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| | L'atelier du marionnettiste en devenir |  |
| | Auteur | Message |
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Invité
Invité
|  Sujet: L'atelier du marionnettiste en devenir  Lun 22 Avr - 22:54 | |
| Salut à tous, c'est là que commence réellement mon histoire, je connaissais à l'époque déjà la base du ninjutsu, mais bordel, ça me suffisait pas, je ne voulais pas être comme les autres, moi je voulais être un marionnettiste et puisque le régiment en question n'existait plus, j'allais me battre jusqu'à ce qu'il soit recrée spécialement pour et par moi. Enfin bon, à ce moment là de ma vie, c'était un rêve plus qu'autre chose étant donné la médiocrité dont je faisais preuve. J'avais conçus une marionnette, nommée Kataionna, mais j'étais tout simplement incapable de m'en servir pour le moment, je ne maîtrisait pas le Kugutsu no Jutsu, technique permettant de créer les fils de chakra necessaires pour faire bouger le pantin. Mon vieux grand père m'avait léguer, avant de mourir, tout un tas de parchemin expliquant les techniques, comment les apprendre, comment les réaliser. Comme au temps où je galérais à fabriquer Kataionna, je pensais mes journée dans le grand atelier de mon grand père, qui je le rappel fût l'un des piliers du régiment des marionnettistes aujourd'hui disparu, faute d'hommes et de femmes talentueux pour continuer. J'avais mis de l'ordre dans l'atelier et j’étais enfin prêt à apprendre tout un tas de techniques de Kugutsu no Jutsu. « Regarde moi bien grand-père, je ferais ton honneur ! ». Je murmurais ces paroles en levant les yeux au ciel afin de m'adresser à celui qui avait été la fierté de ma famille aujourd'hui salie par la génération de mon père et de ma mère, plus portés sur la bouteille que sur le ninjutsu. Les fils de chakra, technique des plus simples parait-il, elle est en tout cas indispensable à tout marionnettiste. Le parchemin concernant cette technique était le plus vieux et le plus poussiéreux de tous. Avant toute chose, une petite clope s'imposait, histoire de se détendre un ch'tiot peu avant de se mettre correctement au travail.
J'aspire une taffe de malade et la recrache sur la poussière, occasionnant ainsi une belle fumée tout autour de moi, j'aurais aimé boire une bière en même temps, mais l'alcool, même en petite quantité peut entraîner une difficulté au bon fonctionnement du chakra, savoir se servir correctement de son chakra est un exercice extrêmement difficile qui exige la plus grande concentration, du moins jusqu'à ce que ça devienne une véritable habitude. Une fois la clope terminée, je me mis au travail. L'exercice était plus laborieux que je ne le pensais, tout d'abord parcequ'il me fallait desservir le chakra de manière égale dans tous les doigts, ensuite parce que créer un fil c'est à dire un flux continu de chakra ayant une forme propre, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple. Ce fut ardu, je ne sais plus exactement combien de temps j'y avais passé, mais c'était affolent. Je me souviens que j'avais réussi en m'efforçant à m'entraîner doigt par doigt, bon ça a pris au moins la journée mais j'ai réussi, c'est le principale. Au petit matin, je m'étais assoupi sur le canapé pourris que j'avais mis à cette attention au fond de l'atelier. Oui je l'aménageais peu à peu pour la simple et bonne raison que je voulais quitter la maison familiale. Enfin bref, quand je m'étais réveillé, j'avais retenté la technique avec succès, je faisais faire des bons à Kataionna, au début, je ne faisais que ça, il me fallait apprendre d'autres techniques. Des jours durant, je m'entrainais afin que ça devienne un automatisme. Bouger la jambe de telle façon, bouger le bras d'une autre etc Il faut savoir que ce n'est pas évident, c'est moins facile que de mettre un coup de poing, il faut que le pantin le fasse pour toi et que donc tu bouge tel doigts avec telle force. |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: L'atelier du marionnettiste en devenir Mar 23 Avr - 1:06 | |
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Après un réveil plutôt douloureux ( bah oui, après plusieurs jours d’entraînements pour maîtriser la base à peine d'un marionnettiste, il me fallait bien me prendre une cuite mémorable ), je pris un p'tit dej fort apprécié, celui qui te remonte l'estomac à bloque et boulrp... Bon désolé, j'ai vomis. Désolé, ça peut arriver non ? Enfin bref, j'en étais où, ah oui, la gueule de bois horrible, gueule de bois pour le moment où j'avais décidé de mettre ma propre technique au point. Un jutsu sans copie, un pur produit de moi-même. J'avais dormis ( et vomis ) dans l'atelier, cela faisait déjà des jours que j'y étais, la nourriture, l'alcool, les clopes, tout était là, on peut dire que j'habitais dans l'atelier plus qu'à la maison en ce temps là. J'avais acheté quelques parchemins vierges afin d'y sceller quelques techniques, si je parvenais à en inventer bien sûr. Je savais que ce n'était pas simple, mais après tout, c'était plus simple que d'en apprendre une inventée par quelqu'un d'autre, là tu crée toi même les mouvements.
