Une soif de désir. [ PV Kaela ]

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Dans les bas-fonds de la forêt se trouve un homme qui recherche le sang, qui recherche la mort. Cet homme, c'est l'Apocalypse. Il attends avec impatience quelqu'un qui passeras. Accoté sur un arbre, il dors patiemment, sans trop comprendre pourquoi. Il s'emmerde, c'est tout. Il cherche une personne qui pourra lui enlever le goût de tuer. Et pour enlever ce goût de tuer la prochaine personne qui passeras, ce sera en offrant sa propre vie. Qui offrirais sa propre vie en échange de celle de quelqu'un d'autre? Aucune personne digne de ce nom. Omei attendait encore. Dans ses pensées, venaient les rivières de sang brûlante, des âmes désespérer qu'il avait tuer, qui se morfondaient en attendant un nouvel ami. Il rêvait à une femme. Une ombre de femme en faite. Il ne savait pas qui elle était, mais elle faisait battre son coeur. Amour? Haine? Qui sait. Omei ne connaissait pas l'amour, mais il était excité, excité à peut-être pouvoir enfin tuer. De son sourire magnifiquement imposant, il regardait l'ombre s'approcher vers lui, lui caresser la joue de sa main et ensuite il se réveilla de son rêve étrange. Un bruit l'avait alerté. Une personne qui s'approchait? Il entendait les bruits dans les broussailles, comme si quelqu'un l'observait. Ou simplement passait par là...Mais Omei est paranoïaque alors bon...Pour lui, c'était une attaque. L'Apocalypse et un inconnu. Enfin une cible à tuer....

"Enfin..."

S'exclama-t-il tout haut, en se levant, les bras lever, comme s'il attendait avec impatience la personne qui se présentait devant lui. Enfin une cible. Enfin une personne à déguster...Enfin sa soif de désir de sang serait combler par cette personne qui se présentait devant lui. Une ombre, une personne, un ninja, un paysan, un voyageur, un marchand, un enfant, Omei s'en contrefichait. Il voulait tuer, peu importe qui ce serait. Et ça, c'était simple. Utiliser ses attaques prendraient de son chakra, mais c'était un bon sacrifice. Qu'est-ce que valait un peu de chakra contre un corps de plus à savourer?

Omei s'approcha de la personne, sentant sa présence et se contenta de poser une simple question, l'air un peu curieux, révélateur de son sourire machiavélique.

"Pourquoi ne sors-tu pas? Je t'ai attendu longtemps, faisons connaissance!!"

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Je n’arrivais pas à dormir. Cela faisait déjà deux heures que j’essayais de pensée à quelque chose qui me ferait rêver, à quelque chose qui me permettrait de m’endormir. Mais je n’y arrivais pas. C’était comme si cette nuit, Morphée ne voulait pas m’ouvrir ses bras, c’était comme si j’avais quelque chose à faire. Mes yeux étaient rivés vers le ciel. Les étoiles éclairaient le ciel noir et faisaient reluire les draps blancs qui étaient posés sur mon corps. Cela faisait quelques semaines que je dormais seule et à la belle étoile même peut-être plus longtemps. Personne ne voulait m’accueillir ou m’aider. Mais je devais également avouer que je ne faisais pas grand effort pour le demander et pour tenter de trouver un endroit où dormir. De plus, les gens de ce village ne m’appréciaient pas vraiment. Tous là à me dévisager et m’éviter. Tous semblaient effrayés à mon approche, moi qui n’avais rien de dangereux en réalité. Il était vrai que pour être accepté comme disciple auprès d’Orochimaru-sama, j’ai due tuer une dame de mon clan pour prouver que je n’avais plus d’attache à ce clan, que je n’étais que lassée de tout ces gens, tous les mêmes, qu’à se fier à leurs intuitions et tous croyaient que je n’étais qu’un boulet dans ce clan. Alors je voulais prouver le contraire et c’était ce que je m’étais ordonné de faire, changer les choses.

Mais depuis l’entraînement avec Orochimaru-sensei, j’avais perdue mes forces. Il avait tenté de m’offrir un cadeau mais la tentative avait échouée à deux reprises prenant à chaque fois un peu plus de mon espérance de vie et de mon énergie sans me la rendre. Même les longues et bonnes nuits ne sommeille ne savaient me rendre ce que Orochimaru m’avait inconsciemment enlevé. Cependant, je savais que si j’en avais moins, lui en avait plus pour continuer ses projets et que si un jour je mourais à bout d’énergie, mon corps lui serait rendue et il s’en servirait pour ses expériences et ce cette façon, je vivrai toujours auprès de lui sans y être vraiment. Bien sur, dit ainsi je pouvais sembler folle et être une fanatique de mon maître, mais comme on m’a souvent répété, il faut adorer son exemple, alors je vénérais cet homme et lui devait la vie lui qui m’avait permit de reprendre les reines de mon avenir et ainsi d’avoir un véritable but dans la vie. Je devais éliminer mon père quoi qu’il en coute. Pour lui prouver qui était le plus fort maintenant et qui valait la peine de vivre.

Je ne réussissais toujours pas à m’endormir après tout ce temps de réflexion. J’avais donc décidée de me lever du sol et partir vers les bois. J’avais besoin de bouger, de faire autre chose que de rester couchée là à attendre le sable du marchand de sable. Je sortais du village sans regarder les gardes qui m’observaient. Mes yeux étaient rivée au sol, je soupirais et pensais à mon enfance. Qu’elle idiote je faisais à cette époque. Je ne me consacrais à aucune entraînement, je restais dans mon lit sans sortir, parfois j’allais à la cuisine pour ne nourrir… Je n’allais pas à tout mes cours lorsque j’étais à l’académie et avais toujours des notes médiocres. Voilà pourquoi tous les membres de mon clan avaient honte. Surtout mon père. Lui qui ne m’adressait plus la parole et lui qui me cachait, il avait honte de prononcer mon nom aux autres parents, il ne venait ni aux réunions ni aux examens. C’était pour cela que je lui en voulais, peut-être que s’il m’avait encouragé, je serais une toute autre personne aujourd’hui et je ne serais pas rongée par la haine. Cependant, pour le moment c’était ce qui me motivait, je détestais l’homme et la femme qui m’avaient donnés le jour.

Mes pas se faisaient lents et lâches. Mes pieds trainaient derrière moi, la tête baissée, j’avais quelques mèches de cheveux dans le visage et je retenais mes larmes pour ne pas qu’elles coulent le long de mes joues. Je regrettais ce que j’avais fais lorsque j’étais plus jeune mais je ne devais pas le montrer. Il fallait que j’admette mes tords mais pleurer ne faisait pas partie des options disponibles dans cette situation. Je ne pouvais pas pleurer, je ne pouvais pas faire preuve de tant de faiblesse même si personne ne se trouvait près de moi. Il m’était libre de pleurer si je le voulais, mais mon orgueil était plus fort. Je passais alors un coup de main sous mes yeux et pour essuyer les larmes puis je me mis à courir vers la forêt. Les larmes ne voulaient pas arrêter de couleur, ma course se faisait de façon désorientée car j’avais les mains dans mon visage essayant d’arrêter la fuite. Après quelques minutes de course, je m’adossais à un arbre, laissais tomber mes bras sur le long de mon corps puis prenais de grandes respirations. Je voulais penser à autre chose, les larmes arrêtaient peu à peu de tomber et même qu’après deux ou trois petite minutes, plus aucune larme. Je repris mon calme et essuyais mon visage. Mes mains étaient tremblante, il était rare que j’éprouvais autant d’émotion surtout contre mon gré. Mais parfois, se laisser aller faisait beaucoup de bien.

Je repris alors la marche pour reprendre mon souffle puis entendis quelques bruits. Je me mis sur mes gardes en collant mes mains ensemble. Tout à coup, une voix brute et grave s’exclama de l’autre coté de l’arbre près duquel où j’étais arrêtée. Des bras se mirent à gesticuler puis l’homme contourna l’arbre alors que je me cachais derrière celui-ci. Avec de la chance il ne m’aurait pas vue et il me cherchera. Cependant, le temps la limitait dans ses actions. La personne qui se trouvait très près de moi était grande, il était un homme, il avait de longs cheveux et semblait être énervé. En m’adossant mieux contre l’écorce de l’arbre, celle-ci se mit à craquer attirant l’attention de l’homme. Je fermais rapidement les yeux en tentant de retenir ma respiration, mais trop tard, l’homme avait deviné sa cachette. Je pouvais alors voir sa main se glisser sur le tronc de l’arbre puis entendre sa voix me demander pourquoi je ne voulais pas sortir de ma cachette. Ce dernier disait m’avoir longtemps attendu et qu’il était peut-être temps de faire connaissance. Il m’avait attendu ? Était-ce à cause de ce pré-sentiment que je ne pouvais pas m’endormir ? Avais-je vraiment quelque chose à faire avant de pouvoir trouver le sommeil ? Si oui et bien je devais affronter ma peur. Je pris alors une bonne respiration effaça la peur de sur mon visage et me glissa devant le grand homme. La tête haute, je m’adressais à lui :

- Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous voulez, mais vous allez me le dire tout de suite.

J’avais tout de suite utilisée mon ton autoritaire, de cette façon peut-être qu’il me répondrait où non. Le pire qu’il pouvait arrivé c’était qu’il me rit au visage et si cela se produisait, je saurais quoi faire et comment réagir face à ce manque de respect. J’étais peut-être seule, bien moins puissante et rapide que lui, mais j’avais toujours la chance de recommencé car mon âme rejoindra un autre corps que je le veuille ou non. Pas comme certains ayant perdus les leurs en se vouant aux meurtres de pauvres ninjas innocent se baladant dans les forêts, comme cet homme étrange qui se trouvait devant elle.

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Omei regardait la jeune dame qui se présenta devant lui. Il la voyait comme une princesse qui sortait de nul part pour combler ses plus profonds désir. La jeune ninja semblait de Konoha. Omei s'en contrefichait. Il voulait tuer, peu importe qui, peu importe le prix. Tuer, et utiliser le sang à ses propres fins. Personne ne pourrait résonner un homme qui a vendu sa raison au prix du pouvoir. Personne ne pourrait résonner l'homme qui prendrait la vie de cette femme ici, et maintenant. Elle semblait plutôt jolie. Pourquoi pas s'amuser avec elle, qui sait? Elle pourrait être utile dans quelque façon de satisfaction que ce soit qu'Omei pourrait imaginer. Oui, Omei imaginait. Des fois...

"Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous voulez, mais vous allez me le dire tout de suite."

Il la regarda d'un air perplexe. Elle ne s'était pas enfui? Elle ne s'était pas enfui, elle n'avait pas crier, elle avait quasiment bien réagit? Son ton de voix était un peu rauque, elle ne savait quoi dire. Comme si elle avait dans un sens peur, mais dans l'autre, trop de confiance et de fierté pour prendre les jambes à son cou. Il faut savoir dans la vie, qu'il y a deux types de gens ; Les gens honnête, et les bâtards. Et Omei, lui, c'est un bâtard.

Il la regarda fixement, analysant chacun de ses muscles, des parties de son corps. Elle semblait encore faible, donc Gennin ou Chuunin au maximum. Elle ne semblait pas assez puissante pour rivalisé le grand Omei Kyofu. Qui le serait? Après tout, au nombre de gens qu'Omei avait défier (Pas assez), combien avaient survécu? Pas grand gens...Peut-être un. Son ami de toujours, son cousin. Sinon, les autres ne pourraient pas témoigner de leurs survie. Ou peut-être est-ce que les morts parlent...Il faudrait demander à Orochimaru de s'arranger pour qu'il parlent et témoignent de leurs impuissance. Ça serait plutôt amusant.

Il se contenta simplement d'ouvrir la bouche, son sourire le plus diabolique toujours en place, sans laisser de chance à la femme pour s'exprimer à nouveau. Ce serait ses derniers mots si elle ne savait réagir. La vie était belle, non? Cruelle vie...Mais que ferais-tu sans nous.

"Je suis Omei Kyofu. Je suis l'Apocalypse. J'ai besoin de ton corps, de ta force, de ton sang, j'ai besoin de voir la couleur de ton coeur, de déchirer tes muscles, j'ai besoin d'agir d'une telle façon que Orochimaru prendras ton corps. Et j'ai envie...Non. J'ai BESOIN de goûter à un sang tel que le tien...L'homme qui utiliseras l'épée, sera tuer de l'épée. Et ton heure est venue."

D'un simple sourire, il décrivit le tout de ses actions. Il allait la tuer, sans aucun doutes. Les flammes noires des cavaliers de l'Apocalypse sortirent de son thorax, prenant la forme des quatre cavaliers, fonçant sur la dame. Si elle essayait d'esquiver, ils dévieraient de leur trajectoire pour s'assurer de toucher leur cible. A moins d'être un clone, elle n'avait aucune chance. Mais qui se ballade avec un clone au lieu de sois-même? Personne de sain d'esprit. Voyons voir si elle survivrait. Si elle ne survivrait pas, Orochimaru aurait un nouveau corps. Et ça, c'est utile pour lui...Pour Omei, bien entendu...

Technique utilisée.

Spoiler:

Stats :

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Après une bonne et profonde inspiration, j’évitais d’expirer trop fort. Mes grands yeux bleus fixaient l’homme à la longue chevelure noire et vêtue d’habit sombre avec un gilet gris pour protéger sa poitrine. Un anbu ?! L’homme devant moi ne portait ni masque ni bandeau, du moins visible. C’était ce qui me rendait septique sur les origines de cet homme. De plus avec une nuit aussi sombre et dans une telle forêt il m’était impossible de voir le visage de ce ninja et de savoir si je l’avais déjà vue quelque part. L’homme ne bougeait pas mais il s’emblait me regarder avec attention. Que me voulait-il ? Je n’aimais pas ce genre d’homme, des hommes fourbes et trop silencieux. Je mis un pied derrière prête à prévenir une attaque qui viendrait de ce dernier. N’avoir aucune pensée horrible derrière la tête il m’aurait répondue en moins de temps. J’étais inquiète en ce moment. Ma situation était critique. S’il m’attaquait maintenant, je ne serais pas comment réagir et quoi faire, car depuis cet entraînement avec Orochimaru, j’étais beaucoup plus faible et mes chances de survivre face à un tel ninja étaient nulles. Mes bras longeaient mon corps et mes poings étaient fermement serrés.

C’est après quelques secondes que l’homme prit la parole d’une voix brute mais à la fois étrange. L’homme disait s’appeler Omei Kyofu. Jamais je n’avais entendue ce nom, peut-être qu’il n’était pas du village si non, c’était moi qui n’allais pas assez souvent aux réunions même que je n’y avais jamais mis les pieds. L’homme poursuivait en disant qu’il était l’apocalypse, il avait besoin de mon corps, de ma force, de mon sang et qu’il avait besoin de voir la couleur de mon cœur. Sous ces mots, je me mis à reculer sans le quitter des yeux. Mais il n’avait pas terminé d’énumérer ses désires envers moi comme quoi il disait vouloir déchirer mes muscles, il disait devoir agir d’une telle façon pour qu’Orochimaru ait mon corps. Soudainement, la terre autour de moi se mit à basculer. Il était un ninja spécial de Konoha, avait-il été envoyé par Orochimaru, son propre sensei pour s’emparer de son corps ? Mes mains s’ouvrirent, je me sentais vide d’énergie, c’était comme si je venais d’apprendre que toute ma vie n’était rien, que des mensonges et des paroles en l’air.

Mais je ne devais pas abandonner. Tremblante, je serrais les poings il se pouvait que cet homme ne soit pas vraiment un ninja envoyé par Orochimaru, enfin, je devais m’en convaincre pour l’instant. Il était la seule personne qui avait eut confiance en moi et qui m’avait redonné espoir, la seule personne qui avait cru en mes capacité et en qui j’étais, pourquoi voudrait-il ainsi ma mort. Peut-être que j’étais faible et un boulet pour son équipe. Je secouais la tête pour arrêter de penser à cela, ce n’était pas le temps. Je continuais alors d’écouter les paroles de ce démon disant qu’il n’avait non seulement envie, mais qu’il avait besoin de gouter à mon sang, comme s’il était particulier selon la façon dont il en parlait. Il termina ensuite son long monologue verbeux en me disant que celui qui touchait l’épée sera tué de l’épée et qu’ainsi mon heure était venue. Je remontais lentement mes lèvres en montrant mes dents mais pas trop. Ma frustration et ma colère me faisait trembler comment osait-il me dire de telles choses.

