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 Scorpion. Sasori.

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MessageSujet: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Lun 31 Jan - 21:35

Natif du Sable, Epine du Désert.

Scorpion. Sasori. 110131100544280197

Votre personnage:


Nom de votre personnage: Akasuna No. Le Sable Rouge.
Prénom de votre personnage: Sasori. Le Scorpion...
Age: Inconnu. Il a vu énormément d'évènements, pourtant, il ne fait guère plus que dix huit ou dix neuf ans.
Votre nindo: Faire des marionnettes. Faire de Lui une marionnette.

Village désiré: Kumo. C'est paisible, tranquille... Kumo.


Description psychologique:

Il est lourd.
Il passe son temps à râler de sa voix grave. Il aime pas que les autres soient en retard mais lui est toujours trop en avance. Il veut perdre le moins de temps possible en fait, je crois… Pourtant il ne vieillit plus à présent, alors… j’ai jamais réussi à comprendre sa logique. C’est pas cinq misérables petites minutes qui changeront quelque chose à sa vie. M’enfin, de toute façon, on n’est jamais tombé d’accord lui et moi, hm! Il parait trop calme, trop lent, trop inanimé, trop… Comme s’il était las, fatigué de tout. Ou de moi peut-être… hm! On peut jamais savoir ce qu’il a derrière la tête en plus: son visage reste toujours le même, figé à jamais… Alors, il a l’air calme comme ça, mais j’suis persuadé qu’intérieurement ça bouillonne. Un peu comme si à tout moment il allait… EXPLOSER! Ça serait… hmmm! Mais j’peux toujours rêver pour ça arrive un jour… Il calcule tout. Prévoit tout. Fait toujours tout comme il le faut. C’est un perfectionniste. C’est là qu’il a tout faux. La perfection se trouve dans l’éphémère, pas dans l’immortel comme il semble le croire. Mais jamais je ne lui ferai entendre raison sur ce point. Jamais. Sasori est par-dessous tout… borné. Puis monsieur a toujours les arguments « infaillibles ». Monsieur a toujours raison. Monsieur EST Dieu. Hm! Quelle saleté. Son délire, à lui, ce sont les marionettes. Il les créé, et les utilise. Ah ça, les marionettes... Il en a toujours fait et en fera toujours. C'est sa vie, et c'est, ma foi, fort fascinant. Hm! Il est insupportable. C’est ça, c’est le mot: « insupportable ». Il n’écoute jamais les autres, parle rarement de ses projets. Il fait toujours sa tête de mule et ne dit rien. Il se renferme dans sa coquille, dans sa marionnette. Et quand il parle, il reste très carré. Et… il doit être victime de complexes. C’est sûr, pour cacher son corps comme il le fait… Il doit pas être bien dans sa peau, hm! Enfin, si on peut parler de peau… Il est distant, veut se montrer froid. Ça ne lui va pas, hm. C’est comme s’il se retenait, et il en devient même hautain. C’est laid. Tout est laid chez lui. Tout est laid car tout est faux, hm! Et le pire, c’est que dans ses mensonges, il garde la tête haute! Ah ça, l’est fier le Sasori. Quel fourbe. C’est un bon comédien, il faut le reconnaitre. Il dissimule toujours ce qu’il est réellement à la perfection, et il se montre sous un jour qu‘il s‘est lui-même choisit. Une journée glaciale, où pas un rayon de soleil ne fera fondre la neige. C’est un personnage prédéfini. Il a le scenario dans les mains et il le suit. Asocial, mais néanmoins subtil, en grand stratège il obtient la plupart du temps ce qu’il désire. Il est égocentrique et ne pense qu’à lui. Les autres, il s’en tape. Remarque, il n’a pas tord. Trompeur, il est le seigneur de l’hypocrisie. L’hypocrite par excellence, c’est lui. Et c'est assez frustrant, je dois dire... hm!


Description physiologique:

Il n'a même pas voulu que je l'accompagne... Hm! Quelle prétention...

