Aujourd’hui était enfin l’heure de mon retour à Kiri, mon village natal que j’avais quitté depuis maintenant un long, très long moment. Sa pluie, sa brume et ses villageois me manquait, mais la chose qui me manquait le plus était sans nul doute mon clan, le clan Zheng, clan de la souris, clan que j’ai quitté depuis un petit temps laissant ainsi ma mère et mon père seul puisque Magoïchi avait décidé de m’accompagner enfin, elle a plutôt insisté pour que ce soit moi qui l’accompagne, mais ça il ne faut pas le dire. Akira, ma petite souris blanche longue de douze centimètre et demi se postait comme à son habitude sur mon épaule aussi impatiente que moi de rentrer au bercail. Il faut que je vous raconte pourquoi n’est ce pas ? Dans ce cas il va nous falloir nous plonger dans une histoire qui à commencer il y a maintenant tout juste un an et demi.


Magoïchi « Mère, Père, Oichi, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer. Le mizukage vient tout juste de me confier ma toute première mission personnelle. Maintenant que je suis chûnin, il me fait enfin confiance merveilleux non ? Par contre je lui ai posé une question car il y a une chose qui me tiens à cœur et que je souhaitais absolument faire et il a accepté ma requête. Oichi, tu viens avec moi pour cette mission, c’est super tu ne trouves pas ? »

Oichi « C’est vrai ? C’est merveilleux ! Tu entends ça Akira, on part en mission avec Mago’, n’est ce pas une superbe nouvelle cela ? On va enfin pouvoir montrer à tout le monde que nous aussi nous savons nous rendre utile en mission et avec grande sœur on ne risque rien. Tu es partante n’est ce pas ? »

Akira *Bien sur que je le suis, je ne vois même pas pourquoi tu me demandes mon avis, parfait je me demande si tu n’es pas un petit peu idiote toi.*

Oichi *Oh ça va, si c’est pour me dire ce genre de chose tu peux t’abstenir, je n’ai jamais été si cruel avec toi moi !*

Magoïchi « Euh Oichi, je te rappelle que tout le monde vous entend là ! Bref, notre mission est simple, il faut escorter un marchand de bois de Kiri vers l’un de nos archipels voisins. En fait s’il a besoin de nous c’est à cause de sa cargaison qui t’intéressera très certainement, c’est un vendeur de marionnette de combat. Il paraitrait même que certains ninjas l’ont récemment attaqué pour lui voler sa cargaison et cette fois il a besoin d’un coup de main. Donc cela te permettra peut-être de découvrir enfin les marionnettes de combat. Aller, prépares-toi on y va tout suite. »

Magoïchi partit immédiatement à l’entrer de la maison prête à partir pendant que moi je me rendais dans ma chambre récupérant mon Tentô, une toute petite épée que mon ainée ma appris à manier, deux kunais et un parchemin. J’accrochais ma lame dans mon dos de façon à pouvoir l’attraper au dessus de mon épaule, suivit de mon rouleau de parchemin dans le bas du dos qui me servirais à enfermer la marionnette que j’allais surement acheter au marchand et mes kunais furent placer dans ma sacoche situé sur mes hanche du côté droit. Une fois prête à partir, je me dirigeais dans le hall d’entrée afin d’embrasser père et mère pour leurs dire au revoir. Mère allait très certainement s’inquiéter pour moi, puisque pour elle je n’ai rien d’une guerrière comme Magoïchi. Je suis considérer comme une kunoichi de soutient, mais avec quelques capacités offensive dû à mon Kugutsu que je ne sais d’ailleurs pas maitriser. Sortit de tisser des fils de chakra pour faire venir à moi un objet, je ne sais pas vraiment faire quoi que ce soit. Mon père quand à lui me donnais une petite pochette, la même qu’il donne à Magoïchi avant chacune de ses missions et je n’ai jamais réussi à savoir ce que c’étais, enfin je vais le découvrir. J’ouvris la pochette et vit plusieurs pépites de maïs et autre céréale.

