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 Noiji Abe[fini]

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MessageSujet: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1Mer 11 Avr - 7:54






Votre personnage










Noiji Abe[fini] 4980654495✘ Nom: Abe

✘ Prénom: Noiji

✘ Age: 20ans

✘ Nindo: "Ma voie est tracée,c'est celle de la justice"

✘ Village désiré:Konoha




Description psychologique





(Minimum de 10 lignes)
Esprit déraisonné !


Un jour, certains tentèrent de décrire le psyché du Shinobi. Vous comprendrez rapidement que ce fut un dur labeur pour un résultat bien maigre. En effet, ils ne purent que s'attacher à quelques détails, ils ne purent peaufiner jusqu'à la moindre réaction de l'Humain. A leur grand désarroi, ce fut une énigme complexe qu'ils ne purent résoudre que sur une moitié, le labyrinthe gardant précieusement tous ses trésors, du plus modeste au plus important. Autant vous dire que cette seule étude prouve la difficulté, la complexité d'un être. Certains se livrent, d'autres ne le font pas. Il est de cette catégorie. Voici ce rapport considéré par la hiérarchie comme le seul document représentant la psychologie du jeune homme.

Rapport:

Instable: Mes collaborateurs et moi avons constaté que le patient Noiji était d'une instabilité précaire. Incapable de maîtriser ses propres pulsions, se laissant aller aux extrêmes sentimentaux, il est certain qu'une grande tristesse le rendrait fou au point de détruire ce qui l'entoure. Tout comme la colère face à ses idéaux bafoués. Nous pensons qu'il est préférable de le surveiller, de lui porter une grande attention concernant sa psyché. Une grande partie de son comportement est expliquée par ce trait de caractère qui le rende des plus dangereux si un suivi n'est pas exécuté. Cela reste un atout lors d'une guerre puisqu'une fois sur un champ de bataille, il semble incontrôlable. Un atout majeur que l'on se doit de pouvoir utiliser en de pareilles conditions.

Remise en question: Le patient Abe est en proie à la remise en question. Culpabilisant lorsqu'une mission échoue, qu'un ami disparaît, il tente toujours de trouver une raison qui ne peut venir que de lui. Ainsi, soit il n'est pas assez fort pour une telle mission, incapable de battre tel ou tel adversaire, soit il se demande s'il est lui-même un bon ami, il se ferme souvent sur lui-même. Portant tous les maux du monde sur ses propres épaules, cherchant solution à toutes les questions, même celles sans réponse, cette pathologie est, nous pensons, irrémédiable. Notre collège pense qu'il n'est pas nécessaire d'appliquer une quelconque surveillance ou d'y chercher un remède. Cette tendance à culpabiliser ne fait pas de lui un Shinobi dangereux, seulement conscient des dangers, des menaces, mais parfois trop en retrait.

Intelligent & instinctif: Contrairement à son instabilité, le patient 21684 semble réagir avant par son intuition et son esprit. Ainsi, couplé à sa remise en question, le Shinobi semble apte à éviter les erreurs du terrain. Parfois qualifié de perfectionniste, son esprit semble prometteur. En effet, réfléchissant sans cesse, il est capable de réagir de sorte qu'il est rare que d'importants dégâts soient à compter après une mission où il était. Nous pensons malgré tout que son instabilité chronique reste un facteur non négligeable et que malgré son esprit prometteur, nous devons faire attention à ne pas lui mettre trop de responsabilités entre les mains. Evitons, si possible, de rendre fou cet élément.

Intègre: Outre tous ces traits majeurs de sa personnalité, nous avons pu remarquer une grande qualité chez le patient. Atteint d'une grande intégrité, certainement nourrie par de beaux idéaux, le Shinobi semble se vouer corps et âme pour ceux qui comptent. Ne rechignant jamais au travail, toujours sincère avec ceux qui lui importe, cette intégrité semble tout de même avoir quelques limites lorsqu'il n'apprécie pas une personne. Ainsi, malgré ce côté que nous qualifions de chevaleresque, notre homme au bon coeur n'en reste pas un être imparfait, de par son instabilité croissante.

