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 Dispute. [PV Lumina.]

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MessageSujet: Dispute. [PV Lumina.]   Dispute. [PV Lumina.] Icon_minitime1Sam 12 Mar - 16:21

Dispute. [PV Lumina.] 110312052321946814
Why can we never go back to bed?

Attaches.

Une heure. Deux heures. Trois heures. Enfin, le sommet était atteint.
Pieds nus, roches bouillantes. Les semelles étaient pourtant épaisses. Ses plantes, épiderme fin couvrant la terminaison de ses jambes, calcinées. Rêves désespérés, illusoires. Elles étaient tranchantes. Feuilles passives, piquantes. Pénible, complexe, l'apothéose n'est était que plus savoureuse. Il y était, déjà depuis un moment. Assis, à même l'obsidienne, la ponce ou les tranchantes brunes, il taillait ses yeux de jade. C'était un homme, sans grand charisme. Il serait avant tout offensif, puissant. Ses coups, redoutables, et son caractère robuste en serait accentué. Il ne serait pas gracieux. Seulement blessant, brutal. Et ses pointes, instruments de torture, seraient fournies par le feu de la source. Fournaise. Ciel noir, sol écorce, tacheté de rouge. Hauteur, majesté. Le marionnettiste y cherchait un endroit calme, isolé, reculé. Il ne pouvait guère espérer mieux. Indolence reine. Souveraineté magistrale. Il avait avancé, erré sans but, âme en peine. Ses jambes, lacérées. Ses vêtements, retirés, un à un. Sa sueur, indélicate et vulgaire, précieux indice quant à l'effort qu'il venait de fournir. Il était assoupi. Le remous de la terre, calme. Quelques effusions disparates. Aucune traces d'une quelconque activité pouvant nuire à son existence futile. Le magma contenu dans une clepsydre en fait fondre les parois. Ici, le temps n'était qu'entité immatérielle méprisable. Le souffle chaud accablant, et quelque part, apaisant. Endolorissement précoce. Hyperconscience. Puis, il s'arrêta. Se leva, se tourna vers l'extérieur. Un nuage de cendres, lourd, à des lieues du sommet. Les cieux, brûlants. Idylliques, délicieuses, la constitution du tableau digne de sa peinture. Les couleurs fades des détails de l'arrière plan, les criardes et sombres du devant scène. Le secret des cavités grondantes sous ses pieds le fait trembler. Lave impersonnelle, hémoglobine de la terre mère. Le mugissement sourd du géant de magma s'évadait par le cratère principal. Fumées carboniques jaillissant des poches percées. Il dormait profondément. Heureux comme un prince. L'enfant ne lui plaisait guère. Ses formes, grossières, n'étaient aucunement abouties. Il ne pouvait pas tout avoir. Enfin, il le lâcha. Ses perles émeraudes recouvertes d'une fine pellicule grisée. Le laissa tomber au sol. Il ne l'inspirait plus. Allait l'abandonner à son triste sort. Il sentait ses poumons s'étioler. Un risque à prendre. Toutefois, il ne changea en rien son attitude. Las, il se rassit, sentit ses cuisses déjà salement amochées se vider de leur liquide intra-veineux. Les déchirures des roches coriaces s'en trouvaient redoutables. Outre ce fait indéniable, leur capacité de lacération pouvait être mise à profit dès la coupe des matériaux. Positif. Il saisit son sac de toile, souffrant de la canicule ambiante, en sortit une plaque de cuivre qu'il porta face à la plus aiguisée des créations. Ce fut elle qui la découpa. Ainsi commença l'élaboration du visage de la prochaine naissance. La deux cent soixante neuvième. Vapeur. Assommante. Le Scorpion ne craignait pas la chaleur. Les bandes qui recouvraient son torse dénué et imberbe suintaient d'extase, se détendaient sous la pression. Elles tombaient, progressivement. Pétales après pétales. Son pantalon, élastique, perdait de sa rigidité. Il risquait de finir en tenue d'Adam. Qu'importait, à cet instant. Nul ne comptait plus que la future fille du cirque.
Quatre heures. Cinq heures. Six heures. Enfin, le corps était forgé.
Le bois n'aurait pu tenir le manque d'oxygène. Ainsi, sa progéniture serait d'acier, de bronze ou de cuivre. Elle serait belle. Souple, gracieuse, à l'image du feu ruisselant qui l'aurait vu naître. Sa floraison éclose serait plus douce que le velours chiné qui recouvrerait ses phalanges articulées. Il lui souhaitait une paire de gants riches, soyeux. Ses yeux, ternes. Noirs, ou du moins, aveugles et charbonneux. Deux traits fins sur ses paupières de bronze. Féminité prouvée. Ses seins n'étaient pas saillants; sa beauté ne résiderait pas en ces bas attributs. Sa petitesse participerait à son grand cœur, explosion de distance. Sa tige ne dépasserait gère le mètre quarante. Son teint basané sera résultat de la suie de la