Prise de conscience.

Invité

Escape.

Indépendance.

Il dormait comme un enfant. Nuit paisible. Aucune lumière portant une atteinte à son faciès endormi. Une beauté céruléenne et fragile, d'argile. Un goût artistique indiscutable. Ses cheveux blonds encadrant ses formes puérils, ovale opalin, chair tendre et exquise, douceur d'abricot et ovation culturelle. Tombant en cascade sur ses épaules, maintenant son crâne hors de portée de sa viande pôlaire. Sa nuque ne le supporte pas un instant. Plongé dans un songe qu'il ne quitterait pour rien au monde. Le silence absolu. Son souffle calme contre son torse. Bercé profondément. Lui, contre le mur, la tête ailleurs. La fumée délicate s'évadant de ses lèvres entrouvertes. Caresses négligées. Oral, murmure. Champ lexical de l'attrait sussuré au creux de l'oreille. Tentation incolore au sein d'un océan de glace. Chaleur volcanique. Langue sèche. Volets clos. Isolation maximum. Intoxication lente et sensuelle. Le charme de l'agonie. Elle se consumme seule comme une chienne errante dans le cendrier. Réponse au hasard. Raiponce et ses fils d'or ardents qui s'assoupit lassement contre le métal cuisant qui composait son buste interdit. Du bruit. Dehors. Le champs de bataille sous les éclats guillerets des hirondelles et des colombes. Lui, immobile, indolent. Simple et sans attaches. Son corps nu à découvert. Adam à son arrivée en cette terre promise. Ici, automatisme. Sans logique. Dors et repose toi. Ne pense à rien d'autre. Ses yeux meurtriers absorbés par son corps de nymphe, sa peau de nacre, sa cambrure brisée, son échine succube, son air androgyne, ses mains féminines, Azur au doigt. Sa générosité provocatrice, sa doctrine blasphèmatoire. Culte religieux sans précédent. Il se pense au-dessus de son front, tant et si bien qu'il cherche par tous les moyens à ne pas le secouer. Lui faire perdre cette position si langoureuse. Surtout pas. Prohibé. Acte sacrilège. La teinture carmin frôlant l'immaculé de sa peau. Tremblements nerveux, convultions célèstes. Angoisse. Au préalable, couvrir ses paupières d'une main indécise. Approcher la chair de la chair. Reprendre son souffle. Calmer les battements de ce coeur fêlé. Poser l'extrêmité de ses doigts contre la tièdeur de ce crâne. Se dire que tout cela n'est qu'illusion.
Et se réveiller en sursaut.
Un rêve.
Un rêve.

Il se leva prestemment, quitta les limbes. Alla revêtir une tenue confortable, simple, attrapée dans le noir au fond d'un des sacs qu'ils n'avaient pas encore débarrassé. Les volets restèrent désespérément clos. Luminosité hors d'état de nuir. Ne pas approcher ce si bel esprit, aussi satanique qu'angélique. En soi, se lever n'était pas un problème. Non, ce qui le gênait au plus haut point, c'était de devoir le laisser seul, ici, assoupi. Il n'était qu'un mauvais maître. Un salaud de plus dans ce monde déjà tombé trop bas à leur goût. Délicatement, les chevilles se voyaient parées de bracelets bandes, la cuisse gauche cintrée par l'élastique obligatoire, le torse maintenu par d'autres bandes. L'essentiel de sa tenue, de vulgaires bandes, qui lui suffisaient amplement. Les vêtements enfilés, il se retourna, fixa ses draps vomis par le lit. Dedans, une silhouette mince et fine, frêle et sans défense. Non, oh non. Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Alors il approcha du lit, se pencha, l'observa longuement, avant le lui baiser le creux de la nuque, sensuel. Suite à ça, aucune réaction. Profondément blotti dans les bras de Morphée. Il s'écarta, le laissa à ses rêves ephemères. Se dirigea vers la place qui faisait office de salon provisoire. Un ensemble anarchique d'affaires entassées les unes sur les autres. S'approcha du canapé trônant au milieu de la pièce. Regarda la larve, son cocon, méprisant. Lui assena un violent coup de genou dans l'estomac. Il se réveilla.

- Deidara, tu baves.

Il râla. Compréhensible. Volte face, ouvrit la porte menant à l'extérieur, jeta un dernier oeil paternel à la forme dessinée sous les tissus fins. La lumière de l'astre célèste ne parvenait pas à gravir l'alcôve charnelle où s'exposait le corps nu du narcoleptique. Oui. Il avait des responasabilités, à présent. Des bouches à nourrir. Oui. Ce pantin était vraiment un chef-d'oeuvre.

****

Le village était, sans aucun doute, parmi les pires lieux que le Scorpion avait dû traverser de toute sa misérable existance. Néanmoins, l'appartemment était plutôt bien positionné dans son ensemble, et trouver le bureau du Raikage fut d'une simplicité infantile. La bâtisse, pâle et lumineuse, trônait au Nord. Le marionnettiste se contenta de pousser les larges portes, d'entrer à l'intérieur du bâtiment, et de gravir les marches. Encore des marches. Toujours des marches. Il parvint à l'apogée de son ascencion, et entre après avoir frappé trois coups brutaux contre le chêne de la porte. Siègeait dans son fauteuil moelleux le Raikage. Parfait inconnu. Ce dernier aperçut un jeune homme aux cheveux étrangement rouges, à l'allure ridiculeusement faible, et qui, contre toute attente, posa les poings sur le bureau, stoïque.