Pervers: A tout bien considéré, au fond de lui-même, nous avons décelé une trace de perversité, de sadisme. Sans être une vraie engeance, ni être émergé complètement, il semble être rongé de l'intérieur par un Démon. N'étant qu'une impression, ce sadisme semble croître avec sa propre instabilité. Actuellement, nous ne pourrions en développer davantage sur ce sujet puisqu'il reste minoritaire et que ces excès ne semblent être perceptibles qu'une fois en grand trouble. Il reste néanmoins intéressant de le surveiller, de faire attention. Si cet excès de brutalité gratuite devait se répandre, nous conseillons de le mettre sous quarantaine.


Comme vous le constaterez, le jugement des quelques médecins semble néanmoins difficile à comprendre. L'énigme du jeune homme reste totale puisque nous n'apprenons que quelques détails sur les traits de personnalité de ce dernier. Mais finalement, que diriez-vous, est-il bon ou mauvais ? Telle est la question. Réfléchissez-y un peu et répondez. Quel serait son camp ?




Description physiologique





(Minimum de 10 lignes)
Est-ce ... Moi ?


On ne pourrait mieux décrire extérieurement qu'en demandant à son entourage, proche ou lointain. Ses amis, sa famille, ainsi que ces inconnus près desquels il passe chaque jour sans même s'en apercevoir. Chacun aura sa propre vision de l'adolescent. Ainsi, une mère trouvera son fils parfait, tandis qu'un commerçant le trouvera charmant. Un garçon qui le concurrence le trouvera certainement repoussant, tandis qu'une fille amoureuse ne trouvera rien à redire sur le corps du même garçon. Ainsi, tous les critères restent subjectifs. Inutile de demander à cet entourage aux avis trop subjectifs. Peut-être est-ce, au fond, lui-même, le meilleur critique qu'il puisse faire de lui ? Pourtant, mettre une personne devant un miroir et qu'il se décrive, et il le fera, mais seulement en des aspects négatifs. Il ne verra que le laid en lui, alors que finalement, peut-être est-ce attirant, mignon, craquant. Comme vous l'aurez compris, avoir un avis dit objectif est quasi impossible tant le subjectif, l'avis personnel, nous attire davantage. Ne comptons donc que sur l'avis de lui-même, penché sur cette rivière. Il s'observe, comme Narcisse amoureux de lui-même, il est prêt à tomber, mais il résiste. Il a encore à faire et il le sait.

Pourquoi ? Pourquoi dois-je tant attirer le regard ? Qu'ai-je de si spécial ? Suis-je victime d'une étiquette ? Pourtant, je n'ai rien de collé sur le front. Pourquoi tant de regards tournés vers moi ? Je ne comprendrai jamais. Est-ce mes cheveux bruns en bataille, toujours sous le coup du vent, qui dérangent ? Peut-être est-ce mon regard brunâtre aux couleurs rougeâtres ? Pourquoi les gens me fixent-ils ? Je dois me calmer. Arrêter de me poser tant de questions qui ne font que davantage me torturer l'esprit. Respirer. Expirer. C'est ainsi que je devais faire pour retrouver mon calme, comme on me l'avait appris. Un instant, je releva mon regard de ce cours d'eau. Je ne comprenais toujours pas comment cela était-il possible ? J'avais tant de mal à comprendre le regard d'autrui. Qui était-je pour eux ? Etais-je ... Un monstre ? Finalement, je me rabaissa mon regard, me détaillant finalement pour discerner ce qui ne convenait pas. Dans cette eau cristalline, je rencontrai le regard de mon reflet. Brun, aux frontières du rouge, j'y lisais ma propre détresse de ce moment difficile. Cette nouvelle crise. Certains venaient à dire que mon regard laissait trop de mes émotions, qu'ils étaient l'une des seules portes pour découvrir ce que je ressentais réellement. Je n'avais jamais nié cette information, certainement parce que, finalement, je pensais la même chose. Peut-être mes yeux rougeâtres étaient-ils les seuls clés vers mon coeur ? Un instant, je ne pus m'empêcher de sourire, dévoilant mes dents blanches à mon propre reflet. Une dentition dite parfaite selon tous. Moi-même, je n'aurais rien à en redire, d'ailleurs. Je me fixe toujours. D'abord mon nez, droit et fin, auquel je ne remarque aucune imperfection. Parfois, j'ai l'impression qu'il est tordu. Légèrement, seulement. Je ne saurais dire si cela est vraiment le cas et je ne veux pas interroger sur une telle réflexion idiote. Autant garder ce soupçon pour moi-même. Mes lèvres sont de ce même acabit. Nulle trace d'une imperfection ne semble s'être dessinée au fil de mes premières années. Ai-je eu de la chance ou seulement le sort ne m'a-t-il pas encore attrapé ? Mes oreilles, souvent cachées par mes cheveux, n'ont pas un angle précis. Pourtant, j'entends plutôt bien. Sans avoir une ouïe comparable aux chiens, je pense être bien doté. Finalement, mon regard se pose sur mes cheveux. Passant une main dans ces derniers, je soupire. Jamais je n'aurai une vraie coiffure. Sans cesse battue par les vents, brune comme les troncs d'arbres, j'ai abandonné l'idée d'avoir une chevelure digne de ce nom. Peut-être est-ce cela qui ne plaît pas ? Peut-être les gens n'apprécient-ils pas cette coiffure en bataille où le vent se mêle ? Quand je me regarde dans l'eau, je remarque que la peau de mon visage n'est vallonnée d'aucune imperfection. Je ressemblerais presque à un enfant, même. Certains me donnent une quinzaine d'années. Comment dois-je le prendre ? Est-ce un ... Compliment ? Peut-être m'envient-ils de porter un tel visage ? Un visage resté jeune, où le temps ne semble pas marquer son empreinte. Est-ce cela ?