chaudière de laquelle elle serait issue. Son épiderme doux, parsemé d'épines sera le fruit des roches qui l'auront découpé dès sa conception dans le placenta. Fœtus difforme, il apprendrait la douleur, la foi. Elle aurait des difficultés à s'exprimer, à communiquer. Et les quelques phrases qu'elle trouvera profondes ne seront que des périphrases sans aucune saveur, dénuées d'intérêt, ponctuées par nombre de fourbes interjections. Elle serait agréable à l'œil, flamboyante, danseuse de ballets enivrés par ses émotions volages. Tango sensuel, Mambo diabolique, Classique stoïque, Contemporain timide. Elle sera entreprenante et craintive. Elle restera une enfant détruite, en laquelle s'écoulera l'effluve du baiser ardent de l'éruption ensommeillée. Elle ne serait pas dangereuse, surtout à craindre. Ses véritables capacités n'en seront que dissimulées. Nul ne connaîtra son potentiel réel, jusqu'à ce qu'elle ne veuille bien le montrer. Elle sera indépendante. Refusera l'autorité. Cependant, ses pétales bleus lui apporteront ces songes d'amour et de joie. Elle ne sera ni angélique, ni satanique. Pas tout à fait blanche, ni tout à fait noire. Ses couleurs, le rouge, et une inconnue. Le rouge qui ponctuait sa peau de cuivre. Le rouge, chaud, qui coulait dans ses veines. Le rouge qu'elle répandra. Le rouge qui fera de son corps sidérurgique un ensemble vulcain. La demie mesure trouvée à moitié. Il lui fallait une autre couleur. Froide, distante. L'écarlate serait la passion. La paternité. L'autre devrait être le dégoût. La fraîcheur que les métaux garderaient sur eux, sous risque de ne fondre. L'indépendance, le retrait, la différence. Il fallait une nouvelle teinte, un nouveau camaïeu. Le Scorpion caressa son buste fini. Il soupira. Étira ses jambes humides. Ses yeux étaient vides, inertes. Le jeune homme ne la trouvait pas particulièrement esthétique. Elle était, plutôt banale. Et ne souffrait pas encore comme elle le devrait. Un rugissement puissant retentit sur toute la zone élevée, de maigres secousses, pourtant redoutables, vint les remuer. Il récupéra son sac, la serra contre lui. Le Natif du Sable se brûlait la joue à maintenir sa carcasse bouillante contre son visage. Fureur maternelle, la nature enrageait de voir l'une de ses fleurs d'automne ravie de la sorte par un nuisible méphistophélique tel que le Scorpion. Paternité clandestine, il se devait de la protéger de tant de haine. Cette enfant ne serait pas haineuse. Froide, déterminée, pas rancunière. Il se devait de la conserver loin de ses foudres. Il attendait que la Mère s'apaise.
Sept heures. Huit heures. Neuf heures. Enfin, ses pleurs furent consolés.
Elle cessa son caprice. Il la laissa respirer, rehaussa le bandage que ses mèches dissimulaient comme elles le pouvaient. L'œil avait souffert. Le sculpteur le lui payerait. C'est sur cette pensée qu'il se redressa. Impatient et confiant. Les pièces démises du prototype de combat n'avaient plus qu'à être rangées dans le sac large. La fille fleur, il la hisserait sur son dos dévêtu. Le marionnettiste voulait voir le puits de la source. La plante de flammes mère. Dévorantes, carnivores. Il irait le trouver. Il le chercherait. Elle tremblait encore. Il s'éprit de sa fille, l'éleva par-dessus son épaule à l'image d'une simple plume d'acier. Et rapidement, il se dirigea vers le creux. La montée était complexe, la température, insoutenable. Héraclès lui-même n'aurait pu y survivre. Après tout, il n'était qu'un homme aux gènes divines, et ce don si lyrique soit-il n'anesthésiait point la faiblesse face aux cuissons les plus extrêmes. Le jeune homme du Sable ne l'était qu'à peine. Il était un scorpion. Et un scorpion ne craignait que peu les brûlures. Il n'y avait que l'œil, de défaillant. L'œil. Un seul lui était suffisant, à cet instant. Le gouffre était abyssal. Les plaintes des âmes damnées évanouies en son sein restaient gravées dans chacune des pierres le longeant. Il y avait là l'entrée de l'enfer. Un enfer tapi dans l'ombre, prêt à bondir à tout instant et à dévorer quiconque serait assez naïf pour s'aventurer dans ses parages. Bête sauvage et créature impitoyable, cannibale qui ne changerait rien à ses habitudes gourmandes. Ses mains de feu pouvaient s'éveiller à tout instant, cherchaient à les emporter au fond du puits bouillonnant. Rupture assagie, grotesque spectacle sans mise en scène. Le temps passait, et rien ne se produisait. Le Scorpion perdait le goût de l'attente. L'enfer, les portes grandes ouvertes, patientait. Et cette fille, debout, devant l'aube grondante, n'avait toujours rien tenté.


