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Invité Invité
| Sujet: Mutisme. [PV Pain.] Sam 12 Mar - 11:22 | |
| Sandcastle. Racines.
Sablier. Aucune notion du temps. Rayons. Astre chaud, rare en cette contrée. S'infiltrant dans la pièce par les fentes du hêtre composant les volets, les douches claires rampent sur son corps paisible. Ses jambes, enroulées dans les plissures du tissu ocre. Son bassin, legérement à découvert, laissant apparaître quelque creux subjectif, quelque peau fine et enrobée. Le drappé mourrant sur ses hanches fines. Sa main lasse décorant les limbes submergeant son profil. Son torse imberbe frissonnait sous la lueur pâle. Sa nuque délicate fuyait son agressivité passive. Ses lèvres sèches en contact avec le papier calciné. Ses phalanges droites viennent l'extirper, soupirail stoïque, inspiration fluide. Son souffle porte un indolent brouillard vers le haut. Mémoires des cumulonimbus honorés en ce lieu surélevé. L'atmosphère, brûlante. Son front humide voit la dextre supprimer les larmes translucides avec un revers souple. Sérénité, volupté. Sa peau nacrée placide, suite à la traversée éclatante. Et ses yeux. Rubis exquis et fastueux. Ses pupilles se rétractent devant tant de clarté. Sa main aposée, errante, se porte sur ses paupières à demi clos. Il devait être tard, déjà. Ce n'était pas dans ses habitudes de rester ainsi, à attendre. Patience, à ne plus savoir quoi en faire. Sa cigarette se consumait seule, brûlait ses ongles courts. Monde ralenti, localisation nuageuse. Il allait faire beau, à n'en plus douter. Ses jambes basculèrent à sa droite, il s'assit sur le rebord du lit. Son échine droite était parcourue d'un choc thermique réccurent. Son anatomie dévêtue, son costume d'Adam, était digne d'un incube. La beauté de sa jeunesse énernelle, fruit de ses expériences philosophales mentales, participait à sa fierté. Ses peines, armoiries de sa nation fataliste. Il déposa la bougie rédemptrice sur le bord de celui qui deviendra son tombeau. Si difficile. Se dressa sur ses deux membres inférieurs, galbés et musclés comme il le fallait. Tout était si dur, ce matin. Debout, il se dirigea vers la vitre encore sombre. Se devait de briser cette osmose entre ses rayons si peu consistant et son irrésistible envie de bien-être. Désespoir. L'ouvrit, laissa le jour pénétrer son antre morbide. Inondé. Repu de tant de nitescence. Il s'écarta, recula de quelques pas, se retourna. Le blond, toujours assoupi. À croire que sa beauté éphémère ne valait pas ses dons d'artiste. Hier, il avait abandonné son oeuvre, sans raison. Il devait être exténué. La chasse à l'ours n'était guère de tout repos. L'histoire contée par le feu sur la feuille n'avait aucun public. Les prenant en pitié, le marionnettiste la porta une nouvelle fois à sa bouche raffinée. Aucun bruit. L'heure, en face de son lit. Il tourne la tête. Le cadran noir affiche une succession d'aiguilles de plus en plus petite. Avec assurance, il s'avança. Déjà neuf heures quatorze. La cendre tomba sur le parquet. Il tressaillit, sans trop connaître l'origine de ce malaise. Inspira le contenu de son cylindre hallucinogène. Retourna auprès de la dryade cachée, non pas derrière son arbre. L'observa, immobile. Quelques fibres tissant sa toison s'échappaient du linceul spectral. Epicurisme. Tentation succube, pandémoniaque. Il incarnait à lui seul tous les vices de cette contrée. De cette galaxie. Ennemi public, tueur né. Et soudain, un désir immoral de retrouver ses liens. Purger ses crimes dans la source sanglante qui lui avait donné vie. Ce Styx refuserait sans doute de l'accueillir, et le mauvais ange en état d'hibernation serait contre l'idée de l'accompagner. Il n'avait plus que la terminaison de l'échappée à tenir. L'écrase contre le cristal du cendrier. L'abandonne pour sa salle de bain. Il avait des actes à accomplir. Pas de temps à perdre.
Ces parchemins de transport s'avèraient utiles, lorsque l'on devait parcourir de longues distances en un temps record. On lui en avait offert deux, après une représentation de ses pantins plutôt réussie. Suffisant pour un aller, et un retour. Ces objets avaient déjà un certain âge, et pourtant. Le Scorpion n'en avait jamais eu l'utilité. Plus d'une fois, il tenta de s'en débarrasser. Mais confusion sentimentale, à chaque tentative, il se laissait convaincre de les garder. À présent, il ne regrettait rien. Mais situation futile, face au village d'où il était issu. Face à ces collines de sable inssurmontables. Face à ces étendues désertiques meurtrières. Face à cette ardeur, cloisonnée dans cette si ridicule étuve asphyxiante. Cet environnement hostile, ces âmes malsaines, suintant le pacte avec le Diable. Ces pinces, ces crocs, ces poisons, cette douleur. Ces grains s'affaissant, lentement, sûrement. Ces dunes bercées par le zéphyr effervescent, véhément. Et ces ruines. Ces ruines, qui n'étaient pas là auparavant. Ces ruines, ensevellies sous ces montagnes mouvantes, qui se postaient droit devant le nouveau village, reconstruit sans doute il y a peu. Ces ruines, qui malgré tous leurs efforts, seraient toujours là, sous ces dunes, devant ces nouveaux bâtiments. Sous ce grand tas de cadavres. Sablier dépravé, arène teintée de rouge. Ces catacombes effrayantes, ce village fantôme. Sa neutralité était impériale, implaccable. Dénué de tout sentiments, de toute émotions. Sa voûte juvénile réduite en une plage de cendres solaires. Débrits du passé, effacés. Elles étaient encore loin, et malgré son enveloppe à l'endurance occulte, il savourait les bienfaits de cette posture d'observation. Seul au monde, face aux murs qui l'avaient vu grandir, s'épanouir. Fleur du Désert, Fils du Vent, devenu rénégat venimeux. Ce carmin versé. Cette peur exitante. La jouissance était tout sauf feinte. Il ne souriait point, ne riait point. Il ne souriait que peu, ne riait jamais. L'idée de ces ammoncellements de charognes, délicieuses. Les viscères jonchant le grès, succulentes. Son sadisme, inégalé. Son art, à son apogée. Calmement, le Natif du sable prit place sur son trône onirique. Longues plaintes