Nom : Hayate
Prénom : Yuko
Âge : 21 ans
Nindo : Faire ce qui me semble juste.
Village désiré : Akatsuki

Ma tête, mes pensées.

Mais qui quoi, vous tentez de jeter un regard sur mes sombres pensées ? Qu'est ce qui vous dit qu'elle sont sombre d'ailleurs, moi ? Vous allez me croire, celui qui arrive et qui ne fait qu'écrire de maigres paroles sur un parchemin doré ? Je tâcherai d'être franc pour bien me décrire, notez toutefois que je reste assez bon menteur, capacité qui m'a permit d'en déjouer plus d'un. Vous devez déjà douter que je ne joue que par énigme et paroles faible de sens, ce n'est pas avec moi que vous trouverez des réponses à vos questions. C'est d'ailleurs cette personnalité très étrange qui me rend fou. Oui, je le suis, un timbré, un malade, bon pour l'hôpital ou autre endroit de ce genre. J'ai réussi à fuir Kumo juste avant mon incarcération, ma folie n'a plus de but, ne cherche pas à tuer ni à guérir, à supporter ou à détruire, elle cherche à poursuivre sa trajectoire dans tous les sens et ce sans but précis. Si les êtres humains normaux sourissent quand c'est heureux et pleurent quand c'est triste, je suis totalement dissocié de ces façons de faire. Parfois, j'éclaterai en rire complet dans une situation tout à fait inapproprié. Mais qui êtes-vous pour la juger de ce fait ? Vous êtes personne, ou plutôt quelqu'un, ce que je suis aussi. Rien n'est inapproprié, mes émotions vous seront partagés par la voix de mes paroles et non par mon comportement physique. Ma folie vous envahira, elle vous rendra à votre tour fou, c'est un cercle vicieux vers la fin, celle que je ne défini pas par la mort, mais plutôt par le bout du tunnel, celui qui mettra fin à tous en même temps. C'est ce que je tente de rechercher, mettre fin à tout, pour arrêter les malheurs et les bonheurs, pour tout arrêter, ça serait drôle, non ?

Le vaisseau qui porte ma fureur

Mon corps n'est qu'outre que le vaisseau qui porte mon âme. Il n'a pas vocation à être sur développé ni d'une beauté fatale. Il est là, me permettant d'exister et c'est tous ce qui importe. Que je possède l'apparence d'un clown ou d'un chien, l'importance n'y est pas. Ce que je suis est à l'intérieur et non dans la face visible du miroir. Certains y porte parfois une attention accru. On parle notamment des femmes, elles portent attention au physique et y voue presque un culte. Que je leur offre un regard d'ange ou de diable, que cela peut-il bien vouloir dire ? Tout n'est que création, les apparences n'ont jamais voulu rien dire et ne voudront jamais rien dire. Toutefois, je ne partirai pas sans satisfaire la curiosité de certains, ce à quoi je ressemble vous intéresse beaucoup, allez savoir pourquoi. Commençons d'en haut et dirigeons nous tranquillement vers le bas, admirez mesdames et messieurs, admirez ce qui ne veut rien dire, ce qui vous perdra perdre votre temps.

Mes cheveux sont bruns, leur longueur est moyenne, descendant jusqu'au bas de mon coup, laissant quelques mèches se déposer sur mon front large. Sous ses bribes de cheveux nous pourront retrouver un visage fin, une expression énigmatique constamment implanté dans mon visage. Elle me donne selon certain un air charmeur, celui qui fait chavirer les femmes. Mes yeux sont eu aussi d'un brun clair, sans extravagence quelconque. Je ne possède pas de dojutsu héréditaire ni de pouvoirs spéciaux du genre, seulement mon âme bien à moi et mes idées novatrices. Ma musculature vous fera peut-être elle aussi rêver. Mes muscles me vont bien, sans être d'une taille énorme, il me laisse un caractère imposant qui intimidera peut-être les plus maigrichons de ce monde ? Ma grandeur ne se défini certainement pas par celle que je possède physiquement, si c'était le cas, ça ferait bien longtemps que j'aurais mit fin à mes jours. Je suis donc grand, donc oui, pour une personne je le suis, tout en respectant les limites de la chose.

Épopée d'un excentrique

L'histoire de ma vie est comment dire... spécial ? Je suis assez bon conteur et c'est avec plaisir que je vous relaterai mes exploits, en tâchant bien sur de n'en oublier aucun. Ah... il y en a tellement, ça sera si dur de vous montrer que je suis meilleur que vous, qui que vous soyez. Pour faire simple, je suis née dans une famille aristocrate de Kumo, riche comme vous n'arriveriez jamais à l'imaginer. Chez moi, oser se servir d'autres choses que de l'or pour déguster ne serait-ce qu'un fruit était impardonnable. Il fallait toujours user de bonne manière, rester droit et courtois, le genre de chose qui m'ont toujours déplus. Mon père était un homme de commerce et de surcroît, vu ses énormes tâches, il était très peu à la maison. Ma mère quand à elle n'était là que pour s'attirer les bonnes grâces du monsieur et le reste du temps, buvait des litres de vin et se pavanait pour aller voir d'autres copains masculins avec qui elle partageait tout sauf des paroles...

