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| L'enfance d'un samurai (libre) | |
| Auteur | Message |
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Akakuro Saizo Ninja Inconnu
Messages : 1121 Date d'inscription : 17/11/2010 Age : 32 Localisation : Là ou le vent guide mes pas.
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| Sujet: L'enfance d'un samurai (libre) Mer 18 Juil - 15:07 | |
| *flash back on*
Partons loin des conflits, dans les terres oubliées du monde des shinobis, dans des plaines situées au delà du désert de suna no kuni. Sur cette terre vit la famille Jin, une des branches descendantes du clan Ookami. Ce clan vivait de façon simple dans un petit village aux côtés de la meute de loup Nakigoe dont chaque louveteau devenait le frère d'un sang d'un des membres de la famille.
Ce jour-là le village assistait à une naissance attendue depuis 8 mois, l'enfant de l'homme qui depuis une vingtaine d'année protéger la famille comme le faisaient ses ancêtres avant lui. A sa naissance l'enfant eut pour frère, un petit louveteau noir qui s'était présenté le lendemain même de la naissance du garçon sur le pas de la porte de la famille. Ainsi démarra la vie de celui qui se ferait nommer plus tard, "le samurai du vent".
______________________ 9 ans après la naissance de l'enfant qui fut nommé Gaishi, un homme vint au village. Il marchait lentement, vêtu d'un kimono blanc et noir, vers l'entrée du village. Un homme vint à sa rencontre, le visage souriant. Les enfants du village observaient la scène d'un peu plus loin, le jeune héritier du clan ne pouvait s'empêcher d'observer la rencontre de loin avec ses cousins. Les différents ninjas du clan ne voyaient que très rarement des étrangers et ils suscitaient toujours la curiosité des bambins du village. Après que les deux hommes eurent échangés quelques paroles de salutation, le protecteur du village invita l'étranger dans sa maison et la vie reprit son cours.
Cependant la curiosité d'un jeune homme allait le pousser à abandonner ses compagnons de jeux pour aller observer la discussion entre son père et l'étranger. Gaishi passa sa tête par un trou situé dans le bois de la porte du salon de sa maison. Les deux hommes buvaient du thé assis en tailleur sans prononcer un mot. Finalement, Insashi Jin, l'homme qui portait le katana au pommeau à tête de loup, brisa le silence et entama la conversation:
-Que vient faire un samurai sans maître sur ses terres, tu ne risques pas d'y trouver beaucoup de travail.
-Je ne cherche rien, je suis simplement de passage dans la région, je me dirige vers Yuki, on dit que les guerriers tels que moi peuvent y faire fortune, je voulais simplement saluer celui que l'on appelle l'éclair blanc du clan des loups et échanger quelques passes d'armes avec lui afin de voir si ce que l'on raconte sur ses techniques est vrai.
-Je suis désolé mais je ne suis pas ce genre de combattant, je ne me bats que pour protéger mon village.
-Soit,je respecte cela.
Une fois ses mots prononcés, les deux hommes prirent une gorgée de thé. Gaishi était fasciné par la scène, les guerriers avaient beau se parler avec sympathie, la tension entourant les combattants faisaient frissonné le jeune homme qui ne pouvait s'empêcher d'envier ses deux formidables manieurs de sabre pour la force et l'aura qu'ils dégageaient. Cependant il ne frissonnait pas de peur, mais d'excitation car il aurait aimé être assez fort pour pouvoir se mesurer à eux. En effet il avait beau être jeune, il était déjà passionné de combat et ne manquait jamais l'occasion de voir son père s'entraîner, ce qu'il attendait avec impatience, était le jour ou son père lui offrirait son premier sabre et commencerait à le former.
*Un jour ça te retomberas dessus d'observer ainsi les gens.*
Le loup noir se tenait aux côtés de l'enfant et profitait de leurs liens télépathique pour réprimander son frère bien que sachant déjà que ce qu'il penserait tomberait dans l'oreille d'un sourd.
_____________
Ce soir-là Gaishi n'arrivait pas à dormir, des bruits provenant de l'autre bout du village le réveillèrent au point se leva pour regarder ce qui se passait et il fut ravagé intérieurement par le spectacle qui s'offrit à lui. Petit à petit les flammes gagnaient les habitations se rapprochant de plus en plus de celle du chef du village et à travers les rues, les différents combattants et loups couraient à travers les rues en direction de l'entrée du village afin d'observer ce qui avait déclenché l'incendie.
