Je m'étais encore une fois endormis dans l'atelier , quand les coups répétés sur la porte me réveillèrent, j'étais allongé par terre, sauf un pied qui était sur mon lit, ce pied semble t-il avait décidé de se faire plaisir et de ne pas refuser le confort possible en cette pièce devenu mon principal habitat. Les coups étaient de plus en plus insistant et je ne pouvais plus réfuter l'invitation présente du connard qui avait décidé de démolir ma porte. J'hurlais d'entrer tout en tentant sans franc succès, de me lever correctement. Pourtant, je n'avais pas bu la veille, enfin je crois... Enfin bref, réveil difficile de toute façon. C'était encore ce maudit chuunin, vivement que j'ai moi-même ce grade qu'il ne puisse plus me manquer de respect quand il vient me voir ce vilain là. Enfin de toute façons, ce n'était pas le cas en ce temps là, je n'étais encore qu'un genin. Il venait me donner un ordre de mission. Super, j'étais rentré la veille d'une mission qui craignait à mort et qui avait durée plusieurs jours et je devais partir pour la suivante, qui en plus n'avait pas franchement d’intérêt, je devais juste vaquer une bande de brigands à la con qui sévissaient dans le désert. Génial.

L'avantage de cette mission, c'est que je pourrais améliorer mes techniques combinant mes deux marionnettes, la petite Kataionna que j'avais depuis mes débuts et Mokusei Kumo que j'avais finalisé peu de temps auparavant. Voici venu l'heure de préparer mes affaires pour cette mission, je prenais quatre paquets de cigarettes ( Oui c'est beaucoup mais je ne savais pas combien de temps durerait la mission après tout. ) et quelques armes, quelques kunais pour remplacer ceux de mes marionnettes si au court d'un combat j'en perdais un ou si tout simplement, je n'avais pas le temps de les chercher après le dit-combat. Dans le ventre de Kataionna je mis deux packs de bières, maintenant que j'avais Mokusei Kumo, je ne pensais plus enfermer les gens dans ma première marionnette, je pouvais donc caser des choses dans son ventre, d'autant que je ne l'invoquerai qu'au moment du contact avec l'ennemi et donc que je n'aurai pas à le porter moi-même durant le voyage. J'envoyais un message à la tour pour dire que j'acceptais la mission et que j'y allais sans plus attendre. Une bière pour la route et c'était partit. J'en mettais également trois autres dans ma sacoche afin de ne pas invoquer Kataionna trop vite, je n'ai pas une réserve de chakra infinie pour me permettre d'invoquer régulièrement.

Je me mis donc en route, la mission devait se dérouler au nord du pays, une zone éloignée. Aux portes, je discutais un peu avec mes compagnons d'armes chargés de la sécurité de l'entrée principale du village. Ils n'en revenaient pas de la cadence des missions qu'on me donnaient, en même temps, je m'en plaignais jamais, fatalement, on continuait à m'en donner jusqu'à ce qu'un jour, je demande moi-même un ralentissement et je ferai ça le plus tard possible, je devais prouver ma valeur pour qu'ils acceptent ma candidature à l'examen des chuunins qui aurait bientôt lieu. Nous parlions en buvant un coup tous les trois, le regard souvent tournés vers l'extérieur. Puis je me mis en route, je n'avais donc plus qu'une bière sur moi, génial... Imbécile que j'étais d'être aussi généreux. Je n'avais pas fais l'effort de m'habiller cette fois, contrairement à la plupart des missions précédentes, je n'avais aucun plaisir à faire celle là, j'y allais donc comme je voulais et que les brigands voient mes muscles avant de dire bonjour aux dieux des enfers.

Arrivé dans le nord, je ne vis personne. Donc en plus de cette mission chiante puisque solitaire, je devais patrouiller pour trouver mes cibles. J'invoquais Kataionna afin de remplir ma sacoche de bonnes bibines avant de la faire disparaitre. Le génial duo clope-bière qui me connaît si bien serait mon compagnon pour cette mission encore. Peut-être allais-je finir par discuter avec mes canettes si on me faisait encore faire des missions en solo. Allez hop, patrouille, j'avançais en direction de l'est, espérons que je ne me trompais pas de chemin, j'aurais eu l'air con si ils avaient été sur la route de l'ouest, mais je le sentais bien de ce côté-ci, et je ne m'étais pas trompé, quelques minutes après être partis, je vis des traces pas encore enlevées par le sable. Je hâtais mon pas, je devais les rattraper au plus vite, après tout, plus vite cette besogne sera faite, plus vite je serai de retour à la maison. J'en rêvais déjà, un p'tit feu, un whisky devant la cheminée, les doigts de pied en éventail à lire un parchemin sur les techniques de Kugutsu. J'avais pleins de choses à apprendre encore. J'étais encore faible, loin du niveau de mon grand père ou de tous les grands du Kugutsu no Jutsu, un p'tit genin sans importance, si ce n'est celle d'avoir remis sur pied le régiment des marionnettistes.

Ah, je les voyais, au loin devant moi. Cependant, une présence derrière moi se faisait sentir. Comme à chaque fois que je sentais une menace, je sortais une clope et une bière, l'air le plus décontracté du monde. Je bus une gorgée et sans me retourner, je m'adressais à la présence derrière moi.

«  Qui es-tu et que fais tu derrière moi ? La mort peut très facilement t'avoir si tu ne me réponds pas. »

Après avoir parlé, je me retournais doucement et ne vis personne, pourtant je sentais bien une présence et attendais donc réellement une réponse à mes questions.

Akasuna no Sasori voguait non loin du pays de Suna, ses pas l'avaient amenés là lors d'une simple mission où il avait tuer un ninja sur qui, reposait une belle prime. Le combat avait été bref, le ninja s'était montré bien moins puissant qu'il n'y paraissait et Sasori, sous la puissance d'Hiruko l'avait réduit en charpie. Il avait eut tout de même l'habilité de ne pas trop l'amocher afin de pouvoir prouver au receleur qu'il était bien la cible qu'ils cherchaient. Il avait donc traîner la dépouille du ninja jusqu’au lieu d'échange et ensuite, décidait de repartir au repaire. Alors qu'il traversait le désert de Kaze no Kuni, il ressentit une présence. Camouflé dans Hiruko il ne risquait rien, de toute façon que risquait-il ?

Il vit un homme sortir un parchemin et invoquer un pantin ce qui attisa la curiosité du marionnettiste, celui-ci s'approcha de l'inconnu discrètement, camouflé par les vents poussiéreux qui balayait les dunes soulevant beaucoup de sable. Puis l'inconnu, qui portait d'ailleurs un bandeau de Suna but une première en disant :

- Qui es-tu et que fais tu derrière moi ? La mort peut très facilement t'avoir si tu ne me réponds pas. 

Puis, il se retourna, son regard n'ayant qu'un paysage désertique devant lui. Il avait donc sentit la présence de Sasori ? Hmm, mais il n'était pas encore assez fort pour le localiser précisément. Une voix grave celle d'Hiruko fit alors :

- Pauvre être insignifiant, ton orgueil te dépasse...

Ce n'était pas le genre de Sasori de s'attarder en mission, mais, cet homme utilisait les pantins et maniait l'art du Kugutsu, et le marionnettiste professionnel et artiste qualifié avait bien envie de tester la nouvelle génération...