d'un peuple ravagé. Il ignorait l'auteur de ce chef-d'oeuvre de cruauté, mais lui accordait toutes ses félicitations les plus sincères. La magnificence du spectacle était un régal. Le souffle divin rapporta vers son corps recouvert par les grains l'odeur de brûlure provenant des vestiges de la place engloutie. Une explosion. Nul doute. Il pensa à la sirène qui rêvait dans sa chambre. Se demanda ce qu'il pourrait bien penser face à telle splendeur. Candeur absolue, finesse notable. Tout autour du monde. Silence à perte de vue. Magie sans précédent. Le soleil innondant de sa chaleur tous les mirages aux alentours. Les ruines restaient intactes. Bijou du pays, trésor du désert. Le maître marionnettiste sortit de l'étui de son pantalon sa culture vaporeuse. Effluve d'un baiser, il la coinça entre ses lèvres, l'alluma, rangea le briquet dans cette même ouverture. Bien-être. Sablier immortel. Ses mèches rouges lui brisait la vue. Il avait beau les réorganiser à sa guise, elles se perdaient à nouveau devant ses iris écarlates. Alors, il bascula en arrière, s'allongea sur les gains. Ils s'immissaient entre chacune de ses plissures, de ses cheveux. Laissait voltiger sa création autour de lui. Le sablier, en fin de compte, s'était changé en clepsydre. Le sable, en liquide. Cascade de sang, le temps a du passer vite, ce jour-là. Adrénaline traître. Envie intenable. Beauté ravissante. C'était un travail d'expert. Un expert comme l'artificier qui partageait son caveau. Des pas, qu'il sentait derrière son dos. Une détente absolue, une confiance naïve. Le Scorpion tuait le temps qu'il avait en trop. N'allait guère se presser pour chercher l'inspiration. La place, une mine d'or servie sur un plateau d'argent. Oisiveté étrangement décrétée. Soulagement tragique. Ironie du drame, qu'il ne semblait qu'ignorer. Il était né dans cette relique. Avait tué, aux alentours, ici-même. Nostalgie évasive, précioseté allarmante. Tous ces imbéciles avaient donc péris. La fiole laissait gouter l'huile temporel, l'élixir séculier. L'ombre dans son dos, plaisantine, s'effaçait sous les mémoires granuleuses. Il pouvait se joindre à lui. Prendre place à ses côtés. Admirer l'oeuvre la plus parfaite.- Asseyez-vous. Ce spectacle se doit d'être miré à l'aise.Et la clepsydre était de sang. Le temps, pleurant des larmes macabres, s'était arrêté.
Cela ne pouvait être que grandiose. Grandiose.Origine.[En espèrant qu'il te convienne.] |
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| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Sam 12 Mar - 12:32 | |
| [Rp dans le futur, étant donné que je ne quitte pas Ame avant l'extraction de Nibi ce rp se fait juste après l'extraction]
Souvenirs sanglants, aube écarlate, membres perdusL'extraction du Bijuu Nibi du corps de Ly Chan venait juste de se terminer, celle ci tomba de très haut, et aucun membre n'alla la récupérer, ils la pensaient morte après tout ce qu'elle avait vécu durant ces deux jours d'extraction ... les pires douleurs qu'un être humain peut ressentir. Son corps ne fut pas touché, il se trouva qu'elle se réveilla plus tard, mais aucun membre ne le vit, Pain de son coté avait déjà pris ses affaires avec lui, Ame serait le nouveau quartier général d'Akatsuki. Pensée aux différents villages ... Kiri avait fait un pacte d'alliance oral avec l'organisation de la lune rouge, et le chef antagoniste avait envoyé deux ninjas la bas pour s'assurer que tout se déroule bien, du coté de Konoha, celui ci n'avait jamais réagi, il était resté indifférent à toutes les attaques de villages ou autres choses qu'avait fait Akatsuki ... ce qui causerait sa perte. Le village de Kumo de son coté était le seul pouvant se soulever contre l'organisation, d'ailleurs Pain redoutait même de se faire attaquer de l'intérieur par un membre puissant qui le rassemblerait contre lui ... ce serait effectivement assez navrant et très gênant pour les plans du chef de l'Akatsuki. En y repensant, Akatsuki n'avait fait qu'une seule chose de mal ... détruire le village de Suna, d'ailleurs il n'y était pas retourné, la seule chose qu'il avait fait jusqu'à lors était de rester dans la grotte de l'Akatsuki et se rendre à Kumo, puis Ame ... il n'avait jamais tué personne. Pain dit alors par télépathie à tous ses membres :
**Je m'en vais au village de Suna, ou du moins à ses ruines, continuez vos missions je reviendrait dès que possible ...**
Le voyage fut assez long et éprouvant, les 6 corps marchaient dans le désert tranquillement, victimes de mirages ou d'autres farces de ce géant jaune, ils ne savaient plus ou ils étaient, bientôt ils aperçurent des énormes murailles au loin, ou du moins des montagnes. C'était le village de Suna, ses ruines se trouvaient en son intérieur, Pain décida de n'y envoyer que Tendô, le corps principal, les 5 autres corps resteraient dans les parages au cas ou, prenant une distance de 2 kilomètres du village.
Ce ne fut qu'arrivé aux portes qu'il redécouvrit l'horreur qu'il avait causé, entrant dans les ruines du village il vit autour de lui des maisons calcinées, et décombres de partout, des cadavres jonchant le sol, un spectacle macabre ... cependant la seule chose qui était réjouissante était la chaleur qu'apportait le soleil, elle illuminait les rues telle un guide montrant les dernières beautés restantes dans ce qui est maintenant un tas de gravats. Tendô marchait tranquillement dans ce qu'il restait du village, il vit alors quelque chose d'étrange, un clepsydre posé sur le sol, et un homme le regardant, il avait une teinture de cheveux rouges, et c'était bien la seule chose que l'on pouvait voir en lui, car son regard ne laissait démontrer aucun sentiments, un sorte de souvenir affecta l'esprit du chef de l'Akatsuki, il regarda d'un peu plus près le visage de la personne ... c'était Sasori des sables rouges, un ancien membre de son organisation qu'il croyait mort.
Pain s'avança, il se mit juste derrière Sasori et continua alors ses pas, il s'arrêta quelques secondes, son ombre était visible, le scorpion dit alors :
- Asseyez-vous. Ce spectacle se doit d'être miré à l'aise.