- Une mission. Simple et courte, cela conviendra parfaitement.

Liberté.

Invité

Mission rang :
B

Description:
Un prisonnier au gros bras a réussi à casser la porte de sa cellule. Le retrouver très vite et l'immobiliser avant qu'il ne libère d'autre prisonnier.. Pour finir tu devras le guidez vers une cellule plus appropriée..

Lieu:
Prison

Lignes minimum :
40

Salaire:
100

Invité

- Tâche terminée. Voyez par vous-même.

https://naruto-katana-rpg.forum-pro.fr/t1093-liberte-mission#4990

Sans aucune gêne, il alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre du Raikage. Las de toute cette route.

- Autre chose?

Invité

Mission rang :
B

Description:
Un groupe de cinq voleurs organisés sont à ce moment même entrain de dévaliser le bar de Kumo.. Va remettre de l'ordre et capturer les voleurs

Lieu:
Bar

Lignes minimum :
60

Salaire:
120

Invité

Marche lente et lasse. Robe courte frôlant ses jambes nues, complètement nues. Maquillage factice retiré en un passage de la main. Yeux embrumés, vides. Neutralité fragilisé. Il ouvrit la porte sans prendre la peine de frapper. Il était toujours là, trônant comme un roi dans son fauteuil de marquis. Trône d'or, d'asphalte, de cendre et d'os. Convulsions invisibles. Il avança. Honteux, et fier. Droit dans son armure aguicheuse. Gêné par son regard plaisantin, hautain de son réfléchi original et efficace. Découverte appréciable. Nouveauté fort sympatique.
Le dossier, à nouveau contre le bois frêle du bureau tremblant. Le Scorpion, dans son accoutrement dégradant, fixait son employeur d'un regard poignant.

- Ils sont en prison, ils vous attendent.

Claquement angoissant des ongles peints contre la table.

- Les détails sont ici.

Tâche effectuée. Fenêtre tentatrice. Il alla s'y installer. Oublia qu'il n'avait aucune protection masculine en ce qui concernait les parties génitales. Omit toute la grâce et l'élégance propre à un noble en robe.

- Je repars dans mes appartements après avoir soufflé dans votre bureau. Je reviendrai dans... une heure, deux au maximum. D'ici là, préparez-moi une nouvelle mission, je vous prie.

Invité

Mission rang :
C

Description:
Gardez une journée les portes du village..

Lieu:
Portes de Kumo

Lignes minimum :
40

Salaire:
90

Invité

- Plus. Jamais. Cette. Mission. Là.

https://naruto-katana-rpg.forum-pro.fr/t1328-distraction-mission#6137

Essouflé. Enervé. Tous les spectateurs s'étaient mis en tête de l'attraper. Les femmes en tête du cortège funèste, ils l'avaient poursuivi jusqu'à ce qu'il ait pu se réfugier, de peu, entre les murs du bureau du Raikage. Il était las. Las de cette mission ennuyante. Las de cette fureur idôlatrice. Epuisé par ces nuages bas et ce ciel constamment mélancolique. Il jouait sur ses humeurs. N'agissait pas de sorte à le soutenir.
Son point de repos, la fenêtre. Il l'appréciait. Haute et magestueuse, prônant le domaine de sorte à élargir au maximum le champ de vision du maître des lieux. Il alla s'y réfugier. Observer ces adorateurs possédés.

- Je ne bougerai pas d'ici temps qu'ils ne seront pas ailleurs, veuillez m'en pardonner. Et par pitié, ne me demandez plus d'accepter ce genre de tâche.

Soupir. Il n'était vraiment pas en grande forme.

- Offrez m'en une autre. Tout sauf celle-là. Mais offrez m'en une nouvelle, je vous prie.

Invité

Rang C
Retrouver le chat de la mère Michelle. Celui ci a été volé par un Genin maitrisant toutes les techniques Doton de son niveau. Le rapporter à cette même bonne femme après avoir assommé ce Genin et l'avoir mis en prison.
Lieu : Prison
Ryos : 110ryos
Lignes mini : 50

Bon courage à toi Smile

Invité

Il conservait sa place, contre la fenêtre. Nouveau lieu en perspective, l'académie. Il n'y retournerait pas avant un moment, maintenant. Sans doute jamais. Son caractère ne s'y prêtait plus. Il n'aurait pas dû s'attaquer à un être vivant lié à un autre être vivant capable d'en signaler l'absence. Il ne pouvait pas être serein, en agissant de la sorte. Être un roi sans divertissement nécéssite un calme et une stratégie hors du commun. Ce n'était pas à la portée d'un pauvre enfant aussi immature que lui...

- Voilà ceci fait, Raikage.

Le dossier était déjà déposé sur la table. ~~Mission rang C~~ Accomplie. Il ne manquait plus que la validation apposée de la main du chef.

- S'il vous reste un quelconque labeur à effectuer...

Invité

J'm'occupe de ça, Kabuto n'étant pas là ^^. Mission validée, je t'en redonne une autre :

Rang C
Récupérer les clefs de la maison d'une vieille dame volée par un Chuunin maitrisant le Suiton de son niveau.
Ryos : 110
Lignes : 60

» Après l'exil, la prise de pouvoir
» prise de conscience d'une genin. Mission rang D
» Une arrivé pour le moins .. Imprévisible avec prise de Shishi

Prise de conscience.

Prise de conscience.

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée