Mission de rang A [Examen anbu]

Après lui avoir demandé cette requête, Tsunayoshi regarda dans ses dossiers classés A où il sortit un parchemin et le tendit silencieusement à la ninja. Celle-ci le prit et hocha la tête en fléchissant légèrement les genoux en signe de politesse pour le saluer. Elle sortit du bureau de son Kazekage et s’engagea dans les escaliers où elle commença à consulter le parchemin de mission que lui avait donné le maître du village. La mission qui lui avait été donné de faire consistait à retrouver trois genins et leurs sensei. Cette équipe de ninja n’a pas donné de nouvelles depuis une semaine. Ceux-ci devaient se rendre au Pays du riz à au village d’Oto no kuni pour aller y chercher une épée qui revenait de droit au village de Suna ni kagure. Ceux-ci sembleraient avoir eux quelques complications une fois arrivés là-bas. Donc la mission de Sasilvia consistait à aller au village caché du son pour y rejoindre cette équipe afin de savoir ce qui ce passe. Mais Sasilvia ne comprenait pas car selon bien des rumeurs, le village d’Oto était bien tranquille et coopératif pourquoi auraient-ils fait des emplettes maintenant ? La kunoichi devait maintenant se préparer pour une longue marche. Elle allait devoir traverser le pays des tourbillons et le pays du feu avant d’en arriver au pays du riz. Six jours de marche exactement. Celle-ci allait devoir passer dans tous les villages civils qui allaient se trouver sur sa route afin de pouvoir dormir et manger. Les auberges allaient être ses nouveaux points de repères pour bien se reposer et suivre le court de son voyage car six jours de marche n’allaient pas être de tout repos car en plus de devoir faire vite pour ne pas perdre un instant elle devra rapidement passer dans le pays du feu et ne pas se faire repérer car Orochimaru était maintenant à ses trousses et elle n’avait pas envie de se voir interrompu par l’homme serpent qui en veut à ses techniques de clan. Donc la Kunoichi quitta les remparts du village du pays du vent pour entreprendre les six jours de marche pour en arriver au pays du riz, Ta no kuni.

***

Maintenant 5 jours furent écoulés et celle-ci arrivait aux frontières du Pays du riz là où elle devait trouver le village caché du son. La jeune femme due consulter son parchemin de mission pour y voir les indications données par le Kazekage afin de trouver l’emplacement de ce village caché. Sur son chemin, celle-ci ne croisa personne comme si le Pays était totalement vide de vie. Où pouvaient-ils donc avoir disparues ? La marche qu’avait entreprit la jeune femme fut longue et ennuyeuse jusqu’à ce qu’elle arriva aux portes d’un village civil non loin de la position du village d’Oto. La nuit commençait à faire son apparition, elle devait donc se trouver un endroit pour aller se reposer et ensuite repartir pour le village en question le plus tôt possible afin de rétablir rapidement le contacte avec l’équipe perdue. Avant d’entrer dans le village, la sunajin retira son bandeau frontal et la mit dans la poche de son manteau de satin rouge. Une fois son identité dissimulée, Sasilvia pouvait poursuivre son chemin à la recherche d’un endroit où passer la nuit. Elle questionna des gens jusqu’à ce que l’un d’eux lui réponde qu’il y avait l’auberge mauvais présage à quelques coins de rues dans la place du marché. La kunoichi s’y rendit rapidement puis se fit passer pour un marchand ambulant qui entreprenait un long voyage à la recherche d’acheteurs de tout genre mais dont les articles étaient secrets. L’aubergiste lui donna une chambre contre quelques ryos et lui offrit un bon repas. Celle-ci profita de l’eau potable et de la nourriture chaude avant de quitter la table pour gagner sa chambre qui se trouvait à l’étage. Celle-ci utilisa la clé que lui avait donnée le propriétaire pour ouvrir la porte. En poussant la porte celle-ci avait une vue sur une petite table avec une chaise et sur la table un chandelier. Sasilvia ferma la porte et regarda le reste de la chambre. Un coffre pour placer ses effets, un bureau pour des vêtements et un lit drapé de soie verte qui semblait douce et confortable. Au fond de la chambre, une petite fenêtre à carreaux avec des rideaux verts comme les draps de son lit avec un petit canapé qui avait l’air bien confortable.

