Les ténèbres pour seules amies, sa faux pour seule soutien. Ne pas dépendre de qui que ce soit. Tuer pour vivre, dessouder les os pour manger. Il n’y pouvait rien, il était le déchet. Celui dont on veut l’extermination totale mais qui persiste à s’accrocher.
Des parents ? Sa mère n’était qu’un déchet pire que lui encore, trahissant sa foie et ses convictions, trahissant son père, LE trahissant. Son père… Ninja reconnu, un taux de réussite de ses missions proches des 95%. Il rentrait souvent tard chez lui, mais prenait toujours le temps de s’occuper de son fils unique. Neo l’aimait pardessus tout. Il aimait surtout cette chanson très triste qu’il lui chantait tous les soirs pour l’endormir. Mais ça s’était avant. Un jour ils avaient été faits prisonnier, lui et les autres ninjas dont il était responsable par un village rival. Pour sauver ces vies il divulgua des informations classées top secrètes sur le village, ramenant ainsi avec lui dix hommes éreintés mais toujours vivant. Qui le dénoncèrent, le trainèrent devant le Kage, détournèrent l’histoire, le renièrent. Sa femme aussi l’inculpa, avant de devenir la favorite du Kage. Celui-ci bâcla le jugement et se prononça : la mort. La mort pour le traître, celui qui trahit doit payer. L’exécution eu lieu en grand public, devant les yeux du petit Neoshei. Sa mère le renia, cria haut et fort qu’il n’était pas son fils. Le pire fut que personne ne put la contredire. Elle abandonna l’enfant dans la forêt, près d’une montagne « sacré » sans le moindre scrupule. Le monde l’avait renié. Il avait 6 ans.
Au matin de son 7ème anniversaire, il s’était enfoncé très profondément dans la »montagne sacrée », qui n’était en réalité qu’une immense caverne souterraine, aux immenses ou étroites galeries, sur des kilomètres. Il s’était perdu. Il avait été attaqué par un ours furieux en tentant de dérober un peu de miel à une minuscule ruche qui pendait avec regret à un vieil arbre décharné. Non seulement il avait écopé de nombreuses piqûres qui le démangeait atrocement mais en plus l’ours lui avait fait une large entaille, heureusement relativement peu profonde, qui le forçait à claudiquer tandis qu’il s’enfonçait toujours plus profondément. Soudain il trébucha, vacilla un bref instant avant de s’étaler de toute son long. Il ne put retenir le flot de larmes qui coulait de ses yeux ni ses pleurs qui tentaient en vain d’exorciser toute sapeur, sa douleur et sa HAINE. Sa haine envers cet ours, envers cette vie, envers le monde. Un craquement, puis le bruit d’un objet très lourd qui glisse. Il était là. Il le suivait. Apeuré, l’enfant étouffa ses sanglots, se remis tant bien que mal sur ses pieds. Vivre, il devait vivre. Ne serait-ce que pour les faires crever. Vivre juste pour se venger. Vivre. A tout prix.
Le terrain était inégal et Neo tomba un nombre incalculable de fois. Mais il se relevait. Encore et encore. Son regard était fiévreux, les pupilles dilatés et n’exprimait plus rien. Il fixait désespérément la fin de ce sombre couloir qui n’apparaissait et n’apparaitré jamais. Un cul de sac. Et l’animal déchaîné qui se rapprochait à grand bruit. Il étouffa un rire nerveux et fit volte-face. Il hurla du plus fort qu’il pouvait : « Viens je t’attends ! Je vais te tuer ! Te tuer ! ». Il voulu ramasser une espèce de pierre protubérante. Il tira mais elle ne vint pas. Tira plus fort. Elle devait céder ! elle le devait ! C’était la seule pierre qui pouvait l’aider. Il ne pouvait terrasser la bête avec des cailloux. Il ne pouvait térasser la bête…Le pourrait-il seulement ?
"HAAAAA » ahana-t-il.
Et la pierre céda. Une fraction de seconde avant que le sol cède lui aussi, lui offrant la perspective d’un gouffre sans fond. D’un noir terrifiant. D’une absence de lumière malseine. Et sa vie défila, incertaine et incomplète, devant ses yeux chargés de haine et pourtant si résignés.
Des parents ? Sa mère n’était qu’un déchet pire que lui encore, trahissant sa foie et ses convictions, trahissant son père, LE trahissant. Son père… Ninja reconnu, un taux de réussite de ses missions proches des 95%. Il rentrait souvent tard chez lui, mais prenait toujours le temps de s’occuper de son fils unique. Neo l’aimait pardessus tout. Il aimait surtout cette chanson très triste qu’il lui chantait tous les soirs pour l’endormir. Mais ça s’était avant. Un jour ils avaient été faits prisonnier, lui et les autres ninjas dont il était responsable par un village rival. Pour sauver ces vies il divulgua des informations classées top secrètes sur le village, ramenant ainsi avec lui dix hommes éreintés mais toujours vivant. Qui le dénoncèrent, le trainèrent devant le Kage, détournèrent l’histoire, le renièrent. Sa femme aussi l’inculpa, avant de devenir la favorite du Kage. Celui-ci bâcla le jugement et Se prononça : la mort. La mort pour le traître, celui qui trahit doit payer. L’exécution eu lieu en grand public, devant les yeux du petit Neoshei. Sa mère le renia, cria haut et fort qu’il n’était pas son fils. Le pire fut que personne ne put la contredire. Elle abandonna l’enfant dans la forêt, près d’une montagne « sacré » sans le moindre scrupule. Le monde l’avait renié. Il avait 6 ans.
