lequel tout le monde est heureux et impatient de savoir de qui il s’agit, enfin tout le monde faut le dire vite. En effet, Yukio de son côté semblait plutôt préoccupé par autre chose, savoir pourquoi Rukia l’a laissé sans un mot, sans un bruit, pas même une lettre. Tout ce qu’il sait pour l’heure c’est qu’elle vit chez Utako, mais en juger la foule, Utako était venue seule à cette consécration. Il est vrai que les choses pouvait avoir une tournure plutôt étrange dans son esprit, surtout quand l’on sait qu’il passe son temps à se poser énormément de questions. Surtout quand il s’agit de Rukia d’ailleurs... Arrête ton charabia, tu sais très bien que j’ai raison, dès qu’il est question de Rukia tu te demandes toujours si c’est parfait, si tu ne fais pas d’erreur et j’en passe alors bon, évites de la ramener merci. Puis le moment fatidique arriva, je les voyais tous en train de se demander qui se sera, certains prenaient même des paris, mais j’en suis sur, personne ne se serait douter de ce qu’il se passait, pas même moi au final. C’est Rukia qui fit son apparition, le silence fut d’abord grand sur la place, puis elle annonça son long discours et je le vis, Yukio, il changea complètement dans son attitude, aïe ce n’est pas bon ça ! Utako a tenté de le retenir, mais il l’envoya balader presque instantanément, je suis désolé mesdames et messieurs, mais pour le coup je ne m’interposerais pas, il vaut mieux que je vous laisse découvrir par vous-même, ça va gicler.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je me trouvais en plein centre ville afin de découvrir comme tout les autres qui serait le nouvel Hokage, qui allait désormais diriger le village, mais je voulais aussi et surtout revoir Rukia, j’avais tant de questions à lui poser, tant de zones d’ombres dans la tête avec pour sources un seul et même mot, pourquoi ? Classique comme question me direz-vous, mais celle-ci avait tout son sens, pourquoi être partie ? Pourquoi n’avoir rien dit ? Pourquoi m’avoir laissé dans le silence ? Et encore d’autres, mais beaucoup moins que quand j’allais tomber sur le coup de grâce. J’avais d’ailleurs réussi à me hisser aux premières loges, Utako à mes côtés et le moment arriva, je la vu elle, Ru-chan, mais pourquoi ? Au début je n’y croyais pas, j’ai pensé à une blague plus qu’à autre chose, mais elle prit la parole à deux reprises, un léger hommage à Akemi, l’Hokage disparut pour une cause noble qui, au fond de moi, je le sens, est certainement encore en vie, je le pense en tout cas. Cela n’explique rien, cela ne veut pas non plus dire qu’elle est nommée n’est-ce-pas ? Mais vint finalement le coup de grâce et son nouveau discours. Elle réussi à acheter les gens assès facilement, elle était déjà aimée il semblerait, après tout c’est une Len, ce n’est pas pour rien n’est-ce-pas ? Mais dans mon esprits, ses mots ne m’atteignaient pas, ils ne me parvenaient pas comme ils auraient dû me parvenir, j’avais tourné les talons et j’étais partis, repoussant Utako assès violement d’ailleurs. J’avançais en ligne droite, poussant tous ceux qui se trouvèrent devant moi sans même m’excuser ou me retourner, je n’aurais même pas hésité à frapper quiconque serait venu me gonfler d’ailleurs.

    En moins de quelques secondes j’étais hors de la foule et je l’entendis finir en donnant son nom et en s’appelant Godaime Hokage. C’est donc officiellement fait hein !? C’est tout ce que je représentais pour toi finalement ? Un moyen d’entrer à Konoha et d’obtenir une place importante c’est ça ? Tu t’es justes payer ma bonne poire tout ce temps ? Dire que je pensais qu’elle était aussi sincère que moi je l’étais, en fait rien de tout cela, elle n’a fait que se foutre de moi pour mieux accéder au pouvoir, pourquoi ne pas l’avoir dit dès le début, je l’y aurais aidé, mais au moins j’aurais pris la peine d’aider Lin et mes sœur bien plus, au moins je n’aurais pas perdu tout le monde. J’avais, désœuvré. Ma direction ? La forêt à l’extérieur de Konoha. J’avais d’ailleurs été rapidement arrêté par les gardes du village, mais sans même les calculer j’étais passé, à me voir ils durent rapidement comprendre que quelque chose n’allait pas et que j’avais besoin de prendre l’air ailleurs. Ils ne sont pas bêtes, ça se lit sur leurs visages puis bon, nous sommes tous humains, qui n’a jamais connu de coups durs dans sa petite vie ? A moins d’être une princesse et encore...

    Je m’étais enfoncé dans la forêt du pays du feu jusqu’à une petite zone où je le sais, je serais tranquille. Il n’y avait rien de plus que des arbres, personnes pour me trouver ici d’ailleurs et il était temps, je devais les passer, mes nerfs devaient ressortir, je devais me ressaisir, ce n’est pas comme ça que j’obtiendrais quoi que ce soit en même temps. Je devais me dépenser sans compter et je frappais, un arbre d’une coup de poing puis un second, trois, quatre, et ainsi de suite, je frappais encore et encore en y mettant de plus en plus de force, doucement l’arbre commençait à se creuser, plus je frappais plus je forçais, l’arbre ne résisterais pas longtemps à cette vitesse d’ailleurs. Dans le fond, je n’y réfléchissais guère, je frappais un point c’est tout. Coup après coup, je sentais peu à peu la douleur s’installer, mais cela ne m’inquiétait guère, je continuais, j’aurais continué ainsi tant que mes bras et que mes poings me le permettent, mais soudain quelque chose étonnant se produisit, une sorte de bois oui c’est ça, du bois sortit du sol et se mit en place comme une béquille pour l’arbre pour qu’il ne tombe pas, qu’est ce que ? [Cette partie sera malheureusement coupée, ici se passe des choses qui n’intéressent guère le monde] Mais pourquoi ? [Tu ne va pas déjà révéler ta rencontre et ton entrainement tout de même ?] Hum, on en parle quand ? [Juste après ne t’inquiète pas.] Ok ça me va. Donc on passe directement à l’après, quel saut dans le futur impressionnant tout de même. [Ça va, c’est histoire d’une heure ou deux.] Ah oui, pas faux.

    Quelques heures avaient passé, je m’étais en quelques sortes calmé, je ne dis pas que tout soit redevenu normal, loin de là même, mais maintenant j’étais prêt à rentrer à la maison et cette fois encore me trouvé seul. Pas grave, j’irais faire un peu de mon ménage histoire de finir de me calmer, n’empêche que je ne comprends pas, pourquoi me l’avoir caché ? J’avançais tranquillement repassant devant les gardes qui semblaient en partit rassuré de me voir plus calme qu’auparavant, m’enfin ce n’est pas pour autant qu’ils sont venus m’emmerder hein !? Il ne faut pas s’y méprendre non plus, je ne suis pas complètement détendu, s’ils viennent maintenant je me fiche pas mal de leurs niveau, je leurs rentre dans le lard direct moi. J’aurais surement pris une bonne branlée, mais peu importe au final, n’est-ce-pas quelque chose dont on se fiche ? Puis ça ferait mauvaise pub de s’en prendre au soit disant fiancé de l’hokage en même temps. [Arrêtes donc avec tes sous-entendus bidons, va lui parler, essaie de savoir pourquoi elle te la caché, ce n’est pourtant pas si dur si ?] Tss je n’en sais rien, je pense que je suis effrayé par la vérité, celle de n’avoir fait que des bêtises jusqu’à présent... [As-tu déjà oublié les paroles de la blondasse ?] Défense de dire ce genre de choses, souvient-en à l’avenir ! Il ne me fallut guère longtemps pour arriver à la maison, je sortis ma clé de ma poche et la mise dans la serrure, mais Ô surprise, la porte était déjà ouverte. Je me craquais rapidement les doigts et poussais la porte remettant les clés dans ma poche. Je ne pris même la peine de fermer la porte que je fis déjà un petit état des lieux, rien ne semblait avoir bougé, Ru-chan peut-être ? J’avançais encore et toujours quand je tombais nez-à-nez avec le drame, elle se tenait là, devant moi, allongé au sol, inconsciente. Qu’est-ce-que ?

    « Ru-chan !? »

    Je pris le chemin restant à la course, je me baissais et la ramassais afin de la porter jusqu’à la chambre où je l’allongeais sur le lit. J’avais tout de même fait tout les contrôle, il ne semblait pas y avoir grand-chose de grave, mais d’après les cours de mère, si la situation ne s’améliore pas, je devrais appeler un médecin d’urgence, ça va que j’en connais un justement... Je la laissais donc là sur le lit et partit prendre une nouvelle douche, j’avais sué comme un phoque il faut bien le reconnaitre, je sentais le chacal pour l’heure et je n’aimais pas cela du tout. Je partis dans l’armoire prendre des affaires histoire de me changer et je fonçais aussitôt sous la douche, peut-être qu’elle se réveillera entre temps, si jamais elle n’est pas de retour, j’irais chercher Utako, elle saura mieux que moi, j’en profiterais pour aller faire une course ou deux aussi tiens.
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Jeu 28 Mar - 16:41

J’étais couchée sur quelque chose de plus confortable que le sol. Était-ce lui qui m’avait déposé sur le lit? Ma tête tournait encore et j’ouvris les yeux, heureusement la lumière n’était pas trop vive. Je me tournai sur le côté, reprenant lentement conscience de ce qui s’était passé. Je posai ma main droite sur ma bague, m’assurant qu’elle était toujours là. Ce n’était peut-être pas un genjutsu finalement. J’étais réellement sortie de là-bas et j’avais agi comme une imbécile par moi-même, comme une grande fille. J’entendis ensuite le bruit de l’eau qui tombait. Il devait être parti prendre une douche suite à un entraînement quelconque. Je fermai les yeux, ayant soudainement envie de disparaître. Peut-être ce serait mieux pour lui comme ça, non? Je l’avais sans doute déçu et pas qu’un peu et il méritait mieux que ça. Mais d’un autre côté, que ferais-je sans lui à mes côtés? Non! C’était profondément égoïste comme raisonnement! Il m’avait fait passer avant tout le reste tout le long de notre vie à deux. Je n’avais pas le droit de le faire passer second, pas une seule fois, plus jamais. Et présentement, j’avais l’impression que le faire passer premier signifiait surtout lui rendre sa liberté.

Je m’assis sur le bord lit, jouant nerveusement avec ma bague de fiançailles. Devrais-je l’enlever tout de suite? Mais je pouvais aussi la garder, rien ne me garantissait que nous n’arriverions pas à passer au travers de cette épreuve que j’avais causée. Nous avions passé au travers de tellement de choses. Allions nous vraiment nous séparer aujourd’hui? Les larmes montèrent d’elle-même dans mes yeux et je les essuyai rageusement. Non, je lui expliquerais du mieux que je le pourrais et je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour essayer de lui faire comprendre que c’était ma seule peur qui m’avait empêché de lui en parler. Qu’il me mettait tellement de pression à toujours dire que j’étais parfaite. Que je ne voulais pas qu’il me fasse vivre parce que je n’étais pas une princesse et que je pourrais travailler moi aussi pour nous assurer une belle vie. Et n’était-ce pas ce que je venais de faire en acceptant le poste d’Hokage? Nous aurions de quoi acheter les meubles qu’il nous manquait encore pour l’appartement. Mais pourquoi n’avais-je pas simplement pu lui dire tout ça dès le départ! Eh bien parce qu’il aurait été contre l’idée, il voulait tellement me protéger et ce poste n’était pas des plus banals.

J’entendis ensuite les champelures tourner et l’eau s’arrêter. Mon cœur se serra. Merde, il arriverait bientôt et je devrais m’expliquer. Je regardai une fois de plus ma bague, union de nos amours respectifs. Notre couple avait survécu à plus d’épreuves que la plupart des couples. Notre amour était vrai et notre détermination solide. Nous étions deux têtes de mules. Mais c’était aussi inquiétant ça. Jamais je n’avais réussi à le faire changer d’idée. S’il s’était mit en tête de partir, s’en était fini. Et j’entendis la porte s’ouvrir. Bon sang, il arrivait, il serait temps. Je n’osai toutefois pas croiser son regard et décidai donc de conserver les yeux au sol. Nerveuse, je jouais avec ma bague et je m’éclaircis la voix avant de finalement tenter de m’exprimer.

- Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit. (Pause) J’avais peur…je savais que si je te le disais, tu m’en dissuaderais. Et je n’aurais pas pu te dire non puisque, eh bien…tu es mon Yukikun.

Je pris mon courage à deux mains et me tournai vers lui, mes yeux emplis de larmes qui ne tarderaient sans doute pas à faire leur chemin le long de mes joues. Je pouvais le faire, je pouvais lui expliquer, lui faire comprendre ma vision des choses.

- Je ne peux pas te laisser me faire vivre quand même! Je ne pourrais pas accepter que tu continues à faire tout ce que tu fais pour moi sans jamais que je n’ais à lever le petit doigt. En acceptant ce poste, notre avenir est assuré ici! Pas de risque que les hautes autorités ramènent le fait que nous venons juste d’immigrer s’il y a un problème dans le village. Plus jamais de problèmes d’argent alors tu n’auras pas à travailler d’arrache-pied comme tu le fais toujours et pour une fois, peut-être pour une fois…j’arriverai à prendre soin de toi moi aussi.

Les larmes n’attendirent effectivement pas mon autorisation pour commencer à couler et je du détourner le regard, en proie à une souffrance atroce alors que mon cœur se serrait et que je m’agrippais à ma bague comme à une bouée de sauvetage.

- J’aurais du te le dire…J’aurais du! Mais j’avais tellement peur de ta réaction…Et pourtant en faisant ça, je t’ai sans doute déçu plus que je ne l’avais jamais fait. (Pause) Je veux tout ce qu’il y a de mieux pour toi, que tu sois heureux. Alors si tu crois qu’à cause de ça tu ne pourras plus être heureux avec moi…

Je flanchai et je me mis à sangloter comme une gamine, ramenant mes jambes contre moi et les tenant de mes petit bras frêles et tremblants. Même pas capable d’aller jusqu’au bout de ma pensée sans craquer. Je me haïssais tellement en cet instant. J’aurais du être capable d’avoir l’air plus forte. S’il me voyait pleurer, c’était certains qu’il se sentirait mal et qu’il penserait à rester, juste pour que j’arrête. Mais non, je voulais qu’il pense à lui le premier, à son bonheur. Si cela impliquait que je devrais vivre sans lui, tant pis. Il avait fait de moi une femme si heureuse durant tellement longtemps, ce serait à mon tour de faire de lui un homme heureux et ce, peu importe comment.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Ven 29 Mar - 16:32

    Quelle journée pourris bon sang, tu crois vraiment que je n’ai que ça à faire moi ? Réparer les pots cassés ? Te rends tu seulement compte de tout ce qu’il vient de se passer, de tout les ennuis que tu as pu causer ? Non pas à toi, mais à tant de monde autour de toi, Rukia, Utako, Lin, Ayane, heureusement que Matsumi ne se trouvait pas là non plus sinon on y aurait ajouté une personne de plus, bon sang c’est quoi cette journée de merde que tu nous as préparé là ? Tu étais obligé de te monter la tête de la sorte pour une telle raison ?... Te laisser finir de prendre ta douche ? Non mais tu te fou de ma gueule ma parole, te rend tu juste compte qu’il y a Rukia qui est allongée là derrière, qui pourrait se réveiller à n’importe quel moment et toi tu es là tranquille à prendre ta douche et à penser à faire une course, tu es débile ou quoi ?... Tss mais arrêtes donc tes conneries à la fin, si elle ne t’a rien c’est qu’elle avait une bonne raison, accordes lui au moins le bénéfice du doute merde ! Imagines la situation dans l’autre sens, que ce soit toi qui soit partit sans rien lui dire et que ce soit toi le Hokage, elle aurait réagi comment à ton avis ? Tu n’en sais rien ? Et bien moi je suis sur qu’elle aurait été tranquille, qu’elle aurait essayé de comprendre et surtout qu’elle serait venu te féliciter pour ton post, mais toi non hein !? Il faut toujours que Môssieur se croit mieux que tout le monde. Va falloir que tu redescendes un peu sur terre mon coco, regardes l’état dans lequel tu te trouves, tout ça grâce à Lin et Ayane tu devrais éviter de trop te voir bien... On dirait que j’ai toujours une corde sensible là. Et bien justement, tu veux devenir fort, être capable de la protéger, alors pourquoi n’es-tu pas capable d’accepter qu’elle soit elle aussi capable de se débrouiller seule et sans toi ? Tu crois vraiment que de vouloir trop en faire comme c’est le cas est une bonne solution ? Aller, soignes moi ça et sors de cette salle de bain, cherche au moins quelque chose d’intéressant à dire pour te faire pardonner tu ne crois pas ?... Tu n’es vraiment qu’un égoïste egocentrique !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Egoïste moi ? Je vais te montrer si je suis égoïste en partageant ma force avec toi, je vais te foutre mon poing dans la gueule tu vas voir ! [Tu n’as pas été capable de toucher Lin, comment veux tu m’atteindre moi ?] Pas la peine de me le rappeler ça ! Je vous jure qu’il me gave, j’aimerais tellement me débarrasser de lui, mais malheureusement je ne peux pas, encore que je n’ai pas non plus à me plaindre, j’aurais pu tomber sur quelqu’un qui ne discute même pas avec moi, tout ça aurait été tellement monotone que je me serais vite emmerder d’ailleurs, mais bon j’aurais préféré un muet plutôt que ce narrateur là. [Ça ce discute...] Vous voyez ? Il est complètement inutile avec ses réflexions sans queue ni tête. En tout cas aujourd’hui j’ai appris une chose des plus importante, de l’eau chaude sur une blessure ouverte ça pique, c’est plutôt délicat d’ailleurs, mais si j’avais su j’aurais peut-être pansé avant de me doucher... enfin tant pis, je le saurais pour la prochaine fois si prochaine fois il y a. L’eau s’écoulait le long de mon corps, d’abord noircit par la transpiration, la terre et les résidus d’écorce, puis rougit quand elle se mêla à mon sang. Il parait que l’eau empêche la coagulation du sang, heureusement que je ne suis pas grandement blessé, j’aurais perdu gros sinon vous ne croyez pas ? [On s’en fou...] Le silence est parfois d’or, tu devrais essayer tu verras, je suis sur que tu aimeras. Fermant la robinetterie afin de couper l’arrivé d’eau, je me séchais de façon intelligente afin de ne pas pourrir la serviette, puis, dans un élan de on ne sait trop qu’elle connerie, je saisis compresse puis bandage et commençais à me faire un pansement de fortune au bras et à l’abdomen, faisant donc le tour de la partie concerné avec le bandage histoire que tout soit bien tenu. J’enfilais maintenant mon caleçon, mon pantalon et c’est la serviette sur la tête que je sortis de la salle de bain tout en me séchant les cheveux. Avec Ru-chan en train de dormir, autant dire que je vais devoir tacher de faire le moins de bruit possible, elle en a peut-être besoin après tout puis il a raison, je dois parler avec elle, je dois savoir, ai-je le droit de lui jeter la pierre comme je l’ai fait ? Non ! Lin et Ayane ont raison, toi aussi d’ailleurs, je pense peut-être un peu trop à moi avant de penser à elle...

    Sortant tout juste de la salle de bain et m’avançant un peu plus dans l’appartement, une voie retentit derrière moi et je me stoppais net, mes mains relâchant la serviette qui se trouvait toujours sur ma tête. J’essayais de me convaincre de plein de choses, mais quoi que je dise ou que je fasse, au final je suis toujours très loin de la vérité, je veux tellement protéger Ru-chan, j’aimerais qu’elle puisse enfin vivre tranquillement sans craindre quoi que ce soit, mais je ne suis même pas capable de me protéger moi-même. J’aimerais lui montrer à quel point je l’aime et quel point je tiens à elle, mais je ne cesse de la blesser et de lui montrer qu’en fait je ne vaux rien et que je ne suis pas fait pour elle, en fait je ne fais que passer mon temps à faire des choses contraires à ce que je suis censé faire. [Beaucoup de faire là non ?]Oui je sais, c’est volontaire, laisses moi faire. [Encore un.] Si tu veux je peux te faire une belle formation de faire ? [Non merci, j’arrête.] Merci. Pour en revenir à cette voix qui venait de me couper, elle prononça des mots, quelques mots qui commencèrent par des excuses, est-ce à elle ou a moi de les donnés réellement ? J’aurais pas dû réagir de la sorte, mais elle n’aurait pas dû me le cacher non plus cela est sur, penser à tête reposer est tellement plus évident que de le faire à chaud comme tout à l’heure... Mais la suite fut horrible à entendre, elle était persuadé que je l’aurais dissuadé de faire ça ? Empêcher de faire ce pour quoi elle est douée ? Elle me regardait avec ses yeux humides, prête à pleurer à tout moment alors que moi mon sang se remettait déjà à bouillonné, c’est donc tout ce que je lui inspire ? Un type à qui on ne fait pas confiance et qui met des bâtons dans les roues ? Est-ce là tout ce que je représente à ses yeux ? C’est donc là tout ce que je suis ? Un égoïste égocentrique ? Puis elle continua à m’enfoncer un peu plus, me rappelant alors tout ce que les filles m’ont fait comprendre tout à l’heure, que je n’étais pas seule, qu’elle était là aussi et qu’il m’était inutile de vouloir trop en faire puisque je n’étais pas capable de le faire, voilà donc qu’elle en remet un morceau, impossible de m’en sortir aujourd’hui, bon sang que vous ai-je fais à toutes les trois ?