Il était dommage que ce ne soit pas toutes les auberges qui donnaient des chambres aussi jolies à un prix aussi médiocre. La jeune femme plaça ses effets dans le coffre près de son lit puis prit place dans le lit qui se trouvait à être un lit simple donc pas très grand mais assez pour que Sasilvia puisse s’y coucher. Elle glissa un kunai sous son oreiller et était maintenant prête pour s’endormir. Quelques minutes s’écoulèrent avant que celle-ci ne réussit à s’endormir. Durant la nuit, des bruits se firent entendre derrière la porte de la chambre de Sasilvia mais ceux-ci ne la réveilla pas. C’est alors que la porte de la chambre de la kunoichi s’ouvrit laissant un grincement faire un éco dans la pièce. La jeune femme ouvrir les yeux et empoigna son arme qu’elle avait sous son oreiller. Elle ne bougea pas et attendit. La porte se referma et des pas discret avançait vers le lit de la Junin qui se redressa très rapidement en lança son kunai en direction de l’intrus qui esquiva l’arme de jet et en lança un à son tour vers la femme qui l’arrêta avec son oreiller qu’elle envoya ensuite dans le visage de son adversaire avant de bondir rapidement hors de son lit et sortit de son bras gauche son humérus qu’elle plaça sous le menton de l’homme qui leva lentement les bras. Elle le prit par le collet et lui fit signe de ne pas dire un mot en plaçant son os devant sa bouche en laissant un petit sifflement passer entre ses dents. Elle ferma ensuite la porte sans laisser l’homme bouger. Sasilvia alluma ensuite la lumière de sa chambre et regarda l’homme qui se trouvait devant elle. Il était vêtu que de noir des pieds à la tête et son visage n’était ni familier. Pourquoi un inconnu voulait-il sa mort ? Un mercenaire peut-être. Pour le découvrir, elle allait devoir l’interroger. C’est alors qu’elle assit l’homme sur la chaise qui se trouvait dans sa chambre et garda son os sous son menton. La sunajin l’observait de haut en bas cherchant une piste pour l’aider à en savoir plus sur lui mais ne trouvait rien alors elle lui demanda :

- Qui es-tu et pourquoi voulais-tu m’exécuter ?

L’homme tourna la tête pour regarder ailleurs et soupira avant de regarder le sol en secouant la tête. Il leva ensuite les yeux vers la femme en gardant toujours le silence. Il ne semblait pas vouloir répondre mais il n’allait pas avoir le choix. Alors ne voulant pas perdre de temps avec lui, la jeune femme planta son humérus dans la main du ninja vêtu de noir qui se mit à gémir de douleur et celle-ci plaça sa main sur la bouche de l’homme avant qu’il ne se mette à crier. Elle ne voulait pas risquer de se faire prendre à interroger cet homme par la personne qui lui avait ordonné de la tuer ce serait très mal vue en plus d’être inefficace. C’est alors que l’homme n’attendit pas que la jeune femme repose sa question. Il lui repoussa la main se résignant à répondre à sa question :

- On m’a engagé pour vous éliminer car mon client vous a vu avec un bandeau frontal de Suna avant d’entrer au village et comme il n’apprécie pas votre village, il tenait à ce que je me débarrasse de vous. Car les précédents ninjas de votre village n’avaient pas été très courtois avec lui alors il décida de tous vous éliminer.

L’homme avait fait le bon choix en décidant de parler mais il en avait beaucoup trop dit à ce sujet comme s’il en savait même trop pour faire ce genre de boulot. Était-il lui aussi personnellement lier à la disparition de l’équipe qu’elle recherchait ? La jeune femme retira son os de la main de l’homme qui la ramena vers lui. Il sortit un bandage de sa poche et enroula sa main avec douleur. Enfin, il y en avait pour qui que la douleur faisait effet. Il n’avait donc pas été entraîner pour garder le silence comme bien des mercenaires ou des espions. Il n’était encore qu’un amateur ou simplement avait-il été obligé de faire cela pour une personne en particulier. La jeune femme prit place au pied de son lit et fixa l’homme qui tentait d’arrêter l’hémorragie que Sasilvia lui avait causé. C’est alors qu’elle lui posa une seconde question à propos de ce qui l’amenait ici :

- Qui en veut à mon village et où sont les autres ninjas de Suna qui étaient venu chercher l’épée ?

L’homme qui était occupé avec son bandage soupira de nouveau murmurant qu’il allait se faire tuer. Il serra bien fort le bandage autour de sa main et gémit avant de regarder la jeune femme dans les yeux. Il secoua la tête puis prit la parole d’un ton neutre mais craintif :

- L’Otokage m’a payé pour me débarrasser de vous. Ce qu’il a fait des autres, je l’ignore peut-être qu’il les a tué où qu’il les a emprisonné cherchant à les utiliser je l’ignore. Maintenant vous savez tout, je peux partir ? Ne vous inquiétez pas, je ne vous vendrai pas.