N'en pouvant plus de regarder seulement mon visage, je me redressai, visionnant mon corps encore torse nu. De suite, mon regard se porte sur le tatouage qui est au milieu de mon torse, entre le bas ventre et le cou. Je n'ai jamais su sa signification. Elle est là et ne m'a jamais fait souffrir. Je ne me pose plus la question. Finalement, personne ne sait que je l'ai. Elle fut toujours là sans que personne ne le sache. Jamais je n'en parlerai. Un instant, je médite en contemplant mon propre tatouage ancestral. Après ce court instant de repos cérébral, je me remets à me détailler, comme absorber par cette mission. Ma carrure n'est ni frêle, ni celle d'un homme rompu aux entraînements physiques intenses. Mes bras sont dessinés de telle façon que je puisse porter de lourds chargements. Mon dos, je ne l'ai jamais vu. D'ailleurs, personne ne l'a jamais vu. Je ne veux pas d'une remarque supplémentaire. Ni sur ce qui pourrait y avoir sur mon dos, ni même sur le tatouage que j'arbore sur ma poitrine. Une nouvelle fois, je souris en me souvenant de ce qu'est la virilité. Je me rends alors compte que je suis imberbe. Sur le haut du corps, du moins. Que ce soit torse ou visage, jamais je n'ai vu de pilosité sur ces derniers. Je haussai les épaules, en me rendant compte que mes jambes semblaient tout de même légèrement plus poilues. Personne n'a jamais rien de tout cela. Peut-être est-ce mieux ainsi ? Peut-être ne serais-je qu'encore plus victime de mon physique ? Peut-être serais-je alors exclu du village ? Mais qu'ai-je fait pour devenir ce monstre ? Et personne ne me répond jamais ...

Soudainement, alors que je tente vainement d'apercevoir mon dos, j'entends un frémissement dans les buissons aux alentours et d'un bond, je plonge sur mes vêtements et me rhabille en vitesse de mon habituel accoutrement. Passant d'abord mon jeans délavé encore intacte malgré les voyages et les combats, je le porte tel ce "vêtement de la chance". Ensuite, vint le tour de mes chaussures, d'une couleur noire. Simple, elles sont avant tout faites pour la marche et tous les types de sol. D'abord usuelles, je les remplace par mes traditionnels sandales une fois à l'intérieur de chez moi. Parfois, je transporte ces dernières sur moi, que je me permets d'employer chez des hôtes, évitant ainsi de salir leur sol de mes chaussures souvent crasseuses. Au dessus de ce tout, je porte souvent un simple t-shirt, d'une couleur qui varie, parfois bleu, parfois vert ou encore blanc, il ne m'est jamais venu de faire un tri dans ma garde-robe. Le premier qui me vient est souvent celui que je porte. En dernier, je remets mon long manteau, me protégeant ainsi du froid. Lorsque j'arrive dans les contrées du Nord, il n'est pas rare que je l'ouvre, voire même le retirer. Pourtant, une fois chez moi, au lieu de porter ces vêtements que je considère d'extérieur, je préfère porter un kimono traditionnel, que je laisse sans ceinture, me déplaçant ainsi, torse nu. Finissant de me rhabiller, je disparais rapidement dans un petit nuage de fumée, ne laissant ainsi nulle trace de moi, tandis que mon visiteur arrive trop tard.

