Il faisait frais ce matin-là, Seki s'était levé à l'aube. Elle retira très doucement sa couverture et s'assit sur son lit. La jeune fille était décoiffé, sa bouche était pâteuse et la différence de température se fit sentir. Elle frissonna un instant. Seki aurait beaucoup aimé rester sous sa couette, il y faisait si chaud. Mais bon, elle était maintenant réveillé et elle ne pouvait pas se rendormir comme ça. Elle alla prendre une douche chaude et se vêtit d'un kimono rose, puis elle se coiffa délicatement. Elle finit sa toilette en se parfumant en utilisant un parfum dont l'odeur faisait penser à une rose blanche.

Elle attrapa par la suite une veste et l'enfila. Puis elle alla au salon discrètement. Elle passa devant une photo d'elle et de ses parents. Elle attrapa le cadre pour le dépoussiérer. Sur la photo, elle devait avoir 10 ans. C'est à cet âge-là qu'elle avait décidé d'être un ninja et de protéger Suna en se dévouant au Kazekage. Elle regarda attentivement la photo. Son regard se figea sur son père. Déjà 2 mois qu'elle et sa mère ne l'avaient pas revu. La mère de Seki ne disait rien, tout comme la jeune fille. Elles supportaient en silence l'absence de l'homme qu'elles côtoyaient depuis des années et dont l'absence faisait régner une ambiance mélancolique. Seki posa la photo en soupirant. Que pouvait-elle y faire ? De toute façon il finirait bien par revenir. Elle attrapa le double des clefs, mit ses chaussures et sortirent.

Elle se balada en profitant de la fraîcheur de l'air qui lui caressait la peau et qui fessait danser ses cheveux châtain clair. Au détour d'une ruelle, elle se fit renverser par un homme blessé. Elle le soutenu croyant au départ que celui-ci était tout simplement bourré.

"Hey, mais pour qui vous vous prenez !"

"Je... suis....j-je..."

Elle commença à le repousser, lorsqu'elle sentit un liquide s'échapper de lui. Elle se paralysa, choquée. En quelques secondes, elle passa le bras de l'homme derrière sa nuque et l'amena à l'hôpital. Elle parcourut quelques mètres avant d'entrée dans l'établissement, essoufflée.

"Que s'est-il passé ?"

"... je ne sais pas, il est tombé sur moi dans cet état"

La jeune femme qui tenait le secrétariat couru vers elle. Toutes deux maintenir l'homme blessé et l'amènent vers une chambre libre. Elles le hissèrent sur le lit. Quelques secondes après, une infirmière entra dans la chambre et inspecta l'homme.

"Ça va aller ?" S'inquiéta Seki.

"Il a été transpercé par un objet pointu" lui répondit l'infirmière.

L'infirmière se redressa et regarda Seki, la dévisageant de bas en haut. Le sang qu'elle aperçut sur les vêtements de la jeune fille était un détail qui ne passa pas inaperçu.

"Vous dites, qu'il est tout simplement tomber sur vous ? Vous en êtes sûr ?"

Seki fixa les yeux de l'infirmière. Le ton que la femme avait employé était très soupçonneux. Comme si avoir du sang sur ses vêtements faisait forcément de vous un criminel.

"Oui, j'en suis sûr"

" Donc ce cas, vous êtes sa petite amie ?"

"Non" dit sèchement Seki.

Comme si protéger une personne était synonyme de l'aimer. Elle secoua la tête pour faire partir cette pensée. C'était vraiment n'importe quoi. Seki sortit de la pièce, outrée.

Encore un matin comme il y avait des plus ordinaires, comme tout les matins je me levais, je me douchai, je me mettais en caleçon et ect.... Enfin, toute la routine et ce qu'il y a de plus ennuyeux à faire, sauf s'habiller, car oui, je ne m'habillai pas ou presque pas plutôt. Peut-être était-ce dû à ma flemme légendaire ou peut-être juste par habitude prise dans mon camp de nudiste, mais... là n'est pas la question de ce passage là de mon histoire. En effet, cette bribe de mes souvenirs représente un passage d'une importance capitale pour l'homme auquel je ressemble maintenant, pour l'être que je suis devenu aujourd'hui, le jour même où je couche sur papier mon histoire, mes pensées, une entreprise que je soupçonne fort d'être vaine par ailleurs, m'enfin, cela apaisait l'esprit parait-il alors pourquoi ne pas réellement essayer cette méthode pour apaiser mes démons? Bref, revenons en à mes moutons, tout ce court paragraphe pour dire que quelque chose a changé dans ma vie, elle fut totalement bouleversé par la rencontre d'une personne, une personne qui chamboulera la vie même de ma famille et surtout de ma fille, Luna. Ah, vous vous demandez qui est la personne qui a bien pu me changer à ce point n'est-ce pas? Ne vous inquiétez pas pour cela, vous le découvrirez en temps et en heure. Bien, place à l'histoire.
Je sortais de chez moi, un short maillot et une veste toute simple sur le dos. Je me téléportai directement grâce à mes flammes dans l'un des endroits que j'appréciai le plus lors de mes visites du vaste monde des Shinobi. Ce lieu était simple, vraiment, il n'y avait pas grand chose à dire à part le son et le calme qu'il produisait.
Des cigales commencèrent à entamer une mélodie dans une tonalité que j'apprécié fort bien: La mineur, vinrent s'ajouter le vent qui nous donner une atmosphère assez calme, suivis d'un accompagnement fait à partir de feuillant se faisant caresser par cette même brise. Enfin, pour finir, les voix avaient fait leur apparition lors du crescendo de la seconde mesure: Les oiseau se joignirent au chant mélodieux de la nature. Cette symphonie était celle que j'aimai entendre la plupart des matins, une mélodie qui était, encore une fois, douce et apaisante même si cette fois nous pouvions entendre un léger son mélancolique qui me rappelait vaguement la rencontre avec ma défunte femme. Pourquoi apparaissait-elle maintenant? Je n'en avais absolument aucune idée.
Pour mieux me sentir je libérai la totalité de ma puissance, les sept queues de Shishibi sortirent de mon corps sans l'ombre d'une résistance maintenant que je le contrôlai pleinement.

