C'est en m'amusant à sauter de branche en branche pour voyager plus vite que je me suis rendue compte que je viens d'arriver au pied d'immenses montagnes. Où je suis? Peu importe vu que depuis plus de douze ans. Je suis un jour le soleil, un jour la direction du vent, un jour les chemins et aujourd'hui, les arbres. Je choisis un arbre complètement au hasard, tant que je peux continuer ma course folle vers un inconnu incertain dont je n'en ai rien à faire tant que je n'y suis pas.

Après tout, suis-je vraiment humaine? Un humain se projette constamment vers le futur, le gamin qui veut devenir Kage ou médecin, le fait de penser à ce que l'on va manger, le fait de porter des armes aussi est un signe que les humains ne sont pas comme les animaux. Moi, je n'en ai que faire; je mange quand j'ai faim des produits de ma chasse, je dors quand j'ai sommeil et tout va bien dans le pire des mondes! Parce que oui, je vois clairement que ces systèmes inventés par des personnes qui pensent surtout à leurs intérêts personnels ne sont pas les meilleurs. Soudainement, le bruit facilement reconnaissable des roues de chariot et des claquements de sabots me fit ralentir l'allure jusqu'au moment ou la charrette en question se trouva à mon niveau. Sans toit, elle était conduite par un homme d'une cinquantaine d'années et une femme ainsi que deux enfants, un garçon d'une dizaine d'années et une petite fille plus petite, qui se disputaient.

-Hé! C'est ma poupée!
-Kaito, rend-la lui!
-Si on ne peut plus rigoler alors...

Je m'arrête net en entendant ces mots. Ils ne m'ont même pas aperçu alors que c'est presque si je frôlais leur tête? C'est qu'ils sont vraiment captivés par cette stupide objet de paille nommée ''poupée''? Stupidités. Le cheval, de carrure imposante, semblait habitué aux lourdes charges et à l'attelage. L'image même de l'animal soumis à une race étrangère. Les quelques sacs et cageots masqués de draps à l'arrière semblent intéressants. Animaux bien nourris? Nourriture? Argent? Mon petit ventre réclame la première proposition Jean-Pierre! La charrette s'étaient un peu éloignée le temps de ma réflexion mais il ne me fallu que peu de temps pour la rattraper.

D'un bond rapide et sec, je me retrouve face au cheval qui se cabra à cause de ses mords dont les rênes sont tirées par le vieil homme. Les sabots me frôlèrent l'épaule droite mais ce n'est pas pour autant que je bougeais. La charrette se renversa sur le coup, versant tel un vase tombé de haut son contenu; les humains et les sacs. Sans trop faire attention à l'état de ces voyageurs, je pris la parole.

-Pas de bobo? Je suis Arita mais vous pouvez m'appeler ''La rage'' ou ''L'animal'', ça revient au même. Je viens juste vous piquer de quoi me nourrir si ce n'est pas trop demander...quoique, si vous avez des animaux, je ne prendrais que ça.

Le petit vieux était recroquevillé à terre et les passagers cachés derrière l'épave de la charrette. Ils ne coopèrent pas? Tant mieux pour moi, tant pis pour eux. Je m'avançais de quelques pas quand ma cheville fut attrapée par la main tremblante du vieillard.

-Attends! Tu ne vas pas prendre nos biens comme ça par caprice?
-Caprice?...hn hn hn...MOUHAHAHAHA!

Je ne pus m'empêcher de rire à gorge déployée. Caprice? Moi? Il devrait se regarder celui-là. Caprice...c'est bien un des mots qui convient à des gens comme lui!

-Je ne cherche qu'à me nourrir et mon alimentation n'est pas disponible en magasin, tu captes?

D'un coup de pied sec, je l'envoie un mètre plus loin sous les pleurnichements des autres mauviettes de passagers. Il faut être fort dans ce monde sans queue ni tête, les faibles meurent et les plus forts survivent, c'est ainsi qu'est appelée la sélection naturelle. Comment je le sais? Je vis dans la nature depuis mes cinq ans, comment pourrais-je ne pas le savoir?
Je prends la première cage et enlève le drap qui le recouvrait...un panier avec du pain? Comment ils peuvent avaler ça? C'est sans goût et même pas nourrissant! Enfin, pour moi en tout cas. Je le jette derrière moi et cherche sous les autre draps; confitures, pains, légumes, fruits... Beurk!

