Hiro

Description psychologique

Qui est Hiro ? Comment pense-t-elle ? Comment réagit-elle ? Et bien disons que Hiro est un peu une personne qu'on a parfois du mal à cerner. Je vous l'assure elle est tout à fait normale, du moins la plupart du temps.. Hiro est une fille associale, elle ne cherche pas particulièrement de relations ou la compagnie des gens, mais ce n'est pas le genre de personne qui va repousser les gens non plus. Non, la compagnie n'a jamais fait du mal à une personne, je me trompe ? La demoiselle est ouverte à tous le monde, malgré le fait qu'elle ne soit pas très bavarde, elle préfère garder ses pensées à elle-même et rester sur terre ferme. Hiro n'est pas du genre à parler de son passé et de ses problèmes, elle préfère les enterrer dans un coin de son coeur pour peut-être les oublier. Étant plutôt du genre discrète, la jeune fille peut parfois passer inaperçue. Ce n'est pas le genre de fille qui veut avoir de l'attention, non.. Elle préfère rester dans son coin et ne parle que seulement si cela lui semble nécessaire.
Néanmoins, le fait d'être légèrement solitaire et réservée, celle-ci peut se montrer sympathique envers les autres. Quand elle veut, bien sûr, car sa sympathie se limite, se limite aux gens, car la sympathie on ne peut pas l'éprouver à tous le monde.. Surtout dans un monde pareil..
Dès fois vous pouvez être surpris par la franchise de la jeune fille. Oui, Hiro est honnête, le fait de mentir, elle ne supporte point. Par exemple, si quelqu'un l'énerve ou qu'elle n'apprécie pas, elle ne se gênera pas le moins du monde pour le montrer, y aura même une grosse étiquette qui se colle à so front du genre :"Dégages tu m'énerves." Sa franchise ne se limite à personne, que se soit jeune ou vieux, que se soit Kage ou autre, elle n'est pas du genre à cacher les choses. Sauf une seule exception, si l'information qu'elle donne a une trop grande importance, elle n'est pas non plus la fille qui déballe tous parce qu'elle a peur de crever ou peur pour sa propre peau, non. À cause des secrets, elle pourrait même mourir juste à cause de cela.
Hiro est plutôt du genre confidente, on peut toujours lui faire confiance pendant n'importe qu'elle situation, c'est pas le genre de personne à vous lâcher au moment fatidique ou à dire ce qu'elle a entendu pour s'attirer les faveurs d'une personne, non. On peut lui faire confiance, car elle gardera tous ce qu'elle sait dans son coeur. En fait, Hiro est la fille à qui on peut faire confiance dans les moments les plus difficile, ce n'est pas la traîtresse du groupe. Elle ne trahirait jamais les gens qui lui seront proches.
Même si la jeune fille est plutôt du genre calme, la fille peut aussi se montrer très impulsive, elle a toujours des envies soudaines qui s'emparent d'elle et le plus souvent, elle n'en fait qu'à sa tête. C'est une fille assez têtue, elle ne lâche jamais l'affaire, si quelque chose a piqué sa curiosité, elle ira jusqu'au bout, ce qui la rend parfois un peu agaçante. Elle ne vous lâchera pas d'une semelle tant qu'elle n'a pas eu ce qu'elle voudra, c'est à dire que Hiro peut vraiment se montrer gavante.
Malgré son apparence de faiblarde, il faut avouer que Hiro ne se laisse pas faire aussi facilement, lui marcher sur les pieds c'est pas la bonne idée du siècle. Car oui, la jeune fille sait se défendre et n'hésitera pas à le montrer, montrer ce qu'elle vaut et qu'il ne faut pas essayer de lui marcher sur les pieds pour le fun. En plus de ne pas se laisser faire aussi facilement, celle-ci ne se fait pas impressionnée aussi facilement qu'on pourrait le supposer. Il en faut beaucoup, mais vraiment beaucoup pour gagner ses estimes...
Notre jeune amie Hiro possède une intelligence moyenne, elle n'est pas la plus intelligente au monde, certe et heureusement, mais ce n'est pas la plus débile non plus. Hiro possède des connaissances de bases et des connaissances approfondies sur les sujets qui auraient au cour de sa vie l'intéressé.
Quoi qu'il en soit, Hiro est légèrement garçon manqué, donc elle peut parfois agir tel un garçon ou encore utiliser un langage pareil à celui d'un mec. Cela ne la gêne le moins du monde, genre elle bâille sans mettre sa main devant sa bouche, ou elle met les pieds sur la table.. Enfin vous voyez le genre. En fait, elle n'en a rien à faire de que les autres pourraient penser d'elle, le fait de d'être un tomboy est amusant pour elle.
Pendant un combat, la fille est des plus sérieuses et paraîtra d'une partie indifférente, Hiro pense que pendant un combat il ne faut surtout pas montrer ses émotions, car l'adversaire risquerait de te lire comme un livre ouvert. Sur un champ de bataille, Hiro se montre rusée et stratégique, elle utilise tous les moyens possible pour arriver à ses fins. Ne supportant pas le fait perdre, elle recule rarement face à un combat, mais si elle se sent trop faible ou menacée, ou que son compagnon est gravement blessé, ou qu'elle se sent obligée d'abandonner. La défaite, elle n'a jamais pu supporter, elle n'aime pas perdre, et je l'avoue, c'est une mauvaise perdante. Après une défaite, soit elle pète un câble et insinue que quelqu'un à triché ou sinon elle boude dans son coin telle une gamine qui n'aurait pas reçu ce qu'elle désirait. De plus la jeune fille est une personne qui est plutôt du genre sûre d'elle-même, une fille confiante quoi, qui n'a pas peur de faire preuve de confiance et d'avoir confiance en elle-même. Même si parfois elle a l'air de baisser les bras, ce n'est pas le cas. Elle a juste une conscience qui se réveille en elle de temps à autre, un peu comme chez tous le monde quoi.

