Akakuro Saizo
Ninja Inconnu
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 |  Sujet: La marche du clan Jin  Sam 3 Sep - 22:22 | |
| La plupart des loups et ninjas du clan Jin qui peuplaient Konoha avait déjà fuis le village sur ordre de Gaishi, ce dernier était resté, mais devant la puissance écrasante des shinobis qui mettaient le village à feu et à sang, le chuunin malgré toute sa volonté, ne pouvait être plus efficace, il savait qu'il aurait pu tenter une technique pour intervenir, une botte secrète qui lui restait, mais cela aurait pu lui être fatal dans un combat face à des ninjas de tels calibres. Il se sentait lâche, mais au fond il était incapable de regretter de partir ainsi, certes il s'en voulait de ne pas se battre et d'abandonner, mais le destin de konoha ne lui importait que très peu, en revanche, il se souviendrait du visage de l'homme ayant déclenché tout ceci. Si il était prêt à le pourchasser un jour, Gaishi ne pouvait affronter le traître aujourd'hui, trop faible et blessé, il devait survivre pour son clan, par égard aux sacrifices des chefs passés dont il était le descendant. Il n'était pas hokage ou autre, il était prêt à se sacrifier pour chaque membre du clan Jin, mais parfois il devait accepter le fait que sa survie passe avant celle des membres car il représentait l'unité du clan, même si les Jins n'étaient plus très nombreux, jamais le clan n'avait vécu la perte d'un chef sans que celui-ci ait un fils ou une fille pour les mener, et le chuunin savait que son clan ne pouvait connaître une telle crise alors qu'il était au bord de l'extinction. Le corps couvert de sang, les affaires minimum, il fuit konoha les larmes aux yeux, Taihei, le majestueux loup noir à sa suite. Avant de trouver une terre d'accueil, le shinobi décida de retourner à Yuki, la terre de ses ancêtre et des pairs de Taihei, il repensa alors à la shinobi de Suna qu'il y avait rencontré, se demandant quand est-ce qu'il pourrait lui rendre son bibelot. Cela fit sourire le chuunin d'être capable de penser à ça dans ces circonstances, mais Gaishi était avant tout un rêveur et il ne mit pas longtemps à se perdre dans ses pensées au fur et à mesure qu'il fuyait la guerre.
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