Tout commença un jour. Waouh quel début en fanfare, je me surprends moi-même sur ce coup-ci. Tout commença un jour, c’est quand même fort, je ne suis pas sur que j’aurais jamais pu deviner si on ne me l’avait pas dit, alors là chapeau. M’enfin je crois que je commence déjà à m’égarer dans tout ce bordel non ? En même temps je n’aime pas conter une histoire et encore moins quand il s’agit de la mienne voyez-vous ? [Tu veux que je la conte pour toi peut-être alors ?] Hein ? Tu ferais ça ? [Bien sur, je suis là pour ça.] Oh c’est tellement sympathique je te remercie. [De rien, donc ce qu’il voulait initialement raconter c’est que tout commencer dans le...] Oh et puis laisses je m’en occupe, j’ai trouvé ce que j’allais dire. Tout commença un jour de printemps, c’était il y a de cela vingt-cinq ans, un petit pays dont peu de monde entend parler puisque dans le fond il n’a pas vraiment la moindre histoire qui soit importante... Il s’agit du pays du thé, vous voyez donc que j’avais raison. C’est d’ailleurs ici que naissait les nouveaux héritiers du petit clan Youshi, pas une grande importance, loin d’être un clan qui sera un jour capable de changer quoi que ce soit d’ailleurs, mais ils étaient là, présent quelque part prêt à aider pour qu’une paix éternelle persiste, du moins ça c’est ce que me racontait mon père, allez savoir si cela est vrai...

Je grandissais dans un environnement sain, pas de problème en vue et dès mon plus jeune âge j’apprenais déjà à faire des origamis et autre œuvre d’art par lesquelles nous nous servons du papier, il m’a fallu plusieurs années d’ailleurs avant de comprendre le pourquoi du comment, c’est quand je vis un entrainement entre père et mère que je compris tout ce que je pourrais un jour faire avec du simple papier, mais cela avait-il une importance ? Serions-nous un jour rendu à nous battre ? Nos meilleurs combattants n’avaient de toute manière pas la force de rivaliser avec les meilleurs de ce monde, à quoi bon dans ce cas ?[Tu ne te trouves pas un peu pessimiste là ?] Tu trouves ? [Ben oui carrément.] Alors attend un peu, tu vas vite comprendre de quoi je veux parler.] Très bien, j’attends de voir. Un beau jour, nous avions entendu parler de deux réunions de clan qui se battaient l’une pour défendre ses idéaux, l’autre pour les siens, l’une cherchait plutôt la sérénité quand l’autre voulait assoir sa domination, chacun était libre d’aller où ils voulaient, rejoindre ou non, rester en retrait ou non, mais mes parents et les autres membres de ma famille proche furent tous d’accord pour s’allier aux Nozomi, la sérénité, la tranquillité, c’est cela qui se rapproche le plus de la paix espérer.

Mon père rencontra Kitai Nozomi et s’entretenue avec lui durant deux longues heures, personnes ne sait de quoi ils ont parler, mais moi je sais que l’attente fut longue, par chance nous avions été agréablement bien reçu, la route avait été longue et délicate et nous avions alors le droit à un bon repas de récupération, quand il sortit, nous savions que nous appartenions désormais à ce camp là, les Nozomi, nous espérions toujours pouvoir un jour voir notre paix éternelle, mais nos espoirs allaient être rapidement annihilé. Kitai en personne alla chez les Kuragari et se fit tué, c’est alors que nous devions entrer en guerre, ou plutôt nous protéger de leurs attaque, nos défense furent vaine, nous étions submergé, pas la force de combat suffisante pour y resister, mère fut tué la première, un Kurokami, puis se fut à père de se faire également tué par un Kurokami et malgré cela je devais rester, pour eux. Le combat cessa quand un ennemi passa chez nous, il se battit avec leurs chef et avec le peu de force qu’il nous restait nous le forcions à prendre la retraite afin d’éviter de passer l’arme à gauche. Nous avons perdu, mais ça nous le savions dès le début, nous nous retirions maintenant sur le pays du feu, est-ce une bonne chose ?

Pour ma part, j’ai perdu mes deux parents sous mes yeux, je suis seul, je me prommène un peu partout seul, cachant mon visage et mon corps sous un long vêtement à capuche, j’ai toujours mon petit sac sur le dos, sac dans lequel personne ne pourra jamais savoir ce que l’on y trouve. Maintenant je suis là à me promener, errant tel un vagabond, mais je n’en oublie ni ma provenance du pays du thé, ni même mon affiliation aux Nozomi où je retrouve assez régulièrement, trouverais-je un jour la force de m’y installé et d’y rester ? Arriverais-je à le faire ? [Tu n’es pas seul, je suis là, je t’y aiderais.] Je le sais, mais est-ce vraiment une bonne chose ? [Tes parents sont morts pour les Nozomi, tu ne peux pas les abandonner de toute manière, tu dois respecter leurs choix et tu ne sais même pas ce qui a été plaidé entre Kitai et ton père souvient-en !] Oui je le sais... Nous verrons.