990 mots

Description physiologique

Garçon ? Fille ?.... Ou bien Hermaphrodite ? C'est ce que vous vous demanderiez sûrement en voyant Hiro pour la première fois. Ma fois, cette question est la plus courante, je veux dire que c'est pas une question qu'on ne se poserait pas en voyant notre ami que voit-ci.. De quoi réveiller la curiosité qui sommeille en vous.. Malgré le fait de ressembler à un garçon, Hiro est bien une jeune fille. Le pire, c'est que son prénom peut vraiment porter confusion, quand on entend "Hiro", on se dit immédiatement que c'est un gars qui va se présenter à nous, mais non. Hiro a de quoi vous surprendre, malgré son prénom aux résonances masculines, ce même prénom est un prénom "x", dit autrement un prénom pour les deux sexes. Mais comme on le dit si bien :"L'apparence est parfois trompeuse"
On pourrait qualifier Hiro de tomboy, vous savez ces filles qui s'habillent comme des garçons et qui font des trucs de garçons, qui pensent parfois comme des garçons, sans vraiment se soucier de ce que les autres peuvent bien penser. On pourrait associer le mot garçon manqué à tomboy, c'est un synonyme, je dirais, même si le mot tomboy est un peu plus forte que garçon manqué.
La jeune fille a une chevelure un peu particulière, car ses cheveux sont rouges flamboyants, qui nous fait penser à la couleur de ces belles pommes bien rouges et juteuses. Ses cheveux sont courts et toujours en bataille, lui donnant donc un air plutôt masculine. Elle a deux billes qui lui servent de yeux, ses billes ont la particularité d'être d'une couleur bien opposée au couleur de ses cheveux. Bleus.. Bleus turquoise, de quoi faire rire n'importe qui. Sérieusement, cela ne semble-t-il pas un peu comique ? Pour ma part, je trouve cela assez drôle.
Visage doux, yeux bleus turquoises, petit nez tout mignon, joues légèrement rosâtre et de beaux lèvres fines et légèrement rosées. De quoi faire rêver, mais de quoi vous rendre confus aussi. La peau de la jeune fille est légèrement pâle, lui donnant un air légèrement, mais alors légèrement fantomatique. On va dire que Hiro est le genre de fille a avoir les choses là où il faut, par contre y a un truc qui chiffonne, c'est sa poitrine qui est aussi plat qu'une planche à pain. Ce qui accentue son côté légèrement masculin. Il faut aussi avouer que ce n'est pas seulement les formes de la demoiselle qui lui donne un air de garçon, sa taille aussi.
Ne mesurant que un mètre cinquante-deux, la jeune fille n'est pas dès plus grande, ce qui parfois peut l'agacer, surtout par le fait qu'elle doit toujours lever la tête pour regarder les gens plus grands qu'elle. Pour une si petite taille, il est évident que la masse soit aussi légère, et c'est un fait, Hiro est légère, ce qui la rend très agile dans ses mouvements. Elle est de plus rapide à la course à pieds, grâce à ses jambes robustes. Par contre, elle n'est pas capable de soulever des masses plus lourdes qu'elle, ses bras frêles ne le lui permettent pas de soulever de grandes masses. La silhouette de la jeune Hiro est frêle et fine lui donne un air des plus fragiles, mais détrompez-vous, Hiro a plus d'un tour dans son sac !
Les vêtements ? Disons que Hiro est plutôt du genre "je m'en foutise des vêtements, que se soit des fringues pour gars ou nana, tant que je peux les mettre ça me va". En gros, Hiro est ouverte d'esprit niveau vestimentaire, elle ne se casse pas trop la tête pour les vêtements, pouvant même donc s'habiller comme un vrai garçon ou comme une lady, cela dépend du jour. Elle utilise souvent des accessoires avec ses vêtements, des accessoires qui vont bien avec la tenue du jour, qui ma fois sont parfois des plus étranges dû au fait qu'elle ne fait pas attention à ce qu'elle prend.

