Appel au vagabond [PV: libre à tous les vagabonds]

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La guerre. Ce sujet était resté tabou et secret pendant des années. Aujourd’hui il est le sujet des rumeurs. Une rumeur craint et redouté. Une guerre pourrait en effet éclaté. Si cela devait arrivé, Obakee ferait tout pour protégé le village en tant que Mizukage. Mais il ne peut y arriver seul, pour cela il faut des ninjas puissants sur qui compté. C’est pour quoi les examens de passage de grade sont de plus en plus rapide maintenant. Il est des plus importants à ce que les ninjas gagnent en puissance afin de pouvoir défendre le village lors de la guerre. Mais les effectifs sont trop bas. Il faut recruter. Recruter des ninjas déjà entrainer et prêt à combattre. Des mercenaires en quelque chose. Obakee savait que les ninjas vagabonds ne manquaient pas à l’appel et il suffit de bien les chercher.

Le Sandaime se lança donc dans un recrutement dans tous les pays. Il ne s’arrêta pas à Kiri mais il alla sur le grand continent où siège les autres nations. Des centaines de clones furent éparpillés dans chacun des pays. Dans chaque auberge et taverne, une annonce fut placardé par les clones. Cette annonce était destinée au ninja vagabond recherchant un moyen de gagner de l’argent. Il eut cette idée grâce à Sasori. Ce marionnettiste était lui-même un vagabond qui est devenu un allié de Kiri afin de pouvoir devenir plus fort et gagner des ryos en faisant des missions pour le bien du village. Une vie de vagabond n’est pas très luxueux et c’est là-dessus qu’Obakee allait jouer en promettant salaire et toit. Voici donc l’affiche écrite de sa main:

« Avis à mes frères ninjas,

Vous qui n’avez pas de toit fixe, pas de salaire à gagner. Que dites-vous de quitter cette vie de vagabondage à travers les pays pour servir à une cause noble et juste. Si vous acceptez, salaire et toit vous seront offert. Tous ce que vous aurez à faire sera de servir un pays lors de mission qui seront autant bénéfique pour vous en vous donnant de l’expérience.
Je me dois de garder mon identité ainsi que de plus ample détail secret. Mais si vous êtes intéressé par cela, rendez-vous dans deux semaines au sommet de la plus haute montagne du continent. Seul les plus forts d’entre vous pourrons y arriver. Attention, que ceux voulant venir avec de mauvaise intention s’abstienne ou cette montagne deviendra leur cimetière. »

Obakee espérait attirer des gens avec ceci. Il avait choisis le sommet d’une haute montagne afin d’éviter que de faibles ninjas ou bandits essaient de s’immiscer à la fête. Il n’avait pas de temps à perdre avec eux mais voulait de vrai combattant. Il avait caché son identité afin d’éviter que des ninjas de villages viennent dans le but d’un combat ou de faire sembler d’être vagabond afin de pénétrer le village et ensuite le trahir. Ce retrouvé seul avec des vagabonds ou peut être même des déserteurs pouvait être dangereux mais il fallait prendre le risque pour augmenter la puissance de Kiri. Après tout, Obakee était un kage et il ne se ferait pas battre facilement. A tout moment il pourrait choisir l’option de fuite.

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Le ciel sombre et menaçant… Une auberge malfamé… Un désir retrouvé…

Les nuages en masse, le soleil ne se montrait plus et la pluie bientôt aller tomber… Elle fut d’ailleurs vite là… La pluie une quantité impressionnante d’eau tombant du ciel dans un laps de temps assez court, même si parfois cela dure et se transforme en orage par la présence d’éclair et de grondement sourd. Peu de personne l’apprécie car elle mouille tout sur son passage et parfois détruit même des choses importantes. Elle n’épargne pas grand monde en route, seulement, les quelques chanceux qui se trouvent dans un abris tel une auberge ou même une grotte. La pluie montre également un autre visage de la nature, un visage plus sauvage, mais tout aussi beau.