- Saute.

Il fallait à présent agir. La faire se mouvoir. Jeune danseuse de ballets de rue, adepte des prestations minables. Il fallait changer cela. Et l'artiste des dunes allait y contribuer.

- Pourquoi ne sautes-tu pas?

Discorde et stupeur face à la voix grave de l'enfer excentrique. Une réclamation de plus. Mère ne serait jamais heureuse. Elle appelait sa jeune enfant, sa protégée. Lutte parentale acharnée. Et de dos, de longs cheveux violets. Violets.
Dix heures. Onze heures. Douze heures. Enfin, elle serait sauvée.


Désunion.
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MessageSujet: Re: Dispute. [PV Lumina.]   Dispute. [PV Lumina.] Icon_minitime1Sam 12 Mar - 19:05

Crimson tears and sorrow.

Après tout, la mort, n'est que l'apogé de notre déclin.

Aube.

Un brin de lumière caressa le délicat visage au traits fin, de la joli Kunoichi. Alors que l'aube fesait jour, l'astre solaire levant s'élevait gracieusement dans le ciel. Il força la demoiselle à se retourner, puis à ouvrir ses prunelles violacées, brillant sous les rayons chauds et réconfortants de l'immense boule de feu. Il fallait se l'avouer, Lumina n'avait aucune envie de bouger d'où elle était, assoupie sur un branche d'arbre, qui fesait trois fois sa taille. Son regard s'éleva vers le ciel, là ou elle aperçut une volée de colombre, fuyant vers le nord. Ces oiseaux, ces magnifiques bêtes, blanches comme la neige, délicats spéciment, de vrais symbols angéliques. Tel... tel sa propre progéniture. Qui avait disparut, kidnapée de même que sa soeur, de même que tout ce qui lui fut arraché. La pauvre, dût s'en repentir, devra pour l'éternité, même. Cela avait commencé, par sa mère, qui fut brutalement assassinée. Puis, son père avait disparut, laissant sa perle nacré entre les mains de Sunéens, alors qu'elle provenait du village d'Oto. Enfin, là, elle y avait rencontré Sasuke, son amant. Avec qui elle avait eut ladite. L'homme disparut à son tour, laissant Suna au mains de Lumi. il revint, à son retour, Suna était dévasté, Lumina manquait à l'appel. Daisuke, l'avait enlevé, l'avait privé de Gobi, quatrième perte. Entre-temps. La pauvre fillette pu s'en remettre, jusqu'au jour ou, Ly chan... Fut enlevé elle aussi, s'en suivit, de sa fille. Les paupières lourdes de la princesse violette se refermèrent, laissant échapé une larme scintillante, qui perla sur sa joue, pour se fracasser contre le sol.

Zénith.

La jolie Kuméenne avait marché, pied trainants, pas lourds. Elle escaladait le volcan, là ou elle s'était entrainée plus tôt, dans son existance. Mémoires, nostalgie. C'était justement ce démon à 5 queues, qui avait causer la dernière éruption de ce monstre de feu, qui séquestrait le sang de la terre. 4 heures, il lui fallut 4 heures pour braver la forêt et atteindre le sommet, et d'y apercevoir le cratère. Il y avait déjà des traces de pas. Des morceaux de vêtements bordaient le pourtour de la falaise. Cete remarque lui fit hausser un sourcil, pour enfin répendre la catatonie qui hantait son visage, son coeur, son âme elle-même. Le volcan se mis aussitôt à fumer, une immense nappe noire s'éleva dans le ciel, créant une sorte de pénombre. On aurait pu croire à une nuit, improvisée. La demoiselle s'avança, vers le volcan, deux pieds à se raccrocher au bord du cratère, bord pas plus large qu'une dizaine de centimètres. Elle s'éleva, sur la pointe des pieds, leva un membre, qui quitta le sol, pour se poser un peu plus loin sur la paroie. Lumi marcha longtemps, d'une démarche semblable à celle d'un chat, regard éteint, prunelles closent. L'ex hôte vrilla sur elle-même. Une douce brise marqua ce moment d'or. Un espèce de danse, avec la mort, avec ce monstre de terre et de magma. Ses bras suivirent les mouvements, puis, un brusque geste, une secousse. Lumina se dressa, repris une ferme poigne. Son monde euphorique se désintègra sous son regard toujours dénudé d'émotions. Ces améthystes, qui renfermaient autrefois, joie, peine, amour mais remords. Son talent naturelle pour manipuler les gens, obtenir ce qu'elle voulait. Où était passé cet art ? Où était passé Lumina ? Elle qui, autrefois s'amusait à envenimé les gens d'un simple regard, avait dû disparaitre, en même temps que le dit Houkou. Jadis, on y pouvait rien.

Seconde secousse, plus forte, plus violente. Le volcan était mécontent, ça se sentait, à l'odeur de souffre qui remontait en force, plus qu'à l'habitude. Il cracha, une vapeur qui souleva les crins regroupés en deux couettes, de l'ange aux ailes de taule. Il se passait quelque chose. Un silouhette escaladait l'intérieur du cratère, fuyant les foudres d'un âme qui n'existait pas. Il parvint à sortir du trou, dévala à demi la pente, un pentin, espèce de pentin qui, après nul réflexion donnait l'impression d'être elle-même. Elle ne fut pas surprise, le vide en elle lui en empêchait. Le sol trembla à nouveau, une chaleur étouffante semblait s'être installée, bien que Luna ne la sentait pas. L'air ondulait, une fumée, étrange, émana à nouveau. Elle baissa la tête, fixa l'intérieur pour y apercevoir un spectacle stupéfiant. Le nuage, noir, teinté d'orangé, ressemblait litéralement à une forme d'ectoplasme, une main se tendait vers elle. Main douce, délicate, tel celle d'une femme. Le bout de son doigt, toucha le ventre de la petite fille, laissant là douloureuse brûlure. Elle s'en fichait, la fumée pris une autre forme, celle d'un serpent. Langue de vipère, elle semblait vouloir attirer Lumi vers le cratère. Hallucinait-elle. Une voix l'intérompit, elle tressauta, faillis trébucher et s'engoufrer dans le tréfond de ce goufre abyssale.