" Petit frère, tu ne me contrôles pas, je t'aide juste parce que j'en ai envie.
En même temps tu n'en as pas trop le choix n'est-ce pas? Tu es enfermé dans ce corps depuis maintenant six ans. Tu pensais pouvoir te libérer un jour? Quitte a coexister alors autant bien le faire? n'est ce pas ce que nous nous sommes proposés mon frère? Et voilà où nous en sommes. Je suis kage, nous ne faisons plus qu'un, bref, la belle vie hein?
C'est sûr, tu m'as beaucoup changé.
Toi de même mon brave blaireau tu sais!
M'ouais, m'enfin tu sais... La belle vie, on est pas mal occupé et puis tu as tes devoirs de kage qui passe avant tout, sans oublié que tu es recherché pour m'abriter dans ton corps.
Yeeeeeeeep! Mais on s'en fout! C'est la belle vie Shishi! Écoutes moi ce chant mélodieu, écoutes tout les sons qui nous entourent, il n'y a rien de plus beau qui existe sur cette planète!
Certes, aller, retournes travailler. "

J'écoutai son bon conseil et retournai chez moi grâce au moyen par lequel j'étais arrivé. Après une petite minute de déplacement j'arrivai dans mon bureau. A peine fus-je posé sur ma chaise en chêne qu'un anbu arriva pour me signaler qu'une jeune kunoichi avait ramené un homme à l'hopital, celui-ci était sérieusement blessé. En bon kage inquiet de ce qui peut se produire dans son village je me déplaçai avec mes ailes car aucun sceau de téléportation n'était posé à cet endroit là. Je sortais par ma fenêtre avec des ailes faîtes de feu et de chakra sombre.
Comme à mon habitude, moi, un homme complètement loufoque,au lieu de rentrer par la porte de l’hôpital je passai par la fenêtre qui se trouvait en fasse de la personne que je voulais voir. A mon grand étonnement, au moment même où je cassai la fenêtre en protégeant avec mes ailes, la jeune kunoichi fit son apparition en face de moi, aussi étonné que moi. Mes ailes étaient toujours d'actualité. Je n'avais encore jamais vu cette femme, une très belle femme il faut dire. Elle était plus jeune de deux dans que moi et m'était dévoué apparemment. Étrangement, je ne ressentais pas la même chose pour elle que pour les autres ninjas de mon village. Je me sentais particulièrement bien, l'odeur qu'elle dégageait m’enivrait, mon coeur s’accélérait et mes hormones s'affolaient. Que se passait-il...?

Seki avait continué son chemin en pensant à l'homme qu'elle avait secouru. Mais qui avait bien pu lui faire une telle chose ? Le pauvre homme avait-il vraiment mérité ça ? Elle réfléchit un moment avant d'entendre un vacarme pas possible. Mais comment c'était possible de faire autant de bruit dans un hôpital ? ET LA PORTE ! Pensa-t-elle légèrement remontée par tant d'ingratitude. Elle était partie pour engueuler la personne qui venait d'entrer par la fenêtre, lorsqu'elle le reconnu, lui. Son précieux Kazekage. La jeune fille resta immobile pendant plusieurs secondes. Elle le regardait silencieusement, surprise. C'était la première fois qu'elle voyait ces ailes de feu et de Chakra. Déjà que d'habitude elle le trouvait charmant, là il était vraiment magnifique. Elle s'inclina respectueusement.

-Kazekage-sama.


Seki l'écouta avec plaisir, il était vraiment adorable, mais elle devait garder son sang-froid, même devant lui. Elle se redressa doucement, observant le corps du garçon défilé de bas en haut sous ses yeux.

- Merci beaucoup, je suis ici parce que j'ai rencontré une personne qui était blessée...

L'homme en question avait bousculé Seki alors qu'elle lui faisait face, si bien que les vêtements recouvrant le thorax de la jeune fille était ensanglanté. Face à l'image qu'elle donnait au Kazekage, Seki flippa intérieurement. Il pouvait interpréter ce qu'il voyait n'importe comment. Elle se découragea bien vite en ayant cette idée en tête. Devant lui, elle ne cherchait même pas à se battre. Elle s'approcha de lui.

-Je ne pensais pas que vous seriez dérangé pour si peu. Je ne chercherais pas à me battre, je ne l'ai pas touché et je ne le connais pas, ce sang lui appartient, mais... *cherche ses mots*... je l'ai juste aidé...

Elle baisse la tête, déçue d'elle. Tout avait commencé parce qu'elle ne voulait pas voir sa mère. Elle était partie de chez elle pour prendre l'air. Ce mec lui était rentré dedans, Seki a donc pensé qu'il ne tenait pas debout parce qu'il était ivre. Elle s'est par la suite aperçu qu'il était blessé et non bourré. Elle a voulu l'aider et l'a donc amené jusqu'à l'hôpital. Et puis... la voilà face au Kazekage... pour être jugé ?