Courant sous la pluie, je cherchais un refuge de bonne fortune pour me réchauffer et attendre que passe cette pluie diluvienne. Trouvant finalement sur ma route une auberge aux allures plutôt obscur, je m’y engouffra sans réfléchir. Le risque de tomber une personne qui en aurait après moi tait grand dans cette région si proche de Konoha. Tout en poussant la porte, je tira un peu plus ma capuche sur ma tête pour dissimuler presque la totalité de mon visage et ainsi reste inconnue ou presque aux yeux du monde ici présent. L’auberge presque entièrement pleine, je me réfugia quand même dans celle-ci et m’enfonçant dans celle-ci j’alla m’asseoir dans un coin sombre loin des yeux de tous, mais proche du poile à bois me permettant ainsi de me réchauffer.

Une fois assise je commença a regarder les visages de chaque personnes présentent ici, remarquant ainsi la présence d’un jeune enfant, probablement âgé seulement de dix ans, de plusieurs vieillard et de femmes. Mais dans le lots, il y avait une bonne dizaine de shinobi présents dont la plupart était originaire de mon village natale… Mais que m’avait-il pris de revenir par ici ? Oui… Je n’avais plus de raison de me battre tant donnée qu’il était parti. Lui, il s’agit de l’homme pour qui je m’étais battue depuis ma désertion du village de la feuille. Mais depuis déjà plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, que je n’avais plus de nouvelle de lui. D’accord, on était déjà rester plusieurs fois plusieurs jours sans se voir, mais là c’était différent, je l’avais compris dés le début et c’était pour cela que je n’avais pas chercher à le rejoindre là où il était partit. Enfin, il y avait plusieurs solutions au faite que je n’ai plus de nouvelle, il pouvait tout d’abord être mort, fait prisonnier, mais je me doutais bien qu’il s’agissait plutôt du faite qu’il désirait suivre seule le reste de sa route, peut-être qu’il y avait une femme derrière cela… Enfin, je n’en savais rien et maintenant ou j’en étais, j’avais plus l’impression de ne servir à rien et que c’était parce que j’étais inutile qu’il avait choisi de continuer sans moi. Moi qui ne voulait être que son arme…

J’étais perdue dans mes pensées quand un bruit sourd retentit et qui fut répétitif pendant un court instant. Redressant la tête, je regarda dans les environs pour voir de quoi il s’agissait. Remarquant alors un homme occupé à placarder une affiche, je haussa les épaules, encore une tête mise à prix, voilà ce que je me suis dit, mais quand il se fut retirer, quel ne fut pas ma surprise de constater qu'il ne s'agissait pas d'une prime pour la tête d'un déserteur. Je pencha un peu la tête me demandant bien de quoi il pouvait bien s'agir, mais je préféra quand même attendre avant d'aller voir. Je ne voulais pas jouer la kunoichi qui était tout le temps intéressée par se qui ce passait autour d'elle car je n'étais pas comme cela et que probablement, je ne le serais jamais. Mais ce qu'il y avait surtout, c'est que je ne voulais pas être bousculée par tout ces imbéciles qui dés l'affiches placardé se ruaient dessus pour voir le prix fixé et qui n'était intéressé que par l’appât du gain.

-Hahaha regarde il y a un crétin qui compte recruter des nuke nin.

-Il doit être vraiment idiot.

-Je dirais plutôt suicidaire. Ha ha ha. Buvons à sa mort imminente.

Quels bandes d'idiots ces ivrognes. Ils se croient plus malin que tout le monde alors qu'ils ne sont pas fichu de marcher droit. Moi, si j'étais à leurs place, je la fermerais. Voilà ce que j'avais penser en entendant leurs réflexions stupides à l'égard de cet individu interpellateur. Me relevant et m'approchant de l'affiche récemment fixé au mur, je marchais en silence essayant de passer sans bousculer trop de monde car il n'y avait pas vraiment beaucoup de place entre les tables. M’arrêtant devant l'affiche, je la parcouru du regard lisant rapidement ce qui avait été écrit à la main.

« Avis à mes frères ninjas,

Vous qui n’avez pas de toit fixe, pas de salaire à gagner. Que dites-vous de quitter cette vie de vagabondage à travers les pays pour servir à une cause noble et juste. Si vous acceptez, salaire et toit vous seront offert. Tous ce que vous aurez à faire sera de servir un pays lors de mission qui seront autant bénéfique pour vous en vous donnant de l’expérience.
Je me dois de garder mon identité ainsi que de plus ample détail secret. Mais si vous êtes intéressé par cela, rendez-vous dans deux semaines au sommet de la plus haute montagne du continent. Seul les plus forts d’entre vous pourrons y arriver. Attention, que ceux voulant venir avec de mauvaise intention s’abstienne ou cette montagne deviendra leur cimetière. »

Écrit maladroitement le texte avant quand même beaucoup de sens et il m'intéressa un peu. Cela était une nouvelle chance pour moi. Un nouveau but me tendait la main, celui de cet inconnu qui me donnait rendez-vous là-bas. Rabaissant ma capuche une dernière fois, je m'approcha des deux ivrognes qui avait critiqué et leurs adressa un sourire moqueur je leurs adressa la parole.

