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| Sujet: La délégation des marionnettistes Lun 29 Avr - 16:18 | |
| La délégation des marionnettistes. Une mission de choix, démontrer la puissance du régiment des marionnettistes de Suna no Kuni. C'était l'officialisation du retour du régiment au sein des forces du village du sable. Trois élèves, attirés par le Kugutsu et ayant une certaine maîtrise de cet art m'accompagnerait pour cette mission, qui était plus une preuve d'existence qu'une réelle mission. Bien sûr, il y avait quelque chose de très important à faire mais le but de premier était de réintégrer les marionnettistes dans les ordres de missions, que le régiment revive. Quelle fierté, j'avais dix-sept ans, à cet âge là, la fierté, comme la peur ou tout autre sentiment, se propage vite à tous vos nerfs, vous emplie entièrement et rend votre cœur fébrile. Pour l'occasion, j'avais achevé la construction de Mokusei Kumo, mon deuxième pantin, l'araignée de bois, mon chef d’œuvre en ce temps là. Lames et produit explosifs à profusion la dedans, c'était vraiment génial de se dire que je pourrais m'en servir pour cette mission qui se voulait officiel pour notre art. Je ne m’intéressais pas encore à la mission en elle même, il me fallait trouver trois jeunes qui en valait le coup, qui étaient prêt à donner tout ce qu'ils ont pour Suna, des vrais shinobis malgré leur jeune âge. Il y avait ce gamin, Shintaro, rencontré lors de ma première mission et que j'ai recroisé quelques jours après, ouais, lui, il valait le coup, j'étais prêt à le parier. Carte blanche m'était donnée quant au choix des jeunes qui viendraient avec moi, j'aimais ce principe, c'est comme ça qu'on forme de bonnes équipes, par le choix et non forcément en mettant des élèves ensemble en raison de leurs affinités ninjutsu ou de leur tempérament. Le côté humain était très important pour moi, bien plus que les simples capacités de ninjas. Mes précédentes missions avec Seilas avaient été parfaite sur tous les plans, humains comme techniques et là, ça forme quelque chose de sérieux, d'autant qu'on nous avait assigné un senseï que j'allais bientôt rencontrer, un homme du nom de Onô Ryoichi. Je n'avais pas encore entendu parler de lui, c'était un peu le suspens, serait-il bon ou pas ? Enfin bref, je devais me concentrer sur la mission à venir et pour le coup, même mon apparence vestimentaire m'importait beaucoup. Une tenue parfaite, vestimentairement et moralement était de mise pour une mission comme celle-ci. Je tenais à ce que tout sois absolument parfait. Pour commencer, le recrutement m'attendait. C'était le premier stade de cette mission et sans doutes le plus important car si ces mômes me convenaient, ils m'accompagneraient régulièrement et pas que pour faire beau dans une mission de ce type. Afin de choisir mes jeunes, j'étais attendu une heure après dans la cœur du régiment, où les meilleurs éléments de la jeunesse m'attendaient afin que j'en choisisse trois parmi eux.
