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 Le sensei disparu

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MessageSujet: Le sensei disparu    Le sensei disparu  Icon_minitime1Sam 27 Avr - 0:11

Un Senseï disparu.


Le régiment venait de rouvrir, quelle joie pour moi, mon grand père en pleure de joie dans le panthéon de mes alleux, j'en suis persuadé, il doit être fier de moi en ce moment même, du moins, je l’espère à chaque fois que mon regard se porte vers le ciel étoilé et clair qui domine Suna de sa splendeur naturelle. J'aimais l'imaginer comme étant une de ses étoiles, toutes les étoiles étaient selon mon idéal, de bons shinobis, justes et droits, morts au combats pour défendre leur villages respectifs. C'était une belle vision, ennemies dans la vie mais amis à jamais dans la mort. Enfin bref, quittons les cieux pour se concentrer sur la beauté de ce qui venait de se produire dans ma vie, la réouverture, grâce à moi, du régiment des marionnettistes de Suna no Kuni. C'était parfait, une récompense à tout ce que j'avais donné et à tout ce que je donnerai par la suite à notre village, notre communauté et à notre peuple. Nous étions allés rouvrir le régiment, une cours enfermés par les quatre bâtiments qui composaient la battisse. Les tempêtes de sables successives avaient déformés la cours qui ne ressemblait aujourd'hui plus à rien et devait se trouver à un mètre sous nos pieds. Pour entrer dans l'un des bâtiments, je dû creuser légèrement dans le sable afin de pouvoir actionner la poignet de la porte, elle même quelque peu ralenti par la dose de sable encrassée dans les mécanismes de la porte. L'intérieur avait gardait sa splendeur, sa splendeur propre à Suna que peu peuvent comprendre. Les poutres de bois étaient intact bien que poussiéreuses et dans ce bâtiment qui semblait être l'ancien atelier, des dizaines de bouts de pantins, de mécanismes en tout genre étaient exposés un petit peu partout. Un endroit de rêve pour le jeune marionnettiste que j'étais, plein de rêves comptant mes futurs exploits et mes futurs amour, des rêves d'adolescents.

Malgré tout cela, il manquais quelque chose... Un homme qui pourrait m'enseigner, nous enseigner à nous la jeune générations, tous les secret de cet art noble, un homme de la trempe de mon grand père. Un grand parmi les grands. Mais cet homme n'existait pas, à Suna, le dernier grand du Kugutsu était partis voilà plus de dix ans auparavant. Et le maître incontesté, Akasuna no Sasori ou Sasori des sables rouges, lui avait désertés depuis bien longtemps, dommage, il aurait eu tant à nous apprendre sur l'art de manier les marionnettes, c'est lui qui avait hissé cette façon de combattre au rang d'art. Un art véritable, alliant la passion à la violence sanguinaire des combats. Mes pensées se perdaient tandis que j'avalais une énième bière dans cet énorme atelier, la cigarette à la bouche, je fermais les yeux d'un air rêveur, j'avais tant à accomplir pour ce lieu et pour la gloire de mon nom, qu'il perdure à jamais. Ma tête s'éveillait de manière désagréable quand je comprenais que la première chose à faire était de tout nettoyer, de rendre cet énorme lieu vivable. M'enfin, il fallait le faire et je m'y suis donc attelé très rapidement. Le balai est sans doutes devenu mon ami le plus intime en ces jours sombres. Il me fallu presque toute la journée rien que pour l'atelier, mais là, ce fut assez agréable, car le matériel entreposé partout me donnait maintes idées pour la suite, pour la fabrication de mes propres marionnettes. Des mécanismes plus ingénieux les uns que les autres, des parties de pantins entièrement montés et prêt à être assemblés aux autres, ce lieu était aussi beau que l'atelier de mon grand père, bien que bien sur, il ne revêtait pas la même importance pour moi. Sur le mur, une vielle photo poussiéreuse représentait l'ensemble du régiment en un anciens temps, une cinquantaine d'année auparavant, je n'avais jamais vu mon grand-père si jeune, il était fier et beau sur ce cliché que le temps avait bien épargné. Enfin, ce fut l'heure de me reposer, l'aube arrivait à grand pas et je n'avais pas encore fermé l’œil, mais cette fois, mes paupières avaient décidées de se fermer seules. Soudain, un chuunin apparu et me tendit un parchemin avant de disparaître, je m'étais assoupi et avait dû dormir quelques heures, toujours est-il que j'avais la tête dans le cul et que la fatigue ne m'avait visiblement pas quitté. Un parchemin, sans doutes un ordre de mission. Avant toute chose, je devais allumer ma cigarette du matin. Une fois cette idiotie faite, j'ouvrais le parchemin avec la fumée dans les yeux, joyeux réveil ! Un ordre de mission, je devais mener une enquête et retrouver l’ancien senseï du régiment. Le seigneur Kazekage semblait lire dans mes pensées, il m'offrait sans cesses des missions qui me tenaient à cœur, comme si il voulait me faire plaisir plus que me faire travailler. Des missions aussi cool que celle ci et la précédente qui visait à intéresser les jeunes au Kugutsu, j'en voulais bien tous les jours moi.