« Cet individu n'est pas stupide, il est courageux. Mais je pense que le courage, vous ne savez pas ce que c'est. »

N'attendant même pas une réaction de leurs part, je sortis de l'auberge. La pluie avait cessée de tomber depuis peu et cela me réjouissa un peu même si rien physiquement ne le montra.

...

Depuis ce jour-là presque deux semaines s'étaient écoulées, j'avais vogué en attendant le rendez-vous, me rapprochant petit à petit du lieu dit. J'attendais avec impatiente le jours j. Quand finalement, l'aube du jour avant celui-là se présenta, je me trouvais au pieds de la montagne. L'escalader me prit un peu du temps, mais j'étais quand même en avance donc je pouvais un peu traîner. Cependant il y avait une chose qui m’intéressait aussi. C'était regarder le ciel étoilée car à cette altitude, il devait être magnifique car il n'y avait aucun nuage pour cacher les étoiles et la lune. Finalement, je m'étais dépêchée pour arriver là avant que la nuit tombe pour observer le soleil couchant.

J'avais passée la quasi totalité de ma nuit à observer le ciel et à guetter les allées et venues qui auraient déjà pu avoir lieu. Pourtant, c'est seulement à l'aube qu'une présence se manifesta. Rabattant ainsi ma capuche sur mon visage et masquant légèrement mon chakra, je me releva et attendis en silence l'arrivée du nouveau venue. Il s'agissait d'un jeune garçon probablement que j'étais un peu plus vieille que lui. Je m'approcha de lui tranquillement et m'inclina légèrement

« Bonjour, je suppose que c'est vous le responsable de ce qui devrait être le rassemblement de ce jour?? »

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L’appel avait été lancé et le rendez-vous donné. Mais combien allait venir? Obakee se disait qu’une seule recrue puissante serait déjà bien mais plusieurs seraient aussi le top. Durant les deux semaines, il avait continué à recherché des recrues potentielles mais n’en trouva pas. Plus que deux jours avant le rendez-vous alors il commença à aller escalader la montagne. Ce fut d’une très grand simplicité pour un kage et qui plus est a passé son enfance seul dans les montagnes. Lorsqu’il arriva, il examina la zone afin de connaitre le territoire. Il trouva une grotte qu’il utilisa comme toit provisoire au lieu de dormir à la belle étoile. Le lendemain, il prépara le terrain où se rassemblerait les personnes venues. Il rasa les rochers gênant et obtenu une petite zone plate entre une falaise à droite et du vide à gauche.

Le jour venu, il portait une longue cape noir avec un chapeau noir. Cela allait lui permettre de ne pas dévoiler son identité si les personnes qui viendrait lui tendrait un piège. Sur la falaise, une petite crevasse se trouvait et était bien caché par un rocher tout en permettant de tout voir sur la zone. C’était donc un endroit parfait pour observé. Obakee créa un clone et alla se caché dans la crevasse. Le clone lui alla se placé au centre de la zone et tourné le dos au chemin qu’emprunterai les arrivants. Ce fut tout d’abord une jeune femme la première à être arrivée. Obakee n’était pas le genre de macho qui penserait qu’elle est faible juste par ce qu’elle est une femme. Après tout Koyuki et Yukina était des femmes et faisait partie des trois plus fort ninjas du village après le kage. Il savait qu’il ne fallait jamais sous-estimée une femme car ça pouvait être fatale.