****

Enfin seul. Il s'aseoit sur son lit, et retourne à la réparation de Hiruko. La queue métallique n'était plus. Elle avait été fichtrement bien arrachée. Il voulait l'aider à la réparer. Comique. Enchaîné, le métal clinquant est désarticulé. Mécanisme silencieux, simple bruitages sidérurgiques sous ses yeux sanguins enchantés. La coque externe du bouclier est abîmée. Il active ses doigts rouges sur la protection, maintient son chakra en éveil pour resouder la physionomie arachnide. Le visage n'a que peu souffert, au contraire. Le voile couvre toujours la bouche remplie d'épines venimeuses, la peau semble toujours aussi calcinée. Le côté droit est défoncé. Ainsi, Hiruko n'est plus apte à acceuillir son créateur. Le vêtement est en lambeaux, et le maître n'avait eu qu'à le lui retirer pour aller lui en dénicher un autre. Le chakra s'estompa. L'habitelé de ses doigts s'arrêta net, ses pupilles félines admirant l'étendue du résultat. L'élément scorpion était à nouveau relié au corps principal. L'envenimement devait reprendre après test de solidité du matériel. Il ne pouvait plus rien faire pour le moment. Chakra absent et paresse insoluble. Carence en hémoglobine, il porta son pouce gauche orné de la Sphère pour essuyer le mince filet de sang qui dévalait le coin de ses lèvres blanches. Un son. Liaison furtive avec l'extérieur. Il ne lâche pas l'accès à son tombeau des yeux. Pression. Puis il se détend. Les pas s'en vont.
Hiruko tremble, il le soulève et le dépose dans un coin de la pièce retirée. Se lève, l'esprit ailleurs. Se transporte à sa fenêtre. Ebloui par les longues plaintes du ciel pleurant des larmes glacées, hurlant au vent son désespoir, sommant les nuages de participer à son concerto mélancolique. Dehors, le sol, blanc. Les cieux humides, gris ou noirs. Daltonisme. Sa main frêle, son corps immaculé, vient à la rencontre du grillage transparent le séparant de ce spectacle muet. C'est glacé. Pas autant que lui. Il voit son reflet brûlant à travers la vitre. Replace ses cheveux carmin grâce à la paume gauche. Dénoue ses longueurs ébouriffées. Son regard, effrayant, vif. Rouge. Chaud. Son torse, nu. Sa hauteur, si normale. Son poids, interdit. Ses phalanges ont du mal à se plier. Les mire tristement. Douleur météorologique communicative. Il serre le poing, le desserre. Répète l'action une fois. Deux. Comme s'ils étaient cousus, alors que non, c'est faux. Il n'y a rien. Souffrance inconsciente, ses membres sont humains. Il a l'impression d'être immobilisé, pétrifié. Plie ses doigts. La Sphère bloquant son pouce. Neutralité à en faire frémir les morts. Les morts qui l'entourent. Son temple, un théâtre. Son antre, figée dans la paralysie environnementale des pantins. Des pantins qu'ils génèrent. Des pantins qu'il façonne. Il n'a rien. Pose ses pinces contre ses pectoraux saillant. Contre son coeur. Choc thermique. L'homme glace. L'homme. Il vit au contact des jouets, grand enfant. Se prend pour l'un d'entre eux. Communauté recluse dans le silence, secte du Sable, du bois, du métal et du poison. La chair, exclue. Les sentiments, écartelés, éparpillés aux quatres vents. Liées-déliées, ses articulations ne souffrent plus. Son stoïcisme perdure. Son coeur, il a l'impression qu'on le lui arrache. Là, à cet instant. Mais il ne bouge pas. Ses lèvres saignent. Il se les mord, se les broye. La piqûre du scorpion. Son visage fermé, timide et polaire. Les traits d'un rejeton, d'un enfant. Puéril. Il n'a jamais vu la neige, et est fasciné. Un garçon jeune et beau, vivant. Pas plus pantin que cela. Un garçon incarné en une épave mécanique. Insensible aux méfaits du temps.
Comme s'il avait déjoué la mort.


Histoire:

Scorpion. Sasori. 11013110302714928


Il était vénéré. Il était le Prodige.