Le garçon lui, avait beau chercher à trouver du regard la cause des incendies, il ne voulait pas trop s'éloigner de sa maison, lorsqu'il aperçut plusieurs ninjas masqués foncer vers lui au nombre de 5. Il rentra rapidement en fermant la porte et se mit à courir en passant par une fenêtre arrière. Cependant ses petites jambes n'étaient guère suffisamment rapides pour échapper à ses agresseurs et dés qu'il se retourna il put les voir dans son dos. Alors qu'il se voyait déjà transpercé de cinq lames, il eut le temps de voir une ombre et entendre un léger bruit de métal devant son visage, après son passage les 5 hommes furent décapités. Le samurai étranger apparut alors devant le jeune homme.
-Toi et ton animal restez derrière moi mon garçon.
Le samurai fit rempart de son corps et aucun ninja ne réussit à aller au delà de sa lame, cependant une marée noire de shinobi prenait petit à petit le pas sur les combattants du clan Jin et l'éclat des flammes fut rapidement assombris par une horde de ninjas masqués. Petit à petit les shinobis tombaient et se regrouper autour de leur chef. Le samurai observait la scène de loin quand au garçon, il ne pouvait bouger, pétrifier par la peur. Alors qu'il ne restait plus qu'une dizaine de ninjas, le père de Gaishi se mit à dégager une fumée bleutée par l'ensemble de son corps.
-ÉTRANGER, EMMÈNE MON FILS LOIN D'ICI ET VEILLE SUR LUI JE T'EN PRIE!
-Ainsi donc je vais avoir l'honneur d'assister à l'éclair blanc du clan Ookami...
Soudain les dix ninjas s'écartèrent pour laisser passer leur chef qui disparut dans une lumière blanche qui frappa la troupe d'assassins, tous ceux qui étaient à proximité se voyait déchiqueter et tandis qu'il éliminait une partie de la première ligne, les survivants du clan l'imitèrent ainsi que leurs loups, le samurai, l'enfant et le loup purent ainsi assister à un déluge d'éclairs affrontant une armée de ninjas venus exterminer un clan millénaire. Avant que l'effet des techniques s'estompent pour laisser leurs lanceurs à cours de chakra, le samurai prit le garçon et le louveteau sous ses bras afin de fuir ce lieu désormais hostile et se lancer à travers les forêts du bout du monde pour rejoindre les terres arides de Suna.
Cependant, alors qu'il commençait à s'éloigner du champ de bataille, le sabre qu'il avait aperçus à la ceinture de l'homme qu'il avait désiré affronter, lui tomba devant le nez. Il se retourna et de son oeil perçant il put distinguer le combattant transpercés par des dizaines de lames, lancer un dernier sourire à son fils qui ne pouvait le voir. Le samurai déposa l'enfant et l'animal au sol et tendit le katana à Gaishi.
-Ceci est désormais ton héritage, tu devras le protéger au péril de ta vie comme l'a fait ton père, alors n'attend pas et cours aussi vite que tes jambes te le permettent, fuis et gagne le monde des ninjas, au delà des déserts de l'est, là-bas tu seras loin des guerres des anciens clans. Cependant tu devras faire face à de nouveaux affrontements, alors deviens fort et par ta force tu pourras rappeler au monde quelle puissance était celle de ton clan.
Le garçon n'attendit pas, les larmes coulant le long de ses joues, il tenait le katana de son père contre lui, son frère Taihei à sa droite. Le regardant s'éloigner le samurai souriait.
*Qu'est-ce qui te fait rire vieux fou?
-Notre aventure s'arrête ici, tu m'auras servis fidèlement mais aujourd'hui je vais te dire adieu Daikichi.
-La tienne s'arrête ici, je suis du chakra dans un sabre tu crois vraiment qu'ils auront que ça à faire que de me péter en deux? Je n'aurais qu'à couper le lien qui me lie au porteur du sabre et j'attendrais un porteur digne.