Ce fut ensuite dix hommes qui arrivèrent en groupe. C’est d’eux qu’il fallait se méfié. Ils avaient plutôt des airs de bandits mais il faut être plus qu’un simple bandit pour arrivée jusqu’ici. De toute façon, le mizukage avait prévu un test pour voir leur compétence. La femme commença à parler mais l’un des hommes la coupa en demandant d’un ton méprisant au clone si c’était lui qui avait osé posé ses affiches idiotes. Le clone ne répondit pas mais tourna légèrement la tête et le buste pour regarder derrière d’un seul œil. Un second homme hurla que son pote avait posé une question et qu’Obakee avait intérêt de répondre tout en prenant son épée et en avançant d‘un pas. Le premier homme le stoppa de sa main et lui dit de se calmer. Il dit ensuite au clone qu’il avait vraiment confiance en lui en osant écrire dans ses affiches que ce lieu deviendra le cimetière des mal intentionnés. Il argumenta en disant que si il était si fort que ça, il n’aurait pas besoin de l’aide de vagabond. Le clone du kage répondit alors :

- La force solitaire, aussi puissante qu’elle soit, ne pourra jamais battre la force solidaire. Toi qui vient en groupe, tu devrais le savoir? Mais n’est pas de doute sur ma force ou tu le regretteras. Les villages vont bientôt entré en guerre et je ne suis pas ici pour rigoler avec les enfants comme toi…

Un autre homme commença à s’énervé en hurlant qu’il devrait s’excuser d’avoir traiter leur chef d’enfant. Ce-dernier courra vers Obakee pour lui donner un coup de sabre. Le clone esquiva le coup d’un pas sur le côté et l’assomma d’un coup de coude. Le premier homme ricana alors et dit d’un ton supérieur qu’il était fort mais était loin de son niveau. Il dit ensuite que puisque le clone faisait partie d’un village, il allait le capturer pour le soutirer des infos sur son village. Il le laissa le choix de ce rendre ou il utiliserait la force. Le clone ne se laissa bien sûr pas impressionner et ne répondit pas. L’homme s’avança alors faire le jeune femme rester silence jusqu’à présente et lui dit de s’en aller si elle ne voulait pas être mêler à tous ça ou elle risquerait d’entre blessé ou de se cassé un ongle. Il ordonna ensuite à ces hommes d’attaquer Obakee. Mais soudain, 10 clones apparurent de nulle part dans les airs et foncé vers les ennemis et y compris la kunoichi.

Les sous-fifres se firent rapidement éliminés et il ne restait que le chef et la femme. Voilà le test pour mesurer leur force. Ces deux là auraient pu être de bonnes recrues mais l’homme avait de mauvaises intentions. La femme se battait très bien et les deux réussirent à éliminer les 10 clones. Il ne restait que le dernier clone qui se faisait passé pour le vrai Obakee depuis le départ. Celui-ci se mit à courir vers l’homme armée d’un katana. Tout deux se bâtirent à coup d’épée, le bandit se débrouillait assez bien d’ailleurs. Il cracha soudainement une boule de feu et détruit le clone. Il fut très étonnée en voyant qu’il s’agissait d’un clone. Il hurla alors « Où es-tu sale lâche?! ». Le véritable Obakee se tenait sur un gros rocher de la falaise et dit: « Ici! ». Lorsque les deux personnes restantes le regarda, il disparu et apparut derrière l’homme pour lui donner un violent Konoha dai senpuu. Il s’en vola alors pour se fracasser contre la falaise. Dans un dernier effort il se releva et cracha une boule de feu. Obakee souffla de l’eau devant lui qui forma un mur pour bloquer l’attaque. Aussitôt que le mur retomba 4 kunais furent lancée pour venir se planté dans les deux épaules et les bras de l’homme.

Le Sandaime se tourna ensuite vers la jeune femme qui semblait être ninja et dit:

- Je suis désolé pour tous ça. Je m’en doutait que des gens comme eux viendrait gênée mais j’espère quand même qu’il resterait plus de personne sérieuse. Il ne reste plus que vous alors.

Il enleva sa cape et son chapeau qui cachait un peu son visage et reprit:

- Je me présente, Obakee Yukan, Sandaime Mizukage. Je t’ai vu te battre et tu as un grand potentiel. J’aimerais que tu te joignes au village de Kiri en tant qu’allié. Mais avant de répondre, j’aimerai connaître ton nom ainsi que plus de chose sur vous.

Il attendit la réponse de la kunoichi.

