Tout commence par une sombre légende, conte qui a hanté de nombreux esprits, histoire de carnage et de massacre, avant de doucement disparaître des mémoires... Puis, vexée d'être rabaissée à un simple mauvais souvenir, la légende revient, ranimant les sentiments de haine et de colère dans le coeur des protagonistes, sentiments qui se transforment en peur losrque la légende atteint son seuil critique, puis qui deviennent soulagement une fois que l'histoire est terminée. Suivant ce scénario, Nibi, le chat démoniaque, avait hanté durant des années le pays du vent, avant d'être oublié... Puis, avec l'arrivée d'une jeune kunoichi au village de Sune, pure coincidence diront certains, pure malveillance diront d'autres, le démon s'était réveillé... "Il devait être scellé en un ninja!", disaient les dirigeants de Suna... Et la malchance poursuivait la demoiselle de mon histoire, qui se retrouva malgré elle porteuse d'un mal, mais aussi gardienne de ces pouvoirs de destruction...

Mon histoire pourrait commencer par "Il était une fois..." et pourrait se terminer par "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...". Mais ça ne serait pas une légende, ça serait un conte de fées. Disons nous-le en face, la vie d'un ninja n'est pas celle d'un roi ou d'une princesse... Je suis dans le tort si je vous promets une légende, peut-être que je me contredis, mais si vous lisez plus bas, ce n'est pas une histoire à ranconter autour d'un feu de camp, mais plutôt une morale à conserver dans les archives de votre mémoire... Je peux commencer? Je viens de recevoir le ok des metteurs en scène, donc je me lance! N'oubliez pas que c'est la pure vérité, et que dans mon histoire, le narrateur, moi en l'occurence, a toujours le dernier mot... Mon histoire commence dans un rêve, et le sera la plus part du temps. Les moments où la réalité prends le dessus seront indiqués par [Reality], et la fin du rêve sera indiquée par [Dream off]... Je tiens aussi à préciser que le récit sera raconté au présent, comme si vous y étiez... Bon, assez de parlotte, maintenant, place à votre programme principal!