Ce qu'il regardait était le clepsydre, Tendô leva la main, et usant de sa technique de contrôle de gravité fit comme s'arrêter le temps en faisant stopper l'avancée du sable, il dit alors à Sasori des sables rouges :
-Akasuna no Sasori, je te croyais mort, et te revoila à Suna, et portant un bandeau de Kumo, je ne m'attendais pas à pareille rencontre ... tu vois le sable s'est arrêté de couler, notre conversation est comme intemporelle, et si tu ne te souviens pas de moi je vais te faire te remémorer quel homme tu était il y a un temps ...
Tendô fit reculer le sable coulant, pour que petit à petit il revienne dans la partie supérieure du clepsydre-sablier, ceci l'aiderait peut être à se remémorer ...
Flashback on "Si tu es bien Sasori ... mon nom est Pain, je sais que tu serais la, je connais tes capacités, et je pense que tu pourrais m'être d'une grande aide, j'ai toujours estimé la manipulation des pantins comme un art car après tout il est très difficile d'en contrôler un grand nombre, quand à toi, je n'ai vu aucun mouvement superflus dans ta manipulation, dans mon organisation, Akatsuki, tu pourras assouvir ton "Art"." "Et bien Pain, j'accepte votre proposition. Je me suis lassé de mon village, et rencontrer quelqu'un de votre prestance capable de reconnaître l'art que j'exerce ne peut que me donner envie de me rallier à votre cause, qu'elle qu'en soit le prix."
flashback off
Pain fit soulever entièrement le sablier du sol, et le fit tournoyer, les sables virevoltaient dans le récipient, alors le chef de l'Akatsuki écarta ses mains, et le sablier se cassa, les bouts commencèrent à s'éparpiller, mais ils s'arrêtèrent bientôt tous en suspension dans les airs, Tendô dit à Sasori :
"Si tu as oublié, essaie de te souvenir quel homme tu étais avant ... car après tout la personne qui a détruit ce village n'était autre qu'un autre membre de mon organisation ... Deidara !"
Virevoltant, les débris du sablier et reformèrent petit à petit, le reconstituant, miroitant par l'action du soleil ... tout ceci lui ferait petit à petit revenir la mémoire après tout ...
Flashback on
D'un seul mudras, d'une seul seconde, d'un seul mouvement, d'un seule explosion le village de Suna touchait à sa fin. Toutes les explosions se rejoignaient pour en former une énorme Voilà le sommet de mon art C'était la fin de Suna
Flashback off
Les morceaux du sablier s'étaient entièrement recollés, et il fut reposé à l'endroit ou il était, et le sable recommença à tomber, Tendô s'assit juste à coté de Sasori et lui dit :
"Souviens toi ..."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Sam 12 Mar - 20:43 | |
| No more tears. Mémoires.
Fascination liquidée. La beauté du compte-goutte. Sensation de bien-être, passivité communicative. Le cristallin hanté reste gravé contre le verre du sablier. Calme, sérénité. Sans bruit, son temps s'écoulait. Sans bruit, il ralentit. Visiblement, il devint plus paresseux. L'écart entre les grains se fait plus attendu, allongé. Sans bruit, ils décidèrent de bloquer l'entrée. Puis, sans bruit, le temps s'arrêta.-Akasuna no Sasori, je te croyais mort, et te revoila à Suna, et portant un bandeau de Kumo, je ne m'attendais pas à pareille rencontre ...Qu'il apprenne que tout peut arriver. Et vite. Le sable retourna sur la poche haute. Face aux ruines, la voix résonnait. Le Scorpion n'y prêtait aucune attention. Sa modique attention dirigée vers le mur effondré face à lui. Cette paroi était en grès, à première vue. La base, solide, ne connut pas de dégâts. Même, une rose des sables l'avait choisi comme tuteur, et se formait comme une vraie plante. Cependant, ce fut la prolongation qui souffrit, et finit par cèder. Le recul avait créé les effritements des matériaux. Sous les roches lourdes, une jambe d'homme, inerte. À côté, à côté d'un cadavre tellement défiguré qu'il était impossible d'en déterminer le genre, une main fine, brune, arrachée. L'annulaire portait un anneau serti de jade. La famille qui résidait entre ses murs avait péri à l'intérieur. Leur maison, leur tombeau. Le plus impressionnant était de comprendre qu'ils n'avaient plus personne de vivant pour venir les sortir de ces décombres. Cachots de misère, ils resteraient séquestrés sous ces chaînes, à jamais. Plus loin, une marre d'hémoglobine sèche. L'ironie tragique résidait en l'absence de grains du désert venus l'ensevellir. Comme s'il fallait qu'elle soit là, visible à tous. Témoignage de son hôte, narcissique jusqu'à la mort. Lui non plus, pour avoir tenu une pensée de la sorte, n'avait de proches à qui confier sa dépouille inanimée. Un enfant, rongé par les vents, gisait sur les dunes, assoupi. Le lapin gris qu'il tenait encore sous son ventre suffoquait, se laisser mourir. Pour tenir autant à une simple peluche jusqu'à la priver de son existance propre, ce petit ne pouvait être qu'orphelin. Les scènes de désolation s'enchaînaient les unes avec les autres, sans coupures néfastes. Et tandis que le spectacle s'étendait sous ses yeux profanés, la voix, elle, n'avait cessé de parler. Les images qu'elle voulait lui montrer, aussi stoppées que le temps. Pas de minutes, pas de souvenirs. Si le temps n'existait pas, la mémoire n'avait de raison de fonctionner. C'était ainsi. Puis, les grains s'affolèrent. Plus d'ordre, de rythme. Pas de mesure possible. Il explosa. Le temps n'était plus. Elle continuait son manège. Pas de temps. S'adressait à un fantôme, vide. Plus de temps. Il n'y avait plus rien à respecter. Le temps s'était arrêté.