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| Sujet: Toritsuki Yoite Dim 16 Sep - 3:55 | |
| Toritsuki Yoite"On peut perdre espoir, mais on n'arrête jamais d'aimer et de se battre pour ceux qui ont une place dans notre coeur. " Personnage
|- Nom : Toritsuki |- Prénom : Yoite |- Age : 16 ans |- Grade : Juunin |- Village : Suna no kuni |- Clan : Tsuki |- M.D.P. : Mad world
Joueur |- Qui est là? : C’est Meg! |- Qu’est-ce qu’elle fait? : Un double-compte! |- Pourquoi? : Parce que j’aime le forum! |- Et maintenant? : Bonne lecture! |- C’est tout? : Mais oui! Allez-y! >.<
"My Past" - HistoireJe suis née quelque part, logique non? Mes parents voyageaient avec un petit groupe de gens, nous étions tous nomades. Pourquoi? Cela remontait à fort fort longtemps alors que la branche de mon clan se formait, nous prédestinant à l’errance. C’est d’ailleurs une tendance vers laquelle je pencherais de plus en plus avec l’âge, mais ça, je l’ignorais. Nous vivions surtout de commerce et nous vendions nos talents en tant que mercenaires. C’est donc très jeune que ma mère tenta de m’initier à la maîtrise du chakra. Malheureusement, j’étais un vrai petit coup de vent et je ne tenais jamais en place plus d’une heure. Les cours étaient donc très difficiles. Mais elle s’accrochait et, de sa patience légendaire pour une femme de la lignée des oiseaux, elle me ramenait à l’ordre et attirait mon attention comme elle le pouvait. Il m’a fallu atteindre les huit ans avant de maîtriser les jutsus de base. Pour une enfant d’un groupe de mercenaire qui devait apprendre à se battre le plus tôt possible, j’étais en retard. Mais pour ma mère, ce n’était pas grave. Mon père, quant à lui, s’occupait surtout du marchandage avec les autres petits groupes de vagabonds. Nous n’étions pas aussi proches que je l’étais de ma mère, mais il arrivait à me faire un cadeau de temps à autres et il complimentait toujours mes progrès. Notre vie de famille était des plus heureuses. Je grandis donc normalement jusque là, sans traumatismes ni rien. Juste une gamine aimée de ses parents. Mais comme dans toutes les histoires, il y a un élément déclencheur.
Je venais d’atteindre les treize ans et, déjà, les premiers signes de la création des villages se faisaient ressentir dans tout le pays du vent. Les groupes migraient vers ce qui allait devenir le village caché du Sable et la compétition était de plus en plus féroce. Nous entrâmes en conflit avec un autre groupe et la bataille fut féroce. Nous perdîmes notre premier ninja ce jour là. J’ai pleuré toute la nuit et j’ai voulu lui rendre un dernier hommage, mais mon père m’obligea à changer d’avis. Nous n’avions pas ce loisir. Suivirent ensuite d’autres et d’autres combats. Nous n’étions plus très nombreux et l’accalmie qui arriva alors nous fit le plus grand bien. J’étais plutôt inquiète et mes minces connaissances du ninjutsu médicales nous étaient plus qu’utiles, bien que celles de ma mère fussent nettement supérieures. Un soir, tout changea. Nous devions emménager au village dans les semaines qui suivaient et nous construire une habitation familiale en coopération avec d’autres ninjas. Malheureusement, dans la vraie vie, ça ne se passait pas comme les gens d’en haut l’avaient décidés et, dans les campements, les conflits étaient chose fréquente. Il ne faut pas oublier que dans le désert la nourriture et l’eau sont plutôt rares.