    Je la regardais, mes poings se serrèrent, elle détournait le regard alors que ses larmes commencèrent leurs chute le long de son visage. Elle tenait la bague fermement comme pour se rassurer de quelque chose ou peut-être se rappeler celui que j’aurais tant voulu être pour elle, mais aussi celui que je ne serais donc jamais. La voilà qui en rajoute une couche de plus, elle avait peur de ma réaction et maintenant elle vint me dire que si pour être heureux je devais être loin d’elle alors soit ? Et après ? C’est tout ? Tu m’enterres, tu me prends pour un faible, un monstre, un égoïste et tu me dis que si je souhaite partir tu ne me retiendrais pas ? A croire que les choses sont aussi simples, trop c’est trop. Je bouillonnais autant, enfin non un peu moins que tout à l’heure quand même, mais dans un élan de stupidité atroce, je ne pu m’empêcher de mettre un coup de poing dans le mur dont je me souviendrais longtemps sans aucun doute. Pas de gants, pas de protection, mes mains étaient déjà dans un état déplorable et le mur frapper était l’un des murs fondateur de l’immeuble, et moi, j’avais frappé dedans comme un abrutit sans cervelle. Dans un léger craquement intense je serais les dents et fermais les yeux avant de lâcher un soupire pour me reprendre. Le mur ? Rien du tout, il est intact, en revanche ma main, pas sur que l’on puisse en dire autant, bon sang mais quel con je fais moi ! Je devais me calmer, me détendre, et tenter de parler calmement. Ne retirant pas ma main du mur et n’arrivant même pas à l’ouvrir je restais là, dos à elle, sans même la regarder honteux de tellement de chose.

    « C’est tout ce que je t’inspires Ru-chan ? Un monstre égoïste qui veut ton malheur ? Tu penses sincèrement tout ce que tu viens de dire ? Tu penses sincèrement que je t’aurais empêché de faire ce pour quoi tu as le plus de réussite ? T’empêcher de diriger serais comme empêcher Ayane de se battre, cela n’aura aucun intérêt. Je ne comprends même pas comment tu peux avoir pensé cela, je veux que tu sois heureuse moi rien de plus, je ne comprends pas, je ne te comprends pas... »

    Je ne bougeais plus d’un cil, j’attendais, au moins que la douleur de ma main droite s’estompe, je souffrais certes, j’avais été con. Cette douleur s’en irait bientôt et je reprendrais alors la route, je partirais si c’est ce qu’elle veut, à contrecœur, mais je partirais. Après tout, je peux bien lui accordée une dernière faveur après toutes ces années non ?
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Ven 29 Mar - 22:17

Yukio était finalement réapparu, tout frais sorti de la douche. Son torse était enroulé d’un bandage approximatif qu’il avait du se faire lui-même. Cela me mit tout de suite en état d’alerte, que c’était-il donc passé durant le temps où il avait disparu? Il ne s’était quand même pas fait ça tout seul durant son entraînement! S’était-il battu contre quelqu’un? J’espérais sérieusement que je n’aurais pas à réparer une quelconque bêtise. Ça commencerait mal si au premier jour de mon mandat mon fiancé s’était attiré des ennuis avec les autorités de Konoha. Mais bon, quoi qu’il en soit, je commençai à parler, en proie à un malaise qui commençait à passer alors que je me confiais à lui et que j’espérais lui faire comprendre mon point de vue. Toutefois, vu son air, j’aurais pu parier qu’il ne le prenait pas comme je l’avais espéré. Étais-je aussi nulle que ça finalement pour les relations sociales? Pourtant mon discours n’avait pas eu l’air si mauvais, non? Voilà que je recommençais à douter de moi et je détestais ça. C’était tellement frustrant, tellement enrageant. Où étais-donc la moi d’autrefois? Celle qui était confiante et qui n’hésitais que rarement avant de prendre une décision? Celle qui savait ce qu’elle valait et qui ne pleurait pas pour un rien. Pourquoi ne pouvais-je pas redevenir cette femme là?

Puis, Yukio cogna dans le mur, violemment. Un craquement strident retentit dans la pièce et j’écarquillai les yeux en voyant que le mur ne semblait pourtant pas endommagé. Il devait s’être blessé et pas qu’un peu au bruit que ça avait fait! Je m’étais levée et je m’étais approchée, inquiète pour lui. Mais je m’étais arrêtée net lorsqu’il avait commencé à parler, sa voix pliant sous le poids de la colère. Il me demanda si c’était tout ce que je lui inspirais. Un montre égoïste que ne voulait que son malheur. Cela me fâcha et je serrai le poing, mais je le laissai poursuivre sur sa lancée, comme à mon habitude. Il me demanda si je croyais vraiment qu’il m’empêcherait de faire ce pour quoi j’étais faite, ce qui s’apparenterait à empêcher Ayane de se battre par exemple. Il me dit de ne pas comprendre pourquoi j’avais fait cela, qu’il ne me comprenait pas. Bien sûr que non il ne me comprenait pas, pour lui c’était normal de me traiter comme une princesse et de tout faire pour moi. Et puis il avait, une fois de plus, tout déformé ce que j’avais dit pour se rabaisser une fois de plus. Mais j’en avais marre de ces satanées habitudes à la fin!

- Tu ne te vois pas aller ou quoi? Tout ce que tu fais, c’est me surprotéger, sans arrêts. Tu fais attention à ce que tu dis, à ce que tu fais. Tu me promets que personne ne me fera plus jamais de mal. Et maintenant, j’aurais du m’attendre à ce que tu me laisses prendre le post de Kage sans sourciller? Ou alors, peut-être que ce que tu ne comprends pas, c’est le rôle réel d’un Kage peut-être? J’avais toutes les raisons de craindre ta réaction, tu me le prouves en ce moment! Je n’ai jamais dit que tu étais égoïste, je n’ai jamais remis en compte tes capacités à prendre soin de moi ou à me protéger, je ne te blâme même pas pour mon enlèvement, mais toi tu remets constamment les miennes en questions en me maternant comme tu le fais! Je vais devoir te répéter combien de fois que je suis pas une putain de princesse?!

Cette fois, ça y étais. J’avais tellement d’émotions enfouies au fond de moi depuis mon enlèvement et j’avais besoin que ça sorte. Quel meilleur moment qu’une dispute de couple pour laisser sortir le méchant. Mais cette fois, c’était trop et j’en avais du mal à me contrôler. Sur mon bras gauche, des marques commencèrent à briller, se détachant du reste de ma peau. Les poings serrés, le regard furieux, je regardai mon tatouage habituellement des plus subtils se mettre à éclairer la pièce. Je devais faire sortir tout ça, mais pas comme ça, me dis-je avant de me tourner vers l’objet le plus proche, une table de chevet. Je levai le poing et le cristallisai avant de l’abattre avec violence contre le petit meuble qui fut littéralement foudroyée avant d’être réduite à de petits éclats de bois qui se fracassèrent contre les murs. Ouais, il n’avait pas eu tort sur ce point, ça faisait vachement du bien de se défouler un peu. Je respirai profondément et me tournai vers lui, m’adressant à Yukio d’un ton accusateur. Mon tatouage avait recommencé à se fondre avec ma peau de nouveau, mais ses contours brillaient toujours légèrement.

- Dès que j’agis indépendamment de toi, tu le prends mal. Dès que je fais quelque chose de mieux que toi, j’ai l’impression que tu m’en veux et après, que tu t’en veux encore plus à toi. Que tu t’apitoies sur ton sort et que tu t’auto-sabotes. Ne viens pas me dire que ça ne te dérange pas que je sois Hokage, je te connais mieux que ça!
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Sam 30 Mar - 8:17

    Les choses semblaient s’envenimer par ici et rien de bien bon pour Yukio qui, je le connais, perd très rapidement son sang froid. Il n’osera jamais hausser le ton contre Rukia, mais n’hésitera pas une seul seconde à briser un mur, un meuble ou n’importe quoi pour se contrôler. Je n’aime guère ce genre de situation et pourtant nous allions devoir la vivre puisque certaines choses ont semblerait-il déplus à notre blondinet préféré. Pour s’en assurer, il suffit d’écouter, vous entendez quoi ? Le silence oui tout à fait, il ne dit rien, il patiente, il essaie de se contenir, de ne pas exploser mais il écoute aussi attentivement chaque mot prononcé par sa bien aimé dans le fond, il semblerait qu’il aurait mieux fait de ne pas l’écouter et de fuir pendant qu’il en avait encore la possibilité, mais ça il n’a jamais su le faire, il n’est pas capable de fuir le problème, il préfère s’engouffrer les deux pieds dedans et l’affronter directement, il faut parfois guérir le mal par le mal et ça, c’est l’une des rares choses qu’il avait réussi à comprendre par lui-même d’ailleurs. Mais malheureusement, les choses empiraient au fur et à mesure que le temps passait et déjà nous entendions un craquement sourd, un meuble ? Un mur ? Un objet quelconque ? Et bien non, rien de tout cela, le craquement fut provoqué par autre choses, quelque chose de très personnel, quelque chose qui lui est tant utile et qui désormais risque de devenir assès inutile, sa main. Oubliant complètement de se couvrir la main de glace ou même d’un gant pour amortir en partie le choc, il avait frappé l’épaisse partie en béton de l’un des murs porteurs avec une force complètement démesurée et là il risquait fortement de s’en mordre les doigts si je puis dire. Je suis curieux de connaitre la suite malgré tout.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    En effet, il semblerait qu’il vous ait déjà raconté l’épisode président et donc pour ainsi dire le malheur nouveau. Cette journée n’est vraiment qu’une sale journée de merde, ce que j’aimerais qu’elle n’est jamais eu lieu bon sang, j’en ais ma claque de toutes ces mauvaises choses qui interviennent aujourd’hui, tout cela ne peut-il donc pas changer ? Rukia m’a abandonné, je n’arrive pas à l’approcher, aujourd’hui j’apprend qu’elle m’a caché qu’elle était nommé Hokage, je retrouve ensuite Lin et Ayane, mais je prend une fois de plus une sacré raclée, et là, maintenant, les choses se compliquent également. Je n’avais pas été suffisamment blessé par ce fichu affrontement contre deux des personnes qui compte le plus pour moi, il fallut que j’en rajoute un couche, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer n’est-ce-pas ? J’avais du mal, beaucoup de mal même à boire les paroles de Rukia, elle se défendait, elle s’expliquait et c’est ce que je lui demandais après tout non ? Mais à mes oreilles ça ne sonnait pas correctement, j’avais la curieuse impression que tout cela n’était que cinéma, une façon ignoble de me dire désolé je ne recommencerais plus, une façon plus que douteuse, mais ai-je des preuves de tout ce que je suis en train d’avancer ? Non donc que faire ? La seule solution que j’avais trouvé était de me clamer et je mis donc ce fichu coup de poing dans le mur, mais au score, le mur l’emportait actuellement un à zéro, il venait de me détruire la main, je n’irais pas jusqu’à dire me la briser, mais elle doit être dans un état catastrophique et je souffre, j’ai mal, très mal. Aucun adjectif ne pourrais correspondre à la description que je ferais de cette douleur si particulière, j’en chiais, je morflais. Est-ce donc ça avoir mal ? Sentir que la situation nous échappe et que quoi que l’on fasse on ne pourra pas la rattraper, est-ce donc ça ? Peut-être avais-je de quoi tirer la tête cette fois, être condamné à quelques chose qui n’a aucun sens, ou est la justice là dedans ? M’enfin, moi-même je n’ai pas encore été jugé il semblerait, attendons de voir le jugement de Ru-chan, je suis sur que je vais en prendre pour mon grade.

    En tout je l’entendis, elle s’était lever du lit et avait fait quelques pas, mais elle s’était stoppé aussitôt après que je n’ai commencé à prendre la parole. Je ne sais pas si elle entendrait les mots que je prononce de la façon dont je les pense, mais peu importe, ce qui est fait est fait, si elle ne voit pas ou je veux en venir, je n’y suis pour rien moi, j’ai toujours été mauvais dans l’utilisation des mots. Plus mauvais encore que dans l’utilisation de mes poings d’ailleurs, c’est dire à quel point je peux être maladroit. Dans le fond, je me posais encore certaines question du genre pourquoi m’avoir choisis, pourquoi être si faible, pourquoi ne pas être capable de quoi que ce soit et j’en passe des meilleures d’ailleurs. [Au pire, tu ouvres la fenêtre et tu sautes, tu verras tes problèmes se règleront plus vite.] Non, je ne peux pas, je n’ai pas le droit, je ferai cela que quand Ru-chan me considèrera réellement comme un fardeau. [En même temps c’est presque le cas non ?] Oui, tu n’as pas totalement tord je l’admets, mais je préférerais qu’elle me le dise avant, je ne voudrais pas être coupable de sa peine, j’en ai déjà suffisamment fait non ? [Oui c’est sur...] D’ailleurs en parlant de Ru-chan, il ne lui fallut pas très longtemps pour me répondre, d’ailleurs elle avait commencée à s’énerver, ce s’entendait rien que dans le ton de sa voix, finalement c’est ce que je disais, les mots et moi ne sommes pas fait pour être amis. Je l’écoutais parler et honnêtement ce n’est pas l’envie de frapper une nouvelle fois dans le mur qui me manquais, mais ma main ne me le permettait pas, je ne pouvais plus rien faire avec cette putain de main. Et la voilà qui me pétait une crise de tucomprendsrien je connaissais, d’habitude j’avais le droit à cela de manière calme et posée, mais pas aujourd’hui, ça aurait été quelqu’un d’autre je lui aurais dit que le pouvoir lui monte à la tête et l’aurais surement cogné, mais je sais que dans cette tête là c’était impossible, si elle s’énerve ce n’est pas pour rien. Peut-être est-ce ma faute oui ? Mais honnêtement pour le coup je m’en tape, tout ce que je vois c’est la façon dont elle a agit que j’ai encore beaucoup de mal à acceptée. Elle avait d’ailleurs remis bien des choses sur le tapis, y compris son enlèvement bien qu’il ne me semble pas que ce soit le sujet, j’ai pourtant dis que je n’en parlerais plus non ? Faut toujours qu’elle exagère les choses... [L’hopital qui ce fou de la charité là !] Chut !

    La situation nous échappait peu à peu, les choses semblaient prendre rapidement une tournure assès délicate, nous ne nous étions jusqu’à présent jamais engueulé, mais alors là ça volait plutôt bien. Presque effrayant, je préfère encore retourné me prendre une bonne raclée que de rester là, m’enfin... La pièce s’illumina étrangement, je sortis le point du mur, enfin je cru le sortir du mur ma main avait déjà triplé de volume, non mais quel idiot je vous jure. Je laissais tombé mon bras le long de mon corps et me retournais voyant donc le poing cristalliser de Rukia s’abattre sur la table de chevet, bon sang, moi je ne casse pas le matériel ! Mais mes yeux choisirent plutôt de se poser sur son bras gauche, son tatouage, oula pas une bonne nouvelle ça, si ça sort maintenant on peut dire adieu à notre appartement, comme ci nous avions besoin de cela tiens... Puis elle se tourna vers moi pour finir de parler, j’aurais bien dis pour me sermonner, mais non c’était encore différent d’un simple sermon, c’étais presque l’étiquette coupable qu’elle était en train de me coller sur le front là. J’avais envie de lui répondre des choses comme tu sais que tu me saoules ? Mais je n’y arrivais pas, les mots parfait qui ne sortiront pas de ma bouche, je devais répondre à tout ça ? Elle ne me prend pas pour un égoïste ? C’est bien ce qu’elle a dit tout à l’heure, et pourtant dans chacune de ses phrases c’est exactement ça, chaque fois on en revient moi, moi et encore moi, je l’empêche de si je fais ça, je ne permets pas l’autre, j’avais donc bel et bien raison au final. Je la regardais, non sans garder mon calme, je n’y arrivais pas, je n’y arriverais surement plus et je lui répondais, oui c’est ce que je devais faire. J’enlevais le bandage qui me couvrait l’abdomen laissant donc la plaie visible aux yeux de Rukia.

    « Je ne sais pas oui c’est facile de le dire ça. Tu crois que je ne sais pas ce que ça veux dire de s’impliquer pour SON village, de devoir le défendre se battre pour lui ? Sauf qu’ici à la différence d’Oerba tu seras seule pour le faire, oui je sais ce que ça représente et oui je sais ce qu’il en coute et non je ne m’y serais pas opposé. Tu vois ça, c’est Ayane, et mon bras c’est Lin, oui je sais où elles sont et non je n’ai même pas essayé d’aller les chercher après et je n’essaierais pas d’aller les chercher un autre jour, pourquoi ? Ben maintenant je me le demande franchement ! Jusqu’à présent c’est vrai que j’en ai peut-être trop fait, mais ce que tu sembles en penser je me demande bien ce que je fou ici en fait, pourquoi moi alors que tu aurais pu en trouver d’autre ? Je perds mon temps... »

    Ni une ni deux, je tournais les talons et je pris la poudre d’escampette, j’attrapais la veste sur le porte manteau et y déposais la serviette à le place, puis je traversais la maison sans même me retourner jusqu’à sortir et claquer la porte derrière moi, au point d’être pied nu et de ne rien avoir pris avec moi, pas même mon bandana. C’est dans la cage d’escalier que je me rendis, enfilant ma veste et la refermant entièrement, je pris place assise sur une marche, j’y retournerais seulement quand je serais plus détendu, là ça va mal finir, je le sens bien ça... Ru-chan, pourquoi tu ne veux pas entendre les choses hein !? Suis-je donc réellement aussi cruel que tu ne le dis ? C’est ça que tu penses réellement de moi ? Tu aurais mieux fait de choisir Shin dans ce cas, pas moi, avec lui tout aurait été plus simple n’est-ce-pas ? C’est tellement simple de me donner tout les tords du monde, mais penses à ce que toi tu as fais pour que je m’emballe, je ne suis pas le seul fautif dans cette histoire, oh non, loin de là même. Tu ne veux pas que je te prenne pour une princesse ? Ça tombe bien, je ne peux plus de toute manière, vu la raclée que j’ai encore prise, je ne suis qu’un piètre numéro, mauvais tirage comme je le pensais. Oui j’aurais pu les chercher, les ramener à Konoha avec moi, mais dans le fond je m’en tape, j’ai tout ce qu’il me faut ici, enfin non j’avais... Ru-chan... Comment on a fait pour que la situation devienne aussi critique ? Je ramenai mes jambes vers moi et m’adossait au mur avant de poser mon front sur mes genoux, je suis si bête.

    « Désolé... »

    J’en ai fait des conneries dans ma misérable existence, mais j’ai peur que celle-ci n’est dépassé les bornes, j’ai laisser ma colère s’exprimer pour moi, je pourrais mettre ça sur le compte de la douleur, mais ce serait étonné, je suis le seul fautif dans cette histoire, en fait c’est moi, je n’aurais peut-être pas dû m’énerver de la sorte, essayer de comprendre quelque chose de totalement infondés, peut-être aurais-je dû, tout cela ne serait jamais arrivé si je l’avais fermé, si au lieu de foutre mon poing dans ce mur j’y avais foutu ma tête. Pourquoi faut-il toujours que je sois emporté d’une manière ou d’une autre par ma colère ? Désolé Ru-chan, j’ai peur qu’avec moi tu ne sois jamais bien, tu veux que je pense à toi d’une meilleure manière ? Alors peut-être devrais-tu m’oublier, tu mérites bien mieux. [Ah oui et après ? Ça y est tu arrêtes ? Tu ne te bats plus ? C’est ça pour toi aimé ?] Aimé ? Je croyais l’aimé, je croyais que tout ce que je faisais c’était pour son bien, mais en fait j’avais tout faux, je n’ai fait que l’enfermer, l’attrister, regardes elle l’a dit elle-même non ? [Tu n’es pas possible comme gars, tu ferais mieux de te calmer et d’aller la retrouver avant qu’il ne soit trop tard.] C’est peut-être mieux pour elle qu’elle aille voir ailleurs non ? [Et après ?] Après ? Je ne sais pas, on verra, mais si elle s’en va c’est mon existence qui s’envole, à quoi bon continuer ? [Alors écoutes moi cette fois encore et retrouves là bordel !] Oui, laisses moi le temps, j’irais la chercher, mais je ne suis pas en état pour là, laisses me détendre me calmer, me remettre sur pied, j’irais la chercher après.
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Sam 30 Mar - 21:28

Il se tourna lentement vers moi, fixant son regard sur mon bras encore illuminé. Ça, d’ailleurs, je me l’expliquais très mal. C’était la première fois en deux ans que mon tatouage se manifestait. Pourquoi maintenant? Pourquoi décidait-il de revenir aujourd’hui? Pourtant j’avais essayé de l’appeler à plusieurs reprises, juste pour voir s’il était encore là pour moi, s’il existait encore. Mais non, jamais rien, seulement le silence. Et là, d’un seul coup, se truc se mettait à briller comme une aurore boréale. M’enfin, j’avais continué à parler et cette fois, Yukio me répondit en retirant ses bandages qui, de toute façon, n’étaient pas si bien fixés que ça. Je découvris alors deux vilaines blessures et une fois de plus, la tristesse passa sur mon visage. Il prit ensuite la parole, m’apprenant que ces deux blessures avaient été faites par nul autre que Lin et Ayane. Cette nouvelle me fit l’effet d’une gifle et j’attendis la suite. Il me dit également savoir ce que c’était que de défendre un village, sauf que cette fois je devrais le faire seule. Nouveau coup de poignard alors que quelque part, au loin, j’eu l’impression d’entendre une plainte blessée. Il continua ensuite en me disant qu’il savait où elles étaient et qu’il aurait pu les chercher, mais qu’il ne l’avait pas fait et qu’il se demandait bien pourquoi. Il se demandait bien pourquoi il restait là et pourquoi je l’avais choisi plutôt qu’un autre. Mon cœur était serré et je n’arrivais plus à respirer. Je ne pus donc pas protester alors qu’il quittait l’appartement, m’abandonnant là. Ma tête tournait et il me fallu quelques secondes pour reprendre mes esprits et bouger, me rendant dans la cuisine, désirant le suivre. Et mon bras…

Je fis un nouveau pas et j’eu l’impression que tout m’échappait. L’équilibre, ma destination, ma respiration, ma conscience, tout. Je chutai à genoux, regardant le plafond alors que de nouvelles larmes coulaient sur mes joues. J’avais merdé. Je n’étais qu’une idiote et maintenant, voilà ce que je gagnais. Qu’est-ce que je pouvais faire, qu’est-ce que je pouvais dire? Comment faire pour régler tout ça et garder mon aimé auprès de moi? Mais était-ce la solution? Ma tête commença à me faire mal de nouveau, comme si un marteau piqueur tentait de m’ouvrir le crâne. Je plaquai mes deux mains dans mes cheveux et me penchai vers l’avant en étouffant un cri. Je n’osai pas ouvrir les yeux, je savais que mon bras m’aveuglerait sans doute, je le sentais frétiller sous ma peau. Je l’entendais comme le tonnerre qui grondait au loin. Et il y eut autre chose que j’entendis, une voix aigue et moqueuse, mais également lancinante, prenant plaisir à remuer le couteau dans la plaie, littéralement.