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Avec le soleil levant était arrivée un groupe d'une dizaine d'homme. Pourtant, quand ils me coupèrent la parole, je n'y prêta guère attention, terminant ma phrase comme ci de rien était. Cependant intérieurement, mon esprit avait déjà trouver plusieurs manière de les tuer pour leur faire payer. Ainsi, pendant qu'ils parlaient ou plutôt hurlait sur l'homme que je respectais déjà un peu, ils étaient déjà mort une bonne dizaine de fois de manière différente. Pourtant de mon envie meurtrière sur eux, je ne laissais rien paraître, laissant les choses allez comme elles le devaient. C'était le destin et je devais le laisser faire.

Le destin, cette chose en laquelle je ne croyais pas et qui pourtant parfois me permettait de ne pas agir sans réfléchir et de regarder les choses se faire. Non pas que je sois une personne passive qui regarde toujours sans agir, mais plutôt une personne semi-passive, je regarde puis j'agis en conséquence. Cela en aucun cas n'était due à la destinée ou la pré-destiné, qu'importe comment vous l'appelez. Mais pour moi, elle n'a pas de réel signification. Il s'agit juste d'une chose inventé pour satisfaire les curieux et en même temps les arnaquer.

Enfin... Moi j'étais débout, a regarder la discussion animée du groupe d'homme. J'étais la seule femme présente en faite. Un avantage ou un inconvénient ? Je n'en savais rien, mais de toute manière, ils ne pouvaient pas réellement savoir que j'étais une femme car avec ma capuche sur la tête dissimulant la quasi totalité de ma tête et ma cape refermé... Ils ne pouvaient voir mon corps. La seule personne qui pouvait le savoir, c'était le clone car il m'avait entendu parler. Bien que ma voix avait été neutre, sans sentiments apparent, il avait sûrement bien compris que j'étais une femme car j'avais quand même une voix plus douce que lui.

Dans ce qui venait de se passer depuis l'arrivée de ses hommes, c'était la façon dont l'organisateur de cette réunion les avait remballer d'une façon calme et tout à fait franche. J'appréciais cela. Cependant, le calme pour moi ne dura pas plus longtemps. Je me retrouva a devoir affronter des clones du shinobi qui nous avait donné rendez-vous ici. Je ne peux pas dire que cela avait été difficile de les battre, mais je ne peut pas dire non plus que c'était facile. Disons plutôt que je m'amusais un peu avec les clones, désirant plus m'amuser un peu que de les détruire directement. On pouvait prendre cela comme on le voulait, on pouvait dire de moi que j'étais faible car je n'arrivais pas à détruire un clone rapidement, mais si il y avait une personne qui observait, il aurait pu remarquer que je prenais plaisir à faire durer le combat. Enfin, je m'amusais, disons plutôt que c'était un moyen comme un autre de passer le temps et je voulais pas gaspiller cela. Bien sur, cela n'était pas visible sur mon visage, bien que ma capuche était depuis longtemps retomber en arrière, mais plutôt dans ma façon de bouger, les feintes que je faisais. A plusieurs reprises, j'avais eu l'occasion de détruire un clone, mais je ne l'avais pas fait...

Finalement, en voyant que l'on était plus que deux debout, je me décida tant bien que mal à stopper le jeu et détruire les quelque clones restant encore. On était alors trois debout, l'organisateur, l'autre homme et moi. Mais cela à mon grand étonnement ne dura pas. Le clone fonça avec son katana vers l'autre homme et je peux assister a un combat plutôt original. Il s'agissait d'un simple ninja plutôt banal et il arrivait a tenir tête à cet homme qui m'avait sembler jusque là puissant. M'étais-je tromper ? Non. Car quand le clone explosa. Oui, il s'agissait d'un clone, je m'y étais fait prendre aussi... Donc quand il explosa, le véritable organisateur se présenta et ne tarda pas à envoyer valser l'homme. Je le regarda en silence un instant avant de comprendre ce qui venait de se passer.

Pendant tout ce temps, enfin, la durée du combat à l'arme blanche, j'étais resté silencieuse et neutre à ce qu'il se passait autour de moi. Avaient-ils oublié ma présence ? Cela était possible, mais finalement, à la mort de l'homme, l'organisateur se tourna vers moi. Non, je n'avais pas été oubliée. Cependant, je ne savais pas quoi faire. Allait-il aussi foncé sur moi pour m'attaquer comme il l'avait fait avec l'homme ? Je n'en savais rien, jusqu'au moment où il prit la parole. L'écoutant en silence, je ne savais pas réellement quoi répondre. Mais bon, comme il me demandait de me présenter autant commencer par cela. Ainsi donc, je pris la parole d'une voix calme et posée.

« Je m'appelle Ashura Mitsuaki et je suis originaire de Konoha.
Comme le montre ce bandeau... »

En disant cette phrase là, j'avais retirer ma cape pour montrer au Mizukage le bandeau que je portais sur mon bras gauche. Ensuite, je le regarda un instant avant de lui préciser qu'il y avait bien longtemps que j'avais déserter le village de la feuille. Cela allait-il lui convenir ? Je n'en savais trop rien, mais cela était la vérité et qu'il l'accepte ou pas, cela n'allait pas changer.

« Je tiendrais également à rajouter, que je ne tiens pas particulièrement à rejoindre Kiri.
J'aime ma position de Nuke nin et cela pourrait vous être bien utile,
néanmoins, je tiendrais d'abord à connaître votre but avant d'aller plus loin dans mes explications. »

Taho se reposait tranquillement dans l'auberge d'un petit village à proximité des montagnes. Il n'avait cessé de marcher pendant plusierus jours, et ce répit lui plaisait. Allongé sur son lit, dans sa chambre, il émergeait d'un profond sommeil. Mais malheureusement, il ne s'était pas réveillé naturellement. Des bruits stridents, des rires, des exclamations, l'avaient tiré de son sommeil. Il resta un instant immobile sous sa couette, espérant qu'ils se tairaient, mais non, les bruis continuèrent. Poussant un profond soupir, il quitta sa couverture, prit une douche rapide, s'habilla, empoigna son katana et descendit au rez-de-chaussée afin de voir ce qui provoquait ce boucan.

Il vit deux ninjas qui faisaient leurs bagages, au milieu d'un groupe de personnes. Et, plus loins, toute une foule était rassemblée autour d'une affiche collée sur un mur. Le samouraï traversa la foule pour la lire :

« Avis à mes frères ninjas,

Vous qui n’avez pas de toit fixe, pas de salaire à gagner. Que dites-vous de quitter cette vie de vagabondage à travers les pays pour servir à une cause noble et juste. Si vous acceptez, salaire et toit vous seront offert. Tous ce que vous aurez à faire sera de servir un pays lors de mission qui seront autant bénéfique pour vous en vous donnant de l’expérience.
Je me dois de garder mon identité ainsi que de plus ample détail secret. Mais si vous êtes intéressé par cela, rendez-vous dans deux semaines au sommet de la plus haute montagne du continent. Seul les plus forts d’entre vous pourrons y arriver. Attention, que ceux voulant venir avec de mauvaise intention s’abstienne ou cette montagne deviendra leur cimetière. »

Il lut avec attention cette lettre. Quelqu'un voulait rassembler des vagabonds ? Dans quel but ? Il ne détestait pas les ninjas, mais il savait que peu d'entre eux étaient du genre à offrir un salaire et un toit pour un tout petit boulot sans danger. Mais ce n'était pas ça qui l'intéressait le plus. Non, il était plus intéressé par les derniers mots : "seuls les plus forts pourront y arriver"... "cette montagne deviendra leur cimetière"... Voilà qui lui plaisait. Son côté samouraï lui criait d'y aller, faisant taire son côté ado qui criait exactement le contraire. Il se retourna et se dirigea vers les ninjas en train de faire leurs sacs, soupçonnant qu'il s'agissait de vagabonds voulant répondre à l'appel. Leurs paroles vinrent justement confirmer ces soupçons :

-Enfin, on va retrouver un toit !

-Et adios la prime de 50 ryos sur nos têtes !

-Hey, vous ! je pars avec vous.

Ils se retournèrent vers lui d'un bloc, et Taho se rendit compte qu'ils étaient bien plus grands que lui. Mais ils restaient des petites frappes, comparés à lui, c'était certain. Ils le regardèrent un instant, puis il jugea bon de donner une raison.

-J'ai eu des démêlées avec les autorités de... euh... Kumo. Voilà. Et je veux être débarrassé de mes problèmes. Comme vous allez à cette réunion à la montagne vous aussi, je pense que nous pourrions faire le chemin ensemble.