655 mots

Votre Histoire

Les contes de fées n'ont jamais existé, et surtout pas dans un monde aussi sadique que le monde des ninjas. Qui aurait pu imaginer débuter sa vie dans un endroit sans merci et sans pareil ? Personne, je suppose.. En tout cas, ce n'était pas moi qui m'attendais à voir un monde pareil de mes propres yeux, yeux qui étaient autrefois innocents.. Du moins, c'était ce que j'avais cru. Blanc, noir, blanc, noir, gris.. Voilà comment je voyais ce monde Bas-Monde, triste et sans grande signification. N'était-ce pas triste de voir la vie de cette façon ? Moi, je ne le pensais pas vraiment, c'était normal. Du moins, c'est ce que je pensais, après tous la vie ne m'avait pas fait de fleur. Et la vie ne me l'offrirait peut-être jamais cette fleur d'en j'avais tant besoin, quelle injustice, je vous jure.. Pire que ça je n'aurais jamais cru voir, mais apparemment, j'avais tort dans tous les sens possibles, la vie était bien plus cruelle en fait et tous ce qui accompagnait la vie rendait soit la vie plus compliquée ou plus facile, mais pour la plupart du temps, les événements qui se déroulaient dans ta vie étaient plus souvent là pour te complexer cette vie si injuste dès le départ, à croire que la vie n'était qu'un malheur dès notre naissance. Dès la première fois qu'on ouvre les yeux pour voir un monde horrible, faites de guerre, de chaires fraîches, de cadavres, de blessures, de hypocrites, de traîtres et de sang, on peut se dire que ce n'est pas le don du ciel qu'on recevait là. Tristes pensées, vous ne trouvez pas ? Pour ma part, je trouvais cela normal, avec le temps... Le temps m'avait appris à penser de la vie de cette façon, je ne pouvais qu'accuser le temps et la vie, c'est tout. C'était ces deux éléments qui m'avaient pourri le cerveau, c'était devenue une habitude penser de cette façon si dépressive.. Que c'était triste, je vous jure.
Plongée dans l'obscurité des plus totales, j'observais d'un air pensive ce ciel rempli de petits points brillants, le rideau noir avait été tiré et la source de lumière absolue s'était couchée pour prendre un peu de repos et regagner de l'énergie perdu pendant la journée. Le Soleil avait un boulot bien tranquille, il devait juste tourner autour de la Terre pour nous donner un peu de lumière en ces terres infâmes. Les petites étoiles brillaient de plus belles, le ciel sombre et l'air était frais, une brise de vent léger passait par là. Une légère odeur de brûlée envahit lentement mais sûrement mes narines, je respirais lentement et silencieusement, tout en observant ce ciel rempli de vie et si calme. Les feuilles crépitèrent, les insectes bougèrent et les animaux nocturnes se promenèrent dans la nuit noire et éternelle..

★★★★★★★★★★★★

«I would have never taught that my life would turn to be like this»
Sec, sec, et re sec.. Seul, sans personne au milieu de nul part. Un endroit sans vie existante, un endroit paumé, paumé au milieu de nul part. Le Soleil brillait à son zénith de tous là haut, aucune brise de vent ne passait par là, à croire que le Soleil avait fait dégagé toutes sortes de vies en ces terres arides et infâmes. Combien de temps cela fait-il ? Combien de secondes, de minutes, de heures s'étaient-ils écoulés ? Je l'ignorais et je ne tenais pas à le savoir.. Mais ce qui en était certain c'est que cela fait des années que je me demmerdais pour survivre sur ces terres secs et dépeuplés, de plus je me retrouvais seule sur moi-même, je n'avais personne avec qui partager ma tristesse et je me sentais si seule et si misérable.. Oui, misérable était le seul mot qui me venait en tête, seul mot qui pouvait me décrire brièvement sans que je m'attaque à de longs discours inutiles.. Je me sentais misérablement vulnérable et pour survivre je n'avais d'autres choix que de voler, voler les gens des villages que je trouvais hasardeusemment. À force, ils finissaient par s'enfermer chez eux à double tours et cela devenait pour moi de plus en plus compliqué pour piller les gens, donc les chances que j'avais de survivre réduisaient de jour en jour et j'avais bien peur de finir par mourir de faim et de soif.. Mes pieds me brûlaient et j'avais des cloques aux pieds et cela me faisait mal, et je commençais petit à petit à avoir du mal à avancer. La chaleur me fatiguait et j'étais épuisée, j'avais soif.. Et mon ventre gargouillait, c'était terrible, j'avais l'impression qu'on me vidait de mon énergie pour me réduire ensuite à néant, pitié que cet enfer se termine ! Je n'en pouvais plus ! Pitié laissez moi partir de cet Enfer vivant ! Laissez moi tranquille ! Qu'avez-je fait pour mériter tant de souffrance et de tristesse ?! C'était triste, triste de voir que la vie pouvait vraiment s'acharner sur les gens, c'était navrant à voir, navrant de penser ainsi.. Ce qui me faisait encore tenir ? Ce qui me tenais encore debout parmi ma tristesse et solitude absolue ? Ma détermination... Je ne voulais pas abandonner, pas encore, je ne voulais pas mourir pour si peu. Même si j'étais fatiguée, que j'avais faim, soif et chaud et que mes pieds me brûlaient comme de la lave. Non, je ne pouvais pas supporter le fait de perdre face à la mort. Après tout, c'était ma vie qui était en jeu, ce n'était pas rien. Même si ma vie était une chose des insignifiantes, je voulais encore lutter face à cela pour voir où cela pouvait encore me mener, abandonner c'était une défaite rapide et peut-être regrettable. En continuant, je pouvais peut-être voir où se situaient mes limits, je pouvais peut-être découvrir de quoi j'étais encore capable..
Après quelques minutes de marche, je m'arrêtais pour reprendre mon souffle, la chaleur se faisait de plus en plus abominable. Je regardais ce paysage triste, il n'y avait vraiment rien à part un sol sec, de la terre non cultivable et quelques rochers gris par-ci et par-là.. Pas de plantes, pas d'arbres, pas de maisons, pas d'animaux, pas de rivière, rien, rien du tout. Juste une terre aride et un Soleil qui vous tape sur le système. C'était tout ! De plus les couleurs de ce paysage n'était pas des plus variés, les couleurs tiraient plutôt sur du brun et ses plusieurs dégradés, pas de vert, ni de rouge, ni de bleu, ni d'orange.. Rien, nada.. Juste du brun pourri et du gris triste, mais bon, pour moi ce paysage n'était pas plus que du noir et du blanc.. Après avoir reprit mon souffle et m'être légèrmeent calmée, je repris mon chemin vers l'inconnu.. Ce n'est qu'un peu plus tard que je vis quelque chose, une sorte de grotte, non loin de là.. Qui disait grotte, disait aussi ombres, sans plus attendre j'accélérais le rythme de ma marche. Une sorte de joie m'envahissait, je ne savais pas trop pourquoi, mais je m'en fichais. J'avais maintenant un but à atteindre et c'était celui-ci d'arriver à cette grotte pour me mettre à l'abri du Soleil brûlant. Les minutes s'écoulèrent et plus je m'approchais de l'ombre que je convoitisais tant depuis un moment. Avec tant bien que mal, je réussi enfin à arriver à ma destination, sans plus attendre je m'appuyais contre une paroi de la grotte, et me laissais tomber doucement sur le sol. Un soupir s'échappa de ma bouche, je regardais d'un air fatigué la paroi d'en face, mes paupières se faisaient lourdes, j'avais une envie subite de m'endormir.. Mais je luttais contre cette envie, de peur que quelqu'un puisse me trouver et en profiterait pour me faire du mal pendant mon sommeil, hélas, ma lutte fut vaine et je finis par plonger dans le monde des rêves..