-Et quoi? Vous n'avez que ça?

Sans trop faire attention si ils répondaient ou non, je me tourne vers le cheval de trait encore étendu au sol à cause des attaches en bois qui le retiennent à la charrette. Voilà un mets consistant comme je les aime! Je me mis à genoux à côté du cou de la bête et fixa son oeil qui scrutait le ciel et qui me fixa ensuite.

-C'est regrettable...toi qui a aider ces humains à survivre jusqu'ici, tu va mourir à leur place. Tu ne trouves pas que la vie aurait été mieux si tu te serais enfuit quand tu en avais l'occasion...

Je caresse sa crinière blanche qui fut apparemment blonde autrefois au vu des reflets dorés qu'il en émanait. J'approche ensuite mon visage de son cou et sortit mes canines pour mordre de toute mes forces afin qu'il ne souffre pas trop longtemps. Il hurla au ciel un hennissement semblable à un glas et qui fut assez bref vu qu'il arrêta rapidement de bouger. Le liquide rouge porteur de vie emplit ma cavité buccale et je du aspirer très rapidement tout ça pour éviter de m'étouffer. Ce n'est comme avec les humains où il faut trouver le bon rythme ''d'aspiration'' au risque de voir la zone mordue se noircir et de donner un goût âcre et insupportable au sang par la suite. Ici, il faut tout avaler le plus rapidement possible...c'est tout un art d'aspirer le sang de sa victime. Une fois que j'eus terminé mon repas, je ne lançais même pas un regard aux voyageurs mais je les remerciais quand même;

-Merci pour le repas, un vrai délire ce cheval...une chance qu'il soit consistant.

Je me redressais et essuya négligemment le sang qui avait débordé au coin de mes lèvres quand une silhouette sombre arriva à contre-jour.

-T'étais pas dans la charrette toi...

---------------------------------------

50 lignes

L'ombre se révéla être un homme à la carrure imposante. C'est pas que je crains pour ma peau mais ça sent le roussit. Il avança de quelques pas en ma direction et me regarda durement. Il me parla d'un voix grave et imprégnée de colère si ce n'est pas de l'indignation.

-Voler fait partie des sept péchés qui t'enverront en enfer dès ton dernier souffle passé.

Qu'est-ce que j'en avais à faire? Leur vision après la mort est inventée de toute pièce tout comme leurs croyances qu'ils imposent aux personnes qui n'en ont cure. Pour moi, après la mort, il n'y a rien, on n'existe plus et la nature t'oublie sitôt le corps disparu de ce monde. Et puis, il n'y a qu'une loi que je suis à la lettre; la loi de la jungle. Celle qui est à l'origine de toute espèce survivante. Tiens, maintenant que j'y pense, je ne pense pas avoir dit que je croyais aussi en une autre citation que je cite volontiers à mon cher ami;

-L'enfer, c'est les autres...

Je passe la langue sur mes lèvres pour me délecter des dernières gouttes de sang du cheval de trait avant d'enclencher discrètement ma technique secrète;


Un afflux d'énergie monta en moi, parcourant chaque vaisseaux sanguin, chaque méridien de chakra de mon corps me faisant hérisser les poils, écarquiller les yeux et frémir d’excitation. Avec des muscles tels que les siens, le dépôt de graisse qui entoure normalement les vaisseaux sanguins doivent être peu épais ce qu'il n'alternera nullement le goût d'un sang pur...mon péché mignon, un plat de choix pour les rois du monde sanguin.

-Ton incompréhension à mon égard n'a d'égal que ma soif de sang!