Comme l’homme avait été honnête et avait assez bien coopéré, Sasilvia n’avait pas vraiment de raison de ne pas le laisser partir. Alors elle ouvrit la porte et le laissa partir. Il n’allait pas retourner voir son maître à moins qu’il soit suicidaire et comme il avait déjà été payé, il n’avait pas d’argent à récupérer. Cependant, même si elle pouvait retourner se coucher, elle n’en avait pas trop envie. Car si le ninja aurait été plus discret, elle aurait surement perdue la vie lors de son sommeille et courir le risque de ne plus jamais se réveiller, non. L’idée ne la charmait pas trop. Donc elle reprit ses effets et son kunai qui était planté dans le mur avant de quitter l’auberge. Elle avait laissé la clé et un bon pourboire pour payer les dégâts également. La jeune femme quitta même le village civil pour aller vers Oto no kuni. Elle devait maintenant en savoir plus sur l’équipe portée disparut. Celle-ci due marcher encore quelques heures avant de pouvoir apercevoir les grandes portes du village au bout de la route. L’aube n’était pas encore levé ce qui lui donnait un avantage. Lorsqu’elle arriva aux portes, l’un des garde lui demanda son identité avant d’entre. La jeune femme lui dit un nom au hasard et l’informa qu’elle était marchand ambulant. Ce dernier s’excusa et lui demanda de rebrousser chemin. Comment ? Ce que venait de dire l’homme choqua Sasilvia qui ne fit que tourner les talons avant de se retourner brusquement avec un kuani à la main pour le poignarder à quelques reprises. Il n’eut pas le temps de faire un cri de douleur seulement quelques petits gémissement avant qu’elle ne le couche au sol pour ne pas faire de bruits. Même les ninjas du village avaient été mit au courant, elle allait devoir faire preuve d’intelligence cette fois. Avant de passer la porte, elle longea la palissade pour arriver près du second garde qu’elle prit rapidement par l’épaule en lui plantant le kunai entre les deux omoplates. Il était donc maintenant temps de partir à la recherche des autres ninjas. Celle-ci devait alors d’abord trouver la prison, ce qui logiquement, devait être près de la tour de l’Otokage. Elle s’aventura entre les maisons pour éviter les gardes de nuit et ou, qu’une simple personne ne la repère de peur qu’elle doive tuer un innocent pour le silence.

Celle-ci s’avançait dans le village en gardant en mire, la tour du Kage de ce village. Aucun son, aucun coup de vent toujours trop silencieux. Ce genre de situation n’était jamais vraiment bon et donnait toujours froid dans le dos. Mais Sasilvia avait déjà vécue pire lors de son examen pour être une Juunin. Elle fut enfermée par des hommes dans une maison et elle due trouver seule une façon de se sortir de là en ramenant un parchemin. Lorsqu’elle s’aventurait dans le village caché du son logeant les murs des maisons pour ne pas être repérer par un garde ou autre, celle-ci pensait à comment elle allait faire pour trouver l’épée une fois qu’elle aurait l’équipe avec elle. Ignorant tout sur celle-ci la jeune femme pouvait juger que l’Otokage la gardait avec lui si elle était si importante. Une fois arrivée près de la tour de ce dernier. La jeune femme pouvait voir plus loin, deux hommes guettant une porte d’un endroit qui semblait devenir souterrain. La kunoichi s’adossa à un mur de maison où que ces deux hommes ne pourraient voir sa position. Sasilvia ferma les yeux se demandant si elle devait faire ça subtilement ou à son rythme avec beaucoup de sang et de souffrance. Mais malheureusement l’option subtilité était la meilleure dans ce cas là peut-être que rendue à l’intérieur elle pourra faire les ravages qu’elle voudra car à l’extérieur, il ne suffirait que d’un regard et une vingtaine de juunin et d’anbu se jetteraient sur elle sans crier gare ! Alors rapidement, la jeune femme courut en direction opposer des hommes se cachant derrière les maisons et une fois qu’elles les eurent dépassés, celle-ci alla vers eux restant derrière le bâtiment qu’ils gardaient et alla derrière le premier homme se collant à lui. Sasilvia lui chuchota à l’oreille le nom de sa technique « Henssendan ». Les bouts de ses doigts étaient collés contre la tempe de l’homme et leurs os lui transpercèrent la boite crânienne. L’homme tourna la tête lorsque Sasilvia laissa tomber le corps au sol. L’homme commença à reculé rapidement et cherchait à dégainer son katana. Pour le ramener vers elle, la jeune femme sortit sa colonne de son dos et l’envoya comme un fouet vers la juunin pour le tirer vers elle. Celle-ci fit serrer le fouet autour de l’homme et rendit les coins plus tranchant les laissant pénétrer la peau de l’homme ce qui n’était pas sans douleur. D’un coup sec, la juunin de Suna tira sur le fouet pour le retirer. Ce dernier arracha toute la peau du ninja avant de le lâcher et ce n’était pas sans douleur. Ce dernier tomba au sol mais il n’était pas encore mort. Sasi se pencha à son niveau le prit dans ses bras. Il était adossé à elle la tête entre ses seins. Elle lui caressait le visage en le berçant et lui fredonnant une berceuse pour enfant avant de lui briser le cou.