«E.. E.. O... Eh.. O.. Eh ! Oh ! Hey ! Toi ! Là ! Réveilles toi !» s'écria une voix qui semblait lointaine, mais si proche à la fois. Le paysage blanc que je voyais, il y a quelques secondes de cela s'évapora à toute vitesse, pour ensuite laisser place à des formes.. Des formes et des couleurs se formèrent, pour ensuite faire paraître un visage.. Visage au trait masculin et, mes yeux s'écarquillèrent de stupeur et par pur réflexe je tentais de reculer, mais la paroi de la grotte m'en empêchais. Je regardais alors le garçon qui me souriait de toutes ses dents.. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Si c'était de l'argent, je n'en avais pas. À manger ? Non plus.. À boire.. Non plus, je n'avais rien. Rien du tout, sauf un haut trop grand à moitié déchiré et un short qui me servaient de vêtements. J'étais pieds nus car mes chaussures s'étaient usées et mes cheveux courts étaient en bataille, pareil à la coiffure des garçons.
«Si.. Si c'est de l'argent que tu veux, je n'en.. N'en ai pas..» balbutiais-je hésitante. N'étant pas sûre de ce qu'il voulait ou attendait de moi, je ne pouvais que lui dire ce que je savais. Inutile de me menacer pour avoir quoi que se soit, je n'avais rien. J'étais fauchée comme un rat. Je n'avais rien sur moi, j'étais pauvre, pauvre et pauvre.
Celui-ci me fixait un moment les yeux grands ouverts avant de se mettre à rire et de secouer la tête de gauche à droite et de faire des mouvements bizarres avant de me dire toujours en souriant.
«Iie, iie. Je ne veux rien de toi, c'est juste que je t'avais remarqué dans ma cachette, et j'avais peur de voir un mort, c'est pour cela que je t'ai réveillé. Pour vérifier si tu étais morte.. Quoi que cela aurait été du gâchis de voir une fille morte dans sa propre cachette.» me dit-il finalement en se grattant la tête en regardant ailleurs.
Je fronçais des sourcils, l'observant un moment, de la tête aux pieds, il semblait avoir le même âge que moi, mais moi quel âge avais-je déjà ?... Hmm.. Si je me rappelais bien, j'avais... huit ans, non.. ? Donc le garçon avait sûrement huit ans lui aussi, ou neuf peut-être, car il semblait légèrement plus âgé tout de même, même si celui-ci agissait comme un gamin.. Il avait la chevelure bleu foncé et des yeux oranges, c'était bizarre, mais sûrement pas aussi bizarre que mes cheveux rouges flamboyants et mes yeux bleus turquoises.
«Oh.. ! En fait, je suis Aki et toi, tu es ?» me demanda-t-il en souriant. Je l'observais un moment, puis arquais des sourcils. Aki ? Huh ? C'était un prénom sympathique, enfin.. Mieux que Hiro en tout cas.. Pourquoi je me nommais Hiro au juste ? Pourquoi j'avais un prénom "X" moi ? Genre Akisa, Haruka, Miya, Chiyo, Kazumi, Mizuki, Tanaka, Isaki, Fumina ou autre.. Pourquoi n'avais-je pas un prénom féminin.. ? Puis répondit avec un ton un peu plus sûr.
«Je suis Hiro.»
«Enchanté Hiro-chan !»
Celui-ci me regardait un moment avec un sourire des plus radieux, puis il se leva avant de s'éloigner de moi, pour disparaître un peu plus loin dans la grotte.. Je ne savais pas vraiment quoi penser, est-ce que ma rencontre avec Aki serait aussi important que cela ? Hm... Je ne savais pas trop, mais en tout cas ce qui en été sûr, c'est que j'aimais bien Aki.. Enfin, bah dans le sens "amour", amour, hein.. Non, plutôt dans le sens "amitié" du mot. Oui, je voyais déjà Aki comme étant mon ami, un ami sur qui je pouvais compter à n'importe quel moment.. Bizarre, non ? Je ne le connaissais même pas et pourtant, je le considérais déjà mentalement comme un ami. Un peu plus tard.. Enfin quelques minutes plus tard, je l'entendis revenir, mais je regardais d'un air pensive.. C'est alors qu'une pomme verte apparu sur mon champ de vision, je regardais d'où cela provenait et vit que Aki me tendait une pomme, je l'observais un moment sans rien dire. Puis me montrais du doigt, de façon à lui demander si c'était pour moi sans user des mots pour communiquer, c'est alors que celui-ci hocha la tête en signe d'approbation et je pris la pomme et le remerciais. Aki s'installa vers moi et commença à manger sa propre pomme verte. Je regardais un moment la pomme, puis croquais dedans, j'essayais de manger la pomme lentement pour le savourer le plus possible.. Après tout, j'avais faim, mais je ne pouvais pas me permettre de manger à toute vitesse, sinon j'aurais encore plus faim.
«Neee.... T'as quel âge Hiro-chan ?» me demanda-t-il soudainement tout en mangeant sa pomme.
Mon regard se posa sur Aki, puis sur ma pomme et à nouveau Aki et ainsi de suite, je réfléchissais à ma réponse, j'avais huit ans.. Du moins, c'est ce que je croyais.. Mais bon, il n'y avait plus personne pour me le confirmer, alors bon..
«J... J'ai huit ans..»
«Ah ! Moi, je crois que j'en ai neuf, heh.. Ça veut dire que je suis plus vieux que toi.» Me répondit-il en grattant la tête.
Était-il aussi un orphelin de la guerre ? Rescapé du chaos qu'était la guerre ? Je me le demandais bien, c'est ainsi que nous discutâmes de tous et de rien, nous fîmes plus amples connaissances et j'avais remarqué que Aki et moi étions presque pareil.. Nous étions tous les deux orphelins de la guerre, nous avions vagabondé sans but dans Ame et nous avons volé et pillé les gens pour survivre. Aki m'expliqua que son village avait été détruit, je lui avais aussi dit que le mien aussi avec était réduit à néant, il n'y avait plus que débris et poussières avec des cadavres un peu partout.. C'est ainsi qu'un lien fort se créa entre nous..