D'un bond semblable à celui du loup sur l'ours, je l'attaque de front toute dents dehors ce qui devait me donner un air vraiment effrayant au vu du cri que poussèrent les deux enfants et leur mère...à moins qu'il ne s'agisse de leur grand-mère.
Il se protégea son visage de ses mains et je profite de son aveuglement certes très court pour approcher le plus possible mes canines de son avant-bras droit au niveau de l'artère. Par la suite, il n'aura plus qu'à se vider de son sang et le temps aura été mon complice dans ce meurtre.
Cependant, je n'eus pas le temps de voir qu'il avait prévu mon coup et, au lieu de rencontrer une artère bien veineuse, mon visage rencontra un poing particulièrement puissant qui m'envoya environ trois mètres plus loin. J'eus du mal à me réceptionner mais je pus le faire, jambes pliées juste avant que je ne rencontre le sol. Une rencontre à la seconde maximum s'il vous plaît! Ce serait gentil. Quelle force! Je vais avoir recours à plus de ressources que prévu.

---------------------------

Technique utilisée;

Spoiler:

Technique apprise:

Spoiler:

26+50-20 = 56 lignes.

Il y en a assez que des passants qui se sentent supérieurs aux autres viennent jouer les héros devant ces impuissants. Leur dernier jour est arrivé, c'est certain. Seulement, j'ai décidé que ce monsieur muscle verra ses derniers instants avant ces touristes...

-Si tu ne tiens pas à mal finir, regarde devant toi et vois comment des honnêtes gens arrivent à s'en sortir sans faire couler de sang!

Des honnêtes gens...J'ai presque envie de rire. En fait non, je ris. Je me mets à rire tellement fort que j'entendis au milieu de mes éclats de rire un des enfants pleurer. Je fais si peur que cela? Non, ce n'est pas moi qui fait peur, c'est la pure et dure réalité qui explose dans le cerveau de ce petit jeunot: il existe des gens peu chanceux qui n'ont plus d'autre choix que de survivre. Je suis illégale jusqu'à mon existence, alors pourquoi m'en faire?

-Quelle stupidité. Vous êtes tous comme ça, les humains? Je ne suis pas de votre monde rempli de clichés et de rêves inaccessibles. Les enfants sont aussi bien élevés que ces cochons que l'on prépare pour l'abattoir! Ils ne savent pas à quel point la vraie vie est dure et pleurent face à un obstacle auquel ils ne s'étaient pas préparés.

Monsieur Musclor soupira d'exaspération et se lança vers moi à toute vitesse. Qu'est-ce qu'il croit? Que je vais attendre que son poing percute mon visage? Non, je plie les jambes au dernier moment, pose mes mains au sol et y prends appui pour lancer avec un maximum de force mon pied droit dans son menton.

*Kage Buyou!*

Mon coup l'expulsa deux mètres plus haut et je pus en profiter pour apparaître derrière lui pour mordre goulûment dans son cou. Sous son hurlement de douleur, je me réjouissais du sang qui coulait en masse dans ma bouche. Un vrai plat de roi, il mange équilibré celui-là ma parole! Bref, je me détache vite de son cou pour retrouver le sol avec mes pieds. Il su lui aussi se réceptionner plus au moins correctement sur ses genoux. Une main sur sa plaie au niveau de l'arrière de sa nuque, il me fixa avec un regard presque effrayé.

-Tu vois, je ne me nourris pas comme vous et ton sang a un parfum vraiment...appétissant. J'en ai l'eau à la bouche rien que d'y penser. AHAHAHAHAHAHAH!

Je m'avance vers ma victime. Je sais parfaitement qu'elle n'est pas tout à fait affaiblie. En fait, je pense qu'il fait exprès de me laisser l'approcher. Autant ne pas prendre trop de risques. Je m'avance vers le charriot renversé et détache les quelques attaches qui maintenaient encore le cadavre du cheval de trait et pris quelques bouts de métal assez pointus à mon goût. Je regarde de temps en temps le Monsieur Muscle qui essaie de trouver quelque moyens de se faire une compresse afin que le sang cesse de couler. Peine perdue pour lui. Ce n'est pas n'importe quelle veine que j'ai mordue: j'ai atteint la veine jugulaire interne. Bref, je disais que je réunissais quelques bouts de métal pointus...c'est à dire quatre pour essayer de faire ce qu'un ninja avait fait l'autre jour face à son adversaire... Il utilisait son énergie pour en faire des fils. C'est ça? Je concentre au bout de chacun de mes doigts et essaie de les coller aux bouts de métal...Mouais, ce n'est pas vraiment le moment d'essayer. Je décide donc de les lui lancer mais pas tout de suite. Je regarde à nouveau ma victime: la mère essayait de l'aider à faire un bandage à partir de ses vêtements. D'un regard noir, je lui fais comprendre qu'elle ferait mieux de s'écarter. Chose que je ne dus même pas dire vu qu'elle accourra presque immédiatement auprès de ses enfants qui ne cessaient de pleurer. Pff...pathétique. Je m'approche de ma cible dont le sang dégouline le long de ses bras, de son dos et je ne pus m'empêcher de sourire à toutes canines.