Ainsi, vous venez de découvrir l'adolescent se contemplant dans les eaux de cette rivière. Comme vous l'aurez compris, il est enclin à cette remise en question qui le ronge lentement de l'intérieur. Son physique lui posant un léger problème sur sa propre identité, il ne sait simplement pas tout de lui-même. Son tatouage, au niveau du torse, cache le monstre qu'il abrite. Lui-même ne le sait d'ailleurs pas. Son dos qu'il cherche à voir une fois dévoile son autre secret. Ainsi, arpentant toute sa colonne vertébrale, un long serpent est tatoué. Signe de son clan, ce tatouage ne lui a jamais été dévoilé pour des raisons qui resteront mystérieuses. Ne cherchez point une explication, vous n'en trouveriez aucune. Seule sa famille sait et tous se tairont. Tel fut le secret qu'ils scellèrent. Ah ! Et sachez que le jeune homme souhaiterait se faire percer les oreilles supérieures.



Votre Histoire





(Minimum de 10 lignes)
Bout de papier au gré du vent


|♣| Episode Premier

Fleur au milieu des neiges ...


Yuki. Le pays des neiges. Une autre journée sous les pluies glacées du petit hameau n'abritant qu'une population d'une dizaine de famille. Tous se connaissaient. Tous connaissaient les quelques bruits venus de l'extérieur. Tous connaissaient les dernières nouvelles du village. Le regard ne comptait pas. Le secret n'existait pas entre ces quelques villageois reclus loin du monde extérieur. Loin des querelles. Au milieu de ce petit village sans aucun but autre que celui de prospérer dans cette petite communauté, la nouvelle avait retenti plusieurs mois auparavant. La famille Abe allait accueillir son troisième enfant. Une grande fête se préparait. La mère avait survécu à deux accouchements et semblait solide pour ce troisième et certainement dernier. La sage-femme, une des personnes admises au sein du groupe fermé qui venait de l'extérieur, connaissait bien la femme puisqu'elle avait déjà été celle qui avait participé aux deux précédentes naissances. Elle était fière de sa vocation et se plaisait toujours à se rendre au chevet de ses patientes. Aujourd'hui était le grand jour. Tous attendaient avec impatience, cinq, seulement, redoutaient la mort prématurée de l'enfant ou même de la mère. Un long silence se fit devant la porte de la demeure familiale.

Tous retinrent leur respiration, attendant le premier braillement de l'enfant, ses premiers pleurs et cris. Longtemps, l'attente se fit. Et la nuit arriva, sans que l'enfant ne sortit. L'inquiétude se fit, le doute et la crainte s'y mêlant. L'enfant semblait mort. Prématurément. Tous semblaient craindre le pire et découvrir un nourrisson déjà livide. Lentement, la file devint plus courte, préférant le repos salvateur du lit que l'angoisse de quelques-uns. La sage-femme, elle-même, perdit espoir quand une redoutable contraction se fit ressentir chez l'épouse qui hurla sa douleur. Certains en vinrent à redouter une avalanche qui ne vint jamais. Et lentement, l'enfant sortit. Malheureusement, le cordon ombilical l'étranglait, le saignait, l'empêchait de pousser ce premier cri de victoire. Agissant avec rapidité et avec soin, la sage-femme exécuta de rapides gestes, libérant l'enfant et la mère de cette étreinte qui n'avait que trop durer. C'est ainsi qu'il poussa son premier cri et qu'on l'entendit pleurer, soulageant une petite population de cette crainte morbide. La mère s'était endormie après ce redoutable combat, s'étant vidé de ses forces, elle se reposait après cette journée éprouvante. Le père, quant à lui, prit l'enfant dans ses bras et ne put s'empêcher de le bercer légèrement. Ainsi, telle une fleur, l'enfant venait d'éclore au milieu de ce paysage enneigé. Cadet de trois enfants, seul garçon entre les trois, il devint rapidement le chouchou mais aussi la poupée des deux demoiselles.

|♣| Episode Deux

Disparaître pour devenir.