★★★★★★★★★★★★
«Man... What a life..»
Journée pluvieuse, les nuages gris et noires flottaient au-dessus de nos têtes, les maisons n'étaient pas très hautes et il n'y avait pas de toitures, juste une maison en forme de carré de couleur beige. C'était moche et triste, quoi de plus normal, le monde n'avait jamais été beau ou radieux, en tout cas pas envers moi.. Il pleuvait des cordes, des coups de tonnerres se firent entendre dans une cacophonie des plus totales.. Des cris, des hurlements, des complaintes, les éclaires, la pluie, mon battement de coeur, la respiration des gens et les bruits de courses.. L'air était humide, j'avais du mal à respirer, un sac sur les épaules, je courrais à toute vitesse, pour fuir la menace, une menace me demandez-vous ? La menace, c'était les humains, les autres personnes, les gens que je venais de voler pour survivre. Je courrais désespérément, les flaques éclaboussèrent, mais je m'en fichais, mon seul but, c'était de semer mes poursuivants. Je commençais petit à petit à quitter le village, je pouvais déjà apercevoir l'entrée du village elle-même. J'accélérais la cadence, mais la masse que j'avais sur mon épaule gauche se faisait de plus en plus lourd et cela devenait insupportable de courir avec. Mais je continuais, pour la simple et bonne raison que l'abandon, ce n'était pas fait pour moi, la défaite, c'était pour les lâches, moi je ne l'étais pas et ne voulais surtout pas l'être. Encore dix mètres, neuf.. Huit, sept.. Encore un peu et je pourrais sortir du village, me retrouver hors des limites du petit village, je devais supporter cette douleur, quelques secondes encore et j'y étais.. Presque, encore un tout petit peu.. Encore un peu d'effort et de courage et j'y serais presque à ce portail qui me séparait de mon territoire et les limites du village.
Je finis par franchir le portail, un sourire s'affichait sur mon visage, bienvenue sur mon territoire, les terres arides de Ame, je les connaissais dorénavant alors ce ne serait plus aussi facile que cela de me poursuivre. Mon territoire, mes limites, je connaissais les moindre recoins de ces vastes terres, merci à qui ? À Aki. Aki m'avait appris à connaître cet endroit, à me familiariser avec ces lieux bizarres et dépeuplés. Maintenant je continuais de courir, les gens du village commençaient peu à peu à abandonner ma poursuite, après m'être éloigné à une certaine distance du village, je ralentissais peu à peu le rythme de ma course pour continuer mon chemin en marchant. Heureusement que j'avais des sandales pour mieux marcher, ainsi je n'aurais pas de cloques et mes vêtements étaient moins déchirés, car Aki m'en avait apporté des nouveaux. Tout en marchant tranquillement, je me mise à réfléchir à des choses.. En y pensant, je ne pouvais pas vivre de cette manière éternellement, si ? Une vie comme ça ne me mènerait à rien, qu'est-ce que je gagnais à passer une vie pareille ? Rien du tout.. C'était limite si je vivais pour pas grand chose, et puis bon à quoi bon survivre quand je savais que ma vie n'allait pas changer de ce pas ? Hein ? Oh, et puis mince alors, mieux valait que j'éloignais ses pensées de ma tête pour ne pas devenir dingue et trop pensive. Penser tuait parfois le cerveau et pouvait vous rendre des plus confus, ce qui n'était pas des plus sympathiques.