Après quelques secondes l’homme semblait avoir activé une technique. Une aura maléfique entourait cet homme et son chakra qui était noir sortait de son thorax. Je fixais cette technique qui était très, très étrange. De l’ombre ? Impossible. Le chakra prit ensuite la forme de quatre hommes à cheval qui se mirent rapidement à foncer vers moi. Ma respiration fut coupée. Comment avait-il réussit un tel coup ? C’était donc ça un anbu, des ninjas trop puissants. Je plaçais rapidement mes mains devant mon visage lorsque les quatre cavaliers étaient trop près. Ceux-ci transpercèrent et piétinèrent une petite buche de bois. Dans un arbre, je tentais de retenir ma respiration. La technique de permutation m’avait sauvé la vie mais… Je regardais sous ma main que j’avais posée sur mon ventre. Le sang coulait de ma peau. La douleur faisait en sorte que je me replis sur moi-même en soupirant. Ma respiration était rapide et forte mais je souffrais d’avantage. Ma main et mes vêtements étaient tâchés de sang. J’espérais ne pas attirer son attention s’il pouvait sentir l’odeur de mon sang. Je me levais alors sur la branche la tête baissée m’appuyant sur la tronc avec mon autre main puis leva lentement la tête vers le visage du ninja :

- Malheureusement pour toi, je n’aie pas encore touchée l’épée…

Je tentais de tenir mon équilibre, mais la douleur était forte et j’étais déjà trop faible pour me battre alors ce coup n’avait pas aidé ma situation. Si on ne me venait pas en aide, je ne tiendrais pas très longtemps. Mes yeux bleus presqu’aussi claire que des diamants sous la lune fixaient l’homme, je ne pouvais pas abandonner sans me battre, même si je devais mourir maintenant, je ne décèderai pas lâchement. Je ne pourrai pas tuer mon père dans cette vie, mais dans mon autre vie, je l’éliminerai et cela sans pitié. Je collais alors mes mains ensemble composant quelques mudras. Mon ombre qui était au sol se dressa rapidement passant du 2D au 3D et transperça les cavaliers d’Omei puis se mirent à les étouffer afin de les faire disparaître en fumée noire. Je ramenais ensuite mon ombre au sol. La technique Kage Nui que j’avais récemment apprit m’avait été utile cette fois. Je décollais ensuite mes deux mains maintenant tâchée de sang toutes les deux. La douleur me retenait sur moi-même et rendait ma respiration plus difficile et douloureuse. Je perdais beaucoup trop de sang, je n’allais pas pouvoir résister trop longtemps. Alors rapidement, je composais d’autres mudra et envoyait mon ombre vers l’ennemi.

Grâce à la position de la lune, il m’avait été beaucoup plus facile d’atteindre celle de l’homme pour l’immobiliser. Il était anbu, mais il allait lui être difficile de bouger quand même. Mes yeux rivées sur l’homme je prononçais les mots « L’étreinte mortelle de l’ombre ». Une main d’ombre montait sur le corps de mon adversaire. Il pouvait même la sentir comme si c’était ma propre main qui le longeait. J’essayais de monter vers son cou, mais ce dernier devait forcément tenter de contrer mon attaque avec son chakra car j’avais beaucoup de mal à faire avancer la main. Plus je forçais pour la faire monter, plus l’hémorragie devenait sérieuse. Le sang perlait et tombait sur la branche la tâchant de rouge. Il m’était difficile de me concentrer avec cette douleur à mon ventre. Mais je devais tenir et rivaliser contre ce démon.

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L'attaque semblait avoir rater, une bûche de bois avait prit place au lieu du corps de son adversaire. Une attaque de manquer? Elle avait beau être de bas niveau, elle avait une très belle riposte. Omei s'attendait à moins de réaction. Enfin elle pourrait se battre...Intéressant... Qu'allait-elle donc faire? Omei croyait l'avoir toucher, du moins, c'est ce qu'il aimerais croire. Qu'allait-il advenir de ce combat? Cette gennin allait-elle vraiment être en position de se défendre? Pourquoi ne se laissait-elle pas tuer...Omei est l'Apocalypse, elle devrait être fier de mourir de sa main. Qui oserais ne pas en être fier?