- Alors, tu n’y arrives plus c’est ça? Peut-être qu’on devrait augmenter le degré d’intensité. Tu en dirais quoi si on électrifiait la lame? Tu crois que tu souffrirais assez pour que ça marche? (Pause) Pas de réponse hein. Ça doit vouloir dire que non, mais que tu ne veux pas l’admettre. Pff, pas étonnant. Tu es tellement faible. Tu ne sers à rien, la preuve, ils ne te recherchent même pas. C’est sans doute parce qu’ils savent à quel point tu es une ratée. On le fait juste pour le plaisir alors? Et puis, ce n’est pas moi qui vais blâmer le lézard, c’est vrai qu’il n’a aucune raison de te protéger, sans doute que même lui, ton propre monstre, te hais trop pour te faire cet honneur. Bon aller, on commence d’accord? Amuses toi bien!!


Je sentis des larmes couler sur mes joues et je sentis de nouveau l’odeur de ma chaire brûlée. Je du me retenir et mordre violemment mon poing pour étouffer mon cri. Je me recroquevillai sur moi-même, mon front maintenant contre le sol alors que je tentais de retenir les souvenirs qui affluaient par dizaines. Il avait eu raison, à chaque fois. Je ne servais à rien. Même Yukio se demandait pourquoi il était encore là, pourquoi il se donnait la peine. J’essayais tellement de refouler tout ça, de ne pas en prendre compte, de me dire qu’il me mentait. Mais aujourd’hui, j’étais forcée d’admettre qu’il avait complètement raison. Mais il devait bien y avoir une solution non? Une façon d’être heureux dans cette nouvelle vie, ensemble. Mais valait-elle la peine? Yukio ne méritait-il pas d’aller retrouver sa sœur et Lin, son amie d’enfance? Oui, Lin saurait prendre soin de lui bien mieux que je ne le ferais jamais.

** Rukia **


Cette fois, je ne réussi pas à étouffer mon cri de stupeur qui résonna dans l’appartement. J’ouvris mes yeux paniqués pour voir que mon bras brillait toujours autant et que, bientôt, des volutes d’énergies multicolores avaient commencés à s’échapper de mon tatouage. J’enrageai à la vue de toute cette lumière. Pourquoi? Aucune idée, mais tout ce que je savais, c’était que la dernière fois qu’il était apparu, l’unique fois où il était apparu, j’avais été enlevée à cause de mon incapacité à faire les choses correctement. Cela voulait-il dire que j’avais merdé à ce point? Au point que le grand dragon en personne allait venir à mon aide car il savait que personne d’autre ne le pouvait? Étais-je dans la merde à ce point? Avais-je réellement perdu Yukio? Chose certaine, je ne pouvais pas le laisser se manifester ici. Si mes souvenirs étaient exacts eh bien…il avait la taille nécessaire pour détruire l’immeuble en un rien de temps, simplement par accident. Je me dirigeai donc vers la sortie, ouvrant la porte à la volée pour voir mon aimé plus bas dans les marches, me tenant le bras fermement alors qu’une douleur sourde l’engourdissait. Mes joues étaient encore pleines de larmes et la douleur qui me tenaillait était sans nom alors que je tentais de retarder au mieux l’inévitable.

- Le terrain d’entraînement…Je vais avoir besoin d’aide, au moins pour m’y rendre.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Sam 30 Mar - 22:45

    La situation empirait ma parole, il va falloir que je commence à faire quelque chose pour soigner l’hémorragie il semblerait, j’ai peur que la situation ne soit pas gagner pour moi, enfin pour lui, quoi que non j’en sais trop rien... Aller me coucher pour avoir les idées claires ? Non mais tu es fou ou quoi, qui est-ce qui va t’introduire si je ne le fais pas ?... Plus tard ? Oui pas bête, mais pourquoi remettre à plus tard ce que l’on peut faire aujourd’hui ? Bref je disais, la situation s’aggrave et bientôt même moi je ne saurais plus comment je devrais t’aider, tu le comprends ça ? Il va falloir que tu fasses un ultime effort tu ne crois pas ? Comment je suis censé faire pour continuer tout cela si je répare sans cesse les pots cassés ? Une fois que je me serais coupé les mains, plus d’intro donc toi tu ne vivras plus de façon correcte, c’est ce que tu attends ou quoi ?... Si ça a tout à voir bon sang, j’essaie de te faire comprendre que tu enchaines les conneries depuis tout à l’heure et que c’est à moi de faire en sorte que tout cela s’arrange, tu crois vraiment que c’est normal ? Tu m’explique au moins pour la poudre d’escampette ? Depuis quand est-ce que l’on fuit devant l’obstacle ? On l’affronte, on le bat, et on le surmonte, si tu ne crève pas tout de suite l’abcès, comment tu comptes ensuite t’y prendre hein ? Qui vivra verra après tout, mais vivre comme ça n’a clairement pas la moindre utilité, sois en certains Yukio. Je ne sais pas vraiment ce que tu essaies de faire là, mais si tu continue comme cela, tu vas la perdre, n’oublies pas l’histoire de son tatouage, as-tu déjà oublié ce fameux jour ? La mort de Kokoro t’es t-elle sortie de la tête ? Cela m’étonnerait fortement, mais est-ce que tu te rappelles la suite ? N’est-ce-pas là ce qui est en train d’arriver à notre chère Rukia ? Mais toi non, ça ne te choques pas, tu restes là, tu te lamentes une fois de plus alors qu’elle va surement avoir besoin de ton aide, en fait elle a raison, tu n’es qu’un égoïste, nous n’avons peut-être pas de raison de te prêter la moindre attention.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    C’est vrai que tu n’as pas tord, j’ai agis comme un égoïste, je l’ai salement abandonné dans l’appartement alors que sa chimère aurait pu sortir à tout moment, je ne sais guère à quoi elle ressemble, mais si elle est dans le même genre que Shiva, rester ici n’est pas la solution cela est sur, mais que suis-je censé faire ? Tu me l’expliques ça ? Je te rappelle que j’ai fait en quelques minutes tout ce qu’il ne faut pas faire. Lui montrer ma faiblesse en lui expliquant que j’ai été écrasé en combat, je lui ai montré ma perte de sang froid en me détruisant la main dans le mur, et pire que tout j’ai fuis comme un lâche après avoir créer une dispute qui n’aurait jamais dû avoir lieux et maintenant tu penses que je vais sagement retourné voir Rukia dans l’appartement comme ci de rien était ? Tu fais complètement fausse route là mon coco, c’est moi qui te le dis ! [Tu ne comprends vraiment rien ma parole, tu crois que c’est en restant là les bras croisés et à t’apitoyer sur ton sort que les choses vont changer ? Tu es vraiment débile mon ami.] Comment est-ce que tu peux être si sur de toi hein !? [Traites le problème à la source, tu as plus à perdre qu’à gagner, tu comptes vraiment la perdre ? Alors vas-y ne fais rien, attend que ça se passe et ça arrivera. Porte tes bourses et arranges la situation, c’est tout ce que tu peux faire pour espérer la garder, ne soit pas con, fou moi cette putain de fierté de côté !] Tu m’as l’air tellement sur de toi, il va falloir que l’on ait une petite discussion tout les deux je pense. [Surement pas.] Bon sang tu n’es pas marrant comme narrateur toi, j’espère que Ru-chan a plus de chance que moi tout de même. C’est vrai, j’ai perdu mon sang froid tout à l’heure, je dois me racheter, mais comment ? Du chocolat ? Oui c’est ça, toutes les filles aiment le chocolat, mais je n’ai rien sur moi, pas un centime, il faudrait que j’aille voir l’écureuil peut-être ? Non pas le temps, le drame sera peut-être survenu d’ici là. Que faire ? Comment faire pour essayer de me faire pardonner au mieux ? Suis-je seulement le seul fautif dans cette histoire ? [On se moque de savoir qui a tord ou non, il suffit de t’excuser auprès d’elle et de parler tranquillement pour que la situation entière change.]Oui, tu as peut-être raison, j’oublie le cadeau alors ? [Oui.] Très bien merci.

    Mais soudain, sans même que je ne puisse prendre le temps de me relever, je sentis cette aura que je n’appréciais guère et la porte de la cage d’escalier s’ouvrit. Je tournais la tête et la vis elle, Rukia, qu’est-ce-que ? Elle ne dit que quelque mots, elle voulait simplement de l’aide pour se rendre aux terrains d’entrainements, ça va que je m’étais renseigné entre temps hein !? Je regardais son bras et vis son tatouage toujours éclairer, ce n’était surement qu’une question de temps avant que ça sorte alors. Je m’en rappelle très bien de la fois ou cela m’est arrivé, nous étions à Hi no kuni justement Lin, Kokoro et moi, enfin non pas Kokoro puisque c’est sa chute qui a provoqué l’arrivée imminente de Shiva. La suite fut pour le moins horrible puisqu’elle me traina dans un combat que je n’aurais sans doute pas gagner sans l’aide de Lin et de Valefor, la chimère de mon amie. Avais-je réellement le choix au final ? Je devais m’excuser ou pas ? Accélérer le pas ou non ? Que faire réellement ? Bon sang, que vont penser les villageois de la nouvelle Hokage s’ils se rencontrent du monstre qu’elle abrite ? A moins qu’elle ne possède une chimère ridiculement mignonne qui sait ? Non peu de chance, je l’imagine bien avec un monstre sanguinaire, allez savoir pourquoi... Je n’aime pas trop cette idée de l’emmener sur les terrains d’entrainements, que faire ? [Elle veut aller là-bas oui ou non ?] Oui, mais c’est dangereux, je ne connais pas la puissance de ce monstre et qui me dit qu’elle l’ait seulement déjà vue ? Imagine seulement qu’il y ai du monde, bonjour l’image de la Hokage si accident il y a, si je suis le seule présent ce n’est pas grave, je sais à quoi il faut s’attendre, mais aucunes des personnes présentes ici ne sait, ce serait les protéger que d’emmener Ru-chan ailleurs.

    « Désolé, mais je ne t’y conduirais pas, tu veux être bonne Hokage non ? Donc commence par protéger tout le monde ! Suis-moi, on va ailleurs ! »

    Avait-elle le choix ? Certainement pas ! Je me levais en faisant la plus grosse connerie du millénaire, j’avais pris appuis sur ma main droite et là catastrophe, la douleur si intense me fit m’écraser et voilà que je dévalais les marches les unes après les autres en roulant telle une merveilleuses boules en pleine descente. De temps en temps des aïe s’entendaient dès que je me retrouvais en appuis sur ma main blesser, qu’elle meilleure façon de lui faire retrouver le sourire ? En bas, je m’écrasais contre la porte, tête en bas, cul en haut et les jambes à quatre vingt dix degrés par rapport au reste de mon corps, quelle position... inconfortable. Ouille mon pauvre dos, je vais devoir prendre une retraite anticipée moi à cette allure. Je roulais légèrement sur le côté et me relevais à l’aide de ma main gauche cette fois-ci, une fois debout, j’ouvris la porte et la tenais ainsi jusqu’à qu’elle arrive. Nous passions la porte assès rapidement et c’est à présent dans la forêt, à la sortie même de Konoha, l’endroit exact où j’ai pris une raclée tout à l’heure que je la conduisais, là-bas elle ne gênerait personne et n’effraierait aucune personne vivant à Konoha, cela est sur.
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Dim 31 Mar - 4:40

Spoiler:

J’avais ouvert la porte de l’appartement, encore en proie à la douleur de mon tatouage qui brillait de milles feux. Mais je ne cèderais pas. Je ne pouvais pas le laisser apparaître dans le village, ou en tout cas pas en plein quartier résidentiel. Heureusement, Yukio était encore là. Enfin, il ne m’aiderait sans doute pas beaucoup vu son état physique, mais il saurait quoi faire, ayant déjà vécu une telle expérience. Je me cramponnais à mon bras douloureux lorsque je lui demandai de m’aider à rejoindre le terrain d’entraînement. C’était l’endroit auquel je pensai en premier. Les premiers mots qu’il me dit me firent froid dans le dos. Il allait m’abandonner alors que mon Eidolon allait bientôt sortir et sans doute tout ravager lorsqu’il engagerait le combat contre moi? Mais il était complètement tombé sur la tête ou quoi! Remarque, il n’avait jamais vu Bahamut, sans doute ne pensait-il pas que je pouvais avoir quelque chose d’aussi…imposant. J’allais protester lorsqu’il poursuivit, me disant de le suivre, nous allions ailleurs.

- Bonne idée, merci Yu…Yukikun!

En tentant de se relever il venait de chuter dangereusement à cause de sa main encore blessée. Non, il ne pourrait pas m’aider à me battre contre le roi dragon. Mais heureusement, il allait encore assez bien pour m’ouvrir la porte, laquelle je franchis au pas de course. La douleur empirait, je ne pourrais pas le contenir plus longtemps. Mon bras brillait toujours autant et un genre de fumée d’énergie arc-en-ciel s’échappait de mon tatouage. Bordel! Mais c’était loin la sortie de ce village! Me dis-je lorsque j’aperçu enfin les premiers arbres dépasser de la muraille. Enfin! Nous sortîmes donc et il m’emmena dans un genre de clairière qui semblait déjà avoir servit, assez près du village. Sans doute était-ce là qu’il était allé pour se défouler après mon annonce.

- Non, ça ne va pas! On n’est pas assez loin. Il faut…aller….plus loin!

Sur ce, je commençai à courir aussi vite que je le pouvais, m’enfonçant dans la forêt. Je détestais m’éloigner ainsi du village, mais je n’avais pas le choix. Ma chimère n’était pas le genre de chose qui passait inaperçu. Je ne m’arrêtai que lorsque je trouvai une nouvelle clairière, environ à cinq minutes de course du village. Je n’en pouvais plus, mon bras était lourd et des rugissements de rage transperçaient ma tête comme un javelot. Je m’empressai de retirer ma bague et de la confier à Yukio.

- Prends en soin pour moi le temps que…Argh!

Mon bras me brûlait et j’avais l’impression que ses longues griffes grattaient contre les parois de ma peau pour sortir de mon tatouage. Je posai le genou à terre, ployant sous le poids de toute cette énergie qui forçait son chemin. Je n’avais plus le choix cette fois, il était temps. Je levai le bras au ciel, paume ouverte vers le haut. Toute l’énergie accumulée dans mon bras forma alors une sphère lumineuse qui projeta un faisceau lumineux qui écarta les nuages sur son passage, montant jusqu’aux cieux. Et dans l’air chaud de l’après-midi, un rugissement furieux retentit, déchirant le ciel. Je baissai le bras et me dépêchai d’enfiler mes gants noirs tout en me relevant et de faire signe à Yukio de reculer. S’il fallait que ma chimère lui fasse du mal, alors là je ne m’en pardonnerais jamais. La journée avait déjà été assez merdique comme ça! Et puis, allais-je réellement réussir à battre cette chose? Étais-je vraiment assez forte? La première fois il m’avait aidé sans m’attaquer, il m’avait simplement protégé. Sans doute parce qu’il savait que je n’étais pas prête pour lui. Mais maintenant, s’il apparaissait comme ça au moment où mes souvenirs devenaient trop lourds à porter, c’était parce que j’en avais besoin et que je devrais l’être, prête. L’immense silhouette se découpa dans les airs, fendant l’atmosphère pour chuter à toute vitesse vers nous avant de déployer ses énormes ailes colorées. Bahamut donna ensuite un puissant coup d’ailes pour se ralentir et posa ses énormes pattes arrière au sol, me regardant de haut avant de pousser un nouveau rugissement pour m’intimider. Il me considéra finalement d’un regard arrogant et croisa les bras, me jaugeant d’un regard perçant. Puis, sa voix forte et grave retentit et un frisson me parcouru. J’ignorais si Yukio le comprenait aussi, mais dans tous les cas, ça ne faisait pas partie de mes priorités.

- I am thou and thou art I. I emerge from the sea of thy soul. I am Bahamut, the First Sire, the Dragon King. Thy heart is weak, Oerba Len Rukia. Prove me thy strenght.

Sur ce, l’immense dragon donna un coup d’aile et se propulsa de ses pattes arrières, fonçant droit sur moi en poussant un nouveau rugissement. Faisant ni une ni deux, je concentrai du chakra dans mes jambes et sautai tout en tournant sur moi-même, effectuant donc une sorte de saut périlleux grâce auquel je pu envoyer une multitude d’aiguilles de cristal en plein visage de ma cible. Je l’entendis pousser un grondement de mécontentement et la prochaine chose que je su fut que l’une de ses mains m’agrippais, plantant ses longues griffes dans ce qui aurait du être ma personne. Mais non, j’avais prévu le coup et ce fut un billot de bois qui prit ma place, détruit sous la puissance des griffes du Roi Dragon. Je réapparu dans son dos, effectuant des mudras à toute vitesse avant de poser les mains au sol. Des pics acérés de cristal sortirent alors du sol en une trajectoire linéaire, le forçant à quitter le sol pour ne pas être blessé. J’enchaînai avec la technique du geyser de cristal alors qu’un immense pic de cristal s’éleva du reste des pierres précieuses, manquant de peu le dragon qui réussi à esquiver, le regard furieux. Il semblerait que je lui offrais un meilleur défi que ce à quoi il s’attendait. Malgré tout, Bahamut était porteur d’une puissance incroyable et je l’apprendrais bientôt à mes dépends alors que l’anneau doré dans son dos commençait à tourner, créant apparemment de l’énergie pure. Était-ce sa façon de malaxer son chakra? Dans tous les cas, l’énergie commença à former une sphère lumineuse devant sa bouche ouverte. Et il le fit, il m’envoya l’une de ses techniques les plus destructrices et ma pensée fut pour le village. Fort heureusement, vu l’angle, ça n’atteindrait rien d’autre que de la forêt.