- ... Deidara!Deidara. Deidara. Deidara. La seule notion capable de traverser le temps. L'explosion. Une seconde ou plusieurs années. L'explosion. Intemporelle. L'entité capable de se libérer des poids de Chronos. Celui qui lui rappellait que malgré sa philosophie draconniène, son immortalité, les minutes, les heures, continuaient à défiler sans qu'il ne puisse s'en captiver. Il aurait aimé être ici. Dans ce monde régit pas l'odeur du souffre, par l'odeur de la poudre. La chaleur, sans doute, ne lui plairait pas. Le sable dans ses cheveux non plus. Mais ces ruines, qui à tout points de vue n'attendaient plus personne, aurait pu lui servir de terrain de jeu. D'atelier de sculpture. Deidara. Incube séraphique, innoncence malveillante. Il était le maître du son, de l'image. De ce qui évoluait, de ce qui défilait. Contraires parfaits. Âmes symbiotiques. Sa main dans ses cheveux. Son odeur, mêlant la canelle à la vanille. Sucrée. Laisse le temps s'écouler... Son torse neuf, sa fierté absurde. Le temps... Son sourire. Ses yeux saphirs. Chronos, ressaisis-toi. Diantre, non. Le temps ne pouvait cesser... Pas pour Deidara... Le bel en mourait de chagrin. L'androgyne, la beauté hermaphrodite... Le temps... Devait s'écouler. Pour lui. Pour nul autre. Pour lui. Pour lui. Elle s'était tûe. Juste un instant de doute. Reconstitua la gourde à deux faces. Miroir byzantin, dédale interminable. Soleil éblouissant, riant d'un comique tragique. Le temps fut long, ou très court. Nulle idée de sa notion en cette seconde de deux jours. Et il s'écoula à nouveau. Intense sensation de soulagement. Bonté démoniaque. Charité sépulcrale. Le corps s'assit aux côtés du jeune marionnettiste. Une odeur de renfermé, humide. Spleen idéal. Il resta las, sans bouger, les yeux rivés sur la clepsydre. Dans d'immenses efforts.- Souviens toi ...Maintenant, oui. Sans un regard vers le nuisible, il sourit. Le bandeau des nuages, autour de son cou, sentit dix doigts s'affairer sur son noeud souple, le défaire. Sa main droite l'attrapa, zèle indéscent. Il l'exposa devant eux, suspendu, le laissa tomber contre le sable brûlant.- Kumo. Ils ne nous descellent aucunement. Notre élixir, le nectar de nos oeuvres, peut donc s'écouler sans barrières pour le ralentir.Son rictus s'effaça. Il baissa la tête, retira son haut lentement. Les bandes dissimulaient son buste. Aucune pudeur.- La Lune rouge ne subsiste que pour la paix. Notre art y est vu comme contagieux, négligeable.Soupir. Le Scorpion déposa son vêtement sur la plaque de fer. Chaleur étouffante.- Kumo n'est qu'un prétexte. C'est pour créer notre propre paix que nous avons fui.Las, son corps s'effondra sur le dos, s'allongea. Ses mains allèrent relever son crâne, ses cheveux écarlates. Il rit, dédaigneusement. Dirigea finalement ses iris clairs en direction de celui qui fut son chef.- Alors, Pain, quels sont vos plans? Vous aller me tuer, le retrouver, le tuer à son tour, je présume. Et avec tout cela... N'avez-vous pas chaud?Lambeaux.[Mi-nable.] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Dim 13 Mar - 7:01 | |
| Les deux artistes Cela faisait quelques secondes que Sasori restait stoïque à ce qu'avait dit le chef de l'Akatsuki, il semblait fixer les cadavres jonchant le sol avec une sorte de culpabilité mêlé à de l'apathie, ce qui offrait une sorte de mélange de dédaignement et de compassion, très étrange à trouver chez un homme normal, cependant l'artiste au sommet de son art lui pouvait montrer ce genre de choses sans que Pain n'en soit exubéré.
Le scorpion commença alors à bouger, ses mains se tournèrent vers son bandeau, le touchèrent quelques secondes, puis allèrent sur le noeud du bandeau, et le défit. Il tomba, sa chute fut courte, sa main l'avait déjà attrapé, il contemplait le bandeau encore quelques secondes, puis d'un autre geste le laissa tomber. Alors l'ancien membre de l'Akatsuki pris la parole :
- Kumo. Ils ne nous descellent aucunement. Notre élixir, le nectar de nos oeuvres, peut donc s'écouler sans barrières pour le ralentir.
Il avait raison, cependant les oeuvres finales de Sasori n'étaient pas légales, il devait tuer pour les faire, et par conséquent commettre des meurtres, l'homme continua, il avait perdu son rictus et commençait à défaire son haut :
- La Lune rouge ne subsiste que pour la paix. Notre art y est vu comme contagieux, négligeable.
Cependant leur forme d'Art est un puissant Ninjutsu, en regardant ce qu'avait fait Deidara au village, on se demandait si c'était vraiment inutile ... Il déposa alors son haut sur la plaque de fer, et continua :
- Kumo n'est qu'un prétexte. C'est pour créer notre propre paix que nous avons fui.
Schysophrénie ... nous, il devait parler de quelqu'un, mais Pain ne sentait aucune présence, ou bien était-ce de son Art qu'il parlait ... allez savoir, ce scorpion décelait bien des secrets, alors il tomba au sol, rit, releva ses cheveux rouges et regarda Pain d'un air déterminé tout en disant :
- Alors, Pain, quels sont vos plans? Vous aller me tuer, le retrouver, le tuer à son tour, je présume. Et avec tout cela... N'avez-vous pas chaud?
Tendô était resté statique à tout ce que l'ancien membre avait fait jusqu'à lors, il se releva alors, et dit assez fort :
"La température n'est qu'un facteur, tout comme le temps, peut être que tes oeuvres à travers Kumo sont acceptées pour l'instant, mais je sais ce dont tu es capable, créer des marionnettes à partir de vrais corps, je doute que ceci soit légal."
Il s'arrêta quelques instants, et repris :
"Votre art n'est pas négligeable, il est une forme de Ninjutsu très puissante, qui nous a grandement aidé, par exemple Deidara a fait sauter le village, et toi de ton coté avait fait du Shodai Mizukage une marionette humaine."
Il s'arrêta et répondit à l'avant dernière phrase :
"Si tu dis nous c'est bien ton art et toi je me trompes ? Eh bien si tu veux la paix, ce n'est pas en restant dans un village contrôlé par un tyran avide de pouvoir que tu réussira à l'obtenir, mon organisation Akatsuki a capturé jusqu'à lors 4 bijuus, Ichibi, Nibi, Sanbi et Gobi, et nous ne nous arrêterons pas encore ici."