Omei cherchait dans les alentours pour trouver cette étrange personne. Sa soif de sang grandissait toujours, et semblait de plus en plus grande. C'était une sorte de façon quasi infinie de vouloir tuer, et il détruirait la forêt au grand complet pour trouver le corps de cette femme. Il serait prêt à tout faire exploser.

"Ou es-tu, petit papillon? As-tu perdu tes ailes?"

Omei souriait de plus en plus, la grimace sur son visage semblait toujours aussi douloureuse, le sang se mit à gicler de ces muscles sectionner, il semblait irréelle. Mais qu'était ce monstre? Personne ne le savait. Le vent passer ,le silence régnait. L'esprit d'Omei divaguait. Et si elle s'était enfuit? Si elle allait réagir face à Orochimaru par sa faute? Eh...Il serait forcer de déserter. Son seul regret? Ne pas être devenu Sannin légendaire. Son but principal à Konoha.

"Petit papillon, as-tu perdu tes ailes...Petit papillon, pourquoi ne voles tu plus...Petit papillon, ou sont passer tes amis...Pourquoi restes-tu ici en plein milieu de la nuit, pourquoi viens-tu me voir, papillon, veux-tu que j'arrache tes ailes? Es-tu prête à souffrir pour mon amusement? Petit papillon, ou es-tu...pourquoi ne voles tu plus..."

Omei semblait chanter dans son esprit, et simplement ,venant d'un arbre quelconque, une voix se fit entendre. Avec plus de conviction que plus tôt, elle sembla prendre forme, prendre force.

"L’étreinte mortelle de l’ombre "

La main semblait être la sienne, mais à distance. Qu'allait-il advenir d'Omei? Elle semblait faible, cette main. Elle semblait ne pas avoir assez de puissance pour rivalisé celui d'Omei.

"Je trouves ça bien que tu me caresses...Mais je sens l'odeur de ton sang, et j'ai entendu ta voix. Bonne, nuit petit papillon."

Il fit les mudras, s'assurant de ne pas laisser la technique de la jeune femme l'achever, crachant un Zukkoku sur les arbres, faisant tout exploser sur son passage. Pas assez pour détruire le corps, mais assez pour au moins la tuer, l’endommager. Enfin un peu d'action...Serait-elle morte?

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Alors que je forçais pour faire monter mon étreinte mortelle vers sa gorge, l’homme avait un sourire aux lèvres et chantait une chanson parlant d’un papillon. Cette étrange comptine commençait étrangement et terminait de façon plus inquiétante encore. Cela manquait un peu de sérieux, mais cela m’effrayais également. Plus j’utilisais mon chakra plus je devenais faible. Je perdais également très, trop rapidement mon sang. Je me vidais sur la branche. Sur mon front, la sueur de mes efforts coulaient et l’homme ne semblait même pas dépenser d’énergie pour contrer mon attaque, j’étais vraiment faible mais je devais résister, utiliser mes dernières forces pour espérer de rester en vie. Je ne voulais pas mourir, je devais encore accomplir ma mission, je devais prouver à mon père que j’étais forte maintenant, que j’étais enfin ninja. Mais cet anbu était l’obstacle de mes plans et à en voir la situation, je n’étais pas destinée à accomplir mon destin. En continuant de résister, je sentais dans ma gorge une chaleur, un liquide… Du sang ? Oui, le sang montait dans ma gorge jusque dans ma bouche. Je me mis à cracher mon sang. C’est alors que l’homme profita de ce moment de grande faiblesse pour faire des mudras.

Une grande vibration se fit sentir comme si la forêt fut soulevée d’un coup puis relâchée, une géante vague de flamme se jeta vers moi. Le reflet des flammes brillaient dans mes yeux, en les voyant approcher lentement comme si cet instant était si rapide qu’elle devenait au ralentit pour moi, je pouvais voir ma vie défiler devant mes yeux. Toutes ces années où j’ai été rejetée par les ninjas de l’académie et par mon propre clan, tous les mots blessants que me disait mon père, toutes ces nuits que je passais à pleurer sur le bord de ma fenêtre contemplant la lune. Les derniers mots de ma mère aimante et généreuse. Puis cette femme du clan Nara que j’ai exécutée devant Orochimaru pour lui montrer que je n’avais plus aucune attache à mon clan. Tous ces moments sanglants et tristes que j’avais vécus et que je regrettais amèrement. J’aurais due être une meilleure fille, j’aurais due faire en sorte que mon père m’accepte lui qui avait si honte de moi. Qu’avais-je fais. Cette voie que j’avais suivis n’était pas la mienne et c’était maintenant que je le découvrais et il était trop tard. Pour les derniers instants de ma vie, je levais les yeux vers la lune puis ferma mes paupières en disant :

