Comme je suis blessée et qu'il n'y avait aucun moyen de faire en sorte que je ne fasse rien pour ce village, je me suis résolue à prendre des missions simples et qui ne demandent pas trop d'efforts. Ici par exemple, j'ai juste à trier des dossiers de missions effectuées.
C'est donc dans le bâtiment dans lequel que se trouve le Mizukage que je suis allées prendre les do...dossiers? Bon, pour vous expliquer mon désarroi, c'est juste parce que je pense qu'il faudrait au moins une charrette pour porter tout ces dossiers. Mais ce sont des piles toutes mal rangées! Ils font quoi dans les bureaux? Ils s'amusent à jeter les papiers dans la salle en fermant la porte en vitesse ou quoi? C'est du grand n'importe quoi. Je sors donc de la salle et passe par la porte principale avant de jeter un coup d'oeil circulaire quand mon regard vit exactement ce qu'il fallait: un magasin de jardinage. Ne me demandez pas ce que cela fait là, je n'en ai pas la moindre idée! J'entre donc dans le magasin et me rend au comptoir pour parlementer avec le vendeur:
-Excusez-moi, je dois transporte une...certaine quantité de dossiers à deux points qui sont assez écartés. Pourrais-je vous emprunter une brouette ou un quelconque objet pouvant m'aider?
Le regard interrogateur du vendeur me mettait mal à l'aise jusqu'à ce qu'il se mette à rire aux éclats. Ce n'est pas que j'avais particulièrement envie de rire mais je n'ai pas envie de passer tout ma journée à cela...
-Oh oh! Mais bien sûr haha! Vous en trouverez une à l'arrière boutique... Hahaha!
Je pars donc là où le marchand souriant m'indiquait l'emplacement de ce qui m'aiderait à transporter toute cette paperasse. Puis, je vis...un pousse-pousse. Bon, question originalité, on est placé assez haut sur l'échelle je pense. Je passe donc avec le pousse-pousse dans le magasin sous les rires du marchand qui lança un ''bon courage'' mâchonné dans ses rires. C'est vrai que j'ai du mal à imaginer la tête des passants quand ils vont voir un pousse-pousse rempli à ras-bord de papiers. Honnêtement, je ne trouve pas cela très drôle.
Je rentre à nouveau dans cette salle avant d'entasser le mieux possible tout les papiers. Heureusement, tout y entre grâce aux espèces de portières qui bloque le passage aux feuilles voulant jouer les volantes. Je pose mes deux katanas sur les feuilles afin d'éviter qu'elles ne s'envolent et je finis par sortir du bâtiment.
Devant les quelques rayons de soleils qui arrivaient à transpercer l'épais brouillard du village, je me suis tout de suite sentie visée par quelques regards. Un petit garçon pointa même du doigt en direction de mon ''transporteur'' du jour. Je me suis tout de même demandée si je ne devrais pas appeler du renfort pour éviter de perdre des feuilles en cours de route. Je porte donc mon index et mon annulaire droit à mes lèvres avant d'émettre un sifflement d'une tonalité particulière. Il ne se passa que quelques secondes avant qu'un aigle ne se pose sur mon épaule droite et descende sur mon avant bras. Les serres ne me font pas trop mal, j'y suis habituée depuis le temps. Je l'accueille d'une caresse sur le sommet du crâne.
-Hé bien! Tu gagnes en rapidité toi!
Puis, de trois gestes évoquant une langue des signes, je lui explique qu'il faut ramasser les feuilles blanches qui tomberaient du pousse-pousse. C'est ainsi donc que nous partîment pour la salle des archives de Kiri.
Une fois arrivés à destination, je dépose le transporteur et pose les feuilles sur une des tables en métal au centre de la salle et commence à les tirer. Katon s'installa sur une chaise en face de moi tout en me regardant avec son regard perçant. Pour passer le temps car ce travail m'ennuie assez, je chantonne entre mes dents une comptine dont j’ignore l'origine:
-Dans la nuit que personne ne dévoile,
La vie ne reprendra que ses droits,
Jamais je ne verrais fruit à ma foi,
Tant que je serais prisonnière de ma toile.
Tant que ton visage m'est caché,
Ma vie ne pourra s'éclairer,
Jamais ton nom je n'oublierai,
Malgré que je ne puisse t'aimer.
Ma vie contre un regard,
Mes rêves contre un sourire,
Ma flamme te garde,
Je ne peux te haïr...
Je termine de chanter quand je vis Katon qui somnolait sur le dossier de la chaise. Il a toujours aimé quand je chantais... c'est mignon.
Voilà que j'ai terminé mon travail. Je suis contente d'en avoir finit avec tout ça! Je siffle après mon aiglon quand il faillit tomber en se réveillant.
-Allez Katon! On rentre!
Je repasse devant le pousse-pousse et le prends d'une main avant de retourner chez le vendeur du magasin de jardinage. Sous ses yeux étonnés, il me demanda si j'avais vraiment transporté des papiers là dedans. Quand je lui ai répondu que oui, il ne s'esclaffa pas de rire comme la première fois. Il parut même surpris de la vérité de la question.
Enfin bref, tout c'est déroulé comme sur des roulettes!
35lignes!