Son histoire, celle d'un maître, à peine né. Il était aimé, choyé. Avait des parents aimants, attentionnés. Sa position était celle d'un roi, sa condition, celle d'un dieu. On le prenait pour le sauveur, celui qui avait, en soi, la force de tous les sauver. Un génie. Un paria. Un être qui venait d'ouvrir les yeux, un nourrisson aux cheveux flamboyants et aux yeux simplement écorce. Un jeune garçon souriant dès qu'il su plier sa bouche. Il était actif, amusé, amusant. Tous n'avaient d'yeux que pour ce divin cadeau. Cet envoyé du ciel. Sa famille habitait le Sable. Lui devint capricieux, sournois et borné, et fut surnommé le Scorpion. Son aïeule, petite vieille ennuyée et ridée qui passait son temps à faire croire à sa mort et à rire des imbéciles y ayant cru, l'aimait par-dessus tout. Plus que ses parents. Ses parents absents. Ses parents loins, éloignés. Le génie du Scorpion n'avait d'égal que sa tristesse à l'encontre de cette vérité fatidique. Il s'enfermait dans la pièce portant son nom, s'isolait. Perdait peu à peu l'usage de la parole. Ne s'intérèssait plus à rien. Vivait dans le remord. Il n'y avait que lui, le sable brûlant qui composait sa pièce, les vêtements dans lesquels il se cachait, l'ourson misérable qu'il n'osait poser de peur de le voir disparaître, comme les auteurs de ce cadeau. Ainsi, l'aïeule dut en prendre soin. Elle vint le chercher dans sa caverne, l'exposa aux rayons bienfaiteurs d'un astre qui batîssait la renommée du village. Il ne lâchait pas la clarté du ciel des yeux, se noyait à l'intérieur de ce qu'il pensait être l'océan. Il captait l'énergie solaire avec attractivité, vitalité, joie et démesure. De la sorte, il fut surnommé la Fleur du Sable.

Elle m'enseigna ce qui était de l'ordre des géniteurs d'enseigner. Elle a été une mère, certes trop vielle pour jouer avec moi dans le sable, mais elle était là, au moins. Elle. Elle m'a inscrit à l'examin Chunin. Le stade fut rapidement atteint. Puis, elle m'a montré des figures articulées qu'elle aimait construire en cachette. Dans un petit atelier isolé du village, elle s'était installée tout un lieu de détente digne d'une vieille fénéante comme elle, mais aussi et surtout, un atelier de création de marionettes. C'est à ce moment-là que j'en suis tombé amoureux.

Ils étaient, apparemment, rentrés des Feuilles, de la Pluie, des Roches, du Son, et d'autres lieux qui lui étaient encore inconnus. Il était assis, calmement enveloppé dans ses toges et autres voiles, et attendait. Fixait la porte avec un interêt tout particulier. La menaçant de ses deux pupilles sombres de s'ouvrir au plus vite. Il attendait, neutre. Aucun sourire ne se dessinait sur son faciès mielleux et ingénu. Il attendait. Murmurant un "J'attends" devenu quotidien. Se répétant en son for intérieur qu'ils n'étaient pas loin. Il attendait. C'était long. Il ne faisait rien et attendait. Simplement. Suppliant la poignée de bouger. Un peu. Simplement. Il aimerait stopper l'attente, et rester calme. Sa main se tendit toute seule, juste un instant de doute. Il la laissa rebondir sur son trône. Petit roi de pacotille. Il attendait. C'était interminable... Et ils refermèrent la porte derrière eux.
La lumière se tassa, s'épaissit. Il faisait sombre, d'un coup. Le soleil s'était couché. Il était prisonnier de bras qu'ils ne reconnaissait plus. Qu'il ne connaissait pas. Il trouva la situation cocasse. Inquiètante. Idiote, effrayante, futile, et quelque part, peut-être un peu ludique. Il ne l'aimait pas, cette situation. Il angoissa. Sentit son coeur se compresser, s'affoller. Souffle coupé, étreinte mortelle. Un temps, il ferma les yeux. Il attendit.
Ils tombèrent, le sourire aux lèvres. Jamais, au grand jamais, ils ne le perdraient. Lui, au centre, les yeux meurtriers rivés vers son oeuvre d'autodéfense, le redécouvrit.

La vieille s'inquièta, pour moi. Je me suis dit alors que j'étais Dieu. Et ça ne me déplaisait pas le moins du monde.