Mais le ciel ne reste jamais éclairci toute une journée. Parfois, quelques nuages apparaissent, voilant de leurs ténèbres les rayons solaires. Tel est le même chemin de la vie. Sinueux, interminable, on n'en fait jamais le bilan qu'une fois que la mort nous surprend à notre porte. C'est ainsi que la mort vint à la porte de sa demeure, un beau matin printanier, où les fleurs tentaient une nouvelle année de percer les neiges fondantes. Et malgré toute la volonté qu'elles puisaient en elles, elles finirent par céder. Comme chaque année. La mort ne fléchissait jamais. Elle venait toujours à l'heure. Toujours était-elle au rendez-vous, quoi qu'il puisse arriver sur chaque route. C'est ainsi qu'elle s'approcha et prit la vie du père. Frappé d'une crise, l'homme tomba au sol et s'éteignit dans la rapide et douloureuse mort qui s'était offert à lui, sans même le prévenir. Ce fait d'une extrême banalité fut pourtant un tournant dans la vie de l'enfant, âgé alors de neuf ans. Le visage du village changea lentement, rejetant cette femme qui ne voulait pas se remarier, refusant la tradition locale. Ainsi, elle dût décider de l'exode de sa propre famille vers des terres qui lui étaient inconnues, à elle comme à ses propres enfants.

La nuit n'était pas éclairée. Aujourd'hui, la Nouvelle Lune commençait et de son disque noir, rien n'était visible. Une porte s’entrebâilla, une tête passa. Le silence régnait au sein du village qui dormait sous l'oeil lui-même endormi de l'astre nocturne. Un corps se mouva dans l'air qui semblait empli d'une tension inconnue. Trois corps suivirent. Le silence s'était abattu au sein de la troupe qui n'emportait qu'un strict nécessaire. Ils partirent sans un mot, sans un bruit, au milieu d'une nuit sans lune. Les étoiles elles-mêmes étaient complices, cachées par les nuages gris qui descendaient lentement sous forme de brume. Les fuyards disparurent, laissant derrière eux quelques traces effacées rapidement par le vent qui se levait par intermittence, se faisant le dernier des complices. Comme si le Destin les attirait ailleurs, les éléments eux-mêmes s'adonnaient à ce petit jeu de la fuite. Quatre personnes étaient sur les routes enneigées du pays de Yuki. Ils disparaissaient lentement, délaissant leur passé. La mère les poussant à devenir quelqu'un. A ne pas rester enfermé dans es vieilles traditions. Elle venait de prendre son courage, oubliant la terre de ses ancêtres et de son mari, pour qu'enfin, ses enfants soient libres des décisions qui s'offriront à eux. Qu'ils ne soient pas guidés par une communauté.

|♣| Episode Trois

Une autre goutte ...


Deux personnes atteignaient les hautes portes gardées de Konohai, deux shinobis en faction surveillant le flux des quelques membres qui allaient et venaient dans le village. Un enfant et une femme marchaient, le dos voûté, les membres endoloris, le corps crasseux, les vêtements en lambeaux. A leur démarche, ils ne ressemblaient plus qu'à quelques ombres, à quelques fantômes issus des profondeurs des marécages. Alors qu'ils allaient atteindre l'abri des portes, les deux corps s'effondrèrent sous le regard ébahi des deux hommes. Un instant, ils hésitèrent, ils se regardèrent et décidèrent d'intervenir mutuellement. L'état des deux jeunes êtres semblait préoccupant et, une fois à l'hopital, le diagnostic ne fut favorable à aucun des deux. La mort semblait les attendre après ce terrible périple dont eux seuls avaient conscience. Ils étaient partis à quatre, mais n'étaient plus que deux. Pourtant, la fin semblait être proche, comme si le sort, après sa grande complicité, reprenait ses droits. Lentement, au fil du périple qui avait duré plusieurs mois, balancé entre mers et terres, ils avaient un membre, puis un second, pour terminer là, au pied des portes salvatrices. Le voyage de trois années les avait métamorphosé. L'enfant n'était plus l'insouciance incarnée. La grande soeur, devenue une femme, protégeait comme elle le pouvait le dernier être qu'elle avait au monde.