J’aurais du bouger, m’écarter. Mais toute cette lumière me rappela les lumières crues de l’endroit où j’étais autrefois retenue et je figeai sur place, à peine capable de fermer les yeux et de brandir les bras pour protéger mon visage. Mais qu’est-ce que j’arrêterais avec ça? Rien, me dis-je en repensant à cet homme là et à ce qu’il me disait toujours avant de commencer à me torturer. Que je ne valais rien, que je ne servais à rien, que je ne réussirais jamais rien et que personne ne m’aimait, pas même mon fiancé puisqu’apparemment, il ne me cherchait même pas. À chaque matin « Tu vois, toujours pas là. Es-tu certaine qu’il n’a pas refait sa vie? Après tout, laide comme tu es. Et puis, je l’ai vu dans ta tête, cette autre fille aux cheveux blonds… »

** Rukia! Hojo is dead, don't let him win on thee! **



HRP : En comptant les deux derniers paragraphes comme de l'entraînement, j'ai, selon le compteur, 30 lignes d'amassées. Et voici une petite image en prime pour nous donner une idée de la taille de Bahamut :

Spoiler:
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Dim 31 Mar - 6:30

    Et maintenant ? Tu comptes ne rien faire ? Attendre que les choses se passent ? Voir quoi ? Qu’espères-tu seulement ?... Attendre ? Pourquoi est-ce que tu comptes attendre, as-tu peur de cette chose qui pourrait sortir à tout moment ? C’est ça n’est-ce-pas ? Tu te souviens de ce qu’il s’est passé avec toi et tu penses que ça va se reproduire, mais chaque être ne se ressemble pas, chaque être est différent et les situations différents en fonction des personnes, ne le sais tu pas encore Yukio ? Tu es la cause de tout cela, tu te dois l’aider... Je me fiche de savoir dans quel état se trouve ta main actuellement, si tu ne l’aides pas, elle risque gros tu le sais ça ? Tu te rappelles de toi ? De ta journée ? Oui ou non ? Car si tu t’en souviens aussi bien que tu ne le prétends, tu n’as pas pu oublier avec qu’elle facilité ta chimère enchainait les coups et s’est retrouvé à congeler tout le monde, je te rappelles que Stiria seule a bien failli te faire la peau alors qu’il y avait les deux sur ce coup-ci, autant dire que sans Lin tu n’aurais jamais réussi, tu va surement devoir l’aider elle aussi, ne l’oublies surtout pas... Oui c’est son combat avant tout, mais l’un n’empêche pas l’autre, tu n’as pas le droit de l’abandonner, ce n’est pas sous prétexte qu’elle veut que tu cesses ta surprotection que tu dois la laisser dans la merde, trouves le juste milieu une bonne fois pour toute. Une fois que tu auras réussi à trouver l’endroit exact où tu es censé te placer alors oui, à ce moment là tu auras réussi à faire un grand pas vers l’amélioration, c’est aussi à ce moment là que Rukia pourra comprendre que tu n’es pas que ça et que tu peux parfaitement bien comprendre ce qu’elle veut, arrêtes donc de vouloir trop en faire, tu fini souvent par être débordé au final et tu le sais autant que moi... Je sais que c’est vrai.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Nous courrions comme des fous, nous devions nous dépêcher, nous n’avions pas le choix après tout. Il n’était pas encore là, mais il ne tarderait plus, il suffisait de voir l’arc-en-ciel qui fit son apparition pour comprendre, ça arrivait, plus vite que prévu et par chance la forêt se dessinait devant nous. Nous passions les portes à la courses laissant les gardes sur le cul et nous engouffrions dans la forêt jusqu’à la petite clairière de tout à l’heure. Ici nous devrions être en place, à la fois loin et proche, mais surement à bonne distance, du moins c’est ce que je pensais, mais elle m’affirma que nous étions trop proches de Konoha et qu’il fallait que nous nous écartions plus encore. Je le savais, il arrivait et si comme Shiva je ne puis le comprendre alors je vais avoir besoin de leurs services pour parvenir à comprendre quelque chose. Malheureusement, je me rappelle que d’après le grimoire il y avait un message qui m’était destiné avec ces caractères assès spéciaux, une sorte de préventions pour me faire comprendre qu’ils ne sont pas de simple jouet, que ce n’est pas à la demande et qu’ils ne se manifeste que sous certaines conditions, mais là n’est-ce-pas une condition pour se manifester bon sang ? Je courrais encore et toujours après Rukia, je ne devais pas la lâcher, poursuivre ses pas et l’aider dès que j’en estimerais le besoin. *Ô grand dieu, que par les vents glacés du nord et les courants enneigés se forment une glace sublimement parfaite, et que la splendeur apparaisse alors pour me venir en aide, j’en appelle à toi Shiva, j’ai besoin de votre aide.* Rukia s’arrêta et me demanda de prendre soin de la bague que je mis dans ma poche. Un courant d’air glacé apparut alors frottant ainsi mon visage alors que la chimère de Rukia semblait enfin vouloir sortir, c’est l’heure de la révélation.

    Tout d’abord un faisceau lumineux écarta rapidement les nuages, puis l’air chaud apparut réussissant presque à surpasser le courant d’air froid qui m’englobait, un monstre d’une taille invraisemblable fit son apparition devant nous et retomba directement pour nous faire face avant de déployer ses ailes colorer. A mes côtés, une formation de glace imposante, une créature merveilleuse se scinda en deux et c’est alors qu’ils apparurent, Stiria et Nix connu comme étant Shiva, nous aurions surement besoin d’aide, je le sais, puis peut-être pourront-ils me traduirent quelques chose, peut-être. Nix ne semblait pas forcément rassuré à la simple vue du monstre, je ne savais pas forcément quoi mais j’attendais lorsque ce fichu monstre pris la parole, Stiria ne pu s’empêcher de lancer un petit soupire de déconvenue avant de ne se mettre à me traduire ou plutôt à m’expliquer ce qu’il venait de dire.

    *Il se prône roi des dragons, il faut bien avouer qu'il est de loin l'un des plus puissants parmi les notre, mais s'il veut que la jeune fille lui prouve sa force ce n'est pas anodin. C'est embêtant car même nous ne rivalisons pas, mais si on une possibilités de lui mettre une raclée alors nous restons, ça n’arrive pas souvent dans une vie d'espérer le battre. Allez !*

    Le monstre fonçais sur Rukia et elle l’évitait d’un magistral saut de cristal en lui lançant une multitude d’aguille en cristal, mais il n’allait pas en rester là, je le savais et elle aussi, d’un coup de patte il attrapa Rukia, je préparais mes premiers signes au mieux, mais elle fut rapidement remplacer par une buche de bois, magnifique, bien jouer Ru-chan surtout quand on voit l’état de la buche maintenant. Réapparaissant dans son dos, des pics de cristal jaillirent de toute part, mais sa possibilité à voler l’aidait grandement à tout éviter, allant même jusqu’à éviter ce merveilleux enchainement qu’elle venait de faire. L’anneau doré dans le dos de Bahamut se mit à tourner, mais rien, aucune réaction, qu’est ce qu’elle fou ? L’énergie se concentrait peu à peu et toujours rien.

    *Maintenant !*

    Ni une ni deux, je faisais mes signes de mains au mieux alors que je courrais vers Rukia, je ne l’aiderais peut-être pas beaucoup, mais suffisamment longtemps pour qu’elle puisse se reprendre. J’avais Stiria et Nix à mes basques et par chance je sais pertinemment qu’ils arriveront à renforcer ma glace pendant un cours instant. Un rayon arrivait, je me plaçais devant Rukia et fit apparaitre un mur de glace que je tenais au mieux avec en prime la solidification de Shiva, avons-nous une chance de contrer cela ? Surement pas. La force employé ici était bien trop grande pour moi, pour nous, mon mur commençais déjà à se fendre, ce n’étais plus qu’une question de minutes voir même de seconde avant que l’on ne lâche et que l’on finisse rôti comme de vulgaire saucisse. Que faire ? J’essayais de faire au mieux, de donner tout ce que j’avais, mais il faut qu’elle bouge, maintenant bon sang, bouge Ru-chan, fait quelque chose bon dieu ! Dois-je encore être dur dans mes paroles ou suis-je capable de trouver quelque chose de mieux ?

    « Bouges Ru-chan bon sang ! A quoi bon rester là en place ? Tu crois que c’est comme ça que tu vas te sauver ? Que tu vas sauver ton village ? Tu veux devenir un bon Hokage ? Alors arrêtes de te stabiliser, je ne sais pas à quoi tu penses, mais ce sont surement des penser erronés qui te perturbent inutilement, sors de là bon sang ! »

    Merde, mon mur ! Je le regardais, la fissure devenait de plus en plus importante, le mur se fissurait même de plus en plus vite, c’est terminé, je ne tiendrais pas plus longtemps, bien trop fort pour moi, que voulez vous que je fasse contre cela moi au final ? Bientôt le rayon traverserait ma glace et je serais certainement envoyer plusieurs mètre en arrière dans un état un peu plus déplorable encore, mais si ça me permet de faire gagner du temps à Ru-chan et qu’elle puisse se remettre alors dans le fond j’aurais ma victoire. *Stiria, Nix, je suis désolé...*
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Dim 31 Mar - 7:24

Je me figeai devant l’énorme rayon de lumière qui fonçait sur moi. Tous ces souvenirs étaient tellement atroces. Comment pouvais-je continuer à me battre alors qu’il faisait exprès de me les rappeler, alors qu’il semblait être venu expressément pour ça, me faire souffrir? J’entendis sa voix résonner en moi, me dire qu’Hojo était mort, que je ne devais pas le laisser gagner sur moi. Oui, c’était facile à dire. Mais sa voix, elle, n’était pas morte. Elle résonnait encore, chaque jour, à chaque moment du jour, dans mon esprit brisé par toute cette torture. Comment pouvais-je espérer vivre normalement après ça bordel! Et la solution s’imposa d’elle-même, n’hésitant pas à se placer entre moi et le gigantesque rayon pour me défendre à l’aide d’un mur de glace qui semblait ridiculement fragile à comparé de la force destructrice pure de ma chimère. Yukikun. Je ne pouvais pas le laisser se faire blesser. C’était lui, la clé pour une vie meilleure. Mais voulais-je réellement ouvrir cette porte? Voulais-je réellement, au fond, que les choses aillent bien entre nous alors que j’avais pourtant l’impression que dès qu’il serait placé devant mon vrai moi, il prendrait la fuite? Au fond, avais-je fait exprès de le lui cacher, de ne pas lui dire? Non pas parce que je craignais sa réaction, mais parce que je craignais d’être vulnérable devant lui, de m’ouvrir à lui. De lui dire qu’au fond j’hésitais et que j’avais peur de ne pas être assez forte pour le poste. Je lui avais caché pour lui cacher ma faiblesse, ma peur, les fêlures dans le magnifique cristal. Et Bahamut avait décidé qu’il me sauverait de moi-même. Qu’il me forcerait à être plus forte et à me dévoiler à mon aimé parce que lui le faisait déjà avec moi. Yukikun avait même pleuré pour moi lorsque nous étions arrivés ensemble à Konoha! Pourquoi n’arriverais-je pas à faire de même pour lui? Mais il y avait encore cet obstacle qui fut brutalement ramené à ma mémoire lorsqu’il me dit de mettre mes pensées inutiles de côté. De me reprendre. Je ne pouvais pas le blâmer, il ne comprenait pas parce que je n’avais jamais voulu lui dire. Il aurait été si horrifié d’apprendre la vérité! Je devais le protéger moi aussi parce que son mur de glace ne tiendrait pas très longtemps et qu’il était déjà blessé. J’effectuai donc de nouveaux mudras et une barrière de cristal vint se dresser derrière le mur de glace, bloquant le rayon lorsque la glace craqua sous le poids de la force de ma chimère. Mais lui non plus ne tenu pas longtemps et cassa en un grand éclat de verre. Fort heureusement, il avait quand même absorbé ce qui restait du choc et nous n’eûmes qu’à endurer l’effet de recul. Je me relevai, retirant mes cheveux de mon visage, et me tournai vers mon aimé. De ma voix forte, mais tremblante, je m’adressai à lui, lui livrant une partie de la vérité.

- Si tu savais ce qu’elles sont, ces pensées « erronées » qui me perturbent « inutilement », peut-être que tu me comprendrais mieux! Tu le sais ce que j’ai enduré là-bas? Non, bien sûr! Je n’aurais jamais pu te raconter tout ça! Encore une fois, j’aurais eu trop peur de ta réaction! Tu me terrorises Yukikun!! Je…je ne sais plus comment agir avec toi depuis ce qu’il m’a fait. J’ai peur de te perdre et ce, peu importe ce que je fais! Et à chaque fois, à chaque fichue fois que tu me surprotèges, ça me rappelle à quel point j’ai été faible et toutes ses pensées reviennent me hanter parce qu'il n'a pas cessé de me le dire! De me le faire comprendre et de me rappeler que Lin, elle, aurait pu s'en sortir seule! Il n'a pas cessé de me rappeler ce que j'étais vraiment et s'il fallait que tu me voies comme ça...Il n'a pas cessé de le dire...si tu me connaissais vraiment...

- At least now thou knowest why thou fighest for. Thy confidence.

Je me tournai vers le Roi Dragon, un air surpris sur le visage. Oui, voilà, il venait de mettre un mot sur ce dont je manquais cruellement. Sur cette chose qui m’échappais depuis mon enlèvement et qui avait fait de moi une femme complètement différente. Ma confiance en moi. Je n’étais plus rien car je ne me permettais plus d’être rien. La seule barrière entre moi et ma réussite, c’était moi qui l’avais construite. La preuve, j’avais exactement le jutsu qu’il me fallait pour dompter le dragon et le forcer à se plier à moi. J’avais le pouvoir de le vaincre, j’avais seulement oublié que je l’avais quelque part en moi durant tout ce temps. Je commençai à effectuer des mudras et Bahamut poussa un énorme rugissement avant de commencer à courir dans notre direction, toutes griffes dehors. Il tentait donc une attaque directe plutôt que de retourner dans le ciel, il me donnait la chance de faire ce que j’avais en tête. Je n’avais plus qu’à me faire confiance et, surtout, à faire confiance à Yukikun.

- Je le renvoi d’où il vient, je peux le faire. Il fait partie de moi, il est né de moi. Et je peux traverser cette épreuve parce que je vaux mieux que ça. Il n’est pas vraiment venu pour que je le vainque. Il est venu pour me rappeler que je pouvais le faire. Occupe-le, je te fais confiance!
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Dim 31 Mar - 18:15

    Bon sang mais quoi ce truc ? Shiva ça passait, je convenais que c’était et que c’est toujours une ravissante créature, telle la glace, charismatique et merveilleux, les courbes parfaitement bien découpé et j’en passe des meilleurs, mais là, ça ? Une espèce de dragon lézard croiser avec un oiseau gigantesque, Bahamut vous dites, perso moi ça ne m’inspire pas confiance ce truc. Puis franchement regardes le, il est quatre fois plus grand que toi au moins, tu comptes vraiment t’opposer à cela toi ? Tu te rends juste compte que tu n’as pas la moindre chance de gagner ? Puis bon elle veut que tu arrêtes de la protéger non ?... Abandonner quoi ? C’est pas moi qui me suis foutu dans la merde là c’est vous, je ne veux pas d’histoire moi, si vous gagnez tant mieux pour vous, mais si vous perdez c’est votre problème, pas le mien... Ça tu n’en sais rien, qui te dit que vous n’allez pas prendre la raclée du millénaire ? Tu as vu la taille et la carrure ? C’est un véritable monstre, puis Shiva te la dit clairement, battre ce truc est pratiquement impossible, alors honnêtement ta copine là tu as peut-être mal fais ton choix non ?... Ok c’est bon je ne dis rien, je sais ce que tu vas me dire, toujours le même refrain, tu devrais grandement penser à voir un psychiatre toi, parole de narrateur ! M’enfin pour le coup, je n’ai même pas envie de m’interposer, tu sais quoi ? Je vais prendre mon fauteuil, m’assoir ici et te regarder, je sens que je devrais être capable de m’amuser dans ce cas précis.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je me fiche éperdument de ce qu’il pouvait bien dire, je l’admets, mais pour le coup il n’avait pas tout à fait tord non plus hein !? C’est vrai, regardez moi ce monstre, vous pensez vraiment que je peux arriver à lui tenir tête ne cerais-ce qu’une minute ? J’étais là comme un idiot à regarder Rukia qui ne semblait pas vouloir bouger, je m’étais interposé avec Shiva, le mur de glace renforcer par la puissance de Shiva elle-même, ma chimère, ma matérialisation de mon propre pouvoir, mais rien à faire, je n’y arrivais pas. Je le voyais très bien, mon mur s’effritait, pire même il se fissurait peu à peu, la victoire était loin de nos têtes, la défaite nous hantait et mes deux amis si je puis les appeler ainsi risquait de prendre lourd par ma faute, mais rien à faire, ils n’allaient pas repartir car pour eux aussi c’était un test, le test de leurs puissance contre celle de ce terrible monstre, eux même avaient-ils une chance de parvenir à tenir avec mon aide contre lui ? Personne ne pouvait en être sur, nous encore moins. Regardant mon mur se déchirer presque comme une vulgaire feuille, un mur de cristal fit son apparition et nous couvris au moment ou la glace céda, mais malheureusement là encore ce fut trop faible et le cristal fini par se décompenser en un million d’éclat légèrement poussé vers l’arrière, je secouais brièvement la tête et me relevais, bon sang on ne va pas y arriver. Mais c’est à ce moment là que je vis Ru-chan se tourner vers moi, elle prit la parole, elle me révéla certaines choses qui semblait être l’un des secret de son emprisonnement, quelque chose qu’elle gardait en elle, mais pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Je l’avais écouté, j’aurais pu comprendre, non j’ai compris, mais pourquoi enfin non, que lui ont-ils fait endurer bon sang ? Pourquoi est-elle revenue dans cet état ? Étais-je seulement capable de la rassuré ? Oui, peut-être, de toute façon si je n’essaie pas, je ne saurais pas n’est-ce-pas ?

    « Je ne sais pas ce qu’ils t’ont fait, je ne pourrais surement rien faire pour que tu oublies ces souvenirs douloureux, mais jamais, non jamais je ne te laisserais. Je ne te protège pas parce que tu es faible, c’est loin d’être le cas, je le fais simplement parce que j’ai besoin de me prouver à moi-même que je suis capable de le faire. Crois tu que quelqu’un de censé serait venu se mettre entre toi et ce rayon ? Je voulais voir, essayé de l’arrêter, me prouver que pour toi je pouvais le faire, mais une fois de plus c’est toi qui as volé à mon secours, et surtout parce que jamais je n’accepterais de voir quelqu’un ou quelque chose te faire du mal devant moi. Ru-chan, tu n’es pas cette fille faible dont tu parles, tu es bien mieux et moi je le sais, tu surpasses largement Lin. »

    Tout cela pouvait certainement sonné étrangement à ses oreilles, mais au fond je le savais, c’est là toute la vérité que je me suis toujours caché, alors oui je me sens chaque fois fautif car oui je le sais, je suis bien trop faible pour parvenir à faire quoi que ce soit de correct, mais je me bat chaque jour un peu plus, chaque jour j’essaie de devenir plus fort, chaque jour je veux me surpasser quelque en soit le prix à payer. J’ai peut-être sauvagement blessé l’une de mes mains, mais peu importe, il me reste l’autre, tant que je pourrais respirer, je me battrai et je prouverais ce que je vaux réellement ! Rukia se mit à regarder le monstre, puis elle prit étrangement la parole, ses mots résonnaient encore dans ma tête, je te fais confiance, j’ai cru avoir mal compris pendant un long moment, elle me fait confiance ? Elle veut que j’occupe ce truc immense pendant qu’elle prépare sa technique, elle veut que je me foute en l’air pour elle ? Je regardais ma main droite, pas très mobile, mais je devais malgré tout essayer, elle a besoin de mon aide, je l’aiderais ! Bahamut se jetais sur nous, mais il était hors de question qu’il n’approche Ru-chan ! Je me décalais sur le côté assès rapidement et envoyais une première volée d’hirondelle de glace, hors de questions qu’il ne se jette sur elle. Mes hirondelles faisaient maintenant route, formé grâce à l’humidité de l’air, elles avançaient à allure rapide et se dirigeaient seules pour aller se planter directement dans la tête de la chimère qui ne semblait pas être des plus heureuse. Se tournant activement vers moi, il fonçait dans ma direction pour donner un coup de poing violent, mais Nix et Stiria se mirent devant lui, sans peur ni crainte, ils créèrent une importante couche de glace entre eux deux et purent arrêter complètement le poing de Bahamut qui ne serait certainement pas des plus content après cela, mais au moins maintenant je le savais, il n’est pas invincible, il suffit d’y croire !

    * Tu possèdes les capacités suffisantes, la force de ton cœur est bien supérieur à celle de ton corps, il te suffit de l’ouvrir pour y parvenir. La glace la plus solide se trouve entre les mains de la personne qui ne doutera pas, sois sur de toi, crois en tes sentiments et ta glace pourra supporter les montagnes.*

    Dans une sorte de fonte, un dépôt de glace se fit sur le sol et une fine pellicule de neige se mit à tomber au dessus de nos têtes, Shiva...merci. Recommençant exactement la même série de signe, une nouvelle volée d’hirondelles de glace fit son apparition afin de se jeter à nouveau sur le Bahamut, une attaque identique ? Surement pas, une diversion plutôt. Oui en effet, j’avais déjà entamé la nouvelle série et cette fois c’est une meute de loup qui se forma dans les restes de Shiva et grâce à la neige spécialement arrivé pour moi, c’est comme ça que je peux gagner, non que je puisse tenir. A leur tour, les loups se jetèrent sur le monstre de Rukia, mais ils ne firent pas grand dommage au monstre qui, d’un revers de la main essaya de tout balayer. Dans un élan de reflexe, j’activais le bouclier de notre clan, celui importer par ma famille, recouvert d’une bulle blanchâtre, je pu ralentir le geste de la main, mais pas suffisant, je fus malgré tout envoyer m’effondrer dans un arbre qui s’effondra à son tour dû à la puissance. Malgré que mon dos ait encore grandement souffert, je me relevais, difficilement certes, mais je me levais, pour Ru-chan.