Je m’étais couchée tôt dans notre petite tente de fortune et ce n’est qu’en plein milieu de la nuit que des bruits de lutte me parvinrent et me tirèrent du sommeil. Curieuse, je passai la tête par l’ouverture de tissu et le spectacle que je vis m’horrifia. Mon père faisait ce qu’il pouvait pour repousser un petit groupe de ninjas et, de son côté, ma mère combattait férocement aux côtés de son Daemon. Un magnifique oiseau blanc et rose, pureté à l’état sauvage, digne représentant de ma mère. Puis, d’un coup de katana, le sang de l’animal gicla et une horrible plainte de douleur retenti dans la froide nuit du désert. À l’unisson, ma mère et son compagnon hurlèrent à pleins poumons. J’aurais du me réfugier dans la tente, rester cachée et ne pas regarder la suite. Mais je n’avais pas le choix, mon corps s’était mis à bouger tout seul alors que mes jambes s’élançaient vers ma mère. Lentement, le katana décrivit un nouvel arc de cercle et s’abattit sur ma mère. Je crois que j’ai crié, je ne sais plus trop. Mais l’instant suivant d’autre ninjas débarquaient et arrêtaient vite fait les fautifs. J’arrivai à temps pour attraper le corps de ma mère avant qu’elle ne touche le sol. Je tentai de la soigner, de la garder avec nous, de l’aider du mieux que je le pouvais avec ma minable technique de la paume mystique. De toute façon, même si j’avais pu la soigner, jamais plus elle n’aurait été la même. Son Daemon était mort et une partie de son âme avec elle. Mon père me prit dans ses bras et m’éloigna du corps sans attendre. Je ne me souviens plus du reste de la soirée, ni de la semaine qui suivit.
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D’autres familles nous aidèrent à bâtir notre modeste demeure dans ce qui deviendrait le centre-ville de Suna no kuni. J’étais malheureuse et je cherchais par tous les moyens à échapper au sourire des autres enfants, rares toutefois, qui commençaient à peupler les rues naissantes au fil des mois. Je venais d’atteindre les quinze ans et une question demeurait en suspens sur mes lèvres. Je ne savais comment aborder le sujet avec mon père, mais je savais que selon notre clan, j’aurais déjà du passer le premier rite initiatique. Je pris finalement mon courage à deux mains et, un matin au lieu de me diriger vers l’Académie, je me plantai devant lui et le défiai de mon regard émeraude. Il poussa un soupir et je savais parfaitement pourquoi. J’étais une vraie petite réplique de ma mère lorsque quelque chose ne se passait pas comme elle le désirait. Il me fit signe de parler et je lui déballai ma demande, sans le préparer ou l’attendrir avec de doux mots pour flatter son égo. Contre toutes mes attentes, il accepta et me dit que dès mon retour en soirée, nous préparerions ma méditation. C’est donc avec le sourire que je me rendis en cours cette journée là et que je donnai mon maximum.
Le soir, nous parlâmes de mon départ qui devait être la semaine suivante. J’allais devoir m’armer comme il faut et, surtout, apporter beaucoup de nourriture et d’eau avec moi. Il m’escorterait jusqu’à la base des montagnes du vent, bien plus loin dans le pays de vent, et m’y abandonnerait pour un cycle de la lune. Il y reviendrait vingt-huit jours plus tard, très précisément. J’avalai difficilement ma salive. Un mois entier, seule sur une montagne frappée de plein fouet par le vent? Pour réfléchir à mon avenir? L’idée me tentait de moins en moins alors que je prenais conscience de tous les dangers qui allaient me guetter dans mon sommeil. Et puis, était-ce un risque que je désirais prendre? Si jamais mon daemon mourrait, je m’en retrouverais changée à jamais. Je mourrai sans m’éteindre et ce devait être insupportable. Malgré tout, je savais que je devais le faire autant que j’avais su que je n’aurais tout simplement pas pu me cacher sous la tente le soir du meurtre de ma mère.
Nous partîmes donc tôt le matin alors que l’air était encore frais et mordant. La route allait être longue et mon retour ne serait pas de si tôt. Je pris donc des vêtements chauds et résistants et m’assurai de tout avoir dans ma trousse de survie. Ce serait une véritable honte que de rentrer chez moi bredouille, incapable d’effectuer ce rituel d’une importance capitale dans notre clan.
Une fois arrivée à la base de ces montagnes imposantes, je me sentis vraiment petite et faible. Je regardai mon père de mes grands yeux d’émeraude qui n’étaient plus du tout surs de leur coup. Et il me dit simplement que j’aurais du y penser avant, que c’était trop tard pour reculer maintenant. Il me serra contre lui et reparti sans plus de cérémonies. Savait-il que je reviendrais saine et sauve ou croyait-il abandonner son enfant à une mort certaine? Aucune idée. Mais je chargeai le sac sur mes épaules et commençai mon ascension. Ma cape fouettait l’air alors que le vent de plus en plus chaud du matin me frappait de plein fouet et que le sable griffait mon visage. Toutefois, je m’y fis plus rapidement que je ne l’aurais cru. Ça faisait partie de moi après tout. Les grands espaces, le vent, la liberté.