- Pardonnez-moi père…

À ce moment, les flammes de l’explosion engloutirent mon corps et une bonne partie de la forêt. Je brûlais vive, la douleur semblait me libérer de toutes les souffrances que je ressentais à l’intérieur. Cela ne prit que quelques instants avant que je ne ressente plus rien. J’étais… Tout était noir, mon heure était donc venue. Mon cerveau avait cessé de fonctionnée, mon cœur ne battait plus et j’avais soufflé ma dernière bouffée d’air, ma vie s’était ainsi éteinte. Mon âme quittait mon corps. Mon cerveau même mort je pouvais maintenant revivre les quinze dernières secondes qui me restaient. J’en avais donc profitée pour rejoindre la lune afin de contempler la terre. Je m’excusais une dernière fois auprès de ceux que j’avais aimés et que j’avais détestés tout autant. Il était temps pour moi de partir. Malheureusement, je n’allais pas rejoindre toutes les bonnes personnes, je descendais sous terre. L’enfer m’attendait. Oui je regrettais, mais le regret n’était pas pardon. En choisissant cette voix, j’avais choisis ma route, alors je ne pouvais espérer autre chose que cet endroit. Je… Kaela Nara n’était plus désormais…

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Omei écoutait la beauté de l'explosion, la forêt brûler. Il détacha sa toge qui était son seul vêtement, et avança tranquillement vers le corps de la Chuunin de Konoha. Il écouta la fille implorer le pardon de son père. Les flammes semblaient consumer la fille, qui souffrait, il attendit le dernier souffle, le corps semblait toujours brûler, alors il déposa sa toge sur celle-ci et arrêta les flammes patiemment parties après parties, pour s'assurer de bien conserver le corps. Il remit sa toge simplement, et prit le corps dans ses bras, enleva le bandeau qui ornait son corps, à moitié brûler. Ses vêtements commençaient à manquer. Du moins, le corps n'était pas trop endommagé, qui sait. Un corps c'est un corps. Le regret se mit à prendre place dans le coeur d'Omei. Pas pour avoir tuer une jeune fille, mais pour avoir salit sa toge pour éteindre son corps. Et ouais....Il était cruel. C'est simple, non?

Il emmena le corps jusqu'à la rivière, et se mit à le nettoyer, enleva les lambeaux de vêtements sur son corps pour mieux nettoyer le reste, il déchira une partie de sa toge, et avec les autres parties complète ou quasi-complète de vêtements, il s'arrangea pour cacher les endroits intime de la jeune fille. Une nouvelle victime... Il mit la jeune femme sur son dos, et se transforma en panthère noire, pour se déplacer plus rapidement à travers la forêt. Il passa simplement devant les gardes de Konoha, le corps sur son dos, et c'est à ce moment qu'il sa forme originelle. Les hommes l'arrêtèrent pour lui poser de simples questions.

"Qui était-elle?"

"Une Gennin ou une Chuunin de Konoha..."

"Vous l'avez tué..?"

Le sourire aux lèvres, le sang coulant sur le sol, il souriait simplement, tenant la jeune Chuunin dans ses bras. Il n'allait pas répondre, simplement passer. Personne ne l'arrêta. Il entra dans son propre village, et se contenta de dire un simple;

"Ceux qui prennent le chemin de l'épée, se font tuer par l'épée. Ce ne veux pas dire que je suis l'épée qui a trancher son âme."

La réponse était clair. Il n'y avait rien à dire. L'ANBU de Konoha emmena le corps. Les cheveux dans le vent, les yeux plein d'émotion ; Une nouvelle victime... Sa toge volant un peu déchirer...Il devrait s'en faire une nouvelle...Mais bon, une toge contre une rage de sang. Il se préoccupes plus de la rage que de la toge. Il n'as pas honte de son corps. C'était la dernière chose qu'on serait de la Chuunin sans nom, la femme qu'Omei n'avait pu résister à tuer.

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