Je surveillais sans arrêt la cour par la fenêtre de l'atelier, il n'était pas encore l'heure mais je regardais quand même, j'aurais aimé qu'ils arrivent en avance, j'aurais pu les observer quelques minutes pour voir leur comportement avant d'aller à leur rencontre. J'aurais pu ainsi faire une sorte de pré-sélection. J'avais posé ma chaise devant la grande fenêtre, devant elle, un bureau, propre, ça donnerait l'illusion que je travail. Sur le bureau, j'ai même mis un cendrier, habituellement, je mettais tout directement sur le sol pavé de l'atelier mais là, j'ai tout nettoyer, car j'y ferais entrer les gamins pour qu'ils signent de la paperasse. Mon lit était désormais transformé en canapé, les bières rangées dans le frigo, tiens, en parlant de bière, je pouvais bien m'en tolérer une petite avant de bosser, de toute façons, il me restait bien un quart d'heure avant qu'ils n'arrivent, j'étais large niveau temps. Je levais donc mon cul du bureau pour aller me sortir une bière, que je décapsulais rapidos avec les dents. Je retournais me poser, clope et bière, mes deux meilleurs amis. J'avais mis une photo encadrée sur le bureau, c'était la vielle photo du régiment au temps de la jeunesse de mon grand père. J'aimais particulièrement ce cliché, rappel historique d'une meilleure période, période où les forces de Suna étaient énorme, période que l'on a pas égalés depuis, tant au niveau de la puissance pure que de la solidité des liens entre sunajins, il faut dire que c'était un temps de guerre et la guerre soude les amitiés et forge des liens plus puissant que tout. Quand je vois ce que je serai prêt à faire pour un de mes frères en temps de paix, je n'imagine même pas à quel point ce sentiment d'amour est décuplé avec l'angoisse des combats permanents. Enfin, je m'égare dans des pensées dont je ne saurais dire si elle sont bien ou mal fondées, souhaiter la guerre, n'est-ce pas une mauvaise chose ? Mais vouloir l'amour du village plus qu'on ne l'a actuellement, n'est-ce pas une preuve de sagesse et de loyauté inflexible envers Suna ? Mon regard se perdit dans la cours où désormais une colonne d'une quinzaine de minots entrait dans le calme, dirigés par un shinobi expérimente, un chuunin sans doutes. Il était étrange de voir un chuunin mener une escouade vers moi et se mettre au repos, position militaire alors qu'il était mon supérieur hiérarchique. Je les regardais, toujours par la fenêtre, le petit Shintaro était là, regard tendu mais attitude fière, digne d'un vrai shinobi. Lui, il avait sa place dans mon unité pour cette mission. Tous étaient habillés pour la mission, des tuniques traditionelles de Suna, plusieurs d'entre eux avaient des marionnettes accrochés au dos ou sous le bras. C'était bien sur le cas de Shintaro à qui j'avais moi même offert une marionnette. La bière terminée, je vis le déchet à la poubelle et allais directement dehors, où tout le monde m'attendait, le fait qu'on m'attende me donnait une grande fierté aussi, ça vous rend important, même si au fond, vous ne l'êtes pas vraiment. Lorsque je sortis de l'atelier pour me mettre face à eux, l'expression de leur visage changea, ils étaient encore plus stressés, qui allait être sélectionné ? Je m'inclinai de manière respectueuse envers le chuunin qui avait conduit les gamins jusque là. Puis, je pris la parole en parlant fort et distinctement.
Bonjour et bienvenue à toutes et à tous ! Tous d'abord, sachez que le fait d'être là maintenant est une victoire en soit, vous avez tous les qualités requises pour espérer devenir marionnettiste. Comme vous le savez, je choisirai au terme de cette journée, les trois meilleurs d'entre vous, ceux qui se complètes le mieux, ceux-ci s’entraîneront la journée de demain avec moi et nous partiront ensuite pour une mission dans le nord du pays. Il y aura une sorte de petit tournois mais je vous préviens, allez y doucement, c'est la fluidité de vos mouvements que je veux voir. Ceux qui n'ont pas encore leur marionnette, ne vous inquiétez pas, je vous en prête une avec joie.