    « Est-ce là les limites de la force du grand Bahamut ? Je m’attendais à mieux... »

    Était-il nécessaire de le provoquer ? Non, mais de cette façon il ne me lâchera pas, je serais sa seule et unique cible, Ru-chan doit disposer d’assès de temps pour finir ses préparatif et moi je dois tout faire pour le lui donner ce temps. Même si cela veut dire me mettre en grand danger, je ne me laisserais pas avoir par des idioties, ça c’est sur. Je n’avais pas de grande possibilité avec ma main en moins, mon Taijutsu devient donc forcément inutile, mais peu importe, j’userais de ma glace aussi longtemps que je serais debout pour gagner du temps c’est là tout ce que je peux encore faire !
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Dim 31 Mar - 21:26

Le mur de glace de mon aimé céda et c’est de justesse que j’y ajoutai mon propre mur qui stoppa la plupart du reste des dommages de cet énorme rayon. Par la suite, j’avais avoué à Yukio une partie de ma réalité, une partie de mes cauchemars. Et j’avais peur de sa réaction, comme d’habitude. J’avais peur qu’il réalise mes mots alors que je les disais et qu’il comprendrait que c’était vrai, qu’il avait perdu son temps avec moi et qu’il aurait plutôt fait de partir à la recherche de ses sœurs. Mais non, il me dit plutôt ignorer ce que j’avais subi, mais qu’il savait qu’il ne me laisserait jamais. Il poursuivit en me disant ne pas me protéger parce que j’étais faible, mais bien pour se prouver qu’il était capable de le faire pour moi. J’allais protester, mais il ajouta qu’il ne se serait sans doute pas jeté devant ce rayon autrement. Ça, je devais bien le reconnaître, c’était assez suicidaire, mais il l’avait fait. Car pour lui, il valait mieux risquer sa vie ainsi que de me laisser disparaître. Pour conclure, il dit qu’il n’accepterait pas que qui que ce soit me fasse souffrir devant lui et que, selon lui, je surpassais largement Lin. Je doutais pour ce dernier point, mais si lui me le disait…Et puis, nous étions deux personnes complètement différentes! Je n’avais pas à me comparer à elle, pas plus qu’elle n’aurait jamais à se comparer à moi. Nous étions différentes et avions chacune notre importance pour Yukikun. C’est donc à ce moment que je pris conscience que j’avais les outils pour vaincre Bahamut et que je pouvais faire confiance à Yukio, ce que je décidai d’ailleurs de faire. Il arriverait à le détourner de moi le temps que ma technique soit prête, il était fort. Et il ne se ferait pas blessé car je continuerais à suivre le combat et que s’il en avait besoin, je pourrais intervenir avant car moi aussi j’étais forte. À nous deux, nous pouvions tout vaincre, à condition de nous faire confiance. Le Roi Dragon commença à foncer sur nous à la course et cela me surprit au plus au point. Pourquoi ne pas simplement reprendre son envol et nous détruire du haut des cieux comme à son habitude? Était-ce sa façon de nous laisser une chance? Pourquoi accepter de se battre ainsi contre Yukio? D’ailleurs, ce dernier ne se fit pas prier pour envoyer des hirondelles de glace en plein visage de ma chimère.

** Thy men is courageous. Let’s see how long he can stand this proudly against me.**

** Il est plus fort que tu ne le crois, tu verras!**

Je continuai à malaxer mon chakra, je devais la préparer cette technique et au plus vite alors que la gueule de Bahamut s’ouvrait et se refermait pour écraser une partie des oiseaux de glaces entre ses longues dents. Les autres l’atteignirent toutefois en plein visage, comme de petites aiguilles tentant de transpercer ses écailles. Il tenta ensuite de frapper Yukio d’un coup de poing féroce, mais Stiria et Nix le bloquèrent d’un mur de glace. Une fois de plus, je fus étonnée. Pourquoi ne pas avoir chargé son poing d’énergie? Pourquoi leur laissait-il des chances? Était-ce car il ne voulait pas blesser Yukio, sachant qu’il était très important pour moi? Peut-être était-ce sa façon de me montrer qu’il avait accepté que ce soit lui qui partage ma vie. De la neige se mis alors à tomber, interrompant mes réflexions alors que mon aimé lui envoyait une nouvelle volée d’hirondelles. Sauf que cette fois, elles ne venaient pas seules puisqu’il créa également une petite meute de loups de glace. Il n’en fallu toutefois pas beaucoup cette fois encore pour que son bras s’abatte, repoussant Yukio qui alla s’écraser plus loin, contre un arbre. J’avais peur pour lui, mais je devais restée concentrée encore juste un peu, ma technique était presque prête! Impossible d’abandonner maintenant! C’est ce moment que choisis Yukikun pour provoquer Bahamut qui donna un grand coup d’ailes, comme pour se préparer à prendre son envol. Oh non…Mais il s’arrêta, tournant son regard perçant vers moi avant de reposer ses pattes au sol et de reprendre ses airs de monarque. Il reporta son attention sur Shiva, ignorant royalement mon aimé qui venait de se relever courageusement.

- Shiva. Make sure thy human protects Rukia. If not, I shall come back and destroy thee. Thou knowest I possess that power.

Sur ce, je pu enfin déclencher ma technique et une véritable montagne de cristal se forma, entravant les mouvements de Bahamut qui se laissa emprisonner sans sourciller. Une immense prison de cristaux c’était donc formée, tenant le Roi Dragon en son sein. Il ne fallut pas longtemps pour que son immense silhouette disparaisse en un éclat lumineux, emportant tout le cristal avec lui. Une sphère brillante fonça alors vers mon bras, illuminant mon tatouage alors qu’il s’y glissait. Quelques instants plus tard, mon tatouage se fondait de nouveau parfaitement avec ma peau, presque invisible. Ça y est, le combat était terminé. Je posai ma main sur mon bras avec un doux sourire. J’étais heureuse qu’il soit apparu pour m’ouvrir les yeux, sans doute cela m’aiderais beaucoup dans les mois à venir. Mine de rien, Bahamut m’avait rendu un immense service aujourd’hui.

- Merci, Bahamut-sama.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Lun 1 Avr - 20:12

    Dites-moi que je rêve, je ne t’ai pas vu faire ce que je crois t’avoir vu faire au moins ? Tu ne vas pas me faire croire que tout ceci est réel hein !? Une illusion c’est ça ? Je suis en train de rêver, oui ça ne peut être que cela après tout, comment ce que je viens de voir pourrait être réel franchement ? Oui c’est ça, mon imagination me joue des tours, j’en suis désormais sur... Quoi tu es sérieux là !? Ce n’est pas mon imagination ? Il s’est réellement ce passé ce que j’ai vu ? Tout ceci était réel ? Aussi réel que moi tu veux dire ? Oh lala c’est du grand n’importe quoi, non c’est impossible, je dois nager en plain cauchemar, dites moi que je vais me réveiller bon sang dites le moi !... Non impossible, je ne peux pas être déjà réveillé si c’est vraiment le cas je veux savoir au moins pourquoi j’ai vu cela, c’est improbable qu’une chose pareille ce soit produite bon sang, tu te rends seulement compte du fait que l’idée que tu as eu était complètement débile ? Tu t’en rends compte hein !? Tu n’as pas l’impression que ce que tu as fait est complètement débile ? Tu as vu la taille de ce Bahamut, tu lui arrives à peine à la cheville et toi tu as décidé de l’affronter seul comme ça dans un élan de folie, n’est tu pas seulement fou ? Bien que ce soit la demande de Rukia ou pour la protéger, tu n’aurais pas pu trouver une solution un peu plus intelligente non ? Tu aimes finir blesser toi ce n’est pas possible ! Et encore tu as eu de la chance qu’il ait été gentil car tu sais aussi bien que moi qu’il aurait pu te briser en un seul coup, tu le sais très bien... Non je ne te sermonne pas, je te fais juste remarqué des détails plein d’importance, m’enfin je ne sais pas si c’est fini donc bon courage pour la suite, je vais aller me reposer moi je crois.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Pour elle, pour Rukia, j’avais essayé, j’ai tenté au mieux de retenir cette chimère effrayante, j’ai tenté au mieux de permettre à Rukia de gagner du temps, mais je ne savais pas trop où elle en était et combien de temps encore je devrais tenir de la sorte. Ma main ne e permettait pas d’attaquer directement, mais qu’importe dans le fond, je devais surtout gagner suffisamment de temps, c’est là tout ce que je devais garder en tête, mon seul objectif de l’instant présent. Shiva m’avait grandement aidé, elle renforçait largement mes techniques de glaces et pour ça je la remerciais, mais pas que, elle m’avait aussi protégé contre le poing de Bahamut qui serait surement capable de me renvoyer dans le village. Bien qu’il n’y mette pas toute la puissance dont il dispose, il reste malgré tout terriblement fort et ça on ne doit surtout pas l’oublier, suffit de voir le coup de patte qu’il m’a mit juste après et ce malgré ma bulle de protection, je m’écrasais le dos en premier contre un arbre que j’avais traversé, j’allais en chier, je le savais, j’avais mal partout c’est réel, mais abandonner ? Ça jamais ! Je lui ai dis, je ferais tout ce que je peux pour devenir plus fort et être un jour capable de réellement la protéger comme j’aimerais le faire, mais si je ne suis pas capable de résister à Bahamut ou même à Stiria seule, comment suis-je censé protéger Ru-chan hein ? Je suis certainement cette chose que l’on appel raté, mais dans le fond qu’elle importance, je me battrais encore plus chaque jour pour obtenir enfin ce niveau qui me revient, devenir plus fort, mettre une bonne raclée à Ayane sans avoir à utiliser la manière forte qui aurait pu lui couter cher par le passé, je finirais par être celui que je dois être, j’en fais le serment.

    C’est une fois debout et le Bahamut redescendu sur terre, d’ailleurs il ne l’avait pas vraiment quitté, il s’y préparait seulement, que je le vis porter toute son attention sur Shiva qui avait malgré tout résisté et qui était resté ici. Je ne sais pas vraiment ce qu’il lui a dit, mais ni Stiria ni Nix ne semblaient ressentir le besoin de lui répondre, c’est bien étrange d’ailleurs, cela m’étonne cruellement, eux qui trouve toujours une réponse à tout, encore faut-il qu’ils aient envie de répondre, mais là, ignorer Bahamut n’est-ce-pas aussi suicidaire que la provocation que j’ai faite ? De toute manière, dans le fond nous nous ressemblions un peu Shiva et moi je dois bien le reconnaitre. Puis elle disparut, un simple cristal de glace qui vint jusqu’à moi, c’est terminé, Shiva était repartit et Rukia venait de déclencher sa technique afin d’enfermer tranquillement Bahamut, les choses se précisaient, la fin était là et bien là. Je le vis alors devenir une sorte de sphère aussi brillante que les étoiles dans la nuit et il alla jusqu’au bras de Ru-chan, ça y est, c’est terminé, elle a réussi à en finir avec ce monstre. Je me laissais tomber sol adosser contre l’arbre alors tombé fiou c’était moins une.

    Je crois qu’il me faudrait encore un bon moment pour digérer cela, non mais franchement, vous avez vu la différence entre Shiva et Bahamut ? Heureusement que j’ai eu à affronter Shiva et non pas ce monstre seul, j’aurais galérer comme jamais sinon bon sang. N’empêche, maintenant que j’y repense, c’est vrai que l’on avait réussi à se parler sans se voler dans les plumes pendant ce temps, mieux que la réconciliation sur l’oreiller ça non ? Enfin ce qui est sur c’est que ce fut très utile, pouvoir lui parler à nouveau sans soucis, moi ça me plait bien. D’ailleurs, je la regardais et me relevais à nouveau poussant un large soupir puis m’avançant vers elle. Je regardais sa longue chevelure flottant dans les airs alors que le soleil avait repris la place qui lui était dû. Elle semblait plutôt ravie de ce qu’il venait de se passer contrairement à moi qui avait l’impression de mettre fait rouler dessus par un autocar plein. J’avais un de ces mal de chien au niveau du dos, à ce demandé comment je tenais encore debout honnêtement. Peu importe, de toute façon le plus important n’est là, on se moque de savoir si j’ai mal ou non n’est-ce-pas ? Ici le sujet principal c’est Ru-chan, c’est elle qui fut en danger, pas moi.

    « Tu vas bien Ru-chan ? Rien de cassé ? »
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mer 3 Avr - 0:34

Le combat était enfin terminé. Bahamut était retourné là où il devait être, dans mon tatouage, et je n’avais plus à m’en faire pour ça. De plus, je n’étais pas totalement remise mentalement des derniers événements, mais ma chimère m’avait rappelé la force que je portais réellement en moi. Après tout, n'est-il pas dit que les Eidolons sont représentatifs de la force de leur possesseurs? Je devais être capable de passer par-dessus ces souvenirs, d’oublier tous les mots désagréables qu’Hojo avait eux pour moi dans les deux dernières années. Je ne pouvais pas le laisser choisir ma vie à ma place. Il y avait tellement de gens qui comptaient sur moi maintenant. Je me devais de réussir à me tenir droite et à ne plus être hantée par tout ça. Et puis, je n’étais pas seule, n’est-ce pas? Me dis-je en me tournant vers Yukio qui se relevait de l’arbre où Bahamut l’avait envoyé valser. Eh merde, il était dans un sale état et je ne pouvais pas le laisser comme ça voyons ! Je m’approchai de lui alors que lui aussi s’avançait vers moi. Il me demanda ensuite si j’allais bien, mais je ne pris même pas la peine de lui répondre. Mes yeux étaient rivés sur son torse encore à découvert alors que sa blessure avait recommencé à saigner et qu’il ne semblait même pas s’en être aperçu. Ne faisant ni une ni deux, je retirai mon haut noir, heureusement j’avais quand même une camisole blanche en dessous, et m’approchai de lui pour l’appliquer sur sa blessure et tenter d’arrêter tout ce sang, sans même lui demander son avis.

- Yukikun! Oh merde, il faut s’occuper de cette blessure au plus vite. J’ai ce qu’il faut à l’appartement. Viens, je ne veux pas laisser trainer ça.

Sur ce, je l’entraînai à ma suite vers l’appartement et il avait intérêt à ne pas rouspéter car depuis cette « petite » apparition, j’avais l’impression d’avoir un mental d’acier et je l’aurais porté si nécessaire, hors de question que je le laisse se débrouiller avec une pareille blessure. J’avais quelques vertiges et je me sentais épuisée, mais son état importait plus. Je pourrais m’occuper de lui malgré tout ce chakra dépensé et je le ferais bien appars de ça!

*****

Nous étions donc rentrés à l’appartement et je l’avais forcé à s’asseoir au bord du lit pendant que je cherchais dans la salle de bain ma trousse de premiers soins. Mes mains tremblaient et je me dépêchais. Non pas que la blessure saignait à ce point. Simplement, la seule idée que mon aimé soit blessé et que je sois en train de me perdre dans ma pharmacie plutôt que de m’occuper de lui me donnais la nausée. J’agrippai donc rapidement la trousse que je trouvai enfin et un flacon d’antidouleurs, histoire qu’il n’ait pas à souffrir inutilement. Je retournai ensuite dans la chambre et lui tendis le flacon, ouvrant la trousse sur le lit pour en sortir du désinfectant et ce qu’il me fallait pour l’appliquer. Je me plaçai face à lui, à genou au sol, pour avoir une meilleure vue sur sa blessure et donc sur ce que je faisais. Il me faudrait donc dans un premier temps désinfecter cette plaie et la panser, puis m’occuper de celle qu’il avait au bras, retirer les échardes qu’il avait sans doute en grand nombre dans son dos et qui sait quelles autres blessures je lui trouverais. Ah, oui, sa main! Je devrais lui faire une attèle pour serrer tout ça en place le temps de l’emmener à l’hôpital pour une petite consultation d’urgence. Fort heureusement il n’aurait pas trop à patienter puisque je pourrais le faire passer avant les autres, voir demander à ma sœur de s’en occuper personnellement. Je mis le produit sur mon petit bout de coton et commençai à tapoter doucement sa plaie pour désinfecter le tout.

- Ça risque de faire mal. Mais bon, sans doute moins que quand tu as reçu ta blessure, c’est déjà ça.

Ma voix était d’un ton égal et mes sourcils froncés alors que je me concentrais sur ma tâche, mes mains tremblantes. Je devais prendre soin de lui et ne pas laisser ma fatigue du à cet affrontement et à tout ce stress gagner sur ma personne. Il avait énormément fait pour moi aujourd’hui et il était de mon devoir de lui rendre la pareille en m’assurant qu’il irait bien. Après il pourrait bien faire ce qui lui chantait, tant qu’il était en santé et qu’il était heureux, ça me serait égal. J’avais pris une mauvaise décision et c’était vrai, mais c’était passé et il fallait passer à autre chose maintenant. D’ailleurs, je m’adressai à lui de nouveau, prenant une voix plus douce cette fois, plus naturelle.

- Je suis désolée, j’aurais du t’en parler avant. Mais ce qui est fait est fait et même si je ne suis pas parfaite, je t’aime et je déteste me disputer avec toi. À l’avenir, je te ferai pars de toutes les décisions importantes qui te concernent aussi, promis.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mer 3 Avr - 1:45

    Non mais franchement, c’est quoi cette façon de vivre les choses ici ? Tu te crois dans les feux de l’amour ou quoi ? Aujourd’hui je t’aime demain on s’engueule, après demain on se déteste et le lendemain on s’aime à nouveau, c’est ça l’histoire ici ou quoi ? Tu ne trouves pas que votre cinéma de tout à l’heure était à la fois inutile et sans intérêt ? Oui, carrément les deux pour bien faire comprendre à quel point cette scène ne servait à rien si ce n’est nous emmerder au plus haut point, m’enfin on y peut rien nous. Il parait que je ne peux pas toujours faire aller les choses comme je les souhaite, il parait. J’ose espérer le contraire pourtant, mais quand je vois de telles actions, je me dis que finalement le destin est bien capricieux et ne veut réellement pas m’écouter, c’est d’un triste assès impressionnant, il y a de quoi se poser des questions voir même se torturer l’esprit tu ne trouves pas ? Dans l’histoire, vous avez battu le Bahamut, c’est déjà un sacré problème de régler d’ailleurs, mais un autre problème, non deux autres problèmes ce dessinent désormais à l’horizon, le premier la dispute, où en êtes-vous ? La seconde les blessures, tu es dans un état catastrophique, tu n’as pas même pris la peine de te soigner et malgré tout tu t’es battu, soit tu es fou, soit tu es suicidaire soit tu n’as vraiment rien dans la tête ! J’ai beau y réfléchir, je me demande s’il n’y a pas un peu des trois pour toi Yukio !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    C’est vrai, Ru-chan avait malgré tout réussi à se débarrasser du Bahamut et heureusement pour moi, je ne sais pas si j’aurais pu tenir encore bien longtemps à cette allure, mais peu importe, je l’aurais fait au mieux pour l’aider, j’aurais donné ma vie pour l’aider et elle le sait très bien malgré qu’elle se refuse de l’entendre. Il parait que l’on ne compte pas quand on aime, et bien c’est ce que je fais de mieux, je n’ai pas peur de tout perdre pour son bonheur, je veux que son bonheur soit complet et un jour j’y parviendrais, mais pour le moment je dois bosser intelligemment, tâter le terrain et surtout, ne pas aller dans la direction qu’elle n’aime pas du tout. Malgré tout ce qu’il venait de ce passer et le fait que je me sois complètement étaler dans un arbre, oui j’ai bien dis dedans, en même temps je l’ai complètement traversé l’arbre, mais hors de question pour moi de laisser ma douleur me battre, jamais je ne céderais face à la douleur, syntole c’est moi ! J’étais donc debout et je lui avais demandé comment elle allait, mais à ma grande surprise, je ne reçus pas la moindre réponse, elle m’ignorait simplement avant de finalement prendre la parole comme ci de rien était après avoir mit son haut noir sur ma blessure à l’abdomen. Elle n’avait pas l’air d’apprécier que je laisse trainer mes blessures, mais dans le fond cela m’était bien égal honnêtement. M’enfin, elle voulait que je la suive à l’appartement, c’est donc ce que j’allais faire, la décevoir une nouvelle fois, je ne me le permettrais pas !

    Je la suivais donc, j’étais resté en retrait, honteux de moi cette fois encore, une fois de plus je n’avais pas su montrer que je pouvais moi aussi être quelqu’un de fort, cette fois encore je n’ai pas été capable de faire les choses de façon correcte. [Euh... Tu as vu la taille du monstre ? Pas sur que qui que ce soit n’aurait pu s’activer à faire quelque chose !] Peut-être, mais ce n’est pas une raison pour être aussi mauvais bon sang, sous les yeux de ma bien aimé j’ai été inutile et blessé, elle se retrouve à devoir prendre soin de moi, la situation que je supporte le moins, je n’aime pas que l’on soit au petit soin pour moi à cause de mon incompétence, c’est le genre de situation qui m’irrite, mais pourtant elle je n’arrivais pas à le lui dire, ni même à le lui faire comprendre, c’était finalement peut-être trop dur pour moi. Après tout, je ne suis pas aussi fort que ce que je veux faire paraitre, être quelqu’un de bien et de confiance n’est finalement pas chose aisée il semblerait, ce n’est clairement pas donné à tout le monde.

    Arrivé dans l’appartement, Ru-chan ne me laissa guère le choix, je dû aller dans la chambre sous son accompagnement et m’assoir sur le lit, entre nous j’aurais préféré m’y coucher et dormir au moins jusqu’à demain pour oublier toute cette journée de merde, mais non, je ne pouvais pas, il me fallait rester parmi vous, que Ru-chan puisse me soigner et que derrière je puisse m’occuper d’elle du mieux que je le pouvais, à ma manière. Laquelle me direz-vous ? Et bien je ne sais pas, mais j’ai encore du temps pour y penser, je ne m’inquiète pas, puis la situation peut encore évoluer en ma faveur, du moins je l’espère. Pendant ce temps, Ru-chan était partit chercher ce qu’il lui fallait pour appliquer les premiers soins, surement allait-elle perdre du temps par ma faute, mais profiter une dernière fois d’elle, je ne pouvais pas cracher dessus. Maintenant qu’elle est devenue Hokage, je sais que je la verrais de moins en moins, mais peut importe, la savoir heureuse suffit à me rendre heureux en retour. Après quelques minutes, elle revient enfin vers moi, me tendis le flacon d’anti douleur et plongeai dans sa trousse, faisant mine d’en prendre, je débouchais, posais ma main dessous tournais et remis droit, ni vu ni connu. Je portais ma main à ma bouche et fermais le flacon. Des antidouleurs ? Non merci, j’ai fais l’erreur, je n’ai pas peur d’en subir les conséquences désormais.