-Ne m'approche pas sale démon!
-Démon? Tu me flattes...

Je m'approche encore de quelques pas, le sang continue de couler. Il risque de s'évanouir d'un moment à l'autre avec tout ce qu'il perd. Vivement que je vienne tout récupérer: je déteste le gâchis! Je m'arrête à un mètre de lui et le fixe droit dans les yeux.

-Es-tu prêt à affronter ta mort?
-JAMAIS!

Je ne t'avais pas dit que je te laissais le choix, stupide humain. Je prends mes morceaux de métal et m'apprête à les lui lancer quand il se leva et, à une vitesse effrayante, il arriva debout près de moi. Je sentis une douleur aiguë au niveau de mon ventre. Je me recule pour mieux voir et constate avec stupeur qu'un poignard est enfoncé à quelques centimètres de mon nombril.

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!
-Jamais...

Il s'écroula au sol sur ces mots. Il n'est pas encore mort mais ce n'est pas ce qui m'importe le plus. Je vois bien qu'il n'a plus de forces. Je vois aussi que, tant que je n'enlèverais pas la lame de son corps, l'hémorragie n'aura pas lieu.

-Tu vois que je ne suis pas comme vous... Et ton inconscience t'as amené jusque là, regrettable. Cependant, je veux bien abréger tes souffrances parce que tu es un homme fort qui s'est battu comme il se devait pour ses idéaux.

Je m'agenouille à côté de lui et plante mes crocs à l'opposé de sa première plaie. J'aspire rapidement mais je commence à voir flou malgré ce sang de vie qui me nourrit. Je dois me baser sur son rythme cardiaque si je veux prendre le meilleur mais...il commence à être trop faible. C'est l'inconvénient de s'attaquer aux veines et vaisseaux sanguins qui sont reliés de trop près au cerveau: c'est utile pour provoquer une rapide perte de sang et une rapide inconscience mais cette inconscience amène vite à la mort. Déjà son coeur ne bat plus. Il n'aura pas tenu longtemps, c'est bien dommage.

-Tu trouves qu'il s'est bien défendu et tu le tues pour cela?
-Parfaitement, il a défendu ses valeurs jusqu'au bout et a voulut me tuer pour les faire respecter. Traduction: c'était lui ou moi.

Je me relève et me tourne vers la famille apeurée. Qu'ils sont pathétiques...mais je ne peux faire d'autre efforts pour aujourd'hui. Je leur tourne le dos et m'éloigne de ces gens trop pathétiques à mon goût pour faire face à la forêt que j'ai toujours habité. Cependant, je m'arrête et tourne ma tête vers les parents pour leur dire:

-Vous lui devez la vie je vous signale. Enterrez-le comme il se doit vu que c'est dans vos pratiques.
-Mais...
-Pourquoi je ne m'occupe pas de vous?...

Un coup de vent fit remuer l'herbe au alentours du cadavre. Je commence à voir de plus en plus flou.

-Je ne mange qu'à ma faim tout simplement...

Je fis de nouveau face à la forêt et courus au travers de celle-ci jusqu'à ce que je sois hors de portée de vue et m'assoit contre un sapin. Que ça fait mal... Stupide poignard! Je prends les quelques feuilles mortes sur le sol et me prépare à stopper la future hémorragie. Je prends fermement le poignard dans ma main gauche, les feuilles étant dans ma main droite.

-Aller, un...deux...trois! Hung!