Arrivée à notre cachette habituelle à moi et Aki, je déposais le sac contre une paroi de la grotte.. Cet endroit me rappelait vraiment des souvenirs, par exemple notre rencontre avec Aki, et les moments passés avec lui ici à discuter et à nous entraîner. Oui, nous entraîner, à quoi ? Et bien disons que Aki sait utiliser le feu, il m'a expliqué que c'était une affinité de ninja et il m'a expliqué ce qu'il savait sur le Katon, Doton, Suiton, Raiton et Fûton.. C'était des trucs liés aux ninjas et il me parlait souvent du Chakra, sorte de flux énergétique qui se trouvait en nous, il ne savait pas trop à quoi cela servait, mais il disait que c'était sûrement une chose importante chez les ninjas. Je m'approchais du feu de camp qui n'avait pas de feu, c'est alors qu'une flamme apparu de nul part en face de moi et je vis Aki, avec une flamme dans la main droite, je l'observais un moment, ne lui posant pas de question, encore un truc lié à l'art de ninja ?
«T'as vu ? C'est impressionnant, tu trouves pas ? C'est amusant ce qu'on peut faire avec le chakra., dit-il avant d'allumer le feu de camp, puis il me regardait : Ah, Hiro, t'es toute trempée de la tête aux pieds, comme une soupe, viens te réchauffer, ça c'est bien passé sinon ?» me demanda-t-il en m'invitant à m'asseoir auprès du feu de camp, je hochais la tête en me grattant la tête. Mes cheveux courts avaient légèrement séchés et je lui répondis tout en m'asseyant.
«Ouais, c'était plus facile que prévu aujourd'hui..» Il me regardait de façon à me demander où j'avais déposé le lot, puis je montrais d'un mouvement las de la main la position du sac, celui-ci me sourit et se leva pour chercher ce que je venais de voler au village.
Aki revint, le sac rempli de bonnes choses entre les mains, puis il s'assit à côté de moi et ouvrit le sac, il me tendit un morceau de pain, un morceau de jambon et de formage. Puis il me donna une pomme. Mon ami se prit la même chose et souhaita bon appétit et commença à manger sa part, je le regardais en souriant, puis commençait à manger à mon tour mon repas. C'était bien calme aujourd'hui. Il pleuvait des cordes, c'était rare des journées comme ça, donc on allait sûrement profiter pour remplir un tonneau pour avoir de quoi boire en cas de sécheresse. Ses derniers temps, les choses allaient bien, beaucoup trop bien même, je ne savais pas trop pourquoi, mais j'avais une de ses malchances de m'attirer les ennuis les plus improbables, donc je me méfiais un peu de cette chance que j'avais eu pendant ses derniers semaines passées. On ne savait jamais trop à quoi s'attendre avec la vie, un jour il finirait bien par te planter un couteau en plein coeur.. Et ce coup de couteau sera le dernier et vous vous jurerez de ne plus vous faire avoir par la vie.. Mais hélas, personne n'y échappait, c'était comme un coup de tonnerre qu'on se ramassait en pleine gueule. De quoi vous ramollir toutes vos espoirs et idées que vous vous faisiez de la vie..