Un bourdonnement désagréable. « Je suis mort, qu’on me laisse tranquil ! Un liquide chaud et poisseux le long de sa main moite. Et ce bourdonnement qui persistait…. Soudain un flash intense lui brula yeux. Vivant. Il était vivant. Avec d’immenses précautions il tenta de remuer bras et jambes puis ses doigts, ses pieds. Sa tête tournait et la lumière lui faisait très mal. Assez, il en avait assez de souffrir. Il s’assit. Sa jambe droite semblait cassée et son épaule gauche lui faisait un mal de chien. Il avait de multiples contusions et saigner abondamment de sa blessure à la cuisse. La chute ne l’avait pas arrangée… Il attendit quelques minutes que la tempête dans sa tête se calme et se décida enfin à explorer les lieux. Il se dirigea vers la source lumineuse qui l’avait tant éblouie et qui n’était en réalité qu’un mince sillon brillant. Il parvient devant une sorte d’autel. 1 seule bougie éclairait le tout. Et elle ne se consummait pas, remarqua avec stupeur le garçon.
« Un jutsu ? ».
Sur une petite stèle se trouvait quelques phrases très serrées écrites avec du sang de toute évidence. Le message était incompréhensible pour Neoshei ainsi ne put-il lire que « Riku…dou Sennin… ». Mais ce n’est pas ceci qui avait attiré son regard, non. C’était l’immense faux retenue par 4 lourdes chaînes et un sceau de scellement. Elle était finement ouvragée et dégageait une incroyable chaleur. Ses bords étaient élimés comme si elle avait beaucoup servie, pourtant son tranchant ne faisait aucun doute. Il s’approcha fasciné. Un grognement féroce. Le jeune garçon détourna le regard et vis l’ours qui le fixait de ses petits yeux étroits, injectés de sang. Il saignait également. Sans doute était-il tombé lui aussi ? Mais l’heure n’était plus à la réflexion, l’animal chargeait. Neo esquiva d’un plongeon incertain sur le côté, ravivant sa douleur et lui arrachant un cri désepéré. L’animal fonça sur lui, abattit ses griffes, le rata. Bientôt, Neo fut acculé contre une des parois. La pierre poreuse avait un contact froid et désagréable sur sa peau. Mourir. Il allait mourrir. Non. Vivre. Il voulait vivre ! Il allait vivre ! Il fit mine de partir à gauche et courut le plus vite que ses petites jambes le lui permettaient. Bondit sur l’autel. Approcha sa main de la faux mais fut refoulé d’une vive lumière verte et d’une douleur aigue.
« Le sceau ! Merde… ».
Il revenait à la charge. Le tuer, il devait le tuer. Il enfonça profondément sa main dans le sceau qui émit une nouvelle fois une lumière verte qui le repoussa. Il hurla et enfonça sa main du plus profond qu’il put, mais rien n’y fit. Son épaule blessée et sa jambe cassée l’empêchait de l’atteindre. Il étouffa le sentiment d’impuissance qui le gagner et s’efforçait, secondes après secondes d’attraper ce symbole de salut. Il l’effleurait à présent, mais ne pouvait le saisir. Une larme de rage et d’impuissance roula le long de sa joue, vint se mêler au sang de sa cuisse et tomba sur le sol. Un bruit retentissant et des éclairs pourpres jaillirent des chaînes. Elles se brisèrent sans un bruit, se désintégrèrent presque immédiatement. La repoussante lumière verte devint une lueur d’un jaune brillant, apaisante. Bienveillante. Elle l’acceptait ? Neo n’avait plus ressenti cette sensation d’avoir quelqu'un qui vous aime et qui vous accueille dans ses bras depuis tellement longtemps. Il pleura de tout son saoul et la lumière s’intensifia en réponse à ces perles salées. Une douce chaleur se rependait dans ses plaies, les cautérisant, soignant son épaule démise et sa jambe fracturée. Elle s’infiltrait dans chacun des pores de sa peau, le faisant s’apaiser intérieurement, libérant sa puissance depuis trop d’années refoulées. Ses yeux devinrent jaunes étincelants, plus brillants encore, et des arcs électriques bleus jaillirent de ses paumes. Il s’empara de l’arme. Contint une grimace de douleur quand l’immense pouvoir qui la parcourait pénétra plus profondément en lui, irriguant ses veines, atteignit son cœur et gagna tout son être. Grimace qui se mua en un grand sourire sadique quand ilfixa l’ours qui avait reculé de quelques mètres. « Tuer ». Tuer. Il bondit. Sa nouvelle force débordante, écrasante, enveloppa son arme. D’un vif et ample mouvement du bras il décapita la bête. Contempla la tête s’envoler dans un arc de cercle parfait. Mais le pouvoir s’en allait. Il chancela. Regarda le corps sans vie.