-Lâcheur!*
Alors qu'il tournait le dos au combat, des ninjas apparurent derrière le samurai qui en un dixième de seconde pivota et trancha en deux la dizaine de ninjas avant de se lancer dans le combat à son tour. Il n'était pas aussi spectaculaire que les ninjas du clan Jin, mais il était tout aussi efficace, il était si rapide qu'il esquivait facilement la plupart des techniques ninjas avant de les découper. Mais le nombre et l'épuisement finirent par l'emporter, le samurai tomba au combat. ________________
Le jour se levait et petit à petit la nature s'éveillait, le calme qui régnait laisser presque penser au deux frère que rien n'était arrivé la nuit dernière. Au milieu du pullulement des créatures des forêt, les deux derniers rescapés du clan des loups marchaient lentement le visage sombre et le museau vers le bas. Taihei partit chasser et Gaishi entreprit de monter un campement, le jeune homme ne se voyait guère suivre la route qui lui avait indiqué l'étranger, le désert le terrifiait et il se disait qu'avec l'aide de Taihei il pourrait survivre quelques temps. ________________
Finalement le quelques temps se transforma en 7 ans. Le jeune homme s'était établit dans les bois et arborait désormais un kimono noir et blanc quand au loup, il était désormais aussi grand que son frère. Les deux compagnons avaient grandis ainsi en forêt, s'entraînant à la fois au combat et à la survie. Tout autour de la cabane il y avait quelques rizières, un potager et des plantes que l'on aurait put qualifier de médicinales mais que le jeune fumait même lorsqu'il était en bonne santé. Une bouteille de saké à la main et une clope verte dans l'autre, il sortit de sa cabane en se grattant les fesses et en buvant une gorgé de saké.
-Taihei!
Le loup apparut au loin dans la forêt mais il courait si vite qu'il atteignit rapidement la hauteur de son frère.
-J'ai finit de préparer tout ce qu'il me fallait, on va y aller.
Le samurai sortit un katana à la ceinture et un baluchon sur l'épaule, il regarda sa cabane une dernière fois puis concentra son chakra, sa lame s'illumina et lorsqu'il la dégaina, un loup géant et brillant de chakra partit de sa lame pour détruire tout ce qu'il avait construit.
-Le pays de la feuille nous attend désormais.
____________________flash back off_______________________
Le samurai avait choisit de mener une bataille contre Kiri et celle-ci s'était montré terriblement éprouvante. Le samurai avait faillit mourir et il y avait perdu son frère de toujours. Ne pouvant se recueillir sur une tombe, il choisit de se retirer quelques jours au delà des déserts de Suna, dans ce qui fut auparavant sa maison de fortune. Certes elle était détruite mais ce serait le lieu idéal. Lorsqu'il arriva en vue de son ancien abri il ne pu s'empêcher de verser une larme, ce lieu lui rappelait tant de souvenirs avec Taihei ainsi que le malheur qu'il avait connu plus jeune. Il ne savait comment se comporter en ce lieu qui fut son refuge 4 ans auparavant. En quatre ans sa cabane était devenue une ruine mais il ressentait pourtant encore l'esprit du jeune Gaishi de l'époque. Son jardin avait même continué de pousser.
Après avoir refait le tour de son ancien refuge il s'assit en tailleur et se mit à adresser plusieurs prières à l'intention de son frère Taihei qui était tombé au combat. Le Samurai arborait sa tenue de l'akatsuki mais il l'avait quitté pour sa prière, il préférait pour cela arborait ses kimonos habituels. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'enfance d'un samurai (libre) Ven 20 Juil - 18:33 | |
| Tout ce temps, je n'étais qu'une erreur de la nature.
Tout ce temps, je n'étais qu'un déchet pour l'Humanité. Pourquoi? Parce que je n'ai pas une nature humaine. Loin de là. C'est difficile au début quand on le découvre mais...mine de rien on ne s'y accoutume que trop vite. Comment je suis née? Qui étaient mes parents? Pourquoi tout le monde à peur d'une personne qui se nourrit de sang alors que ils respectent des personnes aux pouvoirs dépassant la réalité? Cette injustice qui dure depuis si longtemps... elle ne prendra jamais fin. Mais où se trouvait le début?
Je ne fais partie d'aucun clan, d'aucune espèce. Je ne supporte pas la compagnie que ce soit celle d'humain ou celle d'animaux. La raison est simple: je finis toujours par m'y attaquer quand la faim se présente à mes canines. Parce que il faut savoir que mon alimentation de base actuelle n'est pas très nourrissante...les rats. Ils grouillent souvent dans les marais mais ne comprennent pas rapidement leur situation. J'ai déjà eu affaire à des ours, des loups, des chiens errants ou domestiqués. Mais les plus naïfs et souvent les plus puissants restent les humains.