C'est alors que je sentis quelque chose me frôler la joue gauche, la chose était froide et coupante, je l'avais senti, je jetais un regard à Aki, qui s'était arrêté de manger, il continuait de regarder les flammes crépitantes du feu de camp. Je lâchais mon morceau de pain qui tomba au sol eet me levais lentement et me retournais pour faire face à mes ennemis. C'était des ninjas, ils avaient les bandeaux de Kumo, qu'est-ce qu'ils foutaient dans le coin, un des ninjas se mit à rire et demanda alors.
«Tient, tient qu'avons-nous là ? Deux garçons, si je ne me trompes pas. Heh, de plus que se sont des gamins, c'est encore plus facile.» dit-il, un large sourire au visage, les deux autres nous fixèrent l'air sérieux, on était en défaveur, ils étaient trois contre deux, et moi, je ne savais pas faire grand chose que lancer des sceaux.. Oui, des sceaux bidons, et je ne connaissais pour l'instant aucune technique en particulier. Donc on pouvait dire que j'étais un peu inutile pour Aki, lui qui utilisait les flammes aussi bien qu'un ninja professionnel.. Mais ce qui m'énervait, c'était que celui-ci avait osé me traiter de garçon, cet espèce de enfoiré à deux balles, grhhhh !
«Que voulez-vous ?! Partez si vous n'avez rien de mieux à faire !» dis-je l'air menaçante, mais la seule réaction qu'ils eurent c'était de rire en choeur comme des hyènes. Je me mordis la lèvre inférieure.
«J'ai l'air de plaisanter bande de bouffons ?!» dis-je alors en les défiant du regard, cette fois-ci, ils ne parurent pas aimer mon insulte, l'un des ninjas, celui qui avait parlé s'approchait de moi, kunaï à la main, je ne bougeais pas. Mes pieds s'étaient paralysés au sol, je ne sentais plus aucune force bouger en moi.. Comme si le fait de voir son kunaï m'avait fait disparaître mon énergie... Maintenant, le ninja se trouvait en face, ma respiration s'accéléra et je failli manquer des battements de coeur.. Le kunaï contre ma poitrine, celui-ci me menaçait du regard.
«Alors, on rigole moins gamin ? Heh, fait tes prières mon gars, car tu ne vas plus revoir la lumière du jour.»
J'observais la lame tranchante du kunaï, je tremblais légèrement, je ne savais plus quoi faire, c'était là que j'allais mourir ? Aussi pitoyable qu'était ma vie, c'était ainsi que j'allais la terminer ? Morte pour un rien.. ?
«Je ne vais pas mourir, surtout pas à cause d'un bâtard de ninja comme toi !» lui hurlais-je en pleine face.. Argh.. Moi et mes conneries, je vous jure, dès fois je pouvais être têtue comme une mule, voilà.. je venais de me mettre dans un caca parfait.. Me mettre dans une situation des plus bêtes, si j'aurais su fermer mon clapet, peut-être que tout se serait déroulé autrement. Mais noooon, je devais toujours avoir le dernier mot ce qui devenait de plus en plus néfaste.. Sans plus attendre, le ninja voulu me planter le kunaï en plein coeur, mais il se fit vite balancé par des flammes enragées, c'est alors que je regardais en direction d'Aki qui venait de lever la main en direction de son adversaire.
«N'essaies, même pas de toucher à Hiro, ou tu risques de le regretter !» lui dit-il, le ninja fut à terre, il était à moitié cramé et une odeur de brûlée m'envahissait les narines. Je regardais Aki sans rien dire.. Pourquoi devais-je être un fardeau pour lui ? C'est alors que les deux autres ninjas foncèrent sur nous, un d'eux voulu me tuer avec un seul mouvement, mais des flammes me protégèrent et Aki me dit en hurlant.
«Hiro ! Vas-t-en ! Je te rejoindrais plus tard là-bas ! Je m'occupe de ces gens et je viendrais !» me dit-il.
Tels furent ses mots et comme une abrutie je l'avais écouté, sans plus attendre, je me frayais un chemin vers la sortie et me mise à courir, tout en espérant que Aki allait s'en sortir. Quand Aki ne disait pas le nom de l'endroit, c'est que c'était notre endroit caché si des gens nous trouvait, une deuxième planque quoi.. Cette planque se trouvait un peu plus loin, en fait on avait découvert il y a pas longtemps, une maison abandonnée au milieu de nul part, ainsi c'était devenu notre deuxième cachette.. Je continuais de courir sous la pluie.. C'est alors que ma conscience se réveilla.. Débile va ! Tu viens d'abandonner ton meilleur ami ! Tu crois vraiment qu'il va s'en sortir seul contre deux ninjas bien plus forts que lui ? De plus s'il sortait la situation lui était des plus désavantageux vu qu'il pleuvait ! Je me raclais la gorge, j'avais déjà fait un bout de chemin, et sans rien dire je fis demi-tour et retournais en direction de la grotte, mais c'était déjà trop tard.. Quand j'arrivais sur place.. La grotte brûlait de l'intérieure, je observais la grotte brûler calmement, comme si de rien ne s'était passé.. Une larme chaude coula le long de ma joue droite.. Puis un autre et encore d'autres jusqu'à ce que mes larmes n'étaient plus identifiables à cause de la pluie.. Je me laissais tomber sur les genoux, sur ce sol humide et boueux..
«Idiot... Et ta promesse alors... ? Celui d'arrêter les guerres avec moi... ? Qu'est-ce que.. Je vais faire sans toi Aki.. Aki, ... Pourquoi tu me lâches.. hein ?.. Aki.. réponds moi... .... ... AKKKIIIIIIIIIIIIIII !!!!» hurlais-je à plein poumon en levant ma tête au ciel et en pleurant comme une cruche...

★★★★★★★★★★★★
«When life and memories become painful together..»
Après la mort de mon meilleur ami, Aki, je me sentais à nouveau seule au monde, me retrouver sur moi-même dans un monde pareil.. J'avais l'impression d'avoir perdu une partie de mon coeur, j'avais perdu un être cher à mes yeux, quelqu'un de important dans ma vie et le voilà qu'il avait disparu, dans ses propres flammes.. Triste vie, moi qui avait pressenti tout cela, je n'avais rien pu faire, c'était minable de ma part..
C'est ainsi que ma décision avait été pris, je n'allais pas abandonner la vie certe, non j'allais continuer de vivre pour Aki et j'allais instaurer une fin et une paix longue dans ce monde, les guerres devaient cesser et immédiatement. Pour Aki, j'ai commencé à m'entraîner dur sur l'art des sceaux, j'avais appris que l'art que je maîtrisais était le Fūin Jutsu, apparemment un art qui require une haute expérience.. Marrant, moi je suis aussi naïve qu'une fraise sur ces genres de trucs et voilà que je me retrouve avec une affinité de haute catégorie.. Sympa... Ou pas.. Je ne savais pas trop quoi penser de cette affinité, car je ne la maîtrisais pas parfaitement encore.. Mais ça allait venir petit à petit... Pour vivre, je continuais de voler les gens, mais je faisais aussi autre chose dorénavant.. Je tuais, pour m'endurcir, car je devais supporter la vue d'un cadavre, sinon je ne me débrouillerais jamais. Tous le monde y passait sans exception, que se soit vieux, bébés, femmes, enfants ou homme, je les tuais tous sans merci.. Je ne devais pas avoir pitié de ses gens, sinon cela risquerait de m'affaiblir et je ne tenais plus à être un fardeau la c*nne qui ne savait rien faire, non, cette fois-ci j'allais être utile et je ne me laisserais plus faire, l'abandon, je ne me le permettais plus, je serais sans merci avec moi-même.
Ainsi, quelques années passèrent, je ne pouvais toujours pas me détacher de mon passé, mon passé me suivait partout où que j'allais, je voyais Aki, j'étais devenue dingue, le fait de ne plus avoir le sourire rayonnant ou amusé de Aki me traumatisait, de ne plus l'avoir à mes côtés pour sortir des c*nneries me rendait triste.. Le fait de ne plus voir Aki, était un poids lourd et déplaisant.. Mon passé me hantait, jour et nuit sans relâche.
Mes entraînements étaient d'abord très simples, mais plus les jours passaient plus cela devenait compliqués, car je voulais me tester tous les jours et je voulais devenir forte très rapidement, ainsi je serais débarrassée de mes faiblesses gênantes. si vous saviez ce que cela faisait de se sentir inutile.. Se dire qu'on ne sert à rien du tout, se dire qu'on n'est qu'un poids pour les autres.. Il faut dire que ce genre de pensée ne pouvait que vous rendre des plus dépressifs et je vous le garanti, se débarrasser de la déprime était bien plus compliqué que ce que s'en avait l'air..