    Les premiers instant était passé et elle se mit à m’avertir que cela ferait surement mal malgré qu’elle pensait que ce serait moins douloureux que la blessure en elle-même. J’avais du mal à y croire, la coupure n’a pas été douloureuse du tout, pour dire vrai, je ne savais même pas que j’étais ouvert avant de voir le sang, c’était assès impressionnant d’ailleurs pour cela. M’enfin, je n’étais pas là pour me demander ce qu’il y avait de mal ou de bien, de douloureux ou non, je laissais faire Ru-chan, elle qui se sentait si faible, le fait est qu’en la laissant me soigner, peut-être aura-t-elle enfin cette confiance en elle qui lui manquait ? Toute cette confiance qui s’est évaporé durant les deux années reviendra t-elle enfin ? C’est tout le mal que je peux lui souhaiter en tout cas. Tapotant doucement sur ma plaie avec son coton imprégner de désinfectant, je sentais cette légère piqure me prendre, c’était une sensation pour le moins douloureuse je l’admets, enfin douloureuse, je ne sais pas vraiment si c’est comme cela que je peux définir ce ressentit, disons plutôt que ça ressemble à un petit picotement, c’est froid mais ça donne une impression de chaud malgré tout, je ne sais pas vraiment ce que c’est ni ce qu’il se passe avec ce produit, mais je n’aime pas beaucoup la sensation que sa me procure, m’enfin ce n’est pas le moment pour râler !

    Les choses se passaient, Ru-chan était vraiment très délicate avec moi, ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs, des fois j’ai l’impression que je ne suis pas ce qu’elle est, je ne sais pas tellement comment vous l’expliquer d’ailleurs. [Suffit de dire que les opposés s’attirent.] Oui je sais, mais c’est encore différent tu vois, ce que je ressens n’a rien à voir avec cela, elle est douce, moi l’impression d’être violent mais je travail la dessus car je veux absolument essayer d’être parfait pour la femme la plus parfaite, mais ne lui dites pas que j’ai dis ça, je n’ai pas franchement envie de me prendre la raclée du siècle juste parce que je lui ai encore monté une estrade merveilleuse pour la mettre au sommet de la chaine alimentaire. J’attendais, je la laissais finir m’étant d’ailleurs largement adapté à la sensation que procurait le désinfectant, mais elle prit la parole, d’une voix calme et douce elle décida de parler, de crever l’abcès, de s’expliquer, mais ici c’est peut-être moi qui devrais présenter mes excuses non ? Elle était désolé de ne pas m’avoir parlé avant, elle me dit qu’elle m’aimait et qu’à l’avenir elle me consulterait avant pour les décisions qui me concernait aussi d’une manière ou d’une autre. Je lui enlevais délicatement la main de ma blessure et descendais du lit en me mettant à sa hauteur en posant mon index gauche devant se lèvres.

    « Ru-chan arrêtes. Oublions ce passage, j’ai moi aussi une grande responsabilité dans laissons cela de côté s’il te plait. »

    Je ne pris pas la peine de dire un mot de plus, décalant mon index, je laissais ma main prendre place sur la joue de Rukia et m’approchais d’elle afin de déposer mes lèvres au contact des siennes. Je pouvais laisser cet instant durer éternellement, sentir la douceur de ses lèvres était pour moi le plus beau cadeau que ce monde ait pu m’offrir dans ma misérable vie. Jamais je ne pourrais m’en passer j’en ai peur, mais cela me rassure aussi d’un autre côté. Laissant se baiser durer encore et encore, je fini par décoller mes lèvres des siennes et posais mon front contre le sien, les yeux fermés, j’aimais tellement ces moments où nous étions tranquille elle et moi, sans rien pour nous déranger, ces moments où nous pouvions de toute façon faire ce que l’on souhaitait de manière la plus tranquille qu’il soit.

    « Je t’aime Ru-chan, et s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour t’aider quand tu auras prit ton poste alors dit le moi, tu le sais, pour toi je suis prêt à décrocher la lune s’il faut, si tu la souhaite. Si jamais un jour tu estime que j’en fais trop, dis le moi clairement, ne laisses pas la situation murir en toi, évitons que l’incident de tout à l’heure ne se reproduise, je ne veux plus jamais avoir à m’engueuler avec toi. Tu seras une très bonne Hokage, j’en suis persuadé. »

    Je passais alors mon bras gauche dans son dos et la rapprocha de moi pour la prendre dans mon bras. Je pourrais utiliser le bras droit c’est vrai, mais ma main est tellement abimé qu’au moindre toucher je ressens une sacré douleur, il est hors de question que je mette fin à ce moment pour une telle broutille, j’aimerais que cet instant dur pour l’éternité, mais je n’en ai pas le pouvoir malheureusement.
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mer 3 Avr - 5:12

Je m’occupais de lui, de sa blessure. Doucement, avec le soin que l’on a pour les choses qui nous sont précieuses. Les choses qui nous tiennent à cœur et qui sont capables de nous couper le souffle en un simple regard. Oui bon, vous avez bien raison, j’ai tort sur ce coup là. Je m’appliquais donc plutôt comme on le fait avec les gens que l’on aime, car on veut prendre soin d’eux, car on veut que jamais n’arrête ces moments magiques que nous partageons avec eux. Et pourtant, je prenais bien soin d’éviter son regard d’azur qui, d’une certaine façon, m’intimidait. Il n’était pas effrayant, non, au contraire. Ce regard était profond, aimant, dévoué, admirateur et par-dessus tout, j’aurais tout donné pour pouvoir y plonger sans jamais en ressortir, ne serait-ce que pour reprendre ma respiration. Ses yeux étaient comme un aimant, une fois que mon regard s’y posait, plus rien n’importait, rien. Encore moins lorsque nous étions aussi près l’un de l’autre. J’avais donc gardé les yeux plus bas, sur cette vilaine blessure sanglante, essayant de ne pas non plus me perdre à la contemplation de son vaste torse. Mais à quoi je pensais moi bordel? Il était blessé, ce genre de pensées devrait attendre, me dis-je alors que je m’adressai à lui pour m’excuser. Oui, ce dossier non plus n’était pas tout à fait réglé et j’avais peur qu’il m’en veuille. Mais que pouvais-je y faire sinon me dire que mes inquiétudes étaient sans doute infondées? Il était merveilleux et ce, en tous points. Et il l’avait dit de lui-même, jamais il ne m’empêcherait de faire ce que j’aimais le plus. Je venais de finir ma phrase lorsque son index vint frôler mes lèvres doucement. C’est étrange à dire, mais ce contact me fit frissonner. Il s’était ensuite approché, descendant du lit pour se mettre à genou, tout juste devant moi. Et mon regard marron si ordinaire et si ennuyeux croisa la mer paradisiaque, l’azur éclatant. « Ru-chan », mon cœur se serra et je l’écoutai, je savourai sa voix qui se fraya un chemin jusqu’à mon oreille. Il me dit avoir également une grande responsabilité dans cette histoire avant d’enchaîner en me demandant d’oublier tout ça. Pour moi qui étais assez stressée dernièrement, c’est avec une aise presque inquiétante que je réussi à mettre tout cela de côté alors que sa main se déposait sur ma joue. Elle était rude sur ma peau douce comme la soie et je pouvais sentir tous ces entraînements qu’il avait fait, tous les combats qu’il avait menés, toute la résolution qui l’habitait afin de me protéger. C’est à cette pensée que je fermai les yeux et que je passai mes bras derrière son cou, l’attirant vers moi pour que nos lèvres s’effleurent d’abord timidement avant de s’unir en un baiser qui me serra l’abdomen de nouveau alors que j’avais l’impression que mon cœur battait beaucoup trop vite. Je m’abandonnai à lui durant cet instant magnifique qui, pour moi, méritait d’être sans fin. Après tout, je n’avais rien à craindre ici. Il était là, pour moi. Que demander de plus?

Il y mit toutefois fin et je sentis mes sourcils se fléchir malgré moi, mes lèvres refuser de reculer durant un instant, mon corps résister à ma place. Mais je cédai finalement et son front vint se déposer contre le mien. Je respirai profondément, savourant cet autre moment merveilleux alors que nous étions seuls, ensemble, et que rien ni personne ne pourrait venir nous déranger. Sa voix retentit de nouveau et ses premières paroles me poussèrent à ouvrir les yeux, à me délecter de sa présence alors que ses yeux étaient toujours clos. Je parcouru sa mâchoire carrée du regard, sa courte barde aussi blonde que ses cheveux, ce qui m’avait fait sourire à plusieurs reprises, ses lèvres au goût si onctueux, ses yeux clos et ses petites mèches de cheveux qui tombaient devant eux. Il me dit que s’il pouvait faire quoi que ce soit pour m’aider avec ce poste, alors je n’aurais qu’à demander. Il serait prêt à décrocher la lune pour moi si je la lui demandais. Il ajouta également sans attendre que s’il en faisait trop, je n’avais qu’à lui dire, qu’il ne voulait pas non plus que nous nous disputions à nouveau. Il termina finalement en me disant qu’il était persuadé que je ferais une bonne Hokage et cela me fit plaisir, mais ne me combla pas pour autant. Je voulais être plus qu’une bonne Kage pour lui, je voulais être une bonne femme. Une femme qui saurait l’aimer et le combler autant qu’il me comblait, qui saurait toujours être présente pour lui et qui s’assurerait de ne pas le laisser se dépenser trop à la tâche. Yukikun exagérait toujours après tout, il n’avait pas de limites lorsque cela impliquait le bonheur de ses êtres chers. De là à se mettre devant le rayon de Bahamut, y avait-il acte plus suicidaire et plus inconsidéré que celui-là? Et pourtant, il l’avait fait sans même hésiter, parce que c’était pour moi. Le fil de mes pensées s’interrompit brusquement alors que son unique bras valide vint m’entourer et me serrer contre lui. Je refermai les yeux et un sourire se peignit sur mon visage sans que je ne le décide. Après tout, on ne décide pas d’être heureux, on l’est, tout simplement. Je savourai son étreinte alors que je sentais la peau de son torse au travers de ma petite camisole blanche, maintenant tâchée du sang de sa blessure. Oui, je devais au moins panser ça, c’était indispensable, me dis-je en me libérant à regret de son étreinte. Je me redressai légèrement, tendant le bras au-delà de Yukikun pour attraper une grande compresse ainsi qu’un rouleau de bandages.

- Il faut que…on ne peut pas laisser ça comme ça.

Je sentis mes joues s’empourprer alors que je repris ma position initiale, essayant de ne pas croiser son regard, me concentrant sur la tâche à accomplir. Je plaçai donc délicatement la compresse au bon endroit avant de commencer à enrouler les bandages. Toutefois, du à la largeur de son torse, je du m’approcher de nouveau pour bien pouvoir enrouler le tout, prenant bien soin d’éviter ses yeux céruléens. Mon abdomen était serré une fois de plus et je me surpris même à retenir ma respiration. Il me fallu de longues minutes pour finalement juger que j’avais fini de panser cette plaie, sans doute à cause de mes gestes minutieux et tendres. J’avalai ensuite ma salive, tentant d’ignorer mon cœur qui battait la chamade. Ensuite, son avant-bras gauche avait aussi été entaillé à de nombreuses reprises. Je saisis donc sa main gauche et la tirai délicatement vers moi pour qu’il allonge le bras et que j’aie une meilleure vue pour désinfecter. Sans trop m’en rendre compte, j’appuyai sa main gauche contre ma hanche, l’y abandonnant avant de mettre du désinfectant sur un nouveau petit morceau de coton et de désinfecter son bras. Une fois de plus, je m’affairai de façon délicate, regardant seulement mon ouvrage et donc son bras musclé et puissant qui avait du arrêter bien des assauts aujourd’hui. J’avalai ma salive de nouveau, priant pour que mes mains ne deviennent pas moites. Je pu ensuite déposer mon morceau de coton plein de sang avant de panser ce bras là aussi. Ne resterait plus que sa main droite et à jeter un œil à son dos. Je relevai mon regard vers le sien, un sourire doux et optimiste sur le visage, fière des mes talents médicaux. J’étais bien heureuse qu’Utako m’ait appris finalement.

- Il faudrait faire quelque chose pour ta main, pour ne pas que son état s’empire.


Je m’arrêtai une fois de plus, subjuguée par son regard. À ce rythme, je n’aurais pas fini avant le lendemain matin. Mais était-ce une si mauvaise chose que de passer un moment aussi privilégié auprès de mon aimé? Il y avait une sorte de fierté à être celle qui s’occupait de lui, celle qui désinfectait ses plaies et qui était assise avec lui, directement sur le sol de notre chambre à coucher. C’était quelque chose que personne d’autre que moi n’avait connu, quelque chose qui nous appartenait seulement à nous deux et qui était beau, qui me donnait envie de rester à ses côtés pour le reste de ma vie. Je souris de nouveau, détournant le regard pour finalement reprendre le bandage et prendre une grande inspiration. C’était le moment de vérité. Il me faudrait fait un bandage de façon à ce que sa main ne puisse plus bouger, pour m’assurer que son état n’empire pas. La meilleure solution? J’avais décidé de lui faire un genre de plâtre en cristal, mais en dessous je devais quand même mettre du bandage, histoire de protéger sa peau. Je commençai la manœuvre doucement, quand il fut prêt, usant de plus de délicatesse que jamais, bien que je tentai d’effectuer le tout rapidement. Je ne voulais pas le faire souffrir trop longtemps pour rien après tout, ça n’aurait servit à rien. Une fois cela terminé, j’effectuai un mudra d’une main alors que l’autre tenait toujours délicatement sa main droite. Puis, une fine couche de cristal vint entourer sa main, son poignet et une partie de son avant-bras. Comme ça, je serais certaine de bien avoir fait le tout, il n’y aurait plus de mouvement possible.

- Voilà. Et puis, si ça a fait très mal, ça veut dire que ce n’est sans doute que foulé. Si tu t’étais cassé la main, ton corps aurait tout de suite sécrété une hormone pour t’engourdir la main et tu n’aurais commencé à avoir mal qu’environ une heure ensuite. Donc bon, tu récupèreras sans doute l’usage de ta main bientôt, les ninjas médecins du village sont très compétents à ce qu’on m’a dit. Et sinon Utako peut toujours jeter un œil j’imagine.

J’avais dit le tout d'une voix nerveuse et en esquivant son regard, une fois de plus. Mon petit discours m’avait aidé à ne pas penser à ce à quoi je pensais réellement, étant donné que vu le contexte actuel, le moment n'était pas le meilleur. Mais j’avais fini maintenant, non? Ce n’était pas si grave si je débordais un peu de mon rôle d’infirmière, n’est-ce-pas? Mon regard noisette trouva donc le sien, y plongeant cette fois sans réserve.

- Merci d’avoir été là pour moi. Et de l’être encore! Merci de m’avoir choisi moi. Merci d’être celui que tu es. Merci pour tout, Yukikun.

Je sentis mes yeux se teinter de larmes et mes joues changer de coloration, encore et toujours, alors que je m’approchais de mon aimé pour me blottir contre lui, le serrant contre moi en prenant bien garde de ne pas toucher sa blessure à l’abdomen. Je collai ma joue contre sa peau fraîche, fermant les yeux un instant. Puis, je remarquai que sa clavicule était toute proche, je n’eus qu’à me relever légèrement pour que mes lèvres la frôlent avant de l’embrasser doucement, remontant pour atteindre la base de son cou. Je me redressai d’avantage, ma main gauche frôlant son torse avant de remonter de l’autre côté de son cou et de s’enfouir dans sa chevelure blonde. De leur côté, mes lèvres avaient continué leur chemin pour finalement atteindre le haut de son cou et terminer leur course tout près de son oreille. Je m’y arrêtai, entrouvrant les lèvres, savourant le silence alors que je faisais durer ce petit suspense, que je me sentais en contrôle de la situation et que le temps entier s’était suspendu. Un nouvel instant unique, mais ne l’étaient-ils pas tous un peu à leur façon?

- Je t’aime. Tu es l’homme de ma vie, Yukio. Même si tu me donnerais la lune, je ne serais pas heureuse puisque de toute façon, il n’y a que toi que je désire. Il n'y a que toi pour me combler comme tu le fais. Pour moi, tu n'as rien à prouver. En fait, tu n'as jamais eu besoin de le faire.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mer 3 Avr - 10:55

    Et bien dis donc, qu’elle curieuse journée à laquelle j’ajiste aujourd’hui tout de même, c’est vrai quoi, ils s’aiment, ils se sont aimés et ils s’aiment d’autant plus, c’est un peu le résumé de la journée non ? Ce que vous vivez est certainement merveilleux Yukio, mais tu devrais faire plus attention à l’avenir, tu l’aime on le sait, elle t’aime nous le savons aussi, mais il ne faut pas que tout cela s’arrête de la sorte et tu le sait aussi bien que moi, c’est plus important encore, il n’y a pas que cela qui compte, tu dois être capable de lui faire confiance autant qu’elle le doit à l’inverse, tu dois être là pour elle, le plus souvent possible mais encore plus quand elle a des problème, oui car les mauvais jour, c’est sur une épaule solide qu’elle doit se reposer et c’est de quelqu’un qui soit capable de l’écouter dont elle a besoin, n’oublies jamais tout cela... Je sais très bien que tu es au courant de tout cela, je ne fais qu’un rappel des choses les plus importantes, je ne t’ai rien conseillé ou autre puisque je sais que tu le sais, mais cela ne m’empêche en rien de le rappeler et tu le sais aussi bien que moi n’est-ce-pas ? Tu sais, vu la situation, ou plutôt l’évolution de la situation je me pose parfois des questions... quel genre ? Disons le genre gênant, qui a un grand impact sur l’avenir d’une personne, qui peut faire en sorte d’augmenté le plaisir de la vie en rajoutant une pointe de difficulté, mais surtout beaucoup de joie, un bonheur immense, car c’est exactement cela que ça procure. Je ne t’en parlerais pas plus pour ne pas effrayer quiconque lira ceci, mais toi Yukio, tu as déjà compris de quoi je parlais n’est-ce-pas ?... C’est exactement ça, bien que l’idée te semble catastrophique et que tu te poses une question qui soit semblable à l’une des miennes, tu sais aussi bien que moi à quel point cette chose en question peut être merveilleuse et remplir une vie n’est-ce-pas ?... Je n’ai pas dis que tu n’étais pas heureux ainsi, je dis juste que ça peut aider montrer à quel point ce bonheur est intense tu me comprends ? Le partage, plus précisément le partage du bonheur n’est-il pas la plus chose qu’il nous reste en ce monde ? Je vais aller méditer là-dessus il semblerait.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Attends ! Ne part pas ! [Hein ? Si Yukio, je te laisse seul pour la suite de cette épopée, tu me raconteras plus tard ce qu’il s’y est déroulé.] Mais si tu pars, qui feras mes introductions ? [Tu n’en as pas besoin pour la suite des événements Yukio, l’avenir dépend maintenant de toi.] Je ne suis pas d’accord avec cela, reste là ! Tu ne crois pas que je vais me fatiguer à tout te raconter quand même ? [Je le sais bien, je suis désolé Yukio, mais mon travail ici est terminé, je vais préparer la suite des événements Yukio, il y a encore tant de chose à mettre en place, tant d’événements passé à compter, puis je sens que la suite ici ne me regardera pas vraiment.] Dans le fond, peut-être avait-il raison ? Peut-être que la suite des événements ne le regardais pas, peut-être allait-il enfin préparer le terrain ailleurs pour que l’on puisse commencer à conter une nouvelle histoire qui sait ? Pour le moment, je me demandais encore pourquoi, pourquoi m’avoir parlé de cela tout à l’heure dans son introduction ? J’ai compris à quoi il faisait allusion puisqu’il y a déjà fait allusion ailleurs, mais pourquoi de cette façon ? Ce n’est pas comme ci il en savait quelque chose lui-même. Comment je suis censé prendre les choses ? Comment je suis censé y réfléchir ? De quelle façon du moins ? Je me torturais sans doute trop l’esprit, peut-être devrais-je simplement me contenter de l’instant présent non ? Comment pourrais-je seulement penser à me disperser en compagnie de la plus merveilleuse des femmes de ce vaste monde ? Comment puis-je seulement me prendre la tête pour des bricoles qui n’ont pas vraiment lui d’être pour le moment puisque ce n’est pas là ma préoccupation majeure. Actuellement, elle est là, moi je suis là aussi, réunis tout les deux comme au bon vieux temps, les problèmes sont derrière nous, nous n’arriverons sans doute pas à les oublier, mais ensemble nous les affronteront, ensemble nous nous battrons car ensemble, on peut tout affronter !