- Saute.

- Hm.

Elle se retourna, un regard froid transperça celui du mâle un peu plus loin.

- Pourquoi ne sautes-tu pas ?

- Pourquoi as-tu sauté ?

La fumée entoura Lumina, qui s'en défit en se jetant litéralement dans le volcan. Saut de l'ange, l'air chaud fouettait son visage, quelques bout de braise aussi, jusqu'à ce que la lave, se rapproche dangeureusement de son être.
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MessageSujet: Re: Dispute. [PV Lumina.]   Dispute. [PV Lumina.] Icon_minitime1Sam 12 Mar - 22:51

Dispute. [PV Lumina.] 11031211543686851
No surprises.

Chute.

- Pourquoi as-tu sauté ?

Elle s'était retournée, lui avait jeté un regard plus noir que les nuits passées sous le règne de l'ange déchu, lui avait craché une réponse sans saveur au visage, et avait disparu. Elle devait tomber. C'était ce qu'elle voulait. La cendre s'emmêlait entre ses mèches écarlates. Il la laissa s'arracher aux bras du sol ferme. Partit rejoindre Mère. Et bien qu'il ne plussoyait pas le moins du monde cette décision, il n'avait aucun droit sur elle. Qu'elle aille se confiner au creux du ventre de Mère. Qu'elle ne cherche pas à s'en soutirer par la suite.
Volte face. Le Scorpion s'apprêtait à teinter les fibres textiles chevauchant le crâne de sa fille de la même nuance améthyste. Pourtant, une force qu'il ne connaissait pas l'arrêta avant qu'il n'ait pu esquissé un pas. Une voix de nourrisson difforme résonnant dans sa tête. Sa cuisse marquée par le mince filet du liquide artèriel rebelle. On lui tirait la nuque, lui demandait de se retourner. Sueur glacée glissant le long de sa tempe. Il voulut lutter, mais cette voix. Cette voix qui n'osait s'élever autrement que par de longs gémissements distants, froids. Cette plainte macabre que le jeune homme du Sable refusait de décevoir. Il se retourna, vers le gouffre. Et, ombre éphémère, elle était là, droite comme un pieu, face à lui. Ses yeux, aussi noirs que les siens. L'horreur dans ce corps inanimé. La beauté de l'ingénu. Elle lui demandait de venir la rejoindre. De s'installer à ses côtés. Elle pleurait. Ses larmes s'écroulaient en longues catarates sur le sol volcanique, disparaissaient en fin brouillard dès le contact avec les roches établi. Elle le regardait, ne le lâchait pas. Son bras démis tenta de l'appeler. Muette. Elle pleurait. Souriait. L'écart entre ses faciès était troublant, pourtant pas plus dérangeant que cela. Elle se mit à rire, sans bruit. Sa bouche édentée riait comme une forcenée. Et elle sautait. Elle sautait vers le haut, hurlait son nom. Elle voulait qu'il vienne vers elle, qu'il joue avec elle. Sa princesse. Sa fille. Elle jouait avec sa cheveulure longue. Reflets orangés. Taille fine, guêpe. Si petite guêpe. Si fragile. Il tenta un pas vers elle. Illusoire. Il en était pourtant conscient. Mais elle était là. Là, le conviait dans les bras. L'appelait, de sa voix faible, indolente, aiguë. Elle riait comme une enfant ravie. Observait le monde l'entourant avec une curiosité de nouveau-né. Ses yeux suintait la passion. Son corps fébrile était pris de spasmes réguliers. Et elle s'arrêta. Le regarda. Quelques pas sur le côté. Et une phrase qui eu l'effet d'un coup de poignard en plein coeur. Là, elle commença à se liquéfier. Les métaux ne résistaient plus à l'ardeur ambiante. Elle se remit à pleurer en voyant l'étendue des dégâts. Elle pleurait son échine douloureuse, ses pieds disparus. Elle s'affollait, hurlait. Hurlait à en perdre la raison. Il n'y avait rien de réel dans tout cela. Le Scorpion n'oscilla point. Une flaque rougeâtre à sa place. Liquéfaction spontanée. Il inspira longuement, ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, elle était à nouveau devant lui, raide, froide, sordide. Pas un sourire. Pas une émotion traître. Elle se contenta de le regarder. Ouvrit la bouche, esquissa deux ou trois mouvements muets. Puis, un grognement bestial. Antisocial. Mutant presque instantanément en une voix d'homme.