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Il grandit loin des yeux des autres. La seule se risquant vers lui restait l'aïeule. Sa fidèle gouvernante. Elle allait le chercher dans son ancien havre de paix, qu'elle lui avait légué après l'incident. Il y vivait en ermite, adonné à un art secret qui choquait et terrifiait. C'était ce qu'il adorait. La ridée le laissait là, ne lui parlait guère plus que cela. Elle était son dernier lien avec le monde qui l'entourait. Un monde où les gens étaient en chair. Il se créa un univers. Une fascination qui causerait, sans aucun doute, sa perte. Déjà, des corps suspendus aux murs. Des articulations jonchant le sol. Des outils étranges ou modifiés, qu'il utilisait contre eux. Il imaginait, dessinait, façonnait, réparait. Le tout, avec simplicité et calme à toute épreuve. Nombres de disparitions, dans le Sable ou ailleurs, étaient à déplorer. Nombres d'entre elles lui étaient dûes. Les corps ne seraient jamais retrouvés, leurs âmes déjà envoyées dans le royaume des morts. Le temps les avait rattrapé, et pourtant, ils seraient toujours présents en cette terre désertique. Sous forme de pantins. Des pantins. Des armes. Un commerce qu'il imaginait déjà florissant. Pourtant, il ne se voyait pas s'en séparer. Il élabora ses armes, et les utilisa. Elles devinrent sa famille. Ses amies. Et tandis que le temps défilait, sa famille ne prenait pas une ride. Les années passaient, et il voulait y échapper.

Et c'est pour cela que j'ai quitté cet endroit.

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Il alla se perdre là où personne ne pu le trouver. Personne n'a su où il s'était terré. Il avait l'air d'y vivre en paix.
Il revint dans le Sable sous l'anonymat. Installa son stand dans une salle à disposition des exposants. Il voulait un oeil critique. Des commentaires sur la qualité, les matériaux, l'apparence générale, et sur tout ce qu'il était possible de critiquer à l'égard de ses oeuvres. Il s'était inscrit sous un faux nom qu'il avait oublié. Son air vagabond et sa fougue enchantaient les participants et autres participants. Lorsque l'astre du village se dressa dans le ciel, les portes de ce marché un peu particulier s'ouvrirent.
La matinée se passa sans encombre. Il s'imaginait, paressant comme il l'avait fait, ce durant trois longs jours ou le temps que durait le salon. Rapidement, il avait fait le tour des stands, observant le travail de ses concurrants. Peinture, dessin, taijutsu personnalisé, danse, musique, genjutsu et autres nouvelles techniques créées. Un stand de sculptures avait attiré son attention, sans pour autant l'éblouir. La jeune femme qui tenait l'étalage n'avait pas l'air heureuse d'être ici., à en croire son sourire radieux et la façon avec laquelle elle l'avait prestement fait comprendre qu'il n'était pas le bienvenu. Cette demoiselle, plutôt jolie, lui avait inspiré une nouvelle marionnette. Malheureusement, il n'y avait que trop d'yeux autour d'eux pour pouvoir l'enlever ici. Il décida alors d'en créer une à partir des matériaux premiers, comme il l'avait fait avant de découvrir son don. Voilà une occupation qui le tiendrait en éveil pendant, au moins, ces trois jours.
L'après-midi, il fit un spectacle, en mettant en scène ses plus beaux pantins. Il s'adressait aux enfants, en leur contant l'histoire d'un petit garçon qui transformait tout ce qu'il touchait en marionnette.

La première journée fut la plus courte.

Il avait passé la nuit sur la gravure du bois. La matin, il ne quitta pas son stand pour la poursuivre. L'après-midi, il la quitta deux petites heures pour se produire à nouveau en public. Il y avait un peu plus de monde que la veille, et guidait les pantins entres les spectateurs au lieu de les garder uniquement à ses côtés. Les gens, émerveillés, l'applaudirent. Certains lui firent signer un parchemin, et étaient heureux. Lui s'en alla au plus vite aux côtés de sa prochaine naissance. Pourquoi elle? Aucune idée. Elle dégageait une aura qui l'inspirait. Simplement. Seulement. Suffisant pour son esprit. D'abord, l'élaboration de la bouche. Puis celle des yeux. Des mains. Des doigts. Des bras. Du buste. Des cuisses. Des articulations du genoux. Les pieds. La pose des cheveux. Les pièces auxilliaires. Le reste, l'assemblage. Il n'avait pas de temps à perdre.

