Description : Le volcan du village est en pleine éruption volcanique, vous devez vous y rendre et sauvez le plus de gens possible qui y sont. Essayez de réunir le plus de survivants possible, et vous serez grandement payé.
Lignes : 96 / 110 d'après le compteur de lignes.
Salaire : 200 // Ces ryo's seront directement décomptés de mon salaire pour l'examen...
Salaire du Hokage : 100

Un petit village en-dessous d'un volcan en éruption. allez savoir pourquoi ces gens s'étaient installés dans un lieu pareil. Cent-cinquante habitants à sauver. Une heure de trajet. Il fallait faire vite. Aussitôt sortie du bureau, Kami prit la direction de l'entrée de Konoha, avec Heiryuu. Courant le plus rapidement possible pour ne plus faire attendre sous la peur tous ces idiots d'Humains. Au final le voyage n'aura duré que quarante minutes. Déjà le monstre se faisait voir au loin, brillant de mille feux. De la lave coulait doucement mais pas assez lentement pour que tous ne puissent s'enfuir avant qu'elle ne les atteigne. Les vieux d'ici n'étaient vraiment pas rapides. Tant pis il faudrait donc l'être plus qu'eux. Kami s'en trouvait perchée sur un haut sapin à une vingtaine de mètres du lieu de sa mission à contemplé assez perplexe la difficulté qui se dressait face à elle. Comment empêcher la lave d'entrer en collision avec le village ? Ses habitants surtout. Les habitations importaient peu dans le fond. Elle aiderait à leur reconstruction dans le pire des cas. Les secondes passaient. Quelques idées se formaient. Les villageois fuyaient en une seule direction, ça en ferait moins à aller chercher. Mais ils n'avançaient pas vite du tout. Puis il y avait les personnes qui préféraient mourir dans la souffrance et l'effroi plutôt que de quitter leurs appartements le temps d'une heure, ou deux selon l'évolution de la situation. Il s'agissait là des plus embêtant car il fallait agir en prenant cette considération en compte et donc faire, de ce fait, tout de même un minimum de dégâts matériels. Si quelqu'un perdait la vie à cause d'elle et non de cette lave qui n'était plus qu'à une cinquantaine de mètres du village, sa mission n'aurait servit à rien et ses ryo ? Elle n'en verrait pas la couleur.

On va faire simple. Heiryuu tu te démerdes pour évacuer le plus de monde possible, femmes et enfants d'abords, pendant que je stoppe ce truc gluant. J'viendrais t'aider après et on en terminera à deux, okeii ?

Je te suis, comme quoi tu peux avoir de bonnes idées quand tu réfléchies un peu. Aller, c'est partit !

Kami préféra faire comme si les propos de son amie n'étaient pas passés par ses oreilles et prit donc la direction du volcan en courant. Heiryuu fit plus simple. Prenant une apparence humainement anodine, celle de Kami Yuuki, elle s'engouffra rapidement dans les rues du village, criant au plus de monde possible de s'en aller à plus où moins cinq-cent mètres de cet endroit. Le temps de trouver un mégaphone dans les appartements du chef des lieux, et d'activer l'alarme générale pour les petits durs de la feuille qui dormiraient encore, elle créa ensuite quatre clones consistants. Deux iraient conduire les habitants en sécurité, pour leur éviter de se perdre sous la panique dans une forêt qu'ils connaissaient sûrement par coeur. Les trois autres se chargeraient de fouiller les habitations afin d'évacuer tout le monde. Que les vieux veuillent mourir ou non leur importaient peu, elles évacueraient tous le monde de gré ou de force.

La Juunin, elle, fondit tout droit. Elle se stoppa à quinze mètres de la lave qui continuait d'avancer sans prendre en considération l'obstacle qui se dressait face à elle. Une rapide série de signe et la demoiselle plaqua ses mains sur le sol, juste à temps. Deux mètres de plus et elle n'aurait pas vu le ciel du lendemain. Le sol trembla et trembla encore pour ensuite se soulever. Haut, très haut. Un rempart. Une falaise. Sauvés. Momentanément. Car une éruption ne s'arrêtait sur un échec. Il ne se stoppait jamais sur une réussite ennemie. Elle continuait, fumait, envoyait encore plus de ce liquide visqueux et brûlant qui désintégrait tout sur son passage. La terre elle-même fondait sous cette chaleur grandissante. La falaise ne tiendrait pas tant que cela continuerait de couler. Il fallait donc l'engouffrer là où elle ne pourrait ressortir, l'engouffrer sous terre au risque de mourir d'une triste inattention adverse. Seulement Kami Yuuki était déterminée. Et jamais elle ne périrait lors d'une aussi simple mission. Ce serait trop bête d'en finir ainsi. Ce serait trop bête d'en finir tout simplement.