[Dream on]
Le ciel est couvert de nuages noirs, noirs et sombres comme de l'encre... Une odeur aciâtre règne sur les environs, une odeur doucereuse, amère, opaque, remplie de désespoir et de malheur, une odeur se rapprochant de celles des cadavres au sol... Une odeur de mort en fait. Au loin, on entend les cris désespérés des enfants, des hommes et des femmes, et une mélodie macabre, composée de hurlements et de pleurs, entre-coupée du gargouillis funeste du sang qui s'écoule et du métal froid et tranchant qui lacère la chair des pauvres mortels impliqués dans la bataille, irradie les environs... Puis, une odeur de brûlé vient chatouiller mes narines, et je ne peux m'empêcher d'avoir un haut-le-coeur à la suite de la combinaisons des parfums de décompositions et de chauffé. J'essaie de bouger, mais je suis comme pétrifiée. Je baisse les yeux vers mes pieds, et remarque avec horreur qu'ils sont enfoncés dans l'ammoncellements de cadavres sur lesquels je me tiens. Comment en suis-je arrivée là, à me tenir debout sur des pauvres innocents? Puis, la scène change du tout au tout... Le monde est petit sous mes pieds, ou plutôt pattes. Je me sens fière, puissante, incincible. Une chaleur intense irradie de tout mon être, un feu bleuté entoure mon corps, ou du moins le corps dans lequel je suis... Ce n'est pas le mien, j'en ai la conviction... Si c'était le mien, je verrais mon teint clair au lieu de cette lueur bleue, mes cheveux noirs remplaceraient cette fourrure incandescente, et je serais surement dégoutée par autant de morts autour de moi. Soudain, tout devient noir, trouble... J'entends au loin une voix de femme crier mon nom, mais cette voix est vite remplacée par un timbre plus grave, celui d'un homme, qui hurle presque, me déchirant les tympans... Je perds le contrôle, et au moment où je m'éteints, une certitude me prend : j'étais devenue un monstre, j'étais devenue Nibi, chat démoniaque, bijuu à deux queues...
[Reality on]
"Vite, amenez-la! On a besoin d'elle tout de suite! Dépêchez- vous!"
[Reality off]
Je me réveille en sursaut suite à ce cauchemar, disons cauchemardesque... Couchée sur le dos, les yeux grands ouverts, je n'entends que le ronronnement de Naka, bruit régulier, apaisant... Ma respiration se fait rapide et superficielle en constatant que je ne peux plus bouger, comme dans mon rêve, mais ce n'est que Naka qui entrave mes gestes. Je m'assis à travers les draps, je le prend délicatement dans mes bras, et je m'aperçois qu'il fait encore nuit... Je décide d'aller faire une courte balade dans les rues ensomeillées de Suna, mon village depuis le temps que je me souvienne... Je me lève de mon lit, replace grossièrement les draps, puis je m'habille d'un paire de joggings noirs et d'un t-shirt blanc, contrastant avec mon ensemble jupe-camisole habituel. Je sors pieds nus, au risque de me blesser, et commence mon périple à travers les rue sinueuses de la cité. Le ciel est rempli d'étoiles, et je cherche la lune... En vain, c'est une nuit de nouvelle lune, l'astre qui m'a guidé jusqu'ici ne se montreras pas ce soir... Tout en me promenant, différents parfums viennent me chatouiller le nez. Pain au chocolat quand je suis passée devant la boulangerie, délicate fragrance de fleurs lorsque je suis arrivée chez les fleuristes, un odeur de sang, de mal-être devant l'hôpital... Puis, en direction des portes, une odeur de brûlé surnaturelle. Craignant que mon rêve ne soit réalité, je m'avance prudement, les jambes en coton, le souffle court, ératique. Les portes ne sont plus qu'à une centaine de mètres devant moi, et je continue tant bien que mal ma progression lente et tremblante dans cette direction... Soudainement, alors que je suis presqu'arrivée, une douleur sourde et lacinante me prend, faisant de mon crâne un champs de bataille. Puis, comme dans mon rêve, je perds connaissance, m'éffondrant sur le sol poussièreux, sablonneux de mon village...
[Reality on]
Au centre de la pièce se trouve un autel, sur lequel repose un corps enveloppé dans un linceuil. À ses côtés, un autre autel avec un autre cadavre... La pièce respire le sérieux, le solonnel, et les cierges allumés un peu partout contribuent à rendre l'atmosphère sérieusment lourde. La couleur dominante est le rouge, rouge sang, un rouge vermeil, même l'air semble de cette teinte, souvent synonyme de malheur et de massacre. Dix Anbus entrent, vêtus d'une tunique noire et de leur masque habituels. Ils s'approchent du premier corps, enlèvent le tissu qui le recouvrait, puis font de même avec le deuxième, dévoilant une jeune femme aux cheveux noirs et à la peau claire, une jeune femme fragile et endormie... 
[Reality off]
Lorsque je me réveille, une énorme créature m'observe de près. Les yeux rouges-orangés, une fourrure incadescente bleue et noire, le souffle répugnant, un mal irradie de son être. Je recule, effrayée, et je me retrouve acottée sur un mur, que je reconnais comme la muraille de Suna. La forme disparait aussi vite qu'elle était venue, et je me retrouve de nouveau seule, seule et apeurée...
[Reality on]
Un autre homme entre, et s'approche de la jeune fille inconsciente. Il murmure quelques mots, puis on lui apporte une urne scellée sous vide. Puis commence le rituel de scellage, scellage du mal qui, quelques jours plus tôts, avait ravagé le village caché du sable. On allait emprisonner Nibi, le chat de la mort, dans le corps de Ly Chan, la ninja la plus récement arrivée au village. Une fois le rituel terminé, ils laissèrent le corps inerte de la kunoichi, maintenant jinchuriki, se remettre de cet affront, de ce traumatisme.
[Reality off]
Une douleur vive me traverse les entrailles. Une douleur incroyable, comme je n'avais jamais ressentie, une douleur intense, comme si on me transperçait les boyaux, comme si le mal incarné me traversait... J'ouvre difficilement les yeux, et Nibi est devant moi, imposant et effrayant. Je remarque qu'il est enfermé dans une cage, les barreaux épais comme mes jambes, protégés par un sceau... La réalité me frappe : serais-je devenue une de ces personnes contenant en elles des maux qui peuvent détruire une nation entière? Serais-je une jinchuriki..?"Bienvenue dans ma réalité, petite", dit le chat d'une voix glutturale en éclatant de rire... Je poussai un hurlement, qui eu pour effet de me ramener à la réalité...
[Dream off]
La jeune femme ouvrit les yeux, et ce fut un Anbu qui se fit déchirer les tympans par ce cri... C'est ainsi que Ly Chan Nekotsuki devint la première jinchuriki de Nibi à Suna... Ironie du sort, elle qui avait toujours adoré les chats, elle avait un nouvel "ami" félin...
Quelques semaines suite au scellage, la jeune ninja se promenait dans les rues sableuses du village. Ses flancs la faisaient horriblement souffrir, et il lui arrivait de passer ses soirées à pleurer, en entendant sans relâche dans sa tête le rire sadique du chat-démon... En réalité, cela faisait deux longues et pénibles semaines qu'elle partageait son esprit avec le bijuu, et leur relation ne s'améloriait pas... Au contraire, Nibi s'amusait à torturer la pauvre jeune hôte, et il l'empêchait de dormir, en fredonnant une sinistre mélodie, rappelant la dure réalité dans laquelle Ly Chan était plongée. Aujourd'hui, elle avait décidé de passer par-dessus ses craintes de perdre le contrôle, et implora la collaboration de son "colocataire". Cela faisait 14 jours qu'elle ne s'était pas alimentée, ou hydratée. Elle faisait peine à voir...