Le chuunin et moi mettions les enfants par deux afin qu'ils s'affrontent devant nous, lui et moi séparerions au moindre problème. Les deux premiers jeunes nous offrirent une belle prestation, un niveau intéressant pour leur âge. Il défilèrent ainsi , le niveau était plus élevé que ce à quoi je m'attendais. A la vue de certaines marionnettes, j'ai su que certains d'entre eux étaient simplement des fils ou petit fils d'anciens marionnettistes du régiment. Mon choix se porta rapidement sur les trois qui me semblaient les meilleurs, Miyaki Shintaro, Hiromata Kasu et Otara Tumaru. A la fin de la journée, j'annonçais les heureux vainqueurs et fis un discours afin que tout le monde reparte avec le sourire, leur proposant de venir s'entrainer de temps en temps quand je ne serai pas en mission. Bien sur, la déception se voyait sur plusieurs visages mais comment faire autrement, j'avais été obligé de faire un choix et ma foi, il avait été plutôt difficile à faire. Rendez-vous était donné à huit heure le lendemain pour les trois qui avaient été pris. Lorsqu'ils furent tous partis, il n'était pas loin des onze heures du soir et je sentais la fatigue monter, mais il me fallait préparer les papiers pour mes shinobis. Cette journée avait été excellente pour moi car je m'étais retrouvé dans la position de chef pour la première fois de ma vie, ce qui n'est pas rien. Je rentrais donc à l'atelier, devenu ma seconde maison et mon bureau, j'eus le noble courage d'aller me décapsuler une bière malgré la fatigue pour aller me poser devant le bureau afin de faire ces papiers inintéressants. Pour chacun des trois mômes, il y avait vraiment une dose incroyables de papiers, certains étaient juste pour moi, à lire quoi, mais la plupart, je devais les remplir moi même. Je devais engagé une secrétaire, si seulement j'avais eu les moyens... Après des heures à écrire pour presque rien, je décidais de fermer un petit peu les yeux et oh une superbe femme m'amène un plateau avec des ramens, une bière et un cigare... Tiens toi prête vilaine, je vais te...
*Driiiiiiiiiiiing Driiiiiiiiiiiiiiiing *
« Rah tais toi salopard ! Ne vois-tu pas que je dors bien là, je suis dans un rêve absolument fantastique. » Je tiens à partager mon avis sur ces enfoirés que sont les réveils sans déconner, si je tenais le mec qui a inventé ça, je lui couperai les oreils et lui ferai un jolie sourire de l'ange. Enfin bref, j'étais bien obligé de me lever car j'avais eu l’intelligence de m'endormir sur le bureau alors que le réveil se trouvait à proximité du lit, c'est à dire à vingt mètres et mon bras n'étais pas encore assez long et allez savoir pourquoi, je n'ai pas eu l'idée de le prendre avec un fil de chakra. Marionnettiste en carton comme dit. Un p'tit dej, et c'est partit. Quand je sortis de l'atelier, les trois jeunes shinobis étaient déjà là, encore au repos, je leur dis de se poser un petit peu le temps que je sorte quelques marionnettes et quelques cibles pour parfaire l'entraînement. Je leur parlais en même temps, je les motivais pour la missions, pour eux, ça ne devait pas être évident, nous devions aller éliminer ou en tout cas empêcher de nuire une bonne tripotée de mecs, ce n'est pas facile pour des jeunes de onze ou douze ans. Je devais donc les mettre en condition assez dure au cours de la journée, peut-être l'un d'entre eux voudrais abandonner... Et si c'était le cas, ils devraient le faire avant le départ en mission, sinon, je ne le pardonnerai pas malgré leur jeune âge, si l'un désertais, je l'éliminais, c'était ma loi, malgré que ce soit encore des enfants et je leur fis bien comprendre que ce genre de pratique était punies de mort. Tout était en place et je leur demandais de me rejoindre devant les cibles. Toutes les marionnettes ou presque sont pourvus de kunaïs qu'elles peuvent lancer, je voulais tester leur compétences dans ce domaine et surtout. Hormis Kasu, ils se débrouillaient très bien, mais de toute façons, Kasu avait un pantin de capture et il travaillerait de paire avec Tumaru qui lui était un spécialiste du combat rapproché avec sa marionnette. Moi, je travaillerai de paire avec Shintaro, comme par hasard, mon préféré... Il avait une marionnette d'attaque, quant à moi, j'avais les deux. Nous étions prêt à partir quelques heures plus tard, j'aurais pu leur laisser la nuit pour se reposer, à vrai dire, je n'aurais pas cracher sur une bonne nuit de sommeil moi non plus mais je voulais les mettre en condition de difficile mission. Arrivé aux portes, je donnais un discours à mes hommes.