    J’étais descendu du lit, j’avais déposé ma main sur la douce joue de ma bien aimé, si douce, parfois je me demande à quel bébé elle est allé voler sa peau, elle est tellement douce, soyeuse, exceptionnelle, non, ça ce n’est pas sa peau, c’est elle-même qui est exceptionnelle. Mais durant cet instant elle passa ses bras autour de mon cou et, comme ci je n’arrivais pas assès vite, elle me traina jusqu’à elle afin que je puisse finalement l’embrasser en deux fois. Tout d’abord notre lèvres se frôlèrent, simple effleurement, pas de réel baiser en lui-même, mais la pose marquer était surement la pire de toute, cela avait fait monter en moi ce désir de l’embrasser, ce désir de sentir ses lèvres contre les miennes et de pouvoir profiter de façon éternel à ce gout merveilleux qu’elles ont. J’en parle surement comme un vulgaire morceau de viande, mais vous ne pouvez pas comprendre de quoi je parle et croyez moi, vous ne le comprendrez jamais ! Puis finalement ce moment tant attendu arriva, il ne s’était écoulé pas même une seconde entre l’effleurement et le baiser, mais pour moi le temps s’était arrêter, j’ai eu l’impression d’attendre celui depuis des heures voir même des jours ou des semaines, j’ai cru que j’allais craquer, j’ai bien pensé que j’étais mourant, mourir de ce manque si grand quelle fin idiote non ? Mais quand la situation est comme à ce moment précis, je ne savais plus vraiment ce que je pouvais faire, durant cette attente je ne savais plus, étais-je en vie ? Étais-je simplement mort ? Je ne savais plus, j’étais perdu dans tout cela. Il y a tant que chose qui se déroulais dans ma tête qu’au moment précis où nos lèvres entrèrent en contact, je fut comme libérer de tout un poids, c’est comme-ci tout ce que j’avais sur les épaules disparus et que je pouvais à nouveau vivre pleinement, une résurrection, oui c’est ça l’effet que je ressentis à ce moment là. Il n’y avait pas de moment plus merveilleux, mais malheureusement comme on le sait, toutes bonnes choses ont une fin aussi triste soit-elle.

    En effet, j’arrêtais assès rapidement ce baiser, non pas que je ne veuille pas le continuer, bien loin de moi cette idée nauséeuse, mais plutôt pour prendre la parole, oui la parole. Je ne suis pas très habile avec les mots et ça vous vous en êtes certainement déjà rendu compte, mais je n’en avais que faire, car là, j’avais exactement les mots que je devais sortir en tête, dans l’ordre qui, je l’espère, était le bon d’ailleurs. Mon front était à présent coller au sien, je ressentais sa respiration qui était pour le moins forte, de mon côté elle était plutôt tranquille, j’étais calme, détendu, j’aurais pu être emporté par la mort, en vue du moment actuel je ne pense pas que j’aurais pu être triste, si ce n’est du fait de l’abandonner, mais bon arrêtons cela, je vais me porter la poisse moi. Ce genre de moment privilégié avec Rukia étaient de loin ce qui égayait le plus ma vie, après de tel moment je me sentais enfin vivant, je sentais la force me revenir, parfois je me dis même que Rukia est un peu comme ma drogue, sans elle je n’arrive à rien, mais elle est aussi ma vie, sans elle je ne verrais pas vraiment pour qu’elle raison je devrais exister voyez vous ? Finalement, après avoir parlé avec mon cœur comme dirait certaines personne, je passais mon bras autour de ma bien aimée et l’emmenait à moi, la serrant dans mes bras, ou plutôt devrais-je dire dans mon bras. Je n’avais que faire de l’état dans lequel je me trouvais, même si j’étais très souffrant voir pire, mourant, dans un moment comme celui-ci j’aurais été heureux, impossible que je sois malheureux dans ces conditions et je sais pertinemment qu’il en est de même pour chaque être humain, car être en présence de la personne à laquelle nous tenons le plus est surement tout ce qu’il y a de plus rassurant dans une vie. Je ne suis pas dans un état chaotique, mais la simple présence de Rukia me permettait au moins d’oublier tout cela, mais rapidement elle finit par sortir de mon bras, elle s’écartait doucement puis tandis le bras afin d’attraper ce qu’il lui fallait pour finir les soins, finalement elle ne changera jamais hein ? Il faut toujours qu’elle prenne soin de moi d’une manière ou d’une autre n’est-ce-pas ? Ne peut-elle pas seulement laisser passer le temps ?

    De toute façon, quand elle est lancé, inutile d’essayer de l’arrêter, c’est de toute manière peine perdu, autant la laisser finir et de profiter ensemble du reste de la journée, elle et moi, personne pour nous embêter, personne pour venir nous perturber, juste elle et moi. Elle s’approcha de moi et commençait le pansement après avoir positionné la compresse, elle était douce et délicate, cela même quand elle me faisait un simple bandage. Il lui fallut plusieurs minutes pour le faire, mais ces même minutes ne me parurent pas si longue, au contraire même je les aurais même juger comme étant beaucoup trop courtes, puisqu’elle pouvait déjà se relever et ainsi écarter la merveilleuse odeur qu’elle dégageait et qu’elle a toujours dégager d’ailleurs, je ne connais pas l’ensemble de ses petits secret, mais je sais que celui-ci m’est inconnu et honnêtement je n’éprouve pas le besoin de le connaitre, juste de la sentir. L’odeur elle-même qui se dégage de la peau de Ru-chan suffisait à m’apaiser, à me calmer et d’autre fois à me faire prendre conscience de l’importance de certaines choses. C’est d’ailleurs le cas aujourd’hui, cela me fait prendre conscience que malgré les deux années que l’on a perdu pour une raison dont on ne connaitra jamais le fautif et chose que je ne veux plus savoir d’ailleurs, on peut malgré tout vivre sans forcément avoir à regarder toujours derrière, l’avenir est devant nous, c’est par là-bas que nous devons regarder et nul par ailleurs. Une fois relevée, elle saisit ma main gauche et l’emmena jusqu’à ses hanches, chose intentionnelle ou accidentelle, cela m’importait peu dans le fond je dois bien le reconnaitre, mais je ne dis rien, je ne fis rien, je la laissais faire gardant les yeux fermer lui faisant totalement confiance. Il lui fallut d’ailleurs bien moins de temps cette fois-ci pour désinfecter mon bras et le panser. Une fois fini, j’ouvris les yeux, et je la vis, elle m’adressait là un sourire de satisfaction, elle semblait confiante, moi ça ne me paraissais même pas utile de le faire, si c’est Rukia qui le fait, je n’ai pas la moindre raison de m’inquiéter, parole de scoot que je ne suis pas.

    Puis elle enchainait en parlant de ma main, elle ne voulait pas que cela empire, mais dans le fond est-ce réellement important ? N’est-ce-pas là de ma faute ? N’est-ce-pas là une douleur causée par ma bêtise seule ? Pourquoi vouloir tenter quelque chose au final ? J’aurais pu m’opposer à cela, mais je ne le voulais pas, seule ce qu’elle voulait réellement m’importait au fond, je l’aimais et je l’aimerais à jamais, c’est tout ce qui semblait réellement importé pour moi actuellement. Je la regardais, elle prit ma main avec une impressionnante délicatesse et commençait à appliquer un bandage soigneux. Comme toujours, elle était douce, elle faisait les choses calmement, bougeant ma main le moins possible, mais je serrais les dents, la douleur n’est pas quelques chose de très important au final, ce qui compte réellement c’est ce qu’il y a après la douleur, après la guérison, le plaisir de pouvoir enfin se dire, ma main va bien et tout cela c’est grâce à elle, grâce à ma Ru-chan. Cette simple pensée me faisait sourire, cela me rappelait une fois de plus qu’en réalité je ne suis bon qu’à causer des problèmes, mais que Ru-chan est toujours à mes côtés, elle est là présente auprès de moi que ça aille ou non et je le suis en retour, enfin j’essaie car je ne suis pas le meilleur dans ce genre de pratique, mais pour elle j’y parviens. Après avoir fini le bandage, ma main se cristallisa avec mon poignet et quelques centimètres de mon avant bras, complètement bloque, cela ne bouge plus, finalement elle est parfaite, peut-être même trop parfaite, mais peu m’importe qu’elle soit ou non parfaite, je l’aime à jamais. D’ailleurs elle en profita pour me faire un petit cours de médecine en m’expliquant que ce n’était surement que foulé et que je retrouverais automatiquement l’usage de ma main très rapidement, tant mieux d’ailleurs, j’en avais grandement besoin. Elle enchaina d’ailleurs en vantant les mérites des infirmiers de Konoha et qu’Utako pourrait toujours regarder. C’est vrai elle pourrait, mais en ai-je seulement l’envie ? Je ne pense pas sincèrement. Puis actuellement j’ai d’autre penser que de soigner ma main aussi.

    J’avais fait une simple signe de tête pour lui répondre, puis elle reprit la parole presque instantanément, mais cette fois le thème était bien différent, je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me sortait cela maintenant, c’est à moi de la remercier pour tout cela, pas l’inverse, c’est elle qui prend soin de moi pas l’inverse bon sang. Je lui adressais un sourire alors même qu’elle finissait sa phrase et que ses yeux commençaient à s’humidifier. J’aurais voulu dire quelque chose, peu importe quoi, mais quelque chose de rassurant, mais tout ce que j’avais me semblais pouvoir causer un incident à tout moment et je ne voulais pas de cela, je préférais me taire momentanément, mais la réaction de Rukia me rassura quelque peu, je n’étais finalement plus obligé de parler, je pouvais lui dire les choses plus simplement, les lui montrer même, des petites attentions de tout les jours par exemple. Rukia déposait sa joue contre moi puis dans un élan de "je me grandi" elle se mit à déposer ses lèvres douces et fraiche sur ma clavicule avant de finalement prendre la continuité et arrivé à la base de mon cou. Alors que ses lèvres continuaient leurs ascensions, sa main atterrit dans mes cheveux en frôlant rapidement mon torse nu sauf de bandage. Se lèvres atteignirent mon oreille, mais rien, le silence. Je sentais sn souffle frais se déposer délicatement sur mon visage, elle attendait, elle faisait durer les choses, la patience n’était pas l’une de mes qualités, bien au contraire même, mais avec elle, je ne comprenais pas, je pouvais rester là durant des heures à attendre quelque chose, jamais ça ne me dérangerais. Et là j’attendais, un léger sourire s’était d’ailleurs dessiner sur mes lèvres, la situation était étrange dans le fond, mais ça me plaisait bien puisque je le savais, ma réaction désormais allait dépendre exactement de ce qu’elle allait dire ou faire. Ma main gauche était déjà déposer sur son fessier et mon bras droit était déjà derrière elle, non je ne la touchais pas de ma main droite, enfin je ne crois pas, avec le cristal autour je ne sens plus vraiment les choses je dois bien l’admettre.

    Le temps fut finalement venu. Rukia se décida finalement à me parler, elle me susurrait quelques mots à l’oreille, des mots qui avaient tant d’importance pour moi. Elle me dit ces mots, ces quelques mots que n’importe quel homme aimant réellement sa dulcinée souhaiterait entendre. Elle me le dit là, que j’étais l’homme de sa vie mais surtout que tout ce qu’elle désirait c’était moi peu importe que j’aille lui décrocher ou non la lune puisque c’est moi qui la rend heureuse. Elle conclu d’ailleurs en m’affirmant que je n’avais rien à lui prouvé, peut-être, mais moi j’ai tant de choses à me prouver. Je l’ai dis précédemment, ma réaction risquait d’être influencé par ce qu’elle dirait ou ferait, et c’est exactement ce qu’il ce produisit. Ma main gauche l’empoignant fermement, mais délicatement et on bras droit la retenant par le dos, je nous levais et déposais Rukia sur le lit juste à côté de nous avec de me mettre au dessus d’elle à quatre patte et de lui déposer un premier baiser dans le coup. Avant de lui parler avec un maximum de délicatesse.

    « Moi je ne te dirais pas que je t’aime Ru-chan car ce serait en réalité te mentir. Je ne t’aime pas non, ce que je ressens à ton égard est bien plus fort encore. Je ne saurais comment te l’exprimer réellement, mais sans toi je crois que je meurs, non, j’en suis même sur. »

    Je déposais maintenant mes lèvres sur les siennes et l’embrassais à nouveau passant le revers de ma main gauche sur son épaule droite.
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mer 3 Avr - 19:02

Nous nous étions donc embrassés, faisant d’abord durer le suspense avant de finalement unir nos lèvres en une étreinte passionnée. Mais mon aimé y avait mit fin pour prononcer quelques paroles et j’avais donc réussi à trouver la motivation pour prendre le temps de panser ses plaies avant de me délecter de nouveau de ses lèvres. Au final, je l’avais remercié pour tout ce qu’il faisait et pour tout ce qu’il était. Je lui étais tellement reconnaissante pour tellement de choses, je devais au moins le lui faire savoir. Lui montrer qu’il n’avait pas à se jeter devant un gigantesque rayon destructeur pour que je l’aime et que je sache l’ampleur de ses sentiments à mon égard. Je m’étais donc blottie contre lui avant de me laisser distraire par sa peau nue. J’avais donc déposé un baiser délicat sur sa clavicule en me remémorant le magnifique couché de soleil que nous avions admiré ensemble à Oerba lors de notre première rencontre. Puis un second, remontant pour atteindre la base de son cou, songeant à toutes ces journées passées ensemble dans notre village alors que nous étions encore jeunes. Un autre, chérissant le jour où il avait posé le genou à terre pour la première fois. Le baiser suivant atterrit contre sa mâchoire et je me souvins du jour où il était venu me délivrer des griffes d’Hojo. Un dernier tout près de son oreille alors que j’eu l’impression de le réentendre dire que le jour où le temps jouerais un tour à ma bague, alors il serait temps de nous marier. Je lui avais alors murmuré doucement à l’oreille des paroles d’amour, des mots pour lui signifier qu’il faisait mon bonheur et que je n’avais besoin de rien de plus que lui étant donné qu’il était l’homme de ma vie. Je sentis sa main gauche se déposer sur mon fessier et son bras droit se placer timidement derrière moi, sans doute était-ce à cause du cristal qui lui faisait office de plâtre. Je le sentis alors me soulever et j’eu l’impression que j’allais m’envoler alors que mon sourire s’agrandissait une fois de plus et qu’il me déposait sur le lit. Mon regard trouva le sien et je le regardai prendre place en haut de moi avant d’approcher ses lèvres de mon propre cou. Je m’empressai de retirer ma longue chevelure d’ébène de là, lui dévoilant sans hésitation la douce peau de mon cou. Ses lèvres s’y posèrent en un baiser empreint de tendresse et sa voix s’éleva doucement, comme une caresse qui nous frôle la peau. Je fermai les yeux, savourant ses paroles et sa proximité. Il me dit qu’il ne pouvait pas dire m’aimer. J’aurais peut-être pu m’en inquiéter, mais c’était impossible. Je savais qu’il s’apprêtait à tourner la phrase à mon avantage, telle une louange qui se faisait attendre. Comme je l’avais senti venir, il me dit que ce qu’il ressentait était bien plus fort que cela. Yukikun me dit qu’il n’arriverait pas à vivre sans moi, qu’il en était certain. Normalement, j’aurais été inquiète, me demandant ce qui pourrait bien lui arriver si un malheur me frappait de nouveau. Mais pas aujourd’hui, non, j’étais trop heureuse et la seule chose à laquelle je pensai était qu’il m’était fidèle et dévoué, qu’il était l’homme que toutes les femmes rêvaient de voir arriver sur leur grand cheval blanc. Oui, peut-être étais-je une princesse au fond, après tout, j’avais mon propre chevalier. Non, que dis-je, mon Roi. Et à ses côtés, je ne me sentais rien de moins qu’une reine. Il m’embrassa alors de nouveau et je l’attirai doucement vers moi en posant mes mains délicatement dans son dos, l’enlaçant pour une étreinte passionnée et amoureuse. Je sentis le revers de sa main s’attarder tendrement contre mon épaule, comme l’on caresse une œuvre d’art que l’on n’ose pas s’approprier de peur de la casser. Et puis, c’est étrange à dire, mais ce contact était réconfortant d’une certaine façon. J’aurais bien pu l’embrasser ainsi jusqu’à en oublier tout le reste, mais non, je posai plutôt ma main contre sa joue et le poussai à mettre fin au baiser. Mon regard marron brillait de joie et un petit sourire complice éclairait maintenant mon visage.

- Tu sais, il n’y a pas qu’avec les mots que l’on peut exprimer ce que l’on ressent.

Sur ce, je pris sa main gauche dans la mienne et la guidait doucement, l’entraînant pour la glisser délicatement jusqu’à hanche avant de la déposer contre ma peau, sous ma petite camisole blanche. Une fois cela fait, je posai ma main libre derrière sa nuque et l’attirai vers moi pour l’embrasser de nouveau, fermant les yeux alors que mon cœur battait la chamade. Mon autre main remonta ensuite, parcourant délicatement son torse, explorant sa musculature exemplaire. Je ne désirais pas non plus le brusquer et dans tous les cas je respecterais sa décision, mais que voulez-vous, cet instant était si précieux. Un moment d’amour à la fois simple et pur, se concrétisant un baiser à la fois.
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Jeu 4 Avr - 14:30

    Ah oui c’est vrai, je pouvais attendre longtemps moi, mon idiot de narrateur a prit ses jambes à son coup, aller savoir pourquoi, il a décidé de partir, peut-être à t-il penser que quelque chose qui ne l’intéressait guère devait avoir lieux, et bien dans ce cas il a raison, bon sang non je ne dois pas dire ça, je ne dois pas penser comme ça, j’ai dis que la réconciliation sur l’oreiller je ne trouvais pas ça adéquat. Bon sang, on est plus brouillé ? Ah je suis perdu, je ne sais même plus où je dois donner de la tête moi. La situation voulait que les choses tournent ainsi après tout, ben c’est vrai quoi regardez par vous-même, j’ai positionné Rukia sur le lit et je me tiens à présent au dessus d’elle, à quatre pattes. Après lui avoir susurré quelques mots plein de sens, je l’avais embrassé en touchant délicatement son épaule du revers de la main, un bijou, oui c’est ça, elle est un peu comme un diamant tombé du ciel que j’ai attendu durant une vie complète et que j’ai enfin réussi à trouver, je l’embrassais, tendrement. Mais, après quelques instants, je sentis la main de ma tendre se déposer sur ma joue, elle m’invitait clairement à mettre fin à ce baiser, je n’ai pas vraiment eu à réfléchir et je laissais sa main me repousser avec délicatesse, je la regardais, elle me regardait, c’est avec les yeux que l’on aurait pu discuter, mais non, rien de tout cela, elle en décida autrement. Un léger sourire apparut sur son visage au moment où elle m’indiqua que l’on n’était pas forcé de s’exprimer par les mots, c’est alors qu’un sourire fit aussi irruption sur mon visage, je ne pouvais pas le cacher ça, qui serait mécontent de cela ? Personne bien évidemment et surtout pas moi, surtout pas venant de Rukia. Elle prit ma main et la glissa sur sa hanche, au contact de sa peau puis de son autre main, elle m’attirait à elle afin de m’embrasser à nouveau n’ayant pas perdu une seconde pour glisser sa main contre mon torse avant cela. Je remontais ma main, sous sa camisole, le long de sa peau, oui, c’était exactement comme ça que les choses devraient finalement se passer, c’était écrit comme dirait l’autre.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je le sais mesdames et messieurs, j’avais pertinemment dis que j’étais partit, mais nous nous sommes arrangé avec Yukio, moyennant finance bien évidemment pour que je revienne plus tôt que prévu. Les rideaux sont tirés, ce qu’il se passe là derrière n’intéresse bien entendu personne autre que nos deux tourtereaux n’est-ce-pas ? Si quelqu’un n’est pas content je m’en fou, les choses se déroulent ainsi. On ne va quand même pas faire un drame de tout cela non ? Il faut laissez faire le temps, il est le seul juge de notre destin, un jour peut-être comprendrez vous le sens de tout cela, ce n’est pas juste du cinéma, c’est surtout quelque chose que l’on appelle par chez nous la protection de la vie privée, je suis sur que vous connaissez étonnamment, qui ne connais pas après tout ? En tout cas ici, autant le dire, j’ai promis de ne laissez entrer personnes donc personnes n’entrera !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    [Après un temps x que l’on ne désignera pas par soucis de protection de la vie privée.] Nous étions là, elle et moi, ayant partagé cet instant que tout le monde apprécie. Je sais que certains aurait voulu que l’on s’exprime sur ce sujet, mais il en est hors de question, jamais je ne donnerais de détail quelconque sur Ru-chan, je la protégerai à jamais, cela même après ma mort ! Alors que je passais le revers de ma main sur le haut du corps parfait de Rukia, je regardais vaguement le sol voyant ainsi que nos vêtements afin incroyablement bien voler dans l’histoire, m’enfin est-ce grave ? Ce n’est pas comme ci nous avions du monde à la maison, bien au contraire même. Descendant légèrement, je lui déposais quelques baiser par ci et là à divers emplacements sur son corps, un peu partout, je ne m’arrêtais pas, sauf pour parler, chose que je fais très peu d’ailleurs, ce n’est pas ma fonction première en même temps je dois bien le reconnaitre.