J'arrache le dard de métal de mon ventre et appuie instantanément les feuilles sur la plaie. J'appuie le plus fort que je puisse faire pour laisser passer un minimum de sang. Il n'y a plus qu'à attendre en conservant l'effort. Que ça fait mal!

---------------------------------------------------------------------

Technique utilisée:

Spoiler:

Technique apprise:

Spoiler:

Objet obtenu:

Spoiler:

56+59-20= 95lignes.

La vache! Il y a quand même pas mal de sang à retenir. Bon, c'est bien joli d'appuyer mais...je m'ennuie. Oui, je sais, c'est bizarre. Je suis peut-être en danger de mort et voilà que je m'ennuie. C'est bien la seule part d'humain que j'ai en moi avec l'apparence et la langue. Quoique...des yeux rouges, ce n'est pas particulièrement commun bien que je sois au courant que, dans le monde des ninjas, il y a quelques spécimens dont il vaut mieux ce méfier. Je ne sais pas...non...je ne peux me considérer comme étant un ninja malgré que je fasse partie de cette catégorie de gens qui ont plus tendance à s'identifier aux animaux qu'aux êtres humains. Je suis une bestiole que beaucoup de gens aimeraient voir disparaître...un démon comme disait l'autre monsieur muscle? Non, un démon est bien plus puissant. C'est bien ce qui me manque d'ailleurs...de la puissance. Il est vrai que je serais vraiment heureuse si j'avais la réputation d'un démon...un démon libre bien évidemment. Mais bon, je dois encore passer bien des étapes pour pouvoir me qualifier de puissante...

Ah? Je constate que le sang qui coulait le long de mon bras se met à sécher; C'est une bonne nouvelle... Mais...C'est que le soleil se couche déjà? Je n'ai commencé l'attaque du chariot qu'au petit matin! Dire que j'étais dans mes pensées tout ce temps et que n'importe qui aurait pu m'attaquer. J'ai eu de la chance on dirait bien. Je me relève péniblement en veillant à bouger un minimum la zone où se trouve la plaie. C'est pour ça que je continue à appuyer avec ma main droite dessus. Je n'arrêterai pas tant que le sang risque encore de couler...ce qui est le cas actuellement. Je vais un peu plus loin et ramasse des feuilles avant de repartir doucement vers les lieux de mon attaque.

Tout est resté là mis à part le cadavre de mon adversaire et les passants. Je me dirige vers la cargaison qui a été un petit peu dépouillée et ne peut m'empêcher de soupirer de soulagement quand je vis des cordages dans l'un des paniers. J'ai de quoi dormir maintenant! Je rajoute les feuilles sur ma plaie pour compresser un peu plus et entoure ma taille avec les cordages...et je serre...

-Urgh!

Que ça fait mal! J'ai l'impression de revivre l'épisode que j'ai vécu avec l'ours. Il m'avait drôlement amoché aussi. Je termine le tout en nouant les cordages et je repars vers la forêt. C'est que j'ai sommeil après une journée pareille, on ne pourra pas me le reprocher. Tiens...je me souviens d'un ninja qui savait soigner les gens en utilisant son chakra. Peut-être que si...non...bah, qu'est-ce que je perds après tout? Je reviens au pied de l'arbre qui es légèrement coloré de mon sang caillé et m'y replace. J'enlève les cordes et les feuilles quand un filet de sang coula le long de mon ventre. Si je rate, je serais quand même vachement dégoûtée. J'applique mes deux mains sur la plaie et y concentre mon énergie. Peut-être qu'avec de la volonté, cela suffira peut-être qui sait? Aller, concentre-toi!

-Gniiii...

Mais tu va te concentrer oui? Je mets mes mains face à mes yeux et les regarde. Elles sont couvertes de sang... je n'ai jamais goûté le mien d'ailleurs...mais disons que ce n'est pas vraiment le moment d'essayer...

Je me concentre. Faire le vide, c'est facile à faire... Ne penser qu'à l'énergie qui circule dans tout le corps. Concentrer l'énergie vers les bras, vers les mains, vers les doigts... Je ferme les yeux pour mieux ressentir cette énergie. J'essaie de l'expulser de mes mains avec l'intention de guérir...guérir...guérir...

[en cours]