[Ainsi font, font, font, les petites marionnettes, ainsi font, font, font, trois p'tits tours et puis s'en vont.] Et oh tu vas bien ? Non mais franchement, faut que tu arrêtes des chants tous plus étranges les uns que les autres. [Oui c’est envisageable, je t’accorde ce point là, mais reconnait que pour le coup je n’ai pas tout à fait tord.] Certes, mais tu n’as pas tout à fait raison pour autant vois tu ? [Surement oui, mais reconnait au moins que dans cette situation précise, la chansonnette est bien trouvé ?] Et bien malheureusement non, il ne s’agit pas de marionnette, mes petits animaux agisse par eux-mêmes, je n’ai pas besoin de tirer les ficelles, par conséquent ils n’ont rien de semblable aux marionnettes, ils sont bien mieux. [Hmm oui, sur ce coup-ci je dois bien admettre que tu as raison, m’enfin rien de trop important en soit, ce ne sont que des détails.]

Des détails certes, mais pas des moindres au final semble t-il puisque ces marionnettes dont il a été question ne sont rien de plus que ma compagnie la plus parfaite. C’est d’ailleurs sur mon épaule que l’on pouvait la trouver, une petite libellule de papier, à première vu rien de bien particulier, on pourrait même presque me prendre pour un fou à vrai dire. [En effet oui, la superbe réflexion serait : "Non mais qu’est ce qu’il fou avec une libellule en papier sur l’épaule lui ? Il a vraiment un grain !] En effet, c’est aussi à cela que je pensais, m’enfin je ne vais pas me plaindre, je n’ai pas le temps pour cela. [Et si tu expliquais plutôt le principe de ta libellule alors ?] Surement pas, il est hors de question que je dévoile chacun de mes petits secrets, cela est et restera secret jusqu’à ce que JE le décide. [Bien, à ton bon vouloir.] C’est sous mon habit traditionnel que je me baladais dans le pays du vent, du sable à perte de vue, ma gourde à la taille j’avançais en direction du pays du feu, voilà maintenant un petit moment que je n’étais pas rentrer au pays, il est peut-être temps de le faire non ? J’avançais donc, non sans mal, tel un vagabond qui ne savais plus vraiment où aller ni que faire bien que ce ne soit pas mon cas, je poussais un large soupire, pris une gorgée d’eau et commença mon éternelle déprime.

« Et bien, tu as la belle vie toi. Tu es sur mon épaule, pas besoin de boire ou manger, si seulement je pouvais être comme cela moi aussi, je ne m’en porterais que mieux. »