Seul, j'admirais ce spectacle. C'était drôle, mon frère aînée en pleurait parfois mais moi, j'en riais ! Quel chance d'avoir tombé deuxième fils d'une famille de deux, ce ne serait pas moi qui reprendrait les reines de l'entreprises familiales, mais plutôt mon frangin qui croulerait sous la tâche tout au long de sa vie. Je fut pour ma part délaissé, petit rejeton sans vraiment de cerveau que disait ma mère... Ils commencèrent tous à me parler peu, d'abord ma mère puis mon frère, puis mon père. Ce dernier me trouvait particulièrement repoussant, j'étais un ninja et ça, il détestait. Jamais un membre de notre famille n'en avait été un, nous étions tous commerçants, marchands, voir marin dans un moindre cas... mais jamais ninja. Je ne voulais pas d'une vie d'or et d'argent, je voulais des combats, sentir l'air me traverser de tous les côtés dans une course folle pour attraper un ennemi... Les coutelleries et bijoux ne m'attiraient guère et c'est pourquoi je me refusais à suivre l'empire familial. Peu à peu, j'arrêta d'écouter mon père, que ce soit au niveau de la façon de tenir son dos droit ou comment tenir la troisième fourchette d'un ensemble de dix-neuf, j'en avais rien à foutre.

Ils m'envoyèrent à l'académie ninja de Kumo, comme je le voulais et dans leur tête, c'était le pire des supplices. Les efforts physiques n'étaient pas du tout leur genre et quand je revenais le soir, en sueur, ils riaient de moi et demandaient à nos multiples domestiques de me servir des repas dégoûtants. J'en avais marre de me faire traiter comme un sous-homme, j'avais seulement huit ans après tout ! Un bon jour, le jonin en chef de l'académie était venu faire une ronde dans notre classe. Il s’était exclamé, haut et fort, pour nous dicter une règle qu'il respectait dans la vie de tous les jours.

Jeunes ninjas, suivez vos idéaux, c'est eux qui vous mèneront vers la victoire, le code ninja ne fera pas tout pour vous, dépassez vous et ne laissez jamais personne vous marcher sur les pieds ! Vous êtes maintenant tous genin et fier de l'être, marchez ensemble vers un monde nouveau où Kumo sera roi.

Malgré que nous soyons la sixième classe à graduer cette année là. Oui, vous le savez tous, l'armée du village caché de la foudre est extravagante... J'étais rentré à la maison, sur que ces paroles étaient pour moi. Enfin quelqu'un qui me comprenait. J'y réfléchi toute la nuit, puis, le sourire au lèvre, je me coucha sous la couette, le regard prêt à accomplir ma destinée. À l'aube, lorsque tous commençaient à se lever, c'est couteau de cuisine en en argent paré d'un doux diamant que je trancha la gorge de chacun des habitants de la maison. Même les majordomes n'échappèrent pas à ma folie. Puis, sans plus attendre, je retourna en haut mettre ma veste ninja et mon équipement habituel et je retourna devant l'académie pour me voir attribuer un chef d'équipe et des compagnons.

J'avais un jonin nouvellement promu comme chef qui ne manquait toutefois pas d'assurance. Il nous conduit vers une petite pièce de l'académie que je n'avais jamais encore visité. Elle donnait sur les plaines entourant Kumo. Le sensei nouvellement attitré nous posa une seul question, en nous regardant tous trois chacun notre tour très profondément dans les yeux.

Qu'avez vous fait hier, pour suivre vos idéaux ?

Les deux compagnons que l'on m'avait attitré, soit une fille et un garçon répondirent des choses inutiles, du genre, ''j'ai pensé et je voudrais devenir Raikage pour défendre le village en entier !'' Quel remarque sans but, tout le monde voulait faire ça, moi au moins, je m'étais démarqué. Après avoir répondu leurs conneries sous le sourire du sensei, je répondit à mon tour sous leurs trois regards intrigués.


J'ai brutalement poignardé mon père au coeur, tranché la gorge de mon ignoble père en deux et massacrer mon frère en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Puis, j'ai enfoncé le poignard d'argent dans le crâne d'un majordome et en le retirant, j'ai fini le deuxième. J'ai laissé ce drame sous le plancher de ma grosse maison que je déteste.