    « Il n’y a pas que les mots, c’est vrai, les gestes ont parfois plus de signification n’est-ce-pas ? »

    Je passais mon bras gauche autour d’elle et l’enlaçais à nouveau avant de ne déposer cette fois encore mes lèvres sur les siennes, finalement deux années loin d’elle et me voilà complètement perdu, c’est à ce demander comment j’ai fait pour survivre ? L’espoir de la revoir en vie peut-être ? En tout cas, grâce à ces deux longues années, j’ai pu enfin prendre conscience de mes sentiments réels pour elle, et maintenant j’en suis sur, encore plus qu’avant même, c’est avec elle que je veux finir et si un jour par chance, nous avons l’occasion d’avoir une mini Rukia alors je n’en serais que plus heureux. M’enfin, ça ce n’est pas le genre de chose que l’on doit aborder, elle a bien trop d’obligation désormais, ça ne ferais que la ralentir Konoha a besoin d’elle, moi aussi c’est vrai, mais je suis seul, contre un village je ne fais pas le poids, ce genre de chose je pense que c’est à elle d’y réfléchir non ? De toute façon, il y a tant de choses auxquelles elle doit penser en solitaire avant de m’en parler. Je mis fin au baiser et me laissais tomber sur le dos, regardant le plafond désormais, ouai, ce n’est pas bon de ce triturer l’esprit il semblerait...
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Jeu 4 Avr - 20:24

Nous avions passé un moment, comment dire, non, il n’y avait pas de mot pour décrire ça. Un moment intime, beau, précieux, plaisant et passionné. Un moment qui ne nous appartenait qu’à nous deux, désolé pour les pervers de ce monde qui s’attendaient à pouvoir s’immiscer dans notre intimité. Nous étions maintenant blottis l’un contre l’autre sous les couvertures et je me sentais reposée, heureuse, comblée et choyée. Sa main continuait de parcourir ma peau nue et cela me faisait frissonner de temps en autres, mais je ne m’en plaignais pas. Je contemplai un instant la scène, nos vêtements abandonnés contre le sol avec hâte, côtoyant les restes de la table de chevet. Est-ce que tout ça c’était vraiment passé en une journée? Ma prise en poste, notre dispute, le combat contre Bahamut et finalement tout ceci. Après autant d’événements, je dormirais bien ce soir moi je crois. Puis, mon aimé me tira de mes pensées en apposant ses lèvres contre ma peau, parcourant mon corps avec une certaine avidité si je puis dire. Honnêtement, c’est un sentiment si agréable que celui de plaire à quelqu’un, d’autant plus s’il s’agit de l’homme de notre vie, qu’il est notre fiancé et que nous habitons ensemble. Je vous souhaite de connaître ça un jour, enfin, mais pas avec le mien hein! Quoi qu’il en soit! Il s’arrêta pour redire les mots que j’avais dit plus tôt, comme un élève qui répète la matière à haute voix après l’avoir comprise pour s’assurer de ne pas l’oublier. J’acquiesçai avec un immense sourire, ne me faisant pas prier pour l’embrasser de nouveau. Je crois bien que je ne m’en lasserais jamais, mais bon, on ne pouvait pas faire que ça de nos vies non plus hein. Une fois le baiser terminé, il se laissa tomber sur le dos et j’observai son visage. Il avait l’air songeur. Je me blottis contre lui de nouveau, posant mon oreille sur son cœur avant de fermer les yeux et de l’écouter, tentant de faire taire mes propres inquiétudes. Au début, j’avais redouté ce moment d’intimité avec mon aimé, il y avait longtemps que nous n’avions pas partagé ce genre de moment, depuis avant mon enlèvement en fait. J’avais eu peur de ne pas être à la hauteur, de le décevoir. Mais grâce à Bahamut, j’avais repris confiance en moi et je n’avais pas hésité, j’avais pu profiter de ce moment pleinement sans m’interroger. Mais maintenant que c’était fait et que Yukikun semblait songeur de la sorte, je m’inquiétais de nouveau. À quoi pouvait-il bien penser?

- Quelque chose te tracasse, Yukikun.


Et le pire, c’était que ça pouvait être n’importe quoi. Peut-être était-ce quelque chose que j’avais fait? Peut-être m’en voulait-il encore de ne pas lui avoir parlé de ma nomination? Peut-être pensait-il à ces deux années où nous étions séparés et qu’il se reprochait encore mon enlèvement, ou pire encore un autre événement qui se serait passé entre temps et dont je n’avais aucune idée. Peut-être pensait-il au fait que mon emploi du temps serait chamboulé par mes nouvelles fonctions et que nous n’aurions plus beaucoup de temps ensemble, ce qui ne serait pas pratique pour ce souhait que j’avais failli formuler à voix haute l’autre jour, quand nous étions arrivés au village. Ou alors pensait-il au fait qu’il était encore Genin, peut-être cherchait-il une nouvelle façon de se prouver qu’il était assez fort et assez bien pour « mériter tout ça » comme je l’imaginais très bien dire. Ou alors était-ce ses blessures qui le tenaillaient? Ou est-ce qu’un autre mal dont je ne me doutais pas le rongeait? Maintenant trop inquiète pour me reposer de façon insouciante, je m’assis, le regardant dans les yeux avec un petit air inquiet sur le visage. Puis, je pris sa main gauche dans la mienne et entrelaçai mes doigts dans les siens.

- Tu peux m’en parler tu sais. Je suis là pour toi moi aussi.


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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Ven 5 Avr - 14:49

    Et bien, il semblerait que j’ai bien fait de signaler la fermeture des rideaux, avec tout les pervers du coin on aurait eu vite fait d’avoir un cours de voyeurisme bon sang. Euh Yukio, tu ne trouves que cette journée fut pour le moins étrange toi ? Ce matin, elle annonce devenir Hokage, tu pars en furie, tu retrouves Ayane et Lin, ensuite tu rentres et là vous vous disputez. Par la suite c’est l’apparition du roi dragon soit disant, vous l’affrontez vous vous en sortez puis vous rentrez à nouveau et là oh surprise c’est comme ci rien ne s’était passé, vous avez pu échanger un peu, elle à pris le temps de soigner tes blessures et vous avez finalement terminé sur l’oreiller, autant dire que cette journée est pour le moins mouvementée tu ne trouves pas ?... C’est bien, pour une fois nous arrivons à être d’accord, c’est une bonne chose déjà non ? M’enfin, c’est bien beau tout cela, mais il faudrait peut-être que la situation évolue maintenant non ? Que vous vous arrangiez, que vous fassiez quelque chose, mais vous n’allez pas faire les loques comme ça pour le reste de la journée si ?... Mouai ça ne me dis rien qui vaille cette histoire là. Bref nous verrons bien n’est-ce-pas ? Je retourne à mes affaires, ça vaudra mieux pour moi.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Oui ce sera déjà mieux comme-ça. Alors que nous étions là, sur le lit, j’en avais profité pour déposer des baisers un peu partout sur l’ensemble de son corps tout en passant le revers de ma main, avant de finalement l’embrasser et de retomber là, sur le dos, à ses côtés. C’est vrai que j’avais soudainement l’esprit ailleurs pour une raison pour le moins démentielle et j’essayais tant bien que mal de me l’ôter de la tête, mais ce n’était pas chose aisée malheureusement, plus je voulais me l’enlever et plus elle se renforçait, chose pour le moins horrible je dois bien le reconnaitre. Finalement, Rukia se blottit contre moi et déposais son oreille à l’emplacement même où se situait ce cœur m’appartenant qui battait si fort. Par reflexe, hasard ou volonté, voir peut-être même un joli mélange des trois, je passais mes bras autour de Rukia et la tenais près de moi, j’aurais tellement voulu qu’elle ne parte jamais, qu’elle reste ici avec moi, à jamais. Dans le fond je le sais pertinemment que tout cela est impossible, mais peu importe, laisser moi rêver, je ne fais rien de mal dans le fond, je ne fais qu’espérer des choses qui ont pour moi une importance capitale non ? Puis je l’entendis, cette voix, si douce, si harmonieuse, un timbre comme il n’y en a pas deux ni cinq ni dix mais bien un seul et unique, jamais je ne me lasserais de cette mélodie fantastique qui sortait de la bouche de celle qui a fait chavirer mon cœur, quand elle prend la parole. Elle avait surement dû se rendre compte que j’étais devenu pensif, chose surement rare, mais jamais anodine, même ça je n’arrivais pas à le lui cacher, c’est dire à quel point elle est forte.

    Puis soudainement tout changea à nouveau, la journée connaissait là un nouveau rebondissement encore. Elle se relevait et s’asseyait face à moi avant de me prendre la main gauche et de la tenir dans la sienne. Ce que ça m’énerve de voir ma main droite dans un tel état, je ne peux même pas profiter de tout cela pleinement bon sang. Je la regardais, elle me regardait, la situation m’inquiétait, enfin pas vraiment non, c’est plutôt sa façon de me regarder qui m’inquiétais, je la voyais déjà en train de s’imaginer plein de chose comme le fait que j’aurais pu rencontré quelqu’un d’autre et que finalement maintenant je me perdais, ou encore devait-elle se demander si je ne me demandais pas actuellement si j’avais mériter tout ces cadeaux du ciel. Dans le fond je la connais, il faut toujours qu’elle dramatise les situations bien plus moi encore. Elle doit surement se prendre la tête en secret là, se demandant tout et n’importe quoi mais n’arrivant pas réellement à taper dans le mille. La situation pouvait devenir assès drôle suivant comment je la tournais, mais j’étais incapable de la laisser imaginer des choses complètements erronés, bien que pour le coup, la réalité est franchement effrayante...

    « Tu n’as guère à t’inquiéter, je pense à des choses plutôt étranges, je ne sais pas trop pourquoi ça m’est venu comme ça d’ailleurs. »

    Non mais c’est vrai dans le fond ? Pourquoi est-ce que je me suis mis à penser à une mini Rukia moi ? Non mais franchement, elle est Hokage et moi... Bon d’accord je fou rien, mais ce n’est pas de moi que proviennent les soucis mais d’elle ! Non pas que je sois déçu qu’elle est accepté au contraire, je ne peux être plus heureux de la voir heureuse, mais là je ne dois pas penser à cela, c’est à elle de le faire, c’est un souci qui la concerne elle, pas moi bon sang. Enfin si indirectement je suis tout de même concerné hein !? Celui qui touche à ma Ru-chan est mort c’est pigé ça ? N’espérez pas que je vous laisse l’approcher de trop prêt, je ne vais franchement pas me faire prier pour vous arracher la tête et la donner à manger aux animaux de la forêt. Bref, que faire ? Lui en parler ou non ? Tout à l’heure je lui ai reproché de ne pas m’avoir parlé pour son poste, si moi maintenant je lui cache mes pensées, cela fait de moi le plus grand des idiots non ? Puis j’ai dis à Rukia qu’elle pouvait me faire confiance, j’irais carrément à l’encontre de mes paroles là non ? Mais ne vais-je pas la choquer en lui parlant de ça ? Lui faire peur ? La faire fuir peut-être même ? Il y a parfois certains sujet qui sont pour le moins délicats à abordés, je ne le pensais pas autant par contre...

    « J’ai parfois des choses bizarres dans la tête, j’espère que tu ne prendras pas peur surtout, mais je te voyais en modèle réduit. Je pensais à une mini Ru-chan, quelque chose de merveilleux, de joyeux, de charmant et qui aurait toute les qualités de ma Ru-chan. Ce n’est pas vraiment la première que ça me vient en tête, peut-être suis-je en train de divaguer ? Qu’en penses-tu toi ? »

    Divaguer ? Surement pas non, la vie est trop courte et ça nous l’avons malheureusement vu. La chute d’Oerba, son enlèvement, certes nous sommes jeunes et ça j’en suis conscient, mes pensées n’ont peut-être pas lieux d’être, la vie vaut la peine d’être vécu, mais quel plus beau cadeau peut-il y avoir en ce monde que celui de donner la vie ? Je m’asseyais à mon tour sur le lit, face à elle. De mon pouce je faisais des allé et venue afin de caresser sa merveilleuse peau qui était si douce. Peut-être me prendrait-elle pour un fou, mais je me préparais de toute manière à la rattraper si jamais elle partait déjà en courant, elle voulait savoir à quoi je pensais et bien voilà, je ne suis peut-être pas très explicite, mais dans le fond je sais pertinemment qu’elle me comprendra, qu’elle verra où je voulais en venir. Après tout, ce n’est pas vraiment un dialogue dissimuler, bien que j’ai malgré tout essayer de le faire, tourner les phrase pour qu’elles passent magnifiquement bien, ce n’est peut-être pas mon domaine finalement, en fait non, ça ne l'a jamais été, finalement ce n'est peut-être pas anodin si je suis né en tant que Dia moi...
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Megumi

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Ven 5 Avr - 16:08

Nous étions donc ensemble, sous les couvertures et tout se passait bien jusqu’à ce qu’apparaisse un air inquiet sur le visage de mon aimé. Je ne pouvais pas faire comme si je ne l’avais pas remarqué, je ne devais pas laisser mon inquiétude prendre le contrôle sur ma personne de nouveau. Et puis, je pouvais lui faire confiance tout comme il le pouvait également. Le dialogue était la clé dans un couple, non? Donc, quoi qu’il en soit, je m’étais assise et j’avais pris sa main dans la mienne, décidant de lui demander directement pour ne pas faire durer inutilement ce suspense. Si ça se trouvait, je m’en faisais pour rien et il pensait à quelque chose de complètement différent avec quoi je n’aurais pas à m’inquiéter, comme son examen chuunin par exemple, sait-on jamais? Il me dit finalement que je n’avais pas à m’inquiéter, qu’il pensait simplement à des choses étranges et qu’il ne savait pas comment ça lui était venu. Ah oui, pour me rassurer, Yukikun était un as hein! Je sentis une boule d’angoisse se former dans ma gorge et j’avalai difficilement ma salive, effrayée par la suite qui tardait beaucoup trop à mon goût. Je l’incitai donc à poursuivre, attendant encore et toujours le verdict final. Il lâcha la bombe. Il m’imaginait en modèle réduit. Ma bouche s’entrouvrit toute seule sous la surprise et mes yeux s’agrandirent. Je la refermai toutefois vite fait alors que mes joues s’empourpraient et qu’il poursuivait sur sa lancée. Il pensait donc à une petite Rukia qui serait merveilleuse, pleine de joie, charmante et qui pour finir aurait mes qualités. Je rêvais ou il parlait vraiment d’avoir un enfant là? De fonder une famille? Cette fois, c’était certain que mon visage en entier avait du passer au rouge. Je resserrai mon étreinte sur la main de mon aimée et détournai timidement le regard en esquissant un sourire gêné.

- En fait… tu sais quand on est arrivé au village, le lapsus que j’ai fait? Ce que je voulais vraiment dire, eh bien…c’est que Konoha m’a l’air d’un endroit magnifique pour fonder une famille. Et puis….je le pense encore.

Je m’imaginai ensuite un petit Yukikun, avec de jolies mèches blondes toujours en bataille, un regard franc et un bandana semblable à celui de son...père. C'était fou comme ça me semblait difficile à penser, pourtant ça devrait être naturel, non? Yukikun ferait un excellent père, c'était certain. Mais moi...Je devais penser à autre chose. Je l’imaginais se lever tôt pour marcher avec moi jusqu’à l’Académie où il me promettrait de nous rendre fiers, parce qu’il voulait nous protéger lui aussi. Oui, il serait définitivement beaucoup trop adorable.

- Et tu ne serais pas si mal en miniature non plus je dois dire.

Je continuai toutefois ma réflexion, me demandant si l’appartement serait réellement adéquat pour la vie de famille. Et puis, je pensai à ce que notre vie de ninjas impliquait. Des missions périlleuses, des combats pour défendre le village, de longues journées d’absence pour gérer tout ça. Et s’il nous arrivait malheur au cours d’une mission? Et puis, j’avais d’importantes responsabilités vis-à-vis du village. Tous ces gens passaient avant moi maintenant, je devais donner ma vie pour eux. Je n’avais simplement pas compris avant cet instant que cela impliquait également de sacrifier au moins temporairement nos espoirs de fonder une famille, ne m’étant même jamais douté jusqu’à cet instant que mon aimé y songeait également. La plupart des femmes se plaignaient toujours de leur chéri, ayant trop peur de s’engager et ne désirant jamais vraiment avoir d’enfants tout de suite. C’était étrange de me dire que dans notre couple, j’avais l’impression d’être la plus réticente des deux. D’être celle qui avait le plus de difficulté à s’ouvrir et à s’engager pleinement. Et pourtant, je l’avais fait sans hésité pour le village, pourquoi ne pouvais-je pas le faire pour mon fiancé?

- Mais… avec mes responsabilités vis-à-vis le village, je pense qu’on devrait attendre. Et puis, nous avons toute la vie devant nous, non?
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Oerba Dia Yukio

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MessageSujet: Re: Fear | Yukikun    Fear | Yukikun  Icon_minitime1Mar 9 Avr - 6:09

    C’est bon je peux repartir ou ça va encore finir tu sais comment cette histoire ? Non mais franchement, tu crois vraiment que je n’ai que ça à faire moi de surveiller tout vos faits et gestes et de vous couvrir derrière ? Bon sang Yu, tu devrais prendre un peu plus de précaution crois moi, puis bordel arrêtes de faire ta tête d’ignare tu m’énerve quand tu fais ça !... Enfoiré je vais te butter toi je sens ! Ce serais dommage quand même, surtout que la conversation devient enfin intéressante tu ne trouve pas ? Enfin intéressante, pas pour tout le monde, ce n’est pas tout le monde qui aime avoir une discutions porter sur les enfants il faut bien le reconnaitre... Moi ? Mais ce n’est pas le sujet, tu vas arrêter un peu oui !... Quand je fais des allusions, qui ne sont pas toujours véridique d’ailleurs, c’est seulement pour t’aider à remonter la pente rien de plus, tu crois vraiment que j’ai besoin d’un type dépressif moi ? Bref, là n’est pas le sujet, ne nous égarons pas et n’essaie pas de me faire dévier de la chose qui nous intéresse réellement merci ! Pour la peine j’en ai fini, tu te démerdes maintenant !

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Bon sang ce qu’il peut être susceptible ce narrateur à la fin, il ferait mieux de trouver quelqu’un pour le recadrer [Et oh je suis là, fais gaffe à ce que tu dis !] Oups, désolé. Je disais donc précédemment, que nous nous étions là, allongé sur le lit et nous discutions, étais-ce une conversation avec grande importance ? A mes yeux oui aux votre je m’en fou. L’important était que cette conversation est de l’importance pour Ru-chan et pour moi seulement. Dès l’instant où je pris la parole pour lui indiquer ce à quoi je venais de penser, alors que nous nous étions tout les deux redressé sur le lit, sa bouche s’entre ouvrit et ses yeux s’écarquillèrent. J’eu une folle envie de rire, mais la conversation étant trop sérieuse, je n’y suis pas parvenu. Je la regardais, vous imaginez une tomate ? Vous visualisez sa rougeur ? Et bien imaginez désormais quelque chose de plus rouge encore, c’est bon ? Oui ? Et bien vous n’y êtes pas encore, Rukia est devenu bien plus rouge que cela encore et je ne pu m’empêcher d’avoir un léger sourire alors qu’elle en arborait un elle aussi avant de détourner le regard. Étais-ce si gênant ? Je l’avais pourtant dis, elle n’aurait pas dû insister pour que je le lui dise, voyez la situation maintenant... Malgré cela, elle prit à son tour la parole, en me révélant qu’elle avait pensé à cela lorsque l’on était arrivé à Konoha, je m’en souviens très bien maintenant qu’elle en reparle, je m’étais sortit des mots en tout genre dans la tête, et donc elle avait aussi pensé à cela, coïncidence quand tu nous tiens. Mais malheureusement pour moi ça ne s’arrêtais pas là si je puis dire.

    Puis, ce fut à Ru-chan de se perdre dans ses pensées, avais-je dis une bêtise au final ? Je ne le pensais pas pourtant, étrange... Puis elle reprit rapidement la parole en me signalant que je ne serais pas mal non plus en miniature, chose qui me fit sourire un peu plus, mais je n’en perdais pas ma pensée première malheureusement. Puis elle parlait une fois de plus, elle avait pensée de la même façon que moi il semblerait, elle avait vu les choses exactement du même œil. Est-ce réjouissant ou non je ne sais pas trop à dire vrai, mais au moins maintenant nous savons tout les deux ce que l’un et l’autre en penses, n’est-ce-pas là le principal après tout ?

    « C’est justement pour cette raison que j’ai estimé penser des choses sans intérêt. Tu as bien trop de responsabilités dans le village, puis comme tu l’as si bien dit, nous sommes encore jeunes. Faut pas que tu restes Hokage jusqu’à tes quatre-vingt ans non plus, car on ne sera plus tout jeune à ce moment là. »

    Je ne pu m’empêcher de rire après cela. Après tout c’est vrai non ? Quatre-vingt ce n’est plus tout jeune. Le rire c’est bon pour la santé il parait, alors autant rire de bêtises plus que de passer son temps à pleurer ou à être trop sérieux. Maintenant qu’elle va être hokage, elle aura clairement moins de temps pour elle, pour moi aussi, mais est-ce important ? Le hokage est censé donné sa vie pour ses ninjas il parait... rien que cette idée me déplait, mais si elle a accepté le rôle, c’est qu’elle a surement penser à tout déjà, elle a surement prévu toutes les éventualités, si elle a accepté c’est en sachant tout cela, j’espère que ce satané village sera heureux et verra la chance qu’ils ont d’avoir un tel chef ! Au pire je casserais la gueule de tous ceux qui casseront du sucre dans le dos de ma tendre et chère.

    « Puis entre nous, ce genre de réflexions devraient plus te traverser l’esprit à toi qu’à moi désormais, c’est en fonction de toi qu’il faudra faire les choses. Je ne te délaisse pas, loin de là, mais tout ce qui doit donner un changement quelconque devra passer par toi, tu as de grande responsabilités pour le village désormais, je ne passe que sur un plan second, je ne veux pas te gêner... »
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