Ils ont dans le sang ce petit goût que je ne saurais décrire mais qui ne rassasie à chaque fois. Une sensation de fragilité et de noblesse s'était subitement révélée la dernière fois où j'avais eu la chance de goûter à ce plat de choix auquel j'ai rarement droit. Cependant, ce plat eu un tribu très lourd pour moi, j'aurais même pu mourir. Mais...il faut croire que la chance m'avait souri cette fois là. Une dame aux habits noirs et au teint très pâle m'avait permit de m'en sortir sans trop de séquelles. C'était la seconde fois où un humain m'avait sauvé la vie. Oui, il eut une première fois. J'étais sur le point d'attraper un rat quand le sol sous mes pieds m'avait englouti jusqu'à la taille. Je savais qu'il existait de telle terres dans les marais mais je pensais qu'il ne s'agissait que d'un mythe. Heureusement que cette jeune femme de Kiri m'aida mais disons qu'elle me ressemble. Elle a, à quelques détails près, les mêmes vices que moi. C'est pourquoi elle est la seule personne en qui je fais confiance.
Si je remonte encore plus loin dans le temps, je peux revenir au jour où j'ai découvert ma réelle nature. C'était dans une petite bourgade, loin de toute ces histoires de ninja. J'avais une mère, jusqu'au jour où j'ai découvert qu'elle ne l'était pas. Depuis qu'elle m'avait recueillie, elle m'avait nourrit comme un enfant normal. Le résultat était désastreux: j'avais une constitution on ne peut plus fragile et la moindre chute suffisait à me broyer un os. Je ne pouvais pas jouer avec les autres enfants à cause de cette faiblesse et je restais la plupart du temps cloîtrée dans un lit quand je n'allais pas faire des courses. Tout se déroulait comme cela jusqu'au jour où j'étais tombée sur ce chien errant en allant faire des courses. Je n'avais pas peur ni envie de fuir. Il se tenait là, à même pas cinq mètres de moi et il me regardait avec ses babines retroussées. Je m'étais agenouillée pour voir sa réaction. Mais il fonça vers moi et, pour une raison que j'ignorais, je l'ai pris à la gorge, avec les dents. Son sang m'avait coulé dans la bouche. Puis j'ai savouré pour la première foi du sang et je sentais enfin de l'énergie circuler dans mon petit corps frêle. Ma mère avait accouru vers moi en me criant de lâcher ''ça''. Mais ce n'était pas ''ça'', c'était un être vivant et bien vivant! Quand elle m'avait arrachée les dents du cadavre, je vis toute le village qui avait assisté à mon festin. Une fois de retour à la maison, elle était en train de ranger la nourriture quand j'avais tout innocemment demandé.
-Ce que j'ai fait est mal maman? -Non, ma fille. Mais tu as fait très peur aux village tu sais... -Je t'ai fait peur maman?
Un long silence m'avait laissé comme la trace d'un frisson le long de mon dos.
-Oui...très peur... -Tout le monde à peur de moi alors? -Ishimaru...je ne suis pas ta mère. Ton vrai nom est Arita... Je t'ai trouvée dans les bras d'une femme étrange qui ne parlait pas. Elle t'a déposé à mes pieds et est partie en courant. Nous l'avons retrouvée trois jours plus tard... -Il faut que je parte...
C'était à partir de là que j'ai détesté tout les humains, c'est à partir de là que j'ai erré comme une moins que rien, pillant les passant pour ne pas dépendre de leur pitié en mendiant. Je ne pouvais pas, c'est tout...
Maintenant, je continue a errer dans les bois puis, j'ai trouvé comme une étrange cabane que la végétation se mettait à ronger depuis des années déjà. Par curiosité, je suis entrée dedans. Il y avait comme une atmosphère de sécurité qui ne me déplaît pas. Je pense même que j'y passerais bien la nuit. Les quelques nuages qui menacent de percer à n'importe quel moment risquent de me rendre la nuit dure si je dors une fois de plus à la belle étoile...comme à mon habitude. Je parcours cette petite pièce carrée, ce plafond percé mais encore assez solide pour résister une nuit de plus. Tout à coup, un craquement caractéristique d'une branche piétinée me fit sursauter. D'un bond, je me cache derrière ce qui me semble être une ancienne table bien que les plantes et les racines d'arbres qui la font plutôt ressembler à une oeuvre d'art.