La terre est fragile proche d'un volcan. Si je créé une brèche assez profondément pour que la fissure monte jusqu'en haut mais que celle-ci retienne l'éruption, ça devrait le faire. Hmm.. Mais pourquoi ne l'ais-je pas fais avant ?

Arrêtant de se maudire elle-même, la demoiselle s'enfonça lentement dans la terre. Elle avançait prudemment, évitant ainsi de se faire piéger par la lave qui brûlait tout au-dessus d'elle. Car oui, à présent la Juunin se trouvait confortablement installée sous cette chaleur infernale qui régnait au dehors. Auparavant elle avait créé quatre clones qui se dispersèrent également en ligne droite sous la terre. Il ne fallait pas non plus être trop proche du volcan ou cela pourrait être encore plus dangereux que cela ne l'était déjà. Mais soit, toutes étaient là où il fallait, à la bonne place en bonne profondeur. Une seconde après, le sol se fissura. Une grande fissure qui remonta à la surface pour ainsi s'ouvrir au monde et engouffrer tout ce qu'il y avait entre elle et les ténèbres. Les clones explosèrent, Kami Yuuki n'eut que le temps de s'éloigner un peu, secouée par les tremblements terrestres, engourdie par la chaleur de la lave qui ne cessait de couler. Difficilement elle s'écarta pour ensuite remonter sur la terre ferme, au sommet de la sorte de colline qu'elle avait fait se soulever quelques instants plus tôt. Là, elle s'y laissa tomber, lessivée par autant de chaleur d'un coup, elle qui ne supportait que très mal ce genre de chose. Elle avait eu de la chance, ça n'était pas toujours ainsi. Mais son plan avait visiblement fonctionné. Il ne restait plus qu'à l’irruption de se stopper bien gentiment et ainsi, la jeune femme pourrait compléter sa mission. En attendant elle se reposerait un peu.

Heiryuu évacuait les derniers habitants. Étonnamment, tout le monde l'avait suivit très facilement. Peut-être que personne ne tenait à prendre de risque aujourd'hui. Si ses calculs et les informations que l'on lui avait donné n'étaient pas erronées, la louve devrait compter quelques cent-cinquante personnes tout juste dans ces bois à l'entrée du village que sa sœur essayait de sauver et de protéger. Elle commença donc à compter, demandant aux villageois de ne plus bouger, pendant quelques minutes. Il n'y avait pas d'autres moyens plus rapides de savoir, la Jin ne possédait aucunes fiches avec les noms et prénoms des habitants. Et puis il fallait également prendre en compte les chiens et les chats que certains possédaient. Il y avait même un poisson rouge et un perroquet sur les lieux mais il y avait cette chance qu'il n'étaient pas énormément nombreux non plus. Le comptage fut rapide, seulement il manquait deux enfants. Deux jeunes filles pour être plus précise. N'avaient-elles pas été évacuées ? Heiryuu demanda quelques informations aux parents de celles-ci et partit à leur recherche, un clone s'éloigna dans les bois tandis que l'originale fonçait droit aux habitations, voire si elles n'y s'étaient pas cachées. Mais là.. Elle fut bien surprise de constater que face à elle se trouvaient deux maisons enflammées. Des cris provenaient de l'intérieur de l'une d'entre elles. Des cris effrayés provenant d'une fille à coup sûre. Mais qu'est-ce qu'elles avaient foutues ?

Kami, j'ai un problème. Deux gamines sont dans une maison juste ne face de moi qu'est entrain de cramer.. Si tu pouvais venir me filer un coup de main ce n'serait pas de refus !

Eeeh ? Ouai, j'arrive.

En l'attendant, Heiryuu entra en première dans la maison, ayant activé un bouclier de chakra fort utile dans ce genre d'occasions. Car même si celui-ci ne la protégeait pas de toutes les brûlures, il en atténuait grandement les effets. Seulement en attendant, c'était quand chaud. La louve se concentra rapidement, écoutant les cris par delà le bruit incessant des flammes qui rongeaient le sol, les murs et le plafond. Ceux-ci provenaient d'une pièce dans le fond de la maison, une chambre du rez-de-chaussé ou une salle de bain si celles-ci avaient été intelligentes. Difficilement elle se fraya un chemin dans les flammes et arriva derrière la porte de la pièce d'où provenaient les cris. Elles étaient bels et bien deux fillettes. Et bien il n'y avait plus qu'à les sortir de là à présent. Non sans douiller un peu après, la louve fracassa la porte encore brûlante d'un coup de pied magistrale et entra la ce qui ressemblait fortement à une chambre aux trois quarts rongée par le feu. Juste à temps n'est-ce pas ?