A partir de maintenant, vous êtes de vrais shinobi en cours de mission, vous devez cous comporter comme des adultes. Vous devrez exécuter chacun de mes ordres aussi vite que possible, en combat, la moindre seconde d’inattention peut vous tuer, ne pas faire confiance à votre partenaire peut vous tuer, trop réfléchir peut vous tuer, agir sans réfléchir peut vous tuer, il faut trouver le juste milieu et avoir un instinct de survie développé. Si vous passez outre mes ordres, vous pourriez mourir aussi. Sur le chemin, vous ne parlerez que je si vous parles moi-même, on est des soldat en missions, pas des touristes. Cela dit, je n'ai pas pour habitude de laisser mes camarades mourir.
Vous auriez vu leur tête ! J'avais bien conscience que c'était un discours un peu dur pour leur âge mais je n'avais pas eu suffisamment de temps pour les former comme de vrais ninjas, je faisais de mon mieux pour les mettre en tensions, qu'ils se rendent compte qu'être shinobi, c'est dur, c'est dangereux et que même si on peut y trouver du plaisir, on peut aussi trouver la mort. Bon une longue route nous attendait, sans doutes leur plus long voyage bien que nous ne quittions même pas le pays. Le chemin fut difficile car ils étaient bien plus lent que moi et je n'avais pas l'habitude d'avancer à une cadence si légère. Nous faisions une pause à l'oasis de Sakura, ainsi nommée pour l'abondance de cerisiers s'y trouvant. Cela faisait un bien fou de voir tant de verdure en un petit endroit pareil, d'autant qu'il n'y avait personne, chose rare sur cette oasis car elle est sur la route principale menant au nord à partir de Suna. Durant la pause, je vérifiais les mécanisme de toutes les marionnettes, à l'ombre d'un cerisier, là j'étais aux anges, pile dans mon élément. Les enfants regardaient avec une soif d'apprendre tout à fait enfantine ma façons de vérifier les marionnettes, chaque pièce que je changeais, ils étaient là à quelques mètres à peine les yeux rivés sur mes mains. Une clope et une bière au bord de l'oasis et nous repartions direction le nord et la bagarre. Nos tenues traditionnelles du pays du sable nous donnait vraiment fières allures, même les gamins, marchant derrières moi, avaient la classe des meilleurs shinobis.
Le nord du pays, à vrai dire, rien ne le différenciait du sud si ce n'est que l'air était un petit peu plus frais et donc plus agréable, nous avions mis deux jours à venir, ça aurait pu être pire, ils avaient tout donné pour essayer de suivre la cadence la plus soutenu qu'ils pouvaient. A peine étions nous dans le nord que déjà les complications arrivaient, un groupe de brigands sévissaient contre une caravane amenant sans doutes des vivres à la prochaine ville. * Les enfants, c'est partit * Je courrais, les mômes sur les talons, ils avaient peur mais me faisaient confiance pour les garder en vie, je leur avait bien dit après tout que je ne les laisserai pas mourir. J'invoquai Kataionna et Mokusei Kumo, eux déroulaient les bandages autour de leurs marionnettes, c'était partis, je combattais en duo avec Shintaro, tout en gardant un œil attentif sur les des autres. Les coups pleuvaient et rapidement, les brigands tentèrent de s'enfuir en courant, hélas pour eux, nous ne comptions pas faire de prisonniers. Rien ne sert de tout raconter, nous avions chassé les brigands trois jours durant, nous étions tous fatigués et Tumaru était blessé, nous avions remplis la mission avec fierté.
Le régiment des Marionnettistes est invincible.
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