Une enquête, je dois avouer n'en avoir mené aucune avant celle-ci, c'était une grande première et l'intelligence n'ayant jamais été mon point fort, l'exercice semblait difficile. On peut pas dire que mon esprit et ma capacité de déduction soient les plus grandes de mes qualités, m'enfin, il fallait bien que je m'adapte que je me torde les méninges. Après tout, c'était ça être shinobi, il n'y avait pas que la force brut qui justement elle était beaucoup moins importante que la capacité d'analyse du guerrier. Cette enquête, quel meilleur endroit pour la débuter qu'ici même, au sein du régiment des marionnettistes puisque son travail, avant qu'il parte était ici. Il me fallait sortir de l'atelier pour me rendre dans les bureaux, avant de partir, j'arrachais la photo du mur afin de la garder sur moi, peut-être l'ancien senseï était-il dessus et le fait de la revoir lui réchaufferai le cœur, ce n'était bien sur que des suppositions, mais c'était à l'heure actuelle la seule chose que j'avais pour me donner foi en cette mission. Repasser par la cours était une épreuve en soit puisqu'il fallait grimper sur l'épaisse couche de sable en sortant de l'atelier. La traversé de la cours était la seconde chose me donnant foi en la mission, je rêvais de la voir occupée d'une quinzaine de marionnettistes, tous frères d'art. Les bureaux étaient tout aussi ensevelis de poussière que les autres endroits, mais tout était rangé, les portes documents étaient classés par date, l'organisation de l'endroit semblait parfaite. Mon cul posé sur un fauteuil, je commençais à farfouiller, il était temps de réellement commencer cette enquête, un petit carnet à moitié vide me servais à tout noter. Dans un premier temps, trouver le nom du dit-senseï. Un nom revenait très souvent comme chef du régiment, Akira Karato, ça devait sans doutes être lui, je prenais la photo et jetait un coup d’œil à la légende derrière, le nom y était, il désignait un garçon d'une douzaine d'année, assis au premier rang, juste devant mon grand père. Un shinobi si jeune qui était déjà chuunin à l'époque, aujourd'hui, il devait avoir la soixantaine le gaillard, si il était toujours en vie. Des images me venait en tête, mon ancien se battant aux cotés de cet enfant qui quelques années plus tard était peut-être devenu son chef. J'y pensais soudain mais il me semblait bien connaître un Karato, qui vivait pas très loin de chez moi, un homme de trente ans si ce n'est plus. Enfin bref, j'irai voir après, pour l'instant, je voulais trouver d'autres photos, qui me confirmerait le grade de cet homme. En levant la tête, je voyais pleins de photos encadrés et accrochés aux murs, il apparaissais sur la plupart d'entre elles, toujours placé au milieux, la place des leaders. Oui, c'était lui que je devais retrouver.

Mon enquête me menait à proximité de la maison de mes soaulards de parents, chez le Karato que je connaissais, un homme droit et honnête mais en rien un shinobi. Devant sa porte, je sonnais et attendais poliment, en position de repos, en vrai militaire, en militaire tatoué et à moitié à poil certes, mais plein de respect tout de même. Une jeune femme vint m’ouvrir, à peu près mon âge et fortement attirante la bougresse, mon instinct de mâle dominant aurait sûrement pris le dessus si l'homme que je venais voir ne s'était pas présenté directement à sa suite. Il m'accueillie chaleureusement et me servis une tasse de thé, je n'osais demandé une bière à la place mais je détestais vraiment le thé. Pis ce nectar immonde passait tout de même mieux en présence de sa belle créature de fille. Je pouvais aisément poser les question à Karato mais nul part sur les murs, l'image du senseï marionnettiste n'était figé, soit ils n'étaient pas liés par les liens du sang, soit c'était un père qui avait abandonné son fils. Cependant, je posais tout de même rapidement des questions et j'appris qu'effectivement, il était bien le fils de l'homme que je cherchais, il m'appris aussi qu'il était partit vivre dans le désert à quelques jours de marche d'ici, qu'il avait fui Suna par dégoût de la guerre, il refusa cependant de m'indiquer où il était, si il était en ermite ou dans un petit village etc. Je le remerciais et pris congé, toujours en dévorant sa fille du regard, visiblement, elle était fort intéressée par mes tatouage, surtout au niveau du torse. Réciprocité quand tu nous tiens...