Il leva la main, Pain était plutôt énervé, le pouvoir de Tendô se démontra, d'un geste il balaya les décombres d'une maison qui s'éparpillèrent dans toute la ville, le Shinra Tensei pouvait fonctionner de cette manière aussi ... alors le chef de l'Akatsuki se retourna vers Sasori et répondit à sa dernière phrase :
"Tu me crois aussi faible que ceci ? assassiner quelqu'un pouvant m'apporter une aide nécessaire, et quand tu dit l'assassiner aussi, la je présume que tu parles de Deidara n'est ce pas ? Saches que je n'ai nulle intention de te tuer, contrairement à ce que tu peux croire, et d'après ce que j'ai vu, tu ne sembles pas tant que ceci apprécier le village de Kumo, à mon avis ton art sera bien vite stoppé, à moins de sombrer dans la criminalité. Si tu veux la paix toi aussi, alors ne restes pas ici, viens avec moi, notre but sera partagé, amènes Deidara aussi, vous deux avez toujours fait un bon duo, ensembles nous créerons la paix qui en incombe, et bientôt le monde ninja ne sera plus balayé par les guerres, les larmes de sang ont assez coulées, il est temps Sasori."
Pain en avait terminé, il attendit une réponse imminente de Sasori.
[Horrible de même]
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Dim 13 Mar - 15:09 | |
| Autistics. Duo.
Le soleil. La poussière. L'astre journalier brillait, malgré les tentatives inespèrées du nuage fin pour l'en empêcher, haut dans les cieux. Tyrannie implacable. Son rayon berçait l'insensible, le Scorpion reptilien aux yeux d'asphalte irrémédiablement attirés vers son trône luisant. Paré des plus beaux joyaux de cette Voie Astrale. Il sentait les grains s'infiltrer sous ses bandes bustier. Ne cherchait pas à les retirer. Sa peau sèche de toute trace humide. La morsure du désert lui paraîssait lente, délivrante. Ses chaînes furent détruites. Maillon par maillon. Symbolisme. Le marionnettiste n'aurait jamais cru tenir de tels propos au dirigeant de la Lune Sanglante. Le grand Pain. Pain. Celui qui souhaitait cette paix illusoire, factice, et qui y croyait dur comme fer. Tout un être se liguant contre la loi du monde. Tout une pensée endoctrinée à ceux qui pouvait détruire un village, sans pour autant réfléchir par eux-même à leurs désirs quant à leur existance. Les règles étaient cruelles, radicales. Ils s'étaient tous laissés avoir. Tous. Sauf trois. Le premier s'appellait Pain. Du moins, par son pseudonyme. Une seule le connaissait réellement. La fille aux cheveux d'un bleu pâle, la fleur de papier. Reclu, il vivait caché, fuyait le contact des autres membres. Il savait, toutefois, qu'ils connaissaient la vérité. Ce n'était pas si dur à deviner. Lui, avait choisi de croire en pareilles sornettes. Il ne vivait que pour cela. Ainsi ne pouvait-il pas être inclu dans les adeptes. Il était le fondateur de cette pensée. Le second, Deidara. L'artiste. L'ange maléfique. Ils l'avaient fait rentrer de force au sein de l'organisation. Il n'avait jamais souhaité endosser ce rôle, prendre place dans cette divine comédie. C'était la seule, l'unique fois, où le Natif du Sable l'avait vu pleurer. Lorsqu'il avait fallu lui faire enfiler le manteau brodé de nuages écarlates. Lorsqu'il était temps pour lui de comprendre que rien ne serait plus comme avant. Le Scorpion était là. Il l'avait contemplé, durant des heures, lui parlant, tentant de le détendre. Ses efforts avaient portés leur fruits, après une journée longue. Rythmée par les sanglots de sa voix d'alto. Le dernier rénégat, c'était lui. Par défaut, Akatsuki s'était présenté à lui. Il n'avait eu que l'embarras du choix. Tout cela, prévu. Les espions de la Lune étaient des meurtriers. Des assassins. Et ils brûlaient les corps des cibles. Gâchis déplorable. Ce fut sa motivation, et le point de la licence qu'il retint tout au long de son séjour au creux de l'ordre. Les cadavres. Les machabées. S'il avait été par le passé membre de la branche, il n'avait qu'un but. Amasser les inertes, les saignés, les décapités, les amputés, et leur offrir une seconde vie. Brillant alchimiste. Nécromancien. Il avait réussi. Et quand fut venu le temps de fuir, il ravit l'androgyne sculpteur et quitta l'antre pluvieuse. Les autres, pauvres maillons du lien, s'étaient engagés dans la farandole sans en avoit lu les principes. Ils étaient pour faire acte de présence. Se conforter à l'idée qu'ils pouvaient être puissants; sinon quoi, ils ne seraient pas dans la grande secte Lunaire. Le cercle était vicieux, remoux sombres des fantasques et des loufoques. Prisonniers de leur propre décision. C'était si regrettable. Tellement attristant. Bien. D'après sa première réponse, il ne souffrait point de l'absence d'humidité. Etonnant, lorsque l'on sait qu'il avait choisi le village de l'hémorragie oculaire des dieux. Une légère pointe de sarcasme dans ses dires. Une touche d'irritation. L'insolence du maître marionnettiste lui semblait sans doute insupportable. L'une de ses phrases marqua le Natif du Sable au fer rouge. Créer des pantins à partir de corps humains n'est sûrement pas légal. Il doutait bien. La réponse était cohérente. Son monde à lui contenait alors une hiérarchie, et des commandements. Fidélité. - Votre art n'est pas négligeable, il est une forme de Ninjutsu très puissante, qui nous a grandement aidé. Aucun doute possible quant aux services rendus. L'art était donc aperçu comme un moyen de lutte. Une arme redoutable. Telle en était la conception dans le monde idyllique d'un prêtre de la pluie. Bible à brûler. À proscrire, extérminer. L'art n'obéit à aucune lois. Aucune. Le jeune homme ne l'avait pas vu se relever. Ses yeux, aveuglés par la boule de feu en suspension. Attrait source de conflits. Fils du Feu, Frère du Soleil. Son indolent interlocuteur, un Serviteur de l'Eau, le Cadet de la Lune. Ils n'étaient, biologiquement parlant, fait pour s'entendre. Ils devaient se haïr, se détester, l'un contrant les idéaux de l'autre avec harge et répugnance. Frères ennemis, clans adverses. Ils auraient du respecter ces codes, ces conseils. Mais la parole de l'un était aussi libre que l'art de l'autre. Et ils se rencontrèrent, s'intriguèrent mutuellement. Ce fut le début d'un amour curieux, d'une surprise maligne et innocente de deux enfants avides de délivrer leur origines. - Si tu veux la paix... Il ne la voulait point. Il ne voulait rien. Rien de tout cela. Rien à échelle aussi grande. Il n'avait aucune raison de poursuivre sur cette voie. Pas une seule. Ou Deidara. Peut-être, après tout. Deidara. Son avis, était le plus important. Il fallait... Lui en parler. Il fallit lui demander ce qu'il voulait, lui. Sa tension était palpable. L'artiste entendit les débrits se fracasser à de multiples endroits, de distances inégales. Le Feu était plus doux que l'Eau. La vague n'allait tarder à submerger le clan volcanique. Cela ne se fit pas plus attendre. Il le convia, lui et l'androgyne, à rejoindre à nouveau les rangs de son peuple assouvi. Il savait qu'en les laissant dans la nature, le pseudo-dieu ne ferait qu'offrir une menace supplémentaire à sa commune, ou s'ils ne figuraient pas comme une crainte, au moins comme une perte déplorable. Le sculpteur d'argile, bien que féminin et cynique à en avoir des envies de meurtre, était un atout de choix. L'illusionniste, lui, un stratège de renomée et un nettoyeur hors-pair. Les sous-estimer serait une erreur grave. Redoutable. Et si le gourroux en avait pris conscience, tous les membres du culte le savaient pareillement. - Il est temps, Sasori. Le nom qui lui avait été octroyé dès son arrivée en ces terres sablées. L'appellation d'esclave qu'il s'était vu offrir il y a maintenant plusieurs longues années. Le traître mot par lequel on se souvenait de lui. Celui qui se forçait à lâcher lorsque l'on lui demandait trop insistement. Ce terme-ci. Cette blessure-là. - Les larmes de sang...?
