La petite Nagi, du haut de sa périlleuse planée, pensait s’orienter en direction du pays du foudre. Malheureusement elle ne savait même pas à quoi ressemblait ce pays, les portes qu’elle voyait auparavant du haut de sa prestigieuse demeure, n’était d’autre qu’un petit village bâtit non loin d’une forêt, dotée de portes ridiculement faites de bois. Ca ne pouvait en aucun cas être le village de Kumo, mais la petite n’en s’avait rien, la chose qu’elle a premièrement vu s’était avérer être la bonne pour elle. Au village en question, on l’orienta vers un long périple qui était parfaitement synonyme de souffrance pure et simple à ses yeux. Elle ne savait ni courir avec des aptitudes de ninja, ni rester parfaitement en équilibre sur une branche d’arbre… Elle se contentait donc de marcher, a une allure aussi lente soit-elle.
Elle s’arrêtait parfois lorsqu’elle voyait des endroits qui paraissaient habitable, afin de se nourrir et se laver. Puis après plusieurs jours de marche, après avoir traversé le pays du riz, elle pouvait percevoir au loin des montagnes comme elle n’en avait jamais vu ; en fait elle n’en avait jamais vu. Ces montagnes qui touchaient le ciel, étaient recouvertes par des nuages grisâtres s’étendant sur tout le périmètre. Ces nuages laissaient abattre d’effrayants orages qui brillaient à chaque battement, dans ses yeux.
Le chemin fut long avant que la jeune fille puisse enfin être en territoire. Elle reconnaissait sans même réfléchir, le paysage qu’elle avait pu lire auparavant dans un guide. Elle découvrit rapidement un chemin montant, descendant et de tous sens, qui traversait les montagnes. Peut-être le village se trouvait au juste milieu de celles-ci pensait-elle. Mais le chemin était si long, et la température baissait naturellement, la petite douta fortement sur l’emplacement de ce village, elle se considérait déjà comme perdue. Mais n'ayant d’autres chemins et de peur de revenir en arrière, car une petite fille voyageant seule, risque de nombres danger, elle continuait sur la même route sans trop d’espoirs.
La maigrichonne continuait à avancer sans réel but, ses jambes maigres commençaient à se fatiguer, les gestes n’étaient plus synchronisés, elle trainait presque des pieds quand un obstacle vint se heurter contre son pied. Elle venait de se le cogner contre petit roché sans s’en rendre compte. Elle trébucha et tomba la tête la première. Elle laissa paraitre un son pouvant laisser penser qu’elle souffrait :