Après quelques travaux d'investigations auprès d'anciens marionnettistes, l'un d'entre accepta de me mener à son ancien maître, sous promesse qu'aucun mal ne lui serait fait. En même temps, quel mal un genin pourrait faire à une légende pareil ? Aucun sans doutes... Il m'a prévenu, il ne savait pas quelle serait la réaction de Akira Karato et il ne m'accompagnerai jusque la bas seulement si je le laissais partir une fois arrivé. Il l'avait mauvaise contre son ancien chef, il avait vécu sa désertion comme la pire des trahison car il éprouvait pour cet homme un respect sans précédents. Je comprenais sa colère, je ressentais la même pour mon père qui a décidé de se lancer dans une carrière d'alcoolique plutôt que de ninja. Je pense que c'était le même genre de trahison, celle qui vous donne la honte, celle pour laquelle vous pourriez mettre fin à vos jours par le hara kiri. Cependant, il nous voulais tout de même pas que je fasse du mal à cet homme, il voulait qu'il réponde de sa désertion et qu'il rentre à Suna réparer ses erreurs d'antan. La route fût longue, le vieil homme était lourd, tellement lourd, à me raconter ses vielles anecdotes sur le fait que son petit fils parle bien pour son âge et sur l'état de ses os. Dieu merci, nous arrivions enfin et il m'indiqua la fin du chemin, il ne souhaitait pas continuer, il me souhaita bonne chance et partit en sens inverse, direction Suna. Moi, je m'avançais jusqu'à la maison normalement habitée par Akira Karato. J'étais prêt à invoquer Kataionna dans n'importe quelle situation fâcheuse, mais j’espérais réellement qu'il reviendrait, de son plein gré. Je frappais à la porte et l'homme vint ouvrir, de grande stature, un petit peu de bidon, enfin bref, un vieux quoi. Il me dévisagea pendant de nombreuses minutes qui me parurent des heures. Je pris tout de suite la parole malgré l'air renfrogné qu'il prit en voyant mon bandeau.

« Je suis désolé de vous déranger Karato-Sama, je viens vous voir car je suis en train de dépoussiérer votre ancien régiment... » Je ne put cacher le ton accusateur de ma voix qui trahissait une certaine colère. «  Vous êtes la seule personne capable d'apprendre aux jeunes à maîtriser l'art du Kugutsu no Jutsu, je vous en prie Karato-Sama, revenez et enseignez moi. » dis-je en m'inclinant.

L'homme rentra chez lui, tout en laissant la porte ouverte, une invitation à le suivre. J'entrais à mon tour et fut ébahi, des marionnettes dans tous les sens, certaines étaient magnifique, à leurs côtés, encore des photos encadrés, des hommes et femmes du régiment au regard fier. Au début, le courant ne passait pas, je le sentait sur le qui vive, prêt à en découdre, peut-être pensait-il que j'étais envoyé pour l'assassiner ou le duper pour l'emmener à son execution. Nous avions parlés des heures durant, lui méprisant les guerres, le vieux loup fatigué de la violence et moi le jeune louveteau prêt à tout pour connaître de vrais combats, ils semblait à la fois agacé et charmé par mon caractère désinvolte de jeune shinobi. La discussion semblait sans fin, nous rebondissions d'un sujet à un autre sans arrêts. Je revivais là les heures de conversation avec mon grand père, une sorte de liens se formait rapidement entre ce vieux briscard et moi. C'était très intéressant et il semblait revoir en moi le jeune homme qu'il était plusieurs décennies auparavant. Après deux jours passés chez lui, il accepta de rentrer à mes côtés. Sous certaines conditions bien sûr, il voulait d'abord voir le niveau actuel du dernier marionnettiste de Suna, il allait être déçus le pauvre. Moi, je lui parlais de mon grand père et lui se remémorait les souvenirs le concernant. Il devrait bien sûr s'expliquer avec le seigneur Kazekage, mais il était prêt à le faire, il voulait sortir de sa retraite. Avant de partir, il voulu s'assurer que j'en valais le coup, il me proposa donc un petit combat, je n'allais pas refuser, d'autant que le Kazekage avait anticipé cela.

Un coup de croc dans le pouce et le dit-pouce sur l'avant bras, invocation, Kataionna apparu et je l'a contrôlais déjà, je voulais prendre l'initiative, deux kunais furent projeter des ses mains, rapidement contrés par mon adversaire qui lui se battait sourire aux lèvres. Il se savait supérieur, je pense qu'il voulait simplement évaluer mon niveau. Je contrôlais Kataionna d'une main et de l'autre, je lançais deux fils de chakra sur les avant bras de sa marionnette, il s'en rendit vite compte et me visa avec deux kunai afin que je lâche mon emprise. Le combat dura une dizaine de minute pendant lesquelles il me jugea du regard, il semblait satisfait, bien qu'il n'ai eut aucune difficulté à me laminer, je faisais disparaître Kataionna et allumais une cigarette. Le bougre n'avait même pas une bière à me proposer. Le chemin du retour était bien plus cours, lui ne parlais pas beaucoup et quand il parlais, c'était pour dire des choses intéressantes.
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