La seconde fut la plus angoissante tellement longue.

La nuit n'avait pas existé. Simplement, en temps que preuves, deux cernes gigantesques ornaient son visage exténué. Lorsqu'il fut l'heure de mettre en place la représentation du jour, il demanda de l'aide à ses voisins de stands pour pouvoir la finir et la mettre en scène. L'inconvénient d'être seul. Pendant qu'ils montaient la petite estrade, il peignait le jouet plus vrai que nature. Puis il vint aux yeux. Ses yeux. Et il se bloqua. Il ignorait la couleur de ses yeux.
Il se mit à la chercher dans toute l'exposition. Elle n'était nulle part, introuvable. Il la cherchait, mais elle n'était plus là. Il pensa qu'elle était partie. Qu'elle avait déserté son stand. Son stand. Il retourna chercher son stand. La foule le regardait se précipiter avec mépris et dédain. Il s'en moquait. Il regardait les corps contre lesquels il se cognait au fur et à mesure de sa progression, sans succès. Il espèrait la voir, la croiser. L'apostropher, puis regarder ses yeux. Ses deux iris. Partir comme un voleur, déclencher l'accouchement de cette beauté que serait cette marionnette. Il la cherchait. Il attendait de la voir se démarquer. Mais nulle part, elle n'était nulle part. Il ne la trouvait pas. Puis son stand, enfin. Personne. Un simple garçonnet, timide et peureux, qui surveillait les oiseaux, araignées et autres qui ornaient les tables. Déçu, il retourna dans son monde figé.
Il l'observa longtemps. Ses yeux étaient vides. Elle était immonde. Sa couleur blanche, ses vêtements simples, verts, ses cheveux longs, blonds, et ses yeux. Ses yeux. Il les cerna de noir. Mais ils étaient vides. Ils n'étaient rien. Le créateur ferma les yeux, imagina cette femme. Et il vit deux cercles turquoise. Deux grands cercles d'un bleu éclatant.
Le spectacle avait démarré. Une grande partie des visiteurs s'arrêtaient devant la scène. Il faisait se mouvoir ses assemblages avec calme et dextérité. Ils appréciaient la distraction. Tant mieux pour eux. L'histoire ne comportait aucune voix. Il n'aimait pas parler. Ne savait plus le faire. Lorsqu'il jettait un coup d'oeil au public, il prenait peur. Il y avait du monde. Trop de monde. Ils complèteraient sa collection. Seraient à leur tour des acteurs. Puis il changea de scène. De marionnettes. Et il offrit la vedette à cette nouvelle princesse. Les gens la trouvèrent merveilleuse. Elle était resplendissante. L'originale aussi. Il n'y croyait pas. Elle était là. Là. Elle le regardait. Attentivement. Regardait sa copie. Et elle, en contrepartie, portait dans ses bras une sculpture qui, étrangement, lui rappellait quelqu'un.
La représentation était terminée. Finie. Il commença à ranger son stand. Laissa ses marionnettes à ses côtés. Compagnie indispensable. Bientôt, il allait retourner chez lui. Ailleurs. Bientôt, il pourrait retrouver le plaisir de conçevoir ses armes. Mais avant cela, il faudrait se débarrasser d'un obstacle de taille.


- C'était qui, le modèle pour ta marionnette?

... Silence. Il retourne à son organisation. La voix...

- Hé, j'te parle!

Sa voix...

- Tu m'écoutes, le marionnettiste? Héoh!

Etait celle d'un homme.

- ... Mmh... Toi.

Nouveau silence. Les deux hommes se regardèrent, droit dans les yeux. Aucune émotion. Surprise. Les pantins, les sculptures, entre les deux protagonistes, frémissaient.

- Pour la sculpture de cet enfant... La marrionnette qu'il tient dans la main, est la mienne?

L'ultime fut la meilleure.


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****

- Deux paquets de Candy's.