La jeune femme prit les deux corps avec elle et entra dans le bâtiment. Elle les avait amené avec elle pour ne pas les laisser à l’extérieur pour ne pas que les autres ne les voient et qu’ils paniquent et fassent un plan pour coincer Sasilvia et son équipe. La jeune femme posa les cadavres dans les coins et s’avança dans l’escalier pour descendre au même niveau que les autres. Une fois arrivée dans le sous-sol, elle vit les cachots et deux autres juunins. Un au registre et l’autre qui se moquait de l’équipe de Suna. Sasilvia soupira et alla au registre. L’homme avait le nez dans le livre et observait chaque date. L’homme demanda son nom. D’an un petit sourire, la jeune femme détacha son bandeau frontale de sa taille et le posa sur son bureau. L’homme leva la tête vers la femme avec les yeux bien ronds et la jeune femme prit son élan pour lui donner un coup de poing dans la figure mais au moment de l’impacte, celle-ci leva la main en l’ouvrant et fit sortir un de ses os par sans paume de main et l’enfonça dans le crâne du ninja. Elle sortit ensuite l’os de son crane et se dernier tomba au sol. L’impacte fit réagir l’autre Juunin qui se tourna vers la femme en soupirant et ouvrit grand ses yeux en la voyant puis sortit son katana. La jeune femme s’avança vers l’homme en faisant serpenter ses hanches sans rien dire, ainsi elle pouvait approcher l’homme sans qu’il ne frappe. Elle peu même frôler sa joue avant qu’Il n’élance son arme dans le thorax de la femme. Sur de son coup, l’homme se mit à rire avant que Sasi ne lève la tête avec un sourire aux lèvres. L’homme baissa donc les yeux et voyait les os des côtes de la Juunin retenir la lame du katana l’ayant empêché de lui toucher la peau. La jeune femme donne pour commencer une bonne droite dans le visage de l’homme pour le débalancé, ensuite un coup de poing dans le ventre, il se plia rapidement puis dans un élan, la jeune femme fit sortir de sa cuisse un grand os avant de le prendre par la tête pour le pousser vers le bas en levant le genou. L’os de la femme pénétra le ventre de l’homme le tuant instantanément après qu’il ait craché son sang au sol. La femme ramena son os dans sa cuisse et laissa tomber l’homme en lui prenant la clé des cellules qui sortait de sa poche. La juunin déverrouilla la porte de la cellule de l’équipe de ninja qui sortit un après l’autre :

- Au rapport.

- L’Otokage la garde toujours sur lui. Nous avions infiltré sa tour et avons tenté de lui retirer d’entre les mains lorsqu’il dormait mais nous avons échoués et nous nous sommes retrouvé ici.

- Bon d’accord, sortez d’ici et rendez vous au village le plus rapidement possible je vous rejoindrai là-bas.

Le juunin n’étant pas trop sur hocha de la tête et partit avec ses chuunins. La femme les suivit, elle prit sur le livre du registre son bandeau frontale, l’attacha à sa taille et sortit avec eux mais ne prit pas la même direction. La jeune femme alla vers la tour de l’Otokage, il était temps de s’amuser un peu. La jeune femme monta sur les toit, longeait les corniches et arriva près de la fenêtre de la chambre de l’homme. La kunoichi entra et se dirigea vers le lit. L’homme dormait avec l’épée entre ses bras comme s’il tenait une femme ou un doudou. La jeune femme glissa son index sur la joue de l’homme qui ouvrit les yeux en bougeant rapidement. La jeune femme reteint en lui chuchotant quelques bruits pour le calmer. Il ferma aussitôt les yeux se rendormant. La jeune femme continuant de le caresser en fredonnant l’air d’une berceuse pour enfant. Ses caresses allaient parfois jusqu'à son poignet remontant le long de son bras puis la joue. Des caresses diversifiées pour ensuite se glisser aux bouts de ses doigts. Tranquillement, elle retira le manche d’entre ses mains et l’épée qui était contre son corps remplaçant ce manque par la couverture. La juunin observa l’épée. Elle était jolie. Une belle lame, un manche en or recouvert de petites pierres. C’était magnifique. Mais Sasilvia ne perdit pas son temps ici. La jeune femme quitta la chambre de l’Otokage par la même place où elle était entré et sortit rapidement du village et s’éloigna le plus possible pour ne pas être vue ni suivit. Il était temps de revenir au village et de donner l’épée au Kazekage et enfin recevoir ma récompense et une seconde mission pour être ANBU.

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