Akira *Et ferme cela, c’est mon repas ! Nous autres souris avons un estomac bien mon important que le votre et nous ne pouvons pas tenir aussi longtemps, puis dans un restaurant je ne connais pas grand monde qui puisse nous nourrir tu ne crois pas ? En attendant nous devons éviter de leurs faire trop prendre la lumière car après cela deviens tout mou et horrible à manger. C’est comme ci tu mangeais des ramens froid avec de la viande passer, tu imagines comme c’est horrible.*

Oichi *Excuses-moi Akira, je ne savais pas ce qu’il y avait dedans et je voulais juste me renseigner. Tu crois vraiment que si peu de ration nous suffira pour cette mission ? On ne sais même pas durant combien de temps nous allons partir là !*

Magoïchi s’approchait de moi et posait sa main sur mon épaule en m’adressant un large sourire avant de me dire de ne pas m’inquiéter et que si jamais nos amis manquaient de nourriture nous n’aurions qu’une seule chose à faire, nous arrêtez dans un champ et se servir. Je ne suis jamais partit en mission donc forcément je ne suis pas aidé sur ce coup-là. Aller, je dois lui faire confiance, après tout elle est habitué à ce genre de situation non ? Je me rendrais utile comme je le pourrais, déjà je devrais cacher mon chakra pour ne pas être repérer ensuite je devrais utiliser intelligemment mon repérage pour aider Magoïchi à savoir si nous sommes ou non suivi et par combien de personnes. Pour l’instant c’est tout ce dont je suis capable, mais c’est déjà bien pour une kunoichi qui viens de passe genin n’est-ce pas ? En tout cas, sous la protection de ma sœur personne ne peux me toucher haha ! Ma sœur m’attrapait ensuite la main et me fit sortir de la maison avec elle aussi vite qu’elle était rentrée quelques secondes plus tôt. Nous devions donc nous rendre aux portes du village ? Pourquoi un lieu si classique pour rencontrer un marchand d’arme ? Bonne question et je ne tenterais pas d’avoir la réponse pour le moment de toute façon. Une fois devant les portes et en présence du vieil homme, nous pouvions maintenant partir. Akira pris rapidement une position asses défensive et Tengâ, la souris de Magoïchi en avait surement fait autant non ?

Oichi *Akira, que t’arrive t-il ?*

Akira *Tu es sure de vouloir la faire cette mission ? J’ai comme un bien mauvais pressentiment, j’en ai parlé avec Tengâ, elle a ressentit la même chose, mais me conseille de rester attentive, je ne sais pas vraiment quoi faire tu vois ?*

Oichi *Ne t’en fais pas Akira, Magoïchi nous protège et puis je ne laisserais personne s’en prendre à toi, ne t’inquiète pas pour cela !*

Nous continuions notre avancée à travers les bois de Mizu no Kuni afin d’escorter l’homme au chariot, mais Akira semblait de plus en plus mal à l’aise, je ne l’avais jamais vu comme cela auparavant, elle alla même jusqu’à se cacher dans ma robe au niveau de ma poitrine. Pourtant nous n’avions quitté le village que depuis quelques heures alors pourquoi ? Mon premier signe fut pour utilisé mon Fukashi histoire d’être sure que l’on ne me compte pas dans le cortège puis je fis un seconde signe pour le Chumoku. Plusieurs présence autour de moi, comment cela était-il possible ?

Oichi * Magoïchi, il y a du monde dans le coin, j’ai déjà compté quatre personnes, nous devrions peut-être faire demi-tour non ?*

Magoïchi * Maintenant que nous sommes là nous ne pouvons plus reculer désolé petite sœur.*

Magoïchi « Dites moi monsieur, vous avez des marionnettes de combat dans votre chariot n’est ce pas ? Ma sœur ici présente est une marionnettiste, mais ne dispose pas encore de la moindre marionnette, auriez-vous l’amabilité de bien vouloir lui en prêter une pour qu’elle m’aide ? Des ninjas sont sur le point d’arriver et toute seule je vais avoir un peu de mal. »

Le marchand « Oui bien sur, je vais vous prêter Kobariu, c’est la seule à être encore en état, mais malheureusement jamais personne n’a pu la contrôler correctement. D’après mes dernières modifications, elle peut enfermer un homme dans son torse, mais pour quoi faire je ne peux pas vous aider, elle est armer de plusieurs armes qui ne sont pas armé et est surtout une marionnette de combat rapproché. »