Les cadavres à proximité lui sussuraient des mots doux, inlassablement. C'était un délice. Un pur festin. Il ferma les yeux, toujours étendu sur le sol. Son stoïcisme avait le don d'en énerver plus d'un. Voyons combien de temps allait survivre l'oracle hors de son royaume noyé par les longues complaintes de Kianna.
- Les larmes de sang composent mon art, Pain. Vous l'avez si bien souligné, tout à l'heure. Voyez, vos propos sont attrayants. Quoique votre paix me soit complètement égale, votre interêt pour son argile et pour mes enfants est tout à fait louable. Kumo est une terre d'ennui, cependant paisible. C'est ce qu'il nous faut pour créer. Chez vous, l'art est sous domination constante. Il est assujetti à un devoir qu'il n'a aucun lieu de tenir. Pain, vous avez fait de notre art une arme de destruction massive. Il vaut mieux qu'un tel dessein.
Soupir à fendre l'âme. Les lamentations sépulcrales ne cessaient aucunement. Le tableau respirait une atmosphère symbolique, symbiotique. Les deux êtres encore vivants, irrémédiablement attirés l'un par l'autre. Le Scorpion vit apparaître un lèger rictus sur son faciès traditionnellement de marbre. Il n'avait aucune envie que cette scène d'une beauté extrême ne cesse. L'art, à Toi, Beauté d'argile, virginale, ne devait être éphemère. Accorde-lui quelque éternité, à savourer ton oeuvre la plus splendide. Il ne manquait plus que lui. Le Natif des Roches.
- Votre confiance en nous est troublante, savez-vous. Nous avons quittés votre repaire sans dire un mot, nous vous avons fait défaut, et vous nous proposez à nouveau de regagner vos appartemments. C'est si... étrange. Nous ne sommes que de vulgaires rénégats, après tout. Et vous semblez si confiant. Toutefois, si vos propos tiennent toujours... Le sculpteur se doit d'être informé avant chaque prise de décision. Nous y réfléchirons.
Une pause. Il se redressa, couvert de sable, les yeux enivrés d'avoir ainsi miré ce qui ne pouvait être miré. Assis, il perdit son sourire, s'affranchit des dunes qui l'avaient vu éclore.
- Pain, je vous en prie, restez quelques instants. J'aimerai partager ce moment avec vous. Et l'assomer de ses questions encombrantes. Tel était leur destin après avoir partagé le fruit qui les lierait jusqu'à leur dernier souffle. Les enchaînés des belles paroles. L'un fils d'Ekmaân, l'autre descendant de Kianna. Dieu du Feu, Déesse de l'Eau. Les complices. Les contraires. Déliés. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Lun 14 Mar - 17:01 | |
| Une réponse troublante, encore des souvenirsSable, nuages, feuille, pierre, brume, les 5 grands pays englobaient la surface de la terre et assouvissaient leurs suprématies dans les confins des plus petits villages jusqu'aux méandres glacées de Yuki No Kuni ... l'Akatsuki allait mettre fin à cette constance grandeur et allait rendre tout le monde égal, dans la paix instaurée par le chef de l'Akatsuki tout serait parfait. La scène qui se déroulait était assez étrange, d'un coté un ancien membre du village de Suna, adorateur de la chaleur, et Pain, natif du village d'Ame, accoutumé à la douceur de la pluie. Les deux étaient nés pour être différents et pourtant leurs existences s'étaient rejointes à deux moments. - Les larmes de sang...?Oui ... les larmes de sang avaient assez coulées, le monde devait connaitre la paix, mais avant il fallait capturer les jinchuurikis, tous les bijuus devaient être scellés dans Gedo Mazo, Sasori continua alors :
- Les larmes de sang composent mon art, Pain. Vous l'avez si bien souligné, tout à l'heure. Voyez, vos propos sont attrayants. Quoique votre paix me soit complètement égale, votre interêt pour son argile et pour mes enfants est tout à fait louable. Kumo est une terre d'ennui, cependant paisible. C'est ce qu'il nous faut pour créer. Chez vous, l'art est sous domination constante. Il est assujetti à un devoir qu'il n'a aucun lieu de tenir. Pain, vous avez fait de notre art une arme de destruction massive. Il vaut mieux qu'un tel dessein.Votre confiance en nous est troublante, savez-vous. Nous avons quittés votre repaire sans dire un mot, nous vous avons fait défaut, et vous nous proposez à nouveau de regagner vos appartemments. C'est si... étrange. Nous ne sommes que de vulgaires rénégats, après tout. Et vous semblez si confiant. Toutefois, si vos propos tiennent toujours... Le sculpteur se doit d'être informé avant chaque prise de décision. Nous y réfléchirons. - Pain, je vous en prie, restez quelques instants. J'aimerai partager ce moment avec vous. Pain réfléchit quelques instants, Sasori avait raison, mais quelque part, il avait déjà une réponse à ceci, il dit d'un air confiant :
- Je trouve vos arts assez beaux, et tu peux dire que je les conçoit peut être comme des armes, cependant ce que je vois en eux est aussi tout autre, ils seront les instruments qui amèneront à la paix finale, à eux deux ils s'embelliront et finalement deviendront des piliers de la nouvelle vie que j'instaurerai dans le monde ninja, à mes cotés vos arts ne seraient plus vus comme des nuisances, ils seraient mirés tels des toiles peintes par les plus grands maitres, oui ... Sasori. J'ai confiance en vous car je sais que si vous me trahissez en quittant l'Akatsuki, vous ne me trahirez pas plus, vous ne dévoilerez point d'informations, vous resterez fidèle même en l'ayant quitté, car je vois que c'est ce que vous faites déjà en ce moment. Réfléchissez à ma proposition, mettez vous mon image en tête, dites vous que votre art sera sublimé, dites vous que vos espérances deviendront réalité, et vos voeux exaucés, ce n'est pas des balivernes que j'essaie de vous dire aux deux, c'est juste ma véritable pensée, vous serez à mon avis des piliers du pont menant vers la paix.