- Va la chercher.

Aucune réaction. C'était son choix, après tout. Il n'avait pas à l'empêcher de...

- S'il te plait, père... Je t'en prie...

Elle se remit à pleurer. Pleurer à chaudes larmes. Sa voix était devenue docile, puérile, attachante. Comme la sienne. La gorge nouée, les yeux baignés d'une substance qu'elle ne voulait pas connaître. Ses joues étaient en train de rouiller. Lorsque ses mains passaient sur son visage, elles en ressortaient sanglantes. Ses cris redoublaient d'intensité. Elle tomba à genoux, tête basse, recroquevillée sur elle-même. Un murmure, à peine audible, s'échappait d'entre ses lèvres. Mutilation parentale.

- Je t'en supplie... Je t'en supplie...

C'en devenait insupportable. Il avança, décidé à la faire cesser ces enfantillages futiles et angoissants. Pauvre fille perdue. Mauvais père. Mauvais père. Ses doigts se tailladaient en rampant sur les roches volcaniques. Piège tendu par Mère. Mère allait la dévorer. Elle avait fait un choix peu judicieux pour son âge. Il en était conscient, mais n'avait aucun droit. Il ne pouvait décider de ce qu'elle devait faire à sa place. Ce n'était qu'une pauvre fille perdue, et sans lien avec lui. Il arriva à la hauteur de la belle. Il voulu l'attrapper par le sommet du crâne, la traîner ailleurs. Elle lui agrippa la cheville, et refusa de la lâcher. Tout cela pour une... Parfaite inconnue.

- Monstre! Tu ne vas même pas l'aider! Sombre idiot, père de pacotille! Va la sauver! Qu'attends-tu donc?!

Une parfaite inconnue, dont il avait adopté la soeur jumelle.

- S'il te plait...

Elle disparut. Sans réfléchir, oubliant son bandeau oculaire et la brume toxique, il concentra son chakra sous ses semelles, et plongea dans l'antre des enfers. Elle n'était pas si loin, finalement. Nul ne su combien de temps avait duré sa communication intérieur. Sans qu'il n'eut à s'arrêter de courir, la sublime blonde articulée apparut devant lui, et s'élança à la poursuite de la jeune fille. Près de la fin de son voyage, une main glacée vint lui saisir hardiment le poignet. Il n'était pas près de la faire lâcher. D'abord, il remonta, et sortit de la fournaise, le torse couvert de sueur. Il tira ses fils, et hissa la princesse, puis la violette. Dès qu'elle eut pu s'accrocher à la paroi, il congédia l'artiste artificiel et s'empara de ses poignets à son tour. En l'aidant à se relever, il lui murmura la réponse dont elle devait avoir déjà oublié l'origine.

- Personne ne m'attendait plus bas.

Il la lâcha, et lui tourna le dos, allant rejoindre ses bagages et la...
Et la jumelle inerte.


Débrits.
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