Quelques mois plus tard. Le grand blond s'appellait Deidara. Lui, Sasori. Ils faisaient tous les deux parties de la caste artistique. Etaient tous les deux seuls. Ils décidèrent de collaborer. D'être ensemble. Et ils cherchaient, pour cela, un endroit où s'installer.
Le marchant au comptoir tourna le dos à ses yeux sanguins pour attrapper les deux paquets de cigarrettes qu'on lui avait quémander. Pendant ce temps, le Scorpion faisait face à son compagnon d'infortune, qui lisait sans aucun interêt un journal. La sucette qu'il gardait dans la bouche formait une bosse contre sa joue. Il ne s'en souciait pas le moins du monde, mais cela déformait honteusement son visage.

- Y'a rien, comme annonche, Chachori! Ch'est tout pris, déchà.
- Cherche bien.
- Y'a rien, che te dis, hum!
- Très bien, très bien.

On lui tendit les deux paquets, et il pria le commerçant de garder la monnaie. Au final, ils sortirent, et s'installèrent devant l'entrée du magasin.

- Bon, fais moi voir ça.

L'androgyne offrit le papier au jeune homme, qui lit plus attentivement.

- Regarde, tu as Konoha, qui a des appartemments.
- Konoha, c'est nul, décrèta-il avec mépris en retirant son bâton de la bouche. Y'a trop de monde.
- Kiri.
- Connais même pas... Hum!
- Kumo?
- ... Fais voir.

Plusieurs minutes à attendre.

- On résèrve?
- Oui! C'est partiiiiiiiiii!
- Mais tais toi, Deidara...
- Oui, Sasori-sama!

Scorpion. Sasori. 110131104754204164

****

Nous sommes installés. Ca y est. Enfin. Voyons la suite.

- Sasori-sama?

Il pivota, et lâcha son nouveau nourrisson.

- Tu as entendu parlé de l'Akatsuki?
- Vaguement.
- Ils ont l'air puissants... hum!
- Merveilleux. Ca t'intérèsse?
- Non, j'me disais juste qu'ils devaient être forts, et que comme nous sommes forts aussi... hum...!
- Non.

Révolte du côté blond.

- POURQUOI, SASORI-SAMA?!
- Parce que.
- Mais... hum!...
- Dans l'Akatsuki, tu ne pourras pas sculpter.
- C'est tout ce que je sais faire... hum!
- Raison de plus.

Moue dégoutée chez l'androgyne, arrachant un sourire mesquin à la Fleur du Sable.

- Tu es sadique, Sasori-sama.
- Si tu y tiens.

Silence. Deidara retourna à sa couture. Sasori le regarda, froid comme la mort.

- Un jour, si tu y tiens, nous rentrerons dans l'Akatsuki. Peut-être.


Scorpion. Sasori. 11013110581349330

Test rp: (Facultatif sauf pour les personnages importants)

... Oui. Suis-je important?

Parlez-nous de vous:

Votre prénom: Unknown.
Votre âge: Unknown again. Bien, si vous y tenez. Dix neuf ans.
Vos loisirs: L'écriture. En partie. Je n'aime pas grand chose.
Comment avez vous connu Naruto Katana RPG ? Par miracle.
Code du Règlement : Papier.


Scorpion. Sasori. 110131105142666801
Because you don't understand that language...


Dernière édition par Akasuna No Sasori le Mar 1 Fév - 12:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Lun 31 Jan - 22:28

/Accepter! A bon tu crois que c'est si paisible que ça??!! MDR c'est l'action Kumo^^! xD Et puis si vous voulez déserter... Je vous tuerai!! xD^^\
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 6:46

Bienvenue à toi ^^
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Daisuke

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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 16:53

Validé, bonne presentation (J'aime la signature D:)
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http://www.naruto-katana-rpg.com
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 19:46

Bienvenue et validé (il avait pas de couleurs le pauvre ...)
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 19:56

xD Peinou
Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Mar 1 Fév - 21:59

Uh uh, jolie signature Mes sires Puppeter ~~ (et voilà ton surnom) Je ne suis probablement pas la première de la "lignée" à te le dire mais, tu sembles bien savoir jongler avec tes mots =)
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Mizutirigi Haosha

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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1Dim 6 Mar - 17:05

Poum poum, voici l'archivage.

Sui', l'admin préféré Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Scorpion. Sasori.   Scorpion. Sasori. Icon_minitime1

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