Il s'était arrêté de parler, il en avait terminé, Pain Tendô regarda les dunes se former, et recouvrir les décombres et ruines de l'ancien village, il s'avança alors, et leva sa main gauche, de la terre se souleva en dessous de lui, et se mit à flotter, il l'envoya alors former comme une plateforme au dessus du village
http://www.thomasmansencal.com/resources/portfolio/pictures/naruto/shinraTensei/shinraTensei.jpgPetit à petit, une maison se reformait, les pilotis s'empilaient, des objets des décombres sortirent, de de partout du village venaient différentes choses embelissant le trait de la demeure, celle ci fut alors terminée, des escaliers se formèrent, elle était élevée de 10 mètres, le chef de l'Akatsuki dit alors :
"Tu devrai la reconnaitre, tout y est, viens avec moi Sasori ..."
Il monta les escaliers un par un, Sasori avait hésité puis l'avait suivis, la porte s'ouvrit toute seule, et bientôt la maison fut entièrement visible, Pain dit alors à l'ancien membre de l'organisation :
"Voici l'endroit ou tu avais commencé tes oeuvres, ou tu as vécu ton enfance, je te laisse redécouvrir, je ne pourrait pas tenir très longtemps tout debout ..."
Pain concentrait son chakra, et arriverait à tenir le bâtiment assez longtemps pour que Sasori voit tout ce qu'il avait à voir, 10 minutes devraient suffir, trop les mettraient en péril car Pain n'avait pas un problème de chakra pour ceci, mais un problème de temps, dans 10 minutes tout s'écroulerait, et il ne pourrait plus jamais reconstruire ceci car détruit.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Mer 16 Mar - 18:36 | |
| Mala suerte. Fouilles.
L'amour du patrimoine. L'amour des cadavres. L'amour du sang. L'amour de la création. De l'élabortation. Art à part entière. C'était magique. Réellement illusoire. Irréel.Le Sable. Nation perdue entre deux dunes menaçant d'un coup d'état contre l'astre du jour. Imminence de la révolte. Le paysage, fantasque et merveilleux. Alice et son pays n'avait guère fait mieux. Ici, le silence, Roi de coeur. Comme une plaie qui ne cesserait de saigner. Comme une hémoragie sans fin. Eternité. Le rayon se dirigeait dans son oeil aveugle, déviait. Le Roi Soleil du Pays maître des quatre vents. Ses tours de marbre, de grains mêlés à l'eau. Chaleur insoutenable. Ardeur caractèristique, sang-froid inédit. Entre les pas cadencés des reptiles capables de supporter cette canicule, un Scorpion. Sur les roches, la marque d'un Scorpion, natif du pays. Enfant des lieux, amoureux de cette nature sauvage. Bête préhistorique. Animal reculé de la jungle. Ses cheveux écarlates mêlés à la sève terrestre couvrent son front pâle. Il n'est pas en état de prendre une pareille décision, à cet instant. Stoïque. Ferme et stoïque. Il retrouve les beautés du tableau d'antan. Sur le chemin de gauche, l'entrée dans le centre, le pôle commercial. Un peu plus loin, le magasin de roches de ce vieillard malade. Il y exposait des trésors des grottes, des cavités enfouies sous le sable encombrant. Il y avait trouvé sa première rose. Une rose pâle, étrangement blanche. Un bloc de glace. Parfaitement intègre, malgré l'horreur climatique. À l'intérieur survivait tant bien que mal des bulles. C'était fascinant. La vitre du commerce d'en face était ornée d'une banderole verte, à l'image du village des feuilles. Un épais brouillard, lorsque la porte s'ouvrait, se répandait dans toute l'allée. Des senteurs des bois, de l'encens. Plusieurs fontaines étaient cachées au fond de l'atelier de création. Les remous de l'eau étaient apaisant, la lumière basse reposait les pupilles agressées. Il était le seul endroit du village à connaître la végétation sylvestre. Lui, ne sortait jamais de sa tanière. Le Scorpion, même dans son élément, est nuisible. Agressif. Au loin, la place du souverrain. Celui qui s'amusait aux échecs grandeur nature. Un vrai plaisir. Ses balcons lui offraient une vue imprenable sur l'étendue désertique aux alentours. La magnificence du lieu n'avait d'égal que la difficulté à y parvenir. Lui et sa famille n'avaient aucun mal à s'y rendre. Les personnalités trop curieuses passaient avec génie ou force. Il fallait courir pour échapper aux shinobis de niveau supérieur qui les prenaient en flagrant délit. Lui n'avait jamais senti le besoin de monter ces escaliers. De perdre son regard malsain dans les collines tortueuses, assis sur la simple barrière encerclant le toit. Jusqu'à ce qu'il soit prêt à partir. Lorsqu'il su qu'il ne pourrait pas rester une nuit supplémentaire, il mit les gardes hors d'état de nuir. Lorsqu'il comprit qu'il ne pouvait plus garder les liens entre cette place et son corps, il gravit les marches une par une, et prit place sur les simples barrières de bronze qui surplombaient l'ensemble de la zone. Il faisait noir, tout était calme. De lourds nuages venaient recouvrir la lune bienfaitrice. L'oeil du monde à sa mercie. La place était agréable. Sentiment de puissance. Comme si le temps avait vécu la mort. Juste à cet instant. Il était soumis à l'autorité divine, flute traversière résonnant au loin. Il était temps de partir. Un long moment passé à contempler les langoureuses marques dessinées au sol, à prendre conscience de cette si ridicule contruction perdue au beau milieu d'une étendue aussi vaste, coupée du monde. Il descendit les marches, plus que lentement. Arriva dans ces rues, qu'il n'avait que très peu arpenté, séquestré entre les murs de sa si douce salle d'isolement. Amoureux de son espace vital. De ces corps inanimés qui