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La matinée venait à peine de débuter, que déjà la belle Rosy, n’avait qu’une envie. C'est que celle-ci se finisse, aussi vite qu’elle n’avait commencé. C'était une journée qu'elle n'aimait pas et qui ne l'inspirait en rien. Et elle ne pensait pas que cela s'arrangerait par la suite. Pour cause, on l’avait assigné à une mission de surveillance, qu’elle voyait plus comme du « baby-sitting » qu’autre chose. Ne voyant aucune utilité, dans le fait d’accompagner un groupe d'enfants et leur Professeur, aux alentours de Suna pour une expédition. Rien que pour cela, les choses commençaient de façon très monotone à ses yeux. Sans compter le fait, que la veille, elle eut la surprise de recevoir un courrier, qui lui avait été adressé par ses parents. Ces derniers lui demandaient explicitement de rentrer à Yuki no Kuni. Car ils étaient tristes que leur petite fille chérie, ne soit plus à leurs côtés. Ce courrier énerva la belle à un tel point, qu'elle songea à rentrer rien que pour leur faire comprendre qu'elle n'était plus une enfant, mais une jeune femme libre et une kunoichi accomplie. Même si ses parents refusaient de le voir. Mais elle n'en fit rien, ne voyant aucune utilité d'aller s'énerver sur ses créateurs pour rien. Vu qu'elle avait déjà l'habitude de leurs demandes capricieuses. Au lieu de ça, elle quitta son domicile, sans prendre le temps d’enfiler son cache-œil. Ainsi, visage agressif, elle partit pour aller commencer sa mission. en chemin, elle ne cessa de se demander si le Kazekage, ne se moquait pas d’elle ?

Mais elle fut vite obligée à se résigner, que sa mission n'avait rien d'une blague. Tout en ronchonnant, la demoiselle dut faire face à la réalité des choses et à accepter l'objet de sa mission. Elle s'était ensuite rendue à l’école, où se trouvaient des enfants, pour se présenter. Elle déclara aussi, qu’elle allait être celle, qui les escorterait dans leur expédition. Les enfants éclatèrent tous de joie, en se ruant sur Rosy, qui visiblement n’était pas d’humeur à accepter qu’on la touche ainsi. Elle rumina tout bas, en bougonnant. Elle eut envie de repousser violemment ses enfants, mais voyant leurs têtes et surtout, lorsqu’ils la complimentèrent sur sa chevelure, ainsi que sur ses prunelles, elle fut quelque peu obligée de se calmer. Les enfants, avaient trouvé une manière plus agréable de l’aborder, sans qu’elle ne les envoie balader. Après avoir fait connaissance, Rosia accompagna le groupe d’élèves et leur Professeur hors de la classe. Ils traversèrent le village et de dirigèrent à la sortie de celui-ci. En chemin vers leur but, Rosy ne se mélangea pas avec eux. Elle préféra rester derrière eux, pour prévenir éventuelle attaque. Arborant durant tout le long, un air assez dégagé. Voyant que Rosy s’ennuyait, un homme, qui l’avait accompagné, se hâta et alla à sa rencontre.


L’attitude de Rosy à l’écart de son compagnon fut si froide, que ce dernier s’abstint de lui faire quelconque remarque. Se doutant, qu’elle n’était pas d’humeur à les entendre et qu'elle finirait certainement par lui dire quelque chose de plus terrible ou qu'elle userait certainement d'une technique shinobi quelconque pour le faire taire. Connaissant la demoiselle sous cette apparence, l'homme ne se risqua pas à la dissuader. La route de nos camarades continua ainsi. Une certaine tension, s'étant installée entre Rosy et son collègue. La jeune femme ne faisait même pas attention à ce que disait le Professeur à ses élèves, bien trop occupée à sur veiller leurs arrières et leurs avants. Lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin à l’endroit où le Professeur avait prévu d’emmener ses élèves, Rosy se mit en retrait. Laissant son collègue, allait avec le groupe, tandis qu’elle prévoyait de les surveiller, depuis une petite colline où elle se trouvait. Mais alors qu’elle ne s’y attendait pas, un enfant vint à sa rencontre. Ce dernier la dévisagea en long, en travers, avant de délier ses lèvres pour lui parler.


N’ayant pas envie d’écouter un peu plus le jeune garçon, Rosy lui demanda de se taire. Après qu’il se soit tu, elle soupira fortement de lassitude, se demandant ce qu'elle pourrait bien faire de ce gosse ? Finalement, elle finit par se décider à l'aider. Elle lui proposa donc, de l’accompagner pour chercher ce fameux caillou, dont il lui montra la photo. Ils partirent, à la quête du caillou. Alors qu’ils recherchaient intensément, un cri strident et des cris de frayeur, leur parvint aux oreilles. Rosy fit fissa, elle prit le garçon par-dessous ses bras et partit là d’où provenaient les cris. Lorsqu’ils arrivèrent sur place, ils virent les autres attroupés autour de ce qui semblait être une marre sableuse toute moue. L’un des enfants, qui s’était aventuré trop loin de ces compagnons, n’avait pas vu qu’il y’avait des sables mouvants devant lui et était donc tombé dedans. Ses camarades ne pouvaient rien faire, ni même le sensei. Personne ne trouvait d’idée précise pour sortir l’enfant des sables mouvants. Rosy soupira de lassitude en se rendant compte que ses collègues, le sensei et l’homme, qui les avait accompagné ne servaient vraiment à rien.


A cela Rosy effectua des signes, elle exécuta sa technique Suiton, Mizu no Muchi et fabriqua un fouet d’eau assez long, qu’elle envoya vers le garçon. Elle fit en sorte de l'enrouler autour de lui, puis tira un grand coup sec vers elle, ce qui aida le garçon à se sortir des sables mouvants sans peine. Ainsi toute seule, elle trouva la solution, sans avoir besoin d’aide. Lorsque l’enfant fut tiré d’affaires, il se jeta dans les bras de Rosy, pleurant à chaudes larmes. Il la remercia, tout comme le fit le Professeur. Rosy, s’était retrouvée après le câlin forcé, couverte de boue. Elle ronchonna dans sa barbe, mais se calma rapidement, lorsque le Professeur annonça qu’ils pouvaient désormais rentrer, car ils avaient largement eu le temps d’étudier ce qu’ils voulaient. Rosy fut contente pour une fois, elle comptait rapidement rapidement rentrer, pour aller se débarbouiller et retirer la boue qu’elle avait sur elle. Durant le trajet pour rentrer, les enfants, ne quittèrent pas Rosy d’une semelle, ce qui l’agaça. Certains lui tinrent la main, puis lui sourirent gaiement. En voyant l’attitude de ses enfants, Rosy prit la décision, au fond de son être, que jamais, de son existence, elle n’aurait d’enfant. Car la patience n’était pas son fort et surtout, elle ne supportait pas ses affections incessantes et trop envahissantes…

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