En souriant et en faisant tournoyé les yeux dans tous les sens, on aurait dit que je changeais, je m'étais affirmé comme fou. Rapidement, celui qui était à côté de moi tenta de me saisir pour mettre fin à mes mouvements mais d'un brute coup de poing sur le bras, je lui fis comprendre que je ne voulais pas qu'il me touche. Puis, en utilisant deux grands fils de fers, je réussi à sauter en bas de la fenêtre pour rejoindre les pleines de Kumo, une chute qui aurait été fatale si je ne m'étais pas retenu des fils. Le sensei était entrain de se lever pour me poursuivre, je le voyais au loin. Rassemblant mon courage ou plutôt, ce qui était devenu folie, je balança un kunaï explosif sur l'édifice. L'explosion n'était pas assez forte pour le détruire vu la qualité de la pierre mais permit de ralentir très fortement le jonin qui tomba en bas d'un geste maladroit. Je continua ma course dans les plaines, ne m'arrêtant jamais.

Durant cette journée, je poignarda un animal pour me nourrir, une chèvre, immonde animal. J'étais fou et je le savais mais je me laissait emporter par ce sentiment délicieux qui me faisait vivre la liberté. Au cours des journées, mois et années qui suivirent, je devins mon seul maître et donc, seul ennemi. Je tentais toujours de me dépasser dans les multiples arts que je maîtrisais sans chercher un but précis, je voulais être quelqu'un, celui que l'on respecterait mais par pour sa bravoure, parce qu'on avait peur de lui. Au fil des années, ces paroles ne représentaient plus rien, je voulais simplement poursuivre ma vie jusqu'à la mort en tentant de mettre un terme aux majestueux conflits qui touchaient le monde. Tout le monde clamait haut et fort qu'ils pourraient s'occuper de terrasser les autres nations, c'était foutaise. Moi, je tuerais à main nue celui qui se dresserait devant moi pour m'abattre et grâce à ceux que je tentais de rejoindre, je mettrais un terme à tout.

Je suis le bouffon, le clown ou ce que vous voulez, l'illustre être qui mettra fin à vos jours, vous.

Au terme de plusieurs années d'errance, j'avais acquis une renommée potentiellement dangereuse pour mon village natal et c'est pourquoi l'on me classait nune'kin. La somme pour me retrouver n'était pas des plus immenses mais elle était suffisante pour avoir une affiche de ma tête collé à quelques endroits dans le village caché de la foudre. Auparavant, j'arrivais à entrer plutôt facilement dans ce lieu que je connaissais bien pour me ravitailler en armes et objets. Désormais, approcher ne serait-ce qu'un peu le village était une idée de folie... Je le faisais quand même, dissimulé sous une longue cape blanche, la tête sous un épais chapeau qui ne permettait à quiconque de ne voir que mes yeux. Le risque restait énorme puisque plusieurs oinin senseurs traquaient les renégats de mon genre... Je n'avais jamais été attrapé mais la plupart de mes visites au village caché de la foudre se terminait par un affrontement titanesque ou par une fuite rapide et furtive.

On m'avait donné le nom du fou, c'est comme ça que certains désignaient ma personne. Mais à quoi bon pouvait signifier ces mots ? Je ne suis pas fou, comme eux ne le sont pas, personne ne l'est. Ce n'est qu'une façon de voir les choses pour les gens qui se croient normaux. Dans un sens nous le sommes tous et dans l'autre c'est tout l'inverse. Ce sont ce genre de phrase que je lançais aux ninjas avant de leur piétiner la gorge ce qui menait leur vie à un aboutissement cruel et bref. Kumo m'était maintenant impossible d'accès, mon nom était écrit partout et même les plus petits, soit les enfants savaient qu'à ma vue, il fallait déguerpir. On me craignait et j'en retirait un plaisir comment dire... jouissif ! J'étais maintenant tous, pas quelqu'un mais tout en même temps. Je n'avais pas de goûts, d'ambitions ou autre, seulement une envie folle de créer la paix dans ce monde triste. C'est cette expression qui me fit sombrer dans la noirceur.

Au fur et à mesure que ma vie continua et ce jusqu'aux jours les plus récents, ma vie commença à devenir un vrai enfer. Pourchassé par tous et chacun, je devais avec le peu de bon sens qui me restait, rejoindre une organisation juste dans laquelle je ne serais pas un sous-fifre qui me permettrait d'atteindre mon but, la paix soit. Plusieurs parlaient de la terrible akatsuki, groupuscule dévastateur qui en avait terrassé plus d'un... Ma folie me poussa à aller les voir, eux, ceux qui capturent les bijûs et qui en font une arme, plan qui n'était pas pour me déplaire.


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