remplissaient ses étagères, ses placards. À sa gauche, l'éclat scintillant de ces roches précieuses qu'il ne toucherait jamais. À sa droite, les traces olfactives de l'épaisse fumée si peu rencontrée. Et sans se retourner, il avait quitté les racines de la fleur dans laquelle il était né. Comme ça. Sans cesse excusé. Puis il leva les yeux en direction de l'homme de la pluie. Son corps restait figé, comme encré au sol. Les roches, autour de lui, flottaient. Elles s'enroulaient autour de ses formes, les épousaient à la perfection. Quant à lui, il ne faisait rien. Il attendait. Le corps emprunté se mouvait, mais était resté à proximité de lui. Il exigeait sa réponse. Au sinon, il n'aurait prit la peine de se déranger davantage. Il était fascinant. Autant dans ses réactions que dans ses propos et ses actes. Il ne devait pas rester ici. Il n'aurait jamais dû venir. Menteur criminel. Il était si aisé de le mettre hors d'état de nuire. Ingénue candeur, l'esprit clos à tout option accessoire. Il n'y avait plus de village. Il n'en restait que ces ruines. Jamais plus, il ne reverrait les cristaux étincelants à travers la vitrine nocturne du petit magasin de ce vieillard tremblant. Jamais plus, il ne pourrait prier à travers un nuage de cendre lui brûlant les yeux. Jamais plus, il ne pourrait contempler la pâleur autiste de la rondeur nocturne. Jamais plus, il ne pourrait flâner durant ces nuits froides au sein de ces rues vidées de toute âme. Jamais plus. Jamais plus. Ses paupières tombèrent lourdement sur ses deux iris mirages. Lorsqu'il les rouvrit, son linceul était devant lui. La tour d'observation. Là où il avait vécu. Sa chambre. Sa chambre."Tu devrais la reconnaitre, tout y est, viens avec moi Sasori ..."Tout y est. Ce nom... Tout y est.Ce n'est qu'une illusion de plus. Il ne fait cela que pour te faire tomber plus bas dans ses lianes. Phénomène de foire, jungle disparue. Deidara. Il fallait penser à Deidara. L'ange d'argile. Cet idiot amoureux de son marbre modelable. Amoureux de ses explosions. Amoureux fou de sa beauté androgyne, amoureux de son éphemèrité. Il était encore fragile. Il ne pouvait se permettre de prendre une décision à sa place. Il fallait avant tout lui en parler. Lui en parler. Il ne serait sans doute aucunement ravi. Il ne l'avait jamais été. Et s'il l'avait quitté pour lui. Comment... Quelle sera sa réac... Qu'aimerait-t-il, lui. Il voudrait conserver son art. Il voudrait vivre de ses sculptures. De ses explosifs. Artificier en herbe. Pourquoi. Qu'oserait-t-il faire, seul. Pain tenait à les revoir. Piège futil. Il leur fallait un but. L'art ne pouvait s'imposer par des règles si basiques que le sang dans les cuves. L'art ne pouvait obéir à aucun codes. Cela n'était qu'impensable. Il commença sa montée. Lente, tumultueuse. Il se retourna. Plongea ses pupilles mauves dans ses lentilles vives. Il se releva, froid. Inébranlable. Omit ses attributs, somma de son âme de braise le possésseur des pupilles aux cercles enjôleurs de le laisser passer devant sa royale tunique. Il ne l'avait pas réellement fait. La porte, suite à une apogée calme, apaisante, s'ouvrit d'elle-même. La sphère. La Sphère. Comme dans ses lointains souvenirs. Sauf qu'elle n'existait plus. Elle était fausse."Voici l'endroit ou tu avais commencé tes oeuvres, ou tu as vécu ton enfance, je te laisse redécouvrir, je ne pourrais pas tenir très longtemps tout debout ..."Tout y est. Leurre des plus bas instincts. Mais si tout y était...- Donnez-moi... Quelques minutes.Alors, elle devrait être là. Probablement. Où? Sans qu'il n'eut à esquisser un seul mouvement, une porte s'ouvrit en trombe. Il se dirigea en sa direction, passa son seuil, la tête droite, le faciès clos. Elle devrait être là. C'était évident. Forcément. Quelques marches. Aucune nostalgie. Un objectif en tête : la retrouver. Quoi qu'il en coûte. Il entra dans une tanière qu'il ne reconnaîssait plus. Une chambre. La taille puérile de la couchette prouvait la petitesse du maître des lieux. Sans prévenir, un tirroir s'arracha, répendit son contenu sur le sol. Il en fut de même pour tout les autres meubles clos de la pièce. L'armoire traversa la pièce, s'écrasa contre le mur d'en face. Et le plus terrifiant, il ne bougeait que les doigts. Il jetait son regard ailleurs après avoir détruit, détruisait à nouveau, redémarrait la démarche. Cercle vicieux, progressif. Bientôt, la reconstitution sentait une de ses pièce dévastée. Et il n'y avait aucune traces de d'elle. Le Scorpion se concentra. Ses paupières recouvrirent ses pupilles dilatées. Ses fils s'agrippèrent au lit. Au dôme. Le précieux de l'enfance. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt. Après tout, les monstres se cachent avant tout sous le trône du maître du château. Il se souleva et s'écrasa contre le plafond. Les débrits ne retombèrent que sur les côtés. Il s'avança, neutre. S'affaissa, la vit. Petite, ses yeux, deux boutons collés contre un crâne de bois. Aucune écharde. Le travail était précieux. Il la ravit, la porta des deux mains. Et sans bruit, se retourna. Sortit de la pièce, croisa l'homme de la pluie.- Plus aucune raison de demeurer davantage en ces lieux.Il quitta la résidence sans un seul regard doux. Seulement, un sourire mauvais sur les lèvres. Il devait parler à Deidara.Chance.
Dernière édition par Akasuna No Sasori le Dim 20 Mar - 12:07, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Mutisme. [PV Pain.] Dim 20 Mar - 8:17 | |
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