Après trois jours d'un sommeil unique, comme s'ils étaient morts, la jeune femme avait ouvert les yeux, tourné la tête aux alentours, avant de sourire en apercevant son petit frère. Elle y était arrivée. Elle avait réussi à donner une vie pour l'héritier de la famille. Le dernier né connu du clan semblait encore en vie, résistant malgré tout à tous les maux qui l'avaient frappé. Il s'agitait lentement, revisitant ses souvenirs les plus frais, les plus douloureux. La perte de sa mère il y a quelques semaines, la mort de sa soeur sur le navire qui les transportait, le regard hagard de sa grande soeur aux hautes portes de la nouvelle cité. Un instant, elle l'entendit gémir, avant d'elle-même se rendormir, le sourire toujours aux lèvres. Elle savait qu'il s'en sortirait. Une larme coula sur sa joue, voyant sa mère et son père, au temps où ils étaient heureux, au temps où Noiji n'était qu'un insouciant enfant, prêt à jouer à la poupée vivante. Ce n'était plus cela. Le présent n'était plus le passé.

|♣| Episode Quatre

Deviens ce que tu dois !


Tout avait changé. Portant son masque, il se protégeait. Il préférait que personne ne sache sa tristesse. Qu'elle reste enfouie sous un masque. Elle venait de mourir. Elle. Sa soeur. La seule à connaître l'horreur de son histoire. Tout le frappait de plein fouet, son terrible périple depuis la mort de père. Il était arrivé là avec elle, dans la douleur et dorénavant, il était seul à partager ce lourd fardeau. Longtemps, il resta devant la tombe, versant les larmes qu'il lui devait. La pluie battait, essuyait son visage déjà détrempé. Ses habits détrempés lui collaient à la peau. Il ne réagissait pas. Il pleurait les larmes qu'elle n'avait jamais vu. Il n'avait plus pleuré depuis leur arrivée à Konohai. Il se l'était juré. Aujourd'hui, il rompait cette promesse intime. Il pleurait pour tous les malheurs. Il pleurait pour se libérer de ce poids. Il ne voulait pas partir, quitte à devenir l'arbre et le tronc protecteur de la tombe.

Une main se posa sur son épaule, l'invitant à partir. Délicatement, elle le prit par la main, le tirant légèrement vers l'arrière, pour quitter la dernière demeure de sa soeur. Il poussa un soupir, laissa une dernière goutte couler le long de sa joue. Tout était terminé. Il n'était pas seul. Il voulait être seul. Passer son chagrin, pleurer, se souvenir et oublier. Il ne pourrait pas. Telles des cicatrices marquées à même sa chair, tel un tatouage laissé comme une empreinte.





CODES DU RÈGLEMENT (2) : Editer By Shino
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MessageSujet: Re: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1Mer 11 Avr - 9:22

Bienvenue parmis nous =D

Présentation Juste "magnifique",je n'en n'avais pas vu de telles auparavant... *-*

"Bon rp!"
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MessageSujet: Re: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1Mer 11 Avr - 10:22

Merci,vraiment,je suis flatté. ^^
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Fubuki Nishida

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MessageSujet: Re: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1Mer 11 Avr - 11:43

Si tu as vraiment douze ans HRP , chapeau !
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MessageSujet: Re: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1Mer 11 Avr - 14:23

Bienvenue a toi

J'aime bien ta présentation , tu as un bon niveau rp je te valide Chuunin et tu pars avec 6 techniques gratuites . Bon rp x)
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MessageSujet: Re: Noiji Abe[fini]   Noiji Abe[fini] Icon_minitime1

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