«Maman ! Maman ! Où es-tu ?! Mamaaaaan !» s'écria une petite voix plaintive au milieu des tas de cadavres et des flammes ardentes. Flammes brûlantes rougeâtres, orangeâtres, jaunâtres. Le ciel était noir, aucunes étoiles ne brillaient tous là haut, de la fume envoûtait l'air et cela devenait presque irrespirable.. Des habitations en miettes, il n'y avait plus rien de bien intéressants dans ce village paumé dans Kumo. Je passais par hasard pour voir si je n'avais pas oublié de me débarrasser de quelqu'un, c'est alors que je remarquais une petite silhouette, celui d'un enfant, nos regards se croisèrent et l'enfant me demanda tous en pleurant.
«Elle est où ma maman ?! demanda-t-elle en marchant vers moi.. Je observais la jeune fille, mes yeux s'assombrirent, je n'allais pas avoir de pitié, il en était hors de question que je succombe à la pitié ! Sans attendre, j'éliminais la dernière personne qui se trouvait sur mon chemin.. Une peluche tomba à terre en même temps que le corps d'une jeune enfante, je regardais l'air indifférente ce petit cadavre parmi les autres.. Je ne devais pas être dégoûtée.. De toute façon, c'était pour le bien de la gamine.. Elle n'aurait jamais survécue seule.. Je lui avais épargné ce choix difficile entre vivre et ne pas vivre. Je regardais les braises brûler tout autour d'eux en harmonie et quittais cet endroit que je venais de détruire en font en comble, il ne restait plus aucun villageois et plus rien de cela, tous allait brûler et disparaître avec les flammes et la nuit. Les seuls personnes qui savaient sur cette affaire étaient moi-même et la nuit, mon complice éternel..

★★★★★★★★★★★★
«I'm starting a new life to get away all my pain and hate..»
J'avais canalisé ma haine et je l'avais réduit à néant, j'avais décidé d'oublier mon passé pour ne plus rester sur place.. Je voulais commencer une nouvelle vie, une vie que je contrôlerais moi-même en faisant ce qui me semblait correcte. Mais je n'oublierais pas mon but qui est de faire la paix en ce monde.. Arrêter les guerres inutiles.. Et je crois que pour arrêter les guerres, ils fallait les arrêter par la force quoi qu'il en soit..
Une brise de vent vint me caresser la peau et mes cheveux, j'inspirais un grand coup de l'air, puis l'expirais aussitôt tout en regardant ce paysage coloré dans des tons orangeâtres.. Cela faisait maintenant quatre ans depuis la mort de Aki, j'avais grandi et j'avais changé mentalement que physiquement. Mes capacités s'étaient améliorés et j'étais devenue une personne recherchée par des villages.. Et surtout par le pays de Kumo qui était ma victime principale. Comme quoi je ne pouvais pas pardonner Kumo de ce qu'il m'avait fait subir..
Un loup s'approchait doucement de moi et m'observait de ses yeux dorés, je regardais l'animal nocturne. Il était beau, son pelage argenté brillait grâce aux rayons de la lune, l'animal avait un aspect fantomatique.. Mais ce beau pelage était tâché d'un liquide rouge carmin, et par l'odeur je pu savoir ce que c'était.. Du sang.. Je lui murmurais alors à voix basse..
«Tous les deux on est pareil.. On fait de notre mieux pour vivre..»
Le loup m'observait un moment, puis il répondit avec un grognement avant de disparaître derrière les buissons, un sourire se dessina sur mes lèvres et je me relevais avant de regarder ce magnifique spectacle auquel j'avais assisté, un beau village de Kumo brûlait en tout sa splendeur dans une nuit bien paisible..
Je tournais les talons et disais au revoir à ma ancienne vie et je disais bonsoir à ma nouvelle vie qui venait de commencer à ce moment même,.. Peut-être que un meilleur avenir m'attendait au delà de ses limites, peut-être que j'avais tort de critiquer ma vie.. Qui sait ? Il n'y avait que le destin qui pouvait me le dire, moi je contrôlais ma destinée, mais les destins étaient mes options et parmi ses options, je faisais des choix, des décisions, que ces décisions soient bonnes ou mauvaises, cela me permettait d'avancer, avancer tranquillement vers un autre futur.. Voilà mon histoire, voilà pourquoi je suis ce que je suis maintenant, voilà les raisons pourquoi je ne suis plus la même qu'auparavant et c'est ainsi que je continuerais ma vie, je me frayerais un chemin parmi les milles autres chemins.. Une chose était sûre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, souvenez-vous en, car ceux qui disent cette phrase ne sont que des pauvres ignorants de la vie, ils ne savaient rien de la réalité et ne le sauraient jamais avant d'y avoir goûté par eux-même. La vie c'est ce qui vous piétine et qui vous fait souffrir.

5558 mots & environs 311 lignes {sur mon écran en tout cas}

CODE DU RÈGLEMENT: Kozukoto Walabize Mission Oméga