On jurerait...un pas de loup! |
| | | Akakuro Saizo Ninja Inconnu
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| Sujet: Re: L'enfance d'un samurai (libre) Sam 21 Juil - 14:29 | |
| Le samurai méditait en silence tout en priant les anciens dieux des forêts que vénéraient son clan. Il priait pour le salut de l'âme de son frère loup, très peu de combattants pouvaient se permettre de telles pertes de temps, mais il s'agissait pour le jeune chef du clan Ookami, d'un devoir spirituel. De plus il avait récemment connu trop de conflits pour ne pas prendre un peu de recul et s'éloigner de la lune rouge au moins pour faire son deuil. Il activa sa sphère de chakra afin d'entrer en phase méditation. Lorsqu'il activait cette technique hors combat il pouvait laisser voguer son esprit à l'intérieur de sa sphère et y faisait circuler son chakra.
Petit à petit les différents êtres vivants présents dans la zone couverte par sa sphère entrait en résonance avec son esprit et ainsi il ressentit montée une impression de légèreté. Au fur et à mesure qu'il avançait dans sa méditation, son esprit devenait de plus en plus léger alors qu'il vagabonder de plus en plus à l'intérieur de la sphère. Le samurai se sentait désormais autant présent à l'extrémité de sa sphère que là ou se situait son enveloppe charnelle.
Après plusieurs heures à adresser ses prières, il sentit une nouvelle forme de vie peu habituelle entrer dans sa sphère. Enfin peu habituelle du fait qu'il s'agissait d'une personne et le samurai ne pouvait s'empêcher de se demander ce que quelqu'un faisait dans ces terres reculées. Étant désormais un samurai recherché, il se devait de rester méfiant. Mais l'étranger ne semblait pas décider à attaquer Gaishi puisqu'il se contentait d'explorer l'ancien refuge du jeune chef du clan des loups. Il se leva, prit son katana à la main et se dirigea vers l'endroit d'où provenait l'énergie qu'il avait ressentit. Une fois sur place il remarqua qu'un table le séparait de l'étranger, il dégaine son arme et coupa la table en deux d'un coup net et précis en s'assurant de ne pas toucher la personne étrangère avant de savoir ce qu'elle faisait ici.
Une fois la table découpée il put voir une jeune femme cacher derrière et il ne tarda pas à démarrer la conversation avant de se faire agresser par un réflexe défensif de la jeune fille:
-Il y a bien mieux comme cachette ici.
hrp=je ne porte pas ma tenue de l'akatsuki dans l'immédiat^^ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'enfance d'un samurai (libre) Sam 21 Juil - 16:03 | |
| Le silence était retombé aussi vite dès l'instant où je m'étais agenouillée derrière cette table. Ce silence plat qui ressemble à celui qu'entendrait la bête traquée. J'ai horreur de cette sensation. C'est moi qui traque les bêtes à l'origine! Un loup...c'est assez complexe à abattre mais je l'ai déjà fait par le passé. Il faut d'abord attraper ses mâchoires, de préférence par l'arrière et la tenir fermement fermée. Ensuite, essayer de mettre tout son poids sur l'arrière de son cou et enfin, une fois que la bête soit tombée au sol, je n'ai plus qu'à me servir les canines sur l'arrière de son oreille. Rien que d'y penser, je m'en lèche les babines. Cependant, je dois penser à la manière de retourner la situation proie/chasseur en Chasseuse/proie. Que faire? Peut-être bondir jusqu'à la poutre supérieur retenant le toit...au risque de faire effondrer ce qui reste du toit? Non. Il me faut autre chose. J'avance ma main droite de mon visage et me mets à ronger pour la énième fois l'ongle de mon index. Ce petit tic nerveux rends mes doigts fragiles mais c'est la seule chose qui me permette de ne pas bouger le reste de mon corps.
-Il y a bien mieux comme cachette ici.