Je pris le temps de désoaulé un petit peu et c'était partit pour le boulot, depuis que j'étais devenue genin, je n'avais encore demandé aucune mission, car je voulais être prêt à les effectuer entant que marionnettiste et rien d'autre. Le problème, c'est que bien-sûr, personne à Suna ne pouvait m'apprendre les techniques des marionnettistes pour la simple et bonne raison qu'il n'y en avait plus de nos jours, depuis la défection d'Akasuna no Sasori, le plus grand de notre art. Je ne l'ai bien sûr personnellement jamais rencontré mais grand-père m'en parlait comme le plus grand génie qu'ai connu le Kugutsu no Jutsu et sans doutes Suna par la même occasion, j'enrage qu'il soit partit, il aurait eu tant à m'apprendre. Bref, c'était à moi de tracer ma voie désormais, pour mon honneur et celui de mon grand-père bien sûr, je ne l'oublierais jamais. Kugutsu no Jutsu. Les fils de chakras sont désormais parfait, c'est sincèrement le moins que l'on puisse dire, ils n'avaient plus aucun défaut, Kataionna bougeait selon mon envie, elle pouvait tuer ton père et égorger ton fils avant même que tu ne t'en rende compte, enfin, c'est ce que j'aimais me dire parcequ'il est clair qu'elle était loin d'être parfaite la petite Kataionna., m'enfin, pour un genin, ça suffisait amplement, je l'améliorerai au fur et à mesure, ne soyons pas pressés. Revenons à nos moutons, mon jutsu, le miens, le premier à être vraiment miens. Je mettais plusieurs jours à le mettre au point à l'aide d'un pantin raté qui me servait de cible. Cette technique, je la nommais Bouryoku Fushi, la violence articulée, je ne fais en aucun cas l'apologie de la violence qui est... Non je déconne, la violence fait partie du monde shinobi de toute façon, hors de question de lui cracher dessus. Bouryoku Fushi est à vrai dire plus un enchaînement qu'une technique à proprement parler. Mais c'est mon premier jutsu, je l'aime surtout pour ça. Grâce aux fils, je fais en sorte que Kataionna prenne le cou de l'ennemie dans son bras droit, le kunai placé dans le genou fait le reste du travail. Je ne vais pas l'expliquer vraiment en détail, il se pourrait qu'il y ai parmi vous un futur ennemie et j'aime que mon ennemi soit surpris par mes attaques, qu'il ne sache d'où elle vienne et comment elle vont se finir, ce que vous devez savoir c'est que j'ai mis quatre jours à peine à mettre au point ce jutsu, j'avais l'impression d'avoir un vrai don pour cet art qu'est le Kugutsu no Jutsu, ce que j'aurais aimé, ça aurait été d'être capable de mettre au point de terribles poisons, mais ce n'était pas à ma portée à l'époque, sinon, j'en aurait imbibé toutes les armes de Kataionna.
Le Bouryoku Fushi me semblait au point au bout de ces quatre jours, hélas, ce n'était pas le cas, je ne m’étais exercé que sur une cible non mouvante, Je l'appris quelques jours plus tard et arrivais à modifier ça tranquillement, ce n'était pas franchement méchant, juste un petit plus de précision à mettre. Je m’étais juré à l'époque que si un jour j'avais un don pour les poisons, mes ennemis mourraient tous comme ça. J'aimerais revenir sur les quelques jours de mise au point de la technique en elle même. J'avais vu lors d'un combat un shinobi se libérer d'une clé de tête grâce à son coude, une technique simple, mais parcequ'il était penché en avant lorsqu'il avait la tête coincée. C'est pour cela que lorsqu'elle a prit sa proie, Kataionna l'a fait tomber sur le cul, et de toute façons, vu la force de la marionnette, il faudrait être très très fort pour pouvoir s'en libérer, elle peut briser les os comme elle veut après tout. J'y avais réfléchis des heures durant, entre deux bières, le soir après l’entraînement, une clope à la bouche, avant de dormir, ah cette clope est sans doute ma préféré, la dernière de la journée. Hop au dodo, comme tous les soirs pendant l’entraînement, les quelques bière sont un plaisir mais en aucun cas un moyen de me saouler lorsque je suis dans ces périodes là. Le lendemain, j'étais à la moitié de la technique, le deuxième jour, Kataionna avait des défauts que je commençais seulement à voir, certaines de ces articulations n'étaient pas parfaitement rodées pour le contact, je pense notamment à ces genoux, ils ne permettaient pas de mouvements totalement fluides et il me fallait remédier à ça. Je commençais à avoir peur de perdre un bout de ma marionnette originale dans la fight. Pour perfectionner cette technique ( Puisque Kataionna est à genoux une bonne partie du temps du jutsu ) je devais revoir les articulations de ma marionnette et j'en profitais à vrai dire pour vérifier toutes ces articulations.
Ah ma Kataionna, une beauté, certes, tiens, je vous ai pas décris son physique, en fait, c'est une femme, simplement, brune, belle mais armée jusqu'aux dents. Enfin bref, ce point n'a que peu d'importance pour l'instant. J'ai ce jour là, retravaillé toutes ces articulations, graissé le tout et gravé en dessous de ses yeux le signe de Suna no Kuni. En retravaillant ce point, je mettais un terme à l'élaboration de Bouryoku Fushi.
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