Il n'avait pas dit toute la vérité. Pas du tout, même. Tout ce qu'il voulait, c'était relever les défis de la montagne, rencontrer d'autres personnes et apprendr el'identité de ce type qui avait l'air assez dangereux. Il se moquait d'avoir un salaire ou un toit.

Les deux ninjas échangèrent un regard et sourirent, sans doute convaincus que ce petit homme ne tiendrait jamais jusqu'au bout. Puis l'un d'eux répondit :

-Ouais, tu peux venir. Mais prends vite tes affaires, on y va dans cinq minutes.

-Je n'ai que mon sabre et mes vêtements. Je ne possède rien d'autre, alors ce problème est réglé.

Ils hochèrent la tête, puis tous trois sortirent de l'auberge. Les montagnes étaient proches, ce serait rapide et il serait facile d'atteindre le sommet de la plus haute d'entre elles. Enfin, à condition de passer les dangers qu'elle pouvait receler. Cette simple pensée faisait frémir Taho d'excitation.

L'escalade de plusieurs montagnes, à un rythme soutenu, fut plutôt rapide. En moins d'une journée, les trois "compagnons" se retrouvèrent au pied de la plus haute montagne. Ils campèrent durant la nuit, puis reprirent l'ascension à l'aube. Taho était déçu, il s'était attendu à quelque chose de plus exaltant.

Il en était là de ses pensées lorsqu'il se rendit compte qu'il était seul. Il se trouvait sur un chemin menant directement au sommet de la montagne, mais les deux ninjas avaient disparu.

Cela ne dura pas, cependant. Taho esquiva les deux kunaïs qu'il lui lancèrent. Ils étaient sur le côté et avaient espéré le prendre par surprise. Stupides.

-Alors on en est là. Après tout ce qu'on a vécu...

-Evite les blagues. Toi, tu n'atteindras pas le sommet de cette montagne.

-Qui va m'en empêcher ?

Tous deux saisirent des kunaïs et chargèrent. Taho dégaina son katana et effectua un mouvement brusque du bras, traçant dans l'air un arc de cercle qui stoppa les ninjas. Ils bondirent dnouveaujuste apès qu'il ait achevé son mouvement, pensant sans doute pouvoir le frapper ainsi. Mais il frappa de nouveau, cette fois trop vite pour qu'ils puissent esquiver, et ils se retrouvèrent désarmés. Le samouraï porta d'autres coups, et d'autres encore, jusqu'à ce que les deux autres se retrouvent au sol, blessés en de multiples endroits, et incapables de bouger. Déçu, le jeune homme continua sa route, les laissant ainsi, vivants mais trop amocher pour représenter une réelle menace désormais. Il escalada rapidement le sommet de la montagne et arriva devant deux personnes, un jeune homme et une jeune femme, tous deux à peine plus âgés que lui. L'homme portait un bandeau de Kiri.

-Yop. L'audition, c'est bien ici ?

Invité

Un regard, une auberge, un mur, une affiche? Une chance que je sache lire. C'est un appel à tout les vagabonds. Peu commun comme avis sur un mur d'auberge. Je suis à trois mètres de l'affiche et je lis mot par mot ce qu'il y fait écrit... Une cause noble et juste? J'en rigole d'avance. Je n'ai jamais cherché à atteindre un quelconque but comme tout ces humains, race dont j'en renie mon appartenance. De plus, un homme qui tient à garder son identité n'inspire pas confiance...et je pense bien que c'est ce qui va rebuter plus d'un quart de ceux qui ont lu cette affiche. C'est d'ailleurs ce détail qui m'intéresse.

Ma curiosité a réussit à pousser mon instinct. Si c'est un piège, j'entre dans la dance. Si non, je regarde ce qui se passe sans plus. Quoi de mal? De toute façon, ce n'est pas dans mes plans que je n'ai pas. Je le trace au fur et à mesure que je découvre la terre, les lacs, les montagnes, les rivières. Rien ne me poussera à suivre un tel ou un tel chemin pour une telle ou une telle raison. Je suis la direction du vent un jour et le soleil un autre jour quand ce n'est pas la lune.

-Enfin, on va retrouver un toit !
-Et adios la prime de 50 ryos sur nos têtes !
-Hey, vous ! je pars avec vous.

