Working hard to get my fill, everybody wants a thrill
Payin' anything to roll the dice, just one more time



Aëla avait suivit les directives du Mizukage et ne tarda pas à trouver un logement et par sa sympathie et par sa générosité, oui car elle n'y avait pas été de main morte avec les sous qu'elle déversait pour le loyer. La jeune femme vivait à présent entourée d'un couple de jeune paysan et de leur quatre enfants. Elle participait activement aux tâches de la maison et était heureuse, seul petit détail qu'elle avait oublié, un habit convenable.

Un matin peu après neuf heures, la futur shinobi se rendit dans un magasin de vêtement ou elle acheta une robe, des moins chères qu'il y avait. Satisfaite elle quitta la boutique vêtue de sa nouvelle tenue et se dirigeait d'un pas lent vers le bureau de Daisuke. Elle n'avait pas hâte du tout de revoir car il lui faisait peur, mais en même temps c'était lui qui allait lui enseigner ce qu'elle avait toujours voulu apprendre.
Arrivée en haut de la tour, elle était accompagnée par deux gardes qui ne se méfiaient nullement d'elle, puis l'un d'eux toqua à la porte et y entra l'espace de quelques secondes. Quand il ressortit il fit un signe de tête à Aëla

- C'est bon vous pouvez rentrer.

Puis il lui céda le passage.

L'espace à l'intérieur était luxurieux et elle ne cessait d'admirer la pièce les yeux grands ouverts avant de poser ceux-ci sur le Mizukage. Aëla effectua une révérence qui se voulait polie.

- Bonjour Mizukage-sama, j'ai terminé ce que vous m'aviez demandé.

C'est vrai celle-ci ne lui avait pas encore dit son prénom, balbutiant quelque peu elle s'approcha de lui.

- Aëla...Aëla Nuzvaël...

Puis la jeune femme se rappela de ce qu'il lui avait dit et se redressa, prenant une profonde inspiration.

- Je suis prête à tout pour atteindre mes objectifs. J'endurerais tout ce qu'il faudra.

Elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait et l'importance de la chose mais qu'importe, elle voulait y arriver.

Il était fou ? Comment allait-elle réussir une chose pareille ? Elle s'approcha de la feuille et posa sa main dessus fermant fortement les yeux et essayant de se concentrer. Une fois,deux fois, trois fois... toutes ses tentatives se soldaient par des échecs. Aëla leva les yeux vers le Mizukage l'air désespérée et retenta une fois.
Cette fois-ci la feuille pris feu et elle recula surprise.

- Je... comment j'ai fait ça ?

La jeune femme écarquilla les yeux.

Aëla se mordit la lèvre inférieure.... punie ? Mais c'était quoi ces méthodes d'entraînement ? C'était ça être shinobi ? Elle hocha cependant de la tête et ferma les yeux se concentrant. La jeune femme ressentait à présent le chakra, de plus en plus fort dans tout son corps. Elle essaya plusieurs fois de le concentrer dans les paumes de ses mains, créant ainsi des petites boules de feu qui s'éteignaient lorsqu'elle se déconcentrait.

Après plus d'une demi heure d'effort, elle était épuisée et soupira bruyamment.

Il lui avait posé une très bonne question, qu'allait-elle faire ? Etre sincère ou pas ? La jeune femme réfléchi un instant puis se décida pour la sincérité ne voulant pas le mettre en colère inutilement... Elle venait de repenser aux sentences qui pouvaient bien l'attendre si elle n'obéissait pas correctement.

- Je suis persévérante et je n'abandonne pas facilement quand j'ai un objectif en tête. Je ne suis pas très forte physiquement mais je suis certaine de pouvoir acquérir des capacités d'endurance et de vitesse avec de l'entraînement. Je ne suis pas une bonne stratège mais cela aussi je suis certaine de pouvoir l’arranger...

Aëla espérait en silence avoir répondu correctement à tout ce qu'il lui demandait.

Elle semblait offusquée... il s'attendait à ce qu'elle joue les catins ? C'était invraisemblable.

- Je ne pourrais pas faire cela...

Aëla baissa les yeux pour fixer le sol.

- Je n'ai pas reçu cette éducation, je ne pourrais pas jouer ainsi.

La jeune femme semblait à peine comprendre ses dires mais elle se contenta de hocher de la tête et de l'écouter. Elle ne s'attendait pas à ce que l'entraînement commence tout de suite le lendemain mais elle sourit, un peu embarrassée, puis fit une révérence et quitta en silence la pièce.