Les gens se retournaient sur le passage de ce cadavre ambulant qu'était Ly Chan. Cette dernière avait l'impression que le monde entier savait pour sa malédiction, ainsi elle se promenait le dos vouté et la tête basse, se faisant toute petite... La jeune Lyanee n'était plus que l'ombre d'elle-même, suite au rituel... Ses longs cheveux ébènes avaient pris une teinte grise terne, les os de son décolleté saillaient, ses bras n'étaient plus que de frêles lambeaux de chair, de même que ses jambes, ces dernières supportaient difficilement le maigre poids de sa carcasse. Les joues creuses, le regard vide, dénué de douleur ou de colère, elle faisait peur à regarder... Ses prunelles se promenaient d'un passant à l'autre, ses mains s'agitaient de façon incontrôlée, elle avait l'air d'une voleuse essayant de masquer ses méfaits...

"Tu sais, tu devrais arrêter de me fuir, petite... On pourrait faire une équipe du tonnerre..."
- Raah, la ferme !!! J'veux rien savoir de toi !! J'ai pas choisi ma vie !!!, hurla la jeune fille, s'attirant les regards suspicieux de la foule.
-Tsss... Tu passes pour une dérangée... Je ne suis pas fier de toi, petite...
- C'est bon, t'as gagné... J'abandonne tout espoir.. Je veux juste vivre normalement... FOUS MOI LA PAIX!!!, sanglota la jeune fille, s'effondrant au sol dans une ruelle...
-Tu veux la paix? Et bien sache, petite, que la paix n'est qu'une illusion, une illusion dans laquelle tu vis... Jadis, la paix n'était pas demandée, les guerres créaient la paix quand elles arrêtaient... Laisse moi te conter une légende... Celle que tu ne connais pas des bijus, la vraie histoire...(elle est inventée de toute pièce, je tiens à le préciser...) 
>> Le sage des six chemins, avant de mourir et après avoir fractionner la puissance de Juubi, avait créé trois entitées chargées de veiller sur le monde. Bien au contraire, ces entités ne représentaient pas le bien, mais plutôt les diverses facettes du mal ; il y avait Sharuka, personnification de la perfidité, qui se présentait sous la forme d'un tigre gris et rose; Iyu, la force brute, sous la forme d'un dragon de Komodo noir et bleu, et finalement Kamikuro, la peur, représenté sous une chimère blanche et rouge... Mais elles ne firent pas leur travail, et les Bijuus causèrent de nombreux dégats. Elles s'unissèrent pour former un continent à part, un monde où les âmes imbuées de perfidie et de peur finiraient leurs jours... Les jinchurikis sont destinés à passer l'éternité là, à leur mort.. On dit qu'un jour, ces trois êtres referont surface, et détruiront une fois pour toutes le monde, tel qu'on le connait...

Devant le silence de la jeune fille, Nibi crut qu'elle réfléchissait...mais s'aperçut que son récit avait endormi sa jeune hôte... Sommeil bien mérité... 

 

J'étais pas venue par ici mais je compte un total d'environ 70, en plus les [dream on] ect sont pas vraiment des phrases donc 30lignes à rajoutées

Ah bon... Il est vrai que je l'ai écrit sur mon iPod, et que la dispositon des lignes doit être différente que sur un ordi... Sur mon iPod, il fait 110 lignes... J'vais vérifier ça cet aprem... En tout cas, désolée, il me semblait correct...
=/

Aucun problème prend ton temps^^

151 lignes sur mon ipod... Combien sur un ecran?

95 lignes, allez validé

Merci ! ^_^