Tiens, on dirait que ça arrange plus d'une personne. Je n'aurais qu'à les suivre discrètement pour savoir ce qu'il en est. Des problèmes avec les autorités de Kumo? Une lueur de mensonge se laissa paraître sur son visage...appariement pas assez marquée pour que les deux autres personnes ne la distingue. Quelle bande de naïfs. En plus qu'il s'agit d'une personne qu'ils ne connaissent même pas, il a un sabre dans le dos qui pourrait être sortit en quelques secondes du fourreau pour leur trancher la tête...et ils ont dit bien haut qu'il y avait une prime sur leur tête. Trop naïfs les gens...c'en est navrant.

Ils sortirent de l'auberge après cinq minutes. Je les suis de loin et sauta dans le premier arbre à l'orée dans la forêt qui entoure le sentier qui mène à ladite montagne. Par plusieurs fois, j'ai du descendre discrètement pour attraper un rat et pour me repaître de son sang histoire que je ne faiblisse pas trop.

La journée se passa ainsi sans trop d'encombre ni d'embrouilles entre les trois vagabonds...c'en est décevant. Le soir, ils campèrent et s'endormirent rapidement. C'est là que j'en profite pour sortir de ma cachette et pour m'approcher de l'un d'entre eux, celui qui avait affirmé qu'ils avaient une prime sur leurs têtes. D'un petit coup de griffe dans le cou, il ouvrit les yeux et attrapa directement ma gorge.

-Qu'est ce que tu comptais faire là?
-Ne t'inquiète pas. Nous ne sommes que dans un rêve.
-Et tu crois que je vais te croire?
-Je ne t'ai dit que la vérité, à toi de l’interpréter...

J'adore ce petit moment d'incrédulité qui passe dans l'air quand un humain se met à réfléchir. Quelques secondes suffirent pour qu'il me lâche la gorge et qu'il s'assoie.

-Et t'es qui toi alors?

D'un simple sourire presque franc, je fais comme si il le savait déjà. Je ne sais vraiment pas comment il va l’interpréter. J'aurais bien la surprise. Soudain, il écarquilla les yeux et pencha sa tête vers l'avant, les yeux dans le vide.

-Une peau blanche, des yeux rouges, une apparence enfantine...je vais mourir?

D'un nouveau sourire, je confirme ce qu'il pense. Quelle naïveté. C'est presque si j'allais en éclater de rire. Heureusement que je pus me contenir à temps. Et puis, il y a une chose qui m'étonna presque sur le coup; comment il a fait pour me distinguer dans la pénombre de la forêt? Il doit sûrement être habitué à la vie nocturne. Je pointe le doigt sur le plus petit qui s'était incrusté dans leur équipée.

-C'est lui.
-Qui va me tuer?
-Et pas seulement...
-Ils vont se mettre à deux pour me tuer?
-Sauf si tu lui parles avant. C'est ta seule chance de salut.

Puis je suis repartie dans les buissons rapidement. Il n'essaya même pas de me poursuivre. Non, il partit vers son compagnon et lui parla. Je sens que la journée de demain va être intéressante...

Et ce qui devait arriver arriva. Il y eut une attaque mais la réaction du jeune homme me glaça le sang. Quelle souplesse dans tout ses mouvements! Ce ne sont pas des techniques ninjas qu'il exprime comme tout ces autres humains communs...il se bat avec le coeur ma parole! Je n'ai jamais vu ça. Il n'est pas ninja? La souplesse du serpent, l'agilité de l'aigle et la force de l'ours. Il renferme une énergie intéressante. Il faut absolument que je le suive!
J'étais tellement absorbée par ce qu'il venait de faire que je pris même pas le temps de me nourrir du sang qui aurait pu être délicieux des deux malheureux qui venaient de goûter au katana de ce jeune homme qui doit avoir environ mon âge.
D'arbre en arbre, je le suis toujours jusqu'en haut de la montagne où les arbres se faisaient de plus en plus rares, je du même grimper dans pas mal de sapins qui sont bien moins agréables pour les pieds nus. Le sapin le plus proche se trouve -et heureusement pour moi- à trois mètres du jeune homme, si bien que je peux entrapercevoir les deux autres personnes présentes, un homme au bandeau arborant quatre petites vagues et une femme sans bandeau.

Il ne reste plus qu'à voir ce qui se passe.

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Appel au vagabond [PV: libre à tous les vagabonds]

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