Je n'eus même pas le temps de savoir si il s'agissait bien d'un loup qu'une lame trancha la table derrière laquelle je me trouvais. Encore un humain qui manque de me tuer...encore et toujours. Saleté d'humains. Déjà que la nature veut ma peau... D'un bond, je recule de deux mètres et atterrit accroupie face à cet humain. J'en profite pour voir à quoi il ressemble: grand, les cheveux foncés et l'oeil perçant. Par réflexe, je jette un oeil à sa nuque et...oh mon dieu! Je détourne la tête et cache distraitement mes yeux de ma main droite. Cette veine qui lui ressort dans le cou...comment résister à l'appel d'une source de nourriture pareille?! Je recule maladroitement et tombe sur les fesses. Je ne sais pas si il compte s'approcher mais je préfère qu'il ne le fasse pas. Prise de panique, je laisse (un peu trop) mon espoir de ne pas le voir se rapprocher passer le cap de mes lèvres:
-RECULEZ! ...n'approchez pas je vous en prie...
Je recule encore en bougeant tant bien que mal les trois membres qui ne me servent pas à masquer ma vue. Cette saloperie de veine va m'empêcher de communiquer avec lui. Si il approche, je ne pourrais que lui sauter au cou...au sens propre du terme. Mes canines me réclament leur pitance. Cela fait combien de tant que je n'ai pas pu me nourrir? Deux? Trois? Peut-être même quatre jours... J'ai tellement faim. Mais le dire à cet individu ne servirait à rien: il se prendrait pour un bon samaritain et me donnerait une de ces barres immangeables qui ne feront que m'affaiblir et augmenter ma soif de sang. Je ne sais que faire. Tout compte par ce que je suis incapable de bouger. Cet homme renferme une grande puissance...bien trop grande pour que je puisse le submerger et ce même si je laisse ma rage l'emporter sur ma conduite. Je me recroqueville pour essayer au mieux de cacher cette veine à mes yeux presque exorbités et braqués vers ce cou bien que mes doigts fassent obstacle à ma vue. Que faire? Que faire? |
| | | Akakuro Saizo Ninja Inconnu
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Feuille de personnage Points Cadeaux: (10/10) Réputation: 0 Ryos: 330
| Sujet: Re: L'enfance d'un samurai (libre) Mer 25 Juil - 12:08 | |
| Quelle étrange jeune femme, Gaishi ne savait comment réagir, il avait l'impression de lui faire peur mais il sentait en même temps énormément d'agressivité dans ce petit corps qui lui faisait face recroquevillé sur lui-même. Par précaution il activa sa suractivité au cas où cette personne se montrerait légèrement plus agressive. Il ne la quitta pas des yeux quelques secondes en analysant la personne à qui il faisait face, elle semblait totalement aux abois, comme si elle craignait quelque chose sans pouvoir le fuir.
-Calmes-toi je ne te veux aucun mal et je n'ai pas peur que tu m'en fasses, je doute même que tu y arrives. Que crains-tu donc pour être à ce point affolée?
Le samurai de la lune rouge parlait tout en se roulant une cigarette comme si de rien n'était. Alors qu'il ne quittait pas l'étrangère des yeux durant son ouvrage, il remarqua quelque chose, elle était épuisé cela se sentait, les blessures en moins, elle avait la même allure que le samurai lorsqu'il avait passé plusieurs jours à fuir Konoha lors du coup d'état d'Orochimaru. Le problème c'était que si il avait toujours du saké du tabac ou ses herbes médicinales, le samurai se promenait rarement avec de la nourriture sur lui puisqu'il était un chasseur et que la nature lui fournissait fruits et viandes lorsqu'il faisait quelques escales dans des coins étrangers. Il alluma sa "cigarette" et but une gorgée de saké avant de composer quelques mudras. Il aimait la nature mais si il voulait savoir ce que faisait cette étrangère dans son ancien domicile, il devait avant tout la calmer. D'un coup il dégaina son katana, une lame de chakra passa à côté de la jeune femme et finit sa course dans un buisson ou le samurai avait ressentit la présence d'un lièvre assez gras grâce à sa sphère. L'odeur du sang montant dans ses narines, Gaishi sut rapidement qu'il avait fait mouche.
-Si tu as faim je peux faire un feu pour le cuire, si tu as soif il y a une rivière pas loin alors inutile de rester effrayé à ce point, dis-moi, que fais-tu ici?
hrp=désolé un peu court peut être ^^' |
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