« Je ne pleurerais plus jamais. Jamais ! » se jura-t-il.
Il s’évanouit.
Et en effet, il ne pleura pas jusqu’à ces 19 ans…
De la lumière... Enfin ! Elle lui brulait les yeux mais il ne put se résigner à les fermer. Cela faisait deux jours qu’il errait sans but à travers les immenses galeries. La faux pesait lourd, si lourd. Chaque pas était un supplice mais elle était son seul réconfort, sa seule lueur d’espoir dans un monde rongé par d’étranges ténèbres. Il n’avait pu survivre quand mangeant l’ours qu’il avait décapité et en buvant son urine. Un goût âpre emplissait sa bouche et semblait vouloir ne plus jamais disparaître. La viande crue, élastique et sanglante lui restait également en travers de la gorge. Mais vivant. Il était vivant.
Quand il vit enfin la petite rivière dans laquelle il avait l’habitude de boire, il lâche sa faux et courut emplir son gosier de ce liquide qui lui semblait si délicieux, si raffiné, à présent. Il but tout son saoul, sortit un morceau de cuisse de l’ours et entreprit de le mastiquer avec soin. Ce n’était pas vraiment bon. Mais qu’est-ce qui était bon ici ? Les racines, les animaux à demi-morts ou malades ne le satisfaisait pas plus. Survivre était l’essentiel. Le goût était pour lui désormais le plus inutile des sens ?
Après avoir gavé son estomac de cette viande, il alla chercher la faux qui s’étendait quelques mètres plus loin. Elle était incroyablement rouge.
« Sans doute le sang » se dit-il.
Il entreprit alors de la nettoyer avec plusieurs gigantesques feuilles d’un arbre qu’il ne connaissait pas. Elle mesurait presque 3 fois la taille de sa main. Il en saisit une poignée et entreprit d’enlever tout ce sang. Il du bien vite se rendre à l’évidence. Le sang ne partait pas, et la couleur rouge semblait indélébile. Si elle gardait la couleur du sang de ses victimes, quel devait en être le nombre pour qu’elle soit d’un rouge si profond ? Neo sentait son regard vacillé et son âme aspiré à chaque fois qu’il fixait l’indescriptible couleur.
« Sa teinte ma rappellera chaque jour mon but. Ce sang accumulé depuis toutes ces années ne devra plus jamais sécher. J’abreuverai cette couleur de toutes les nuances qu’elle voudra. De la destruction du monde, elle sera le témoin ! » hurla-t-il
Pour ce faire il avait besoin de puissance. D’une quantité incroyable de pouvoir. Cette arme pouvait la lui donner, mais il ne savait rien d’une arme telle que celle-ci. La manier. La manier toujours et encore, jusqu’a ce que touts les muscles de son corps soient imprimés de ses mouvements, jusqu'à ce qu’elle soit l’extension de son bras.
Les jours passèrent, puis les mois, puis les années. Neo devenait un redoutable manieur et ne craignait plus aucun animal de cette forêt. A 12 ans, il en était le maître. Les loups s’inclinaient, les ours l’évitaient, et la montagne prenait chaque jour les empreintes des coups effrénés que lui assénait le jeune garçon. Chaque pierre, chaque roche était marquée du passage destructeur de cette lame sinistre. Les arbres étaient scindés en deux, la cascade avoisinante coupée en quatre.
Mais ce n’était pas assez. De la puissance, beaucoup plus de puissance. Il devait perfectionner ses techniques et en créer de nouvelles.
La haine pour la puissance, la puissance pour la destruction.
(145 lignes sur mon écran)
Nom : Ikiritatsu Kishin (Le Dieu furieux en colère en gros -- ‘)
Description : Imposante. Elle mesure plus de deux mètres et sa lame doit bien faire dans les 2 mètres elles aussi (en longueur). Elle est finement ouvragée et possède de très belles gravures en or pur. Sa lame est inégale, comme brisée en certains endroits, mais son tranchant est indiscutable. Des marques tribales rappelant deux dragons en vol se propagent sur toute l’étendue de celle-ci. La lame est d’un incroyable couleur rouge, imbibé de sang, dans laquelle on sent son âme aspiré. Son manche est impressionnant et finement ouvragé également, bien qu’il soit usé par des années de maniement extrême.
Caractéristiques : Deux caractéristiques principales:
La faux est capable de s’allonger au moyen d’un lien caché secrètement en son sein ( comme celle d’Hidan en gros)
Neoshei peut se téléporter à l’endroit ou se trouve sa faux tant qu’il la voit ou la « ressent ». C’est la « seule vraie » capacité de la faux a proprement parler.
Coût : 50 chakra.
70 dégâts par coups?