Il sortit aussitôt une petite marionnette de son chariot, enfin petite il faut le dire vite. Elle ressemblait étonnamment à une souris, l’a-t-il fait exprès ? Je me le demande. Elle devait facilement mesurer deux mètres de long et un demi de haut, parfait pour faire entrer une personne humaine dedans, mais pourquoi cette ouverture ? Nous verrons cela plus tard. Comment une marionnette à quatre pattes peut maitriser le combat au corps-à-corps ? J’ai un peu de mal à comprendre pour ce coup. Il y a tant de chose que je dois encore découvrir sur les marionnettes, mais peut-être qu’un de ces prochains jours je rencontrerais quelqu’un capable de mener sur la bonne voix et ainsi me permettre de maitriser mes marionnettes à la perfection. Pour le moment je devais surtout me concentrer sur l’utilisation de celle-ci. Elle était là, sur le sol, devant moi, attendant que je me décide à passer à l’action. J’activais maintenant ma technique de manipulation des marionnettes et bougeais brièvement mes doigts pour voir plus ou moins comment répondais la marionnette, mais pas le temps de faire plus, un homme sur ma droite. Je me mis à quatre pattes sur le sol et une fois à porté le lançais les deux pieds en avant pour lui donner un coup dont il se souviendra longtemps l’affreux. Je me remis à côté de cette marionnette et la faisait se placer juste devant moi.

Magoïchi * Bien joué petite sœur, mais reste attentive et n’hésite pas à te servir de la marionnette, si elle te plait on pourra peut-être la lui acheté. Je couvre à gauche, toi à droite. On se place à deux chacune. Tu en as déjà envoyé valser un, il ne reviendra pas tout de suite, détruit le second pendant que je m’occupe de ceux là.*

J’adore ce clan, j’adore ces souris. On arrive à communiquer uniquement par la penser, encore faut-il que nos souris soit avec nous, qu’elle puise notre chakra pour nous permettre d’ouvrir la conversation et surtout que l’on ne soit pas trop loin. Par contre, il y a un défaut à cette technique, on ne peut pas parler avec les autres souris, c’est triste non ? Je peux parler avec ma sœur mais pas avec Tengâ, son angora. Avec son Suiton, Magoïchi détruisit les deux ninjas en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. De mon côté, j’envoyais Kobariu sur le champ de bataille. Une fois devant le ninja, je le fis mettre sur ses deux pattes arrières comme une souris, d’ailleurs à ce même moment, Akira refis surface sur mon épaule, comme ci elle voulait me faire enfin capable de faire quelque chose de mon talent. Une fois sur ses deux pattes, le pantin donnait un rapide de queue au ninja l’envoyant un peu plus loin, puis de retour à quatre patte, je le fit sauter pour se placer au dessus de lui et lui donnais maintenant un coup de queue descendant. L’homme s’écrasait lamentablement sur un rondin de bois et un craquement sourd précédait un cri de douleur. C’est ce que l’on appelle se briser la colonne vertébrale. Par la suite, nous avons repris notre route jusqu’à l’archipel. Sur place, et hors contexte de notre mission, l’homme m’appris à réparer les pantins, à assemblée les pièces et même à créer un pantin. Une mission qui aurais dû finir en quelques semaines à finalement pris un et demi. Il était donc temps pour nous de repartir vers Kiri, mais pas du tout bredouille. Le marchand pris mon parchemin et y enfermais Kobariu.

Le marchand « Vous m’avez aidé à atteindre ma direction, vous m’avez aidé à réparer mes pantins cassé à cause de certains brigands et vous vous êtes montré digne de pouvoir maitriser Kobariu, partez donc avec. C’est ma façon à moi de vous remercier mademoiselle. »

Forcément, je n’ai pas pu refuser et ai accepté volontiers son présent en lui promettant de revenir un jour avec des pantins bien à moi et que j’aurais créer grâce à ses conseils. Pour l’heure, je vais devoir apprendre à maitriser cette marionnette et surtout voir si je ne peux pas apporter quelques modifications comme il me l’a conseillé.


Nous voilà donc de retour sur le village de Kiri. Akira semblait bien plus joyeuse maintenant que lorsque nous sommes partit. J’avais mon parchemin sur le dos, fière de mon acquisition, la pochette de nourriture pleine de maïs ramasser sur le chemin puisque nous avons manqué de graines. Nous pouvions donc rentrer tranquillement sans le moindre problème. Une fois devant les portes, Magoïchi partit voir le mizukage afin de lui faire son rapport, en ce qui me concerne, il me fallait retourner vers père et mère afin de leurs raconter ce merveilleux périple et cette superbe découverte. D’après ses dires, Akira avait elle aussi quelques petites choses à dire, de quoi pouvait-il être question ?