Il faisait nuit, le ciel était dégagé et on pouvait admirer les étoiles ainsi que la pleine lune. Il y avait une famille qui dormait dans une tante, ils campaient dans une grande plaine. Le feu de camp venait de s'éteindre quand un petit garçon sorti du logis en tissu. À moitié endormi, l'enfant prit la direction des bois à plus d'une cinquantaine de mètres afin d'y faire ses besoins. Après avoir répondu à l' "appel de la nature", le petit se retourna afin de rebrousser chemin pour repartir dormir dans la tante avec sa famille. Du moins c'est ce qu'il souhaitait, en se retournant il vit qu'un feu avait été allumer. Cependant, la tante jouait le rôle du bois. Voyant que sa famille était en danger, le bambin courut en direction de l'incendie avant de voir sa copie conforme en sortir criant de toutes ses forces.


C'était son frère jumeau, qui de plus venait de lui annoncer qu'ils étaient devenus orphelins. Pourtant, pour un rescapé d'un feu meurtrier il avait l'air pressé de partir le plus loin possible d'ici. Il courait au point d'en être essoufflé. Le jeune enfant ne comprenait pas pourquoi il se posait pas deux minutes afin de pleurer la perte de sa mère et son paternel. Soudain, on entendit quelque chose qui fouettait le vent, puis on vit une petite pointe sortir de la gorge de son frère jumeau. Ce dernier, se mit à genoux et se laissa finalement tomber lourdement contre la terre, il était mort sur le coup. Témoin de ce spectacle morbide, le jeune garçon comprit qu'il était le dernier survivant.. Mais que si il restait ici il ne le sera plus pour très longtemps. C'est alors qu'il prit les jambes à son cou. Soudain, quelqu'un venait d'apparaître juste sous ses yeux. L'inconnu qui était le meurtrier de sa famille sorti un katana de son fourreau qui était attaché à son dos puis prit de l'élan avant d'attaquer l'enfant terrorisé. Pourtant, bien qu'il soit apeuré par cet étrange personne, il était déterminé à vivre. Instinctivement il fit un bond mais se prit quand même la lame au niveau du visage, côté gauche au dessus de l'oeil jusqu'à son menton. L'assassin fit un sourire malsain.

Zéphyr prit une pause afin de parer la prochaine attaque avant de se rendre compte que ce n'était qu'un rêve.. Enfin.. Un souvenir plutôt. Il était hors de danger déjà depuis plus de 21 ans. Non cet homme n'est pas traumatisé par la parte de sa famille, aujourd'hui c'est tout simplement le 21ème anniversaire de cet accident et comme chaque année, il revivait tout simplement cette perte.

Le grand homme se leva puis mit en place les poids autour de sa taille en passant sa tenue noir par dessus et en ajoutant sa longue cape blanche déchiré au niveau des épaules et à la partie inférieure de celle-ci avec un "11" écrit dessus. Il ouvrit la porte de sa maison puis fit un pas en dehors de cette dernière et referma la porte à clé derrière lui. Il prit la direction de la sortie du village, personne venait le saluer. À croire que tout le monde le détestait.. Peut-être était-ce le cas? Zéphyr sous son regard de bête et son air indifférent aux habitants, il avait l'air d'être un véritable fantôme. Silence radio...

Après être ressorti de la ville, l' "indésirable" prit un chemin par lequel on ne voyait même pas le bout à l'oeil nu. Il était parti pour une longue route apparemment. Heureusement il avait encore du temps, le soleil venait à peine de se lever également et le ciel était radieux malgré qu'il soit un peu nuageux.

Après quatre heure de marche il arriva à destination. Il était entré dans un cimetière, apparemment ce n'était pas la première fois qu'il venait ici car il savait parfaitement où était la pierre tombale qu'il recherchait. Une fois en face de celle-ci, Zéphyr sourit. On pouvait lire :


Un assassin assassiné, c'était drôle comme situation.
L'adulte était face à face avec l'homme responsable du meurtre de sa famille. D'autant plus qu'il n'était pas un tendre, il serait capable de détruire tout le cimetière rien que pour se venger de cet homme. Sa vie avait prit un énorme tournant par sa faute. C'est alors que Zéphyr sourit et dit haut et fort.

(Merci, sans toi je n'aurais jamais su que j'avais ce pouvoir en moi. Le fait de t'avoir tué m'a ouvert les yeux, ces gens n'étaient que des boulets qui m'empêchait de trouver ma destinée, grâce à toi j'ai enfin trouvé quelque chose dans lequel je suis bon : Tuer)