Il me fallu trois jours pour trouver l’endroit où je camperais. Il s’agissait d’une haute corniche aux abords d’une petite grotte qui pouvait me servir d’abri. J’y avais donc disposé mes effets personnels et je pensai à chercher une source d’eau ainsi que de la nourriture. Les seuls animaux que je croisai furent de magnifiques oiseaux qui nichaient plus haut que moi encore et le respect que j’avais pour ces majestueuses bêtes me fit changer de plan. Je tenterais de conserver mes rations le plus longtemps possible. Il y avait ensuite le problème de l’hygiène, qui ne se réglait pas facilement sans eau et, entre les deux, je préférais boire dans un désert que de sentir la rose. Je me fis donc des habitudes. Je ne mangerais qu’un seul repas par jour pour conserver mes rations le plus longtemps possible. Le jour, je méditerais sur la corniche, vulnérable au vent et aux regards inquisiteurs de mes seuls voisins. Le soir, je me repliais sur moi-même dans ma petite grotte pour continuer à réfléchir. Je ne tirai pas grand-chose de mes réflexions au départ. Je ne savais pas quoi faire et j’attendais, me promenant dans les montagnes environnantes pour le plaisir de découvrir le panorama.
Au bout de plusieurs jours ainsi, je finis par me laisser choir sur la corniche, respirant à pleins poumons l’air frais de la montagne. Couchée sur le dos, je regardais les nuages qui semblaient bouger bien plus vite ici. Il fallait que je me penche sérieusement sur mon introspection si je voulais avoir réussi avant la fin du cycle lunaire. Je réfléchis à ma vie, calmement. J’avais vagabondée une grande partie de ma vie. Le fait d’être sans attaches et de pouvoir faire tout ce que bon me semblait dans ces montagnes me faisait du bien. La vie monotone du village ne me manquait pas du tout. S’il n’y avait pas eu mon père, peut-être même aurais-je profité de cette méditation pour ne pas rentrer, pourquoi pas après tout? J’étais libre maintenant, non? Je soupirai, ce n’était sans doute pas ce genre de pensées que je devais avoir. Ou peut-être que si? Si seulement ma mère avait été là pour m’expliquer le rite initiatique. Mon père ne l’avait pas vécu, il savait seulement que je devais partir vingt-huit jours et réfléchir. Ma mère. Je pensai à cette soirée si triste, ce moment où on me l’avait arraché d’un simple coup de katana. Je fronçai les sourcils et continuai sur cette voie. Comme j’aurais aimé l’avoir à mes côtés en se moment. J’aurais aimé qu’elle me serre dans ses bras et me raconte une histoire, comme autrefois pour m’endormir. Puis, je me mis à pleurer. Elle me manquait. Je ne l’avais jamais admis, mais elle me manquait énormément et, plus je pleurais, plus j’en voulais à celui qui avait fait ça à une femme aussi douce et merveilleuse que ma mère. Je pleurai comme une gamine, m’époumonant à crier contre l’injustice flagrante de notre monde. J’ignore combien de temps je passai ainsi, mais ça faisait du bien, beaucoup de bien.
Au cours de la semaine qui suivit, je continuai à songer à cela, appuyée contre la paroi de ma petite grotte. Plus je réfléchissais et moins j’avais envie de rejoindre le village. C’était de leur faute. Si Suna n’avait jamais existé, notre groupe n’aurait jamais été détruit par les autres groupes qui ne voulaient que plus de pouvoir pour avoir une meilleure place dans le village. Allais-je encourager cela? Un village en lequel je ne croyais pas qui n’avait servi qu’à m’enchaîner, m’enfermer, me brimer et m’attrister? J’aspirais à plus. Je voulais être libre de parcourir les distances et de faire ce que bon me semblait. Rencontrer des gens, apprendre des nouvelles choses et choisir comment mener ma vie. Je ne voulais plus écouter mon sensei ennuyeux à mourir qui s’efforçait de mettre tous les élèves sur un pied d’égalité, bien que nos niveaux fussent tous très variables.
C’est donc ainsi que mon besoin de liberté se façonna. Lorsque je fermais les yeux, je voyais le daemon de ma mère. Un magnifique oiseau blanc et rose. Il était une partie de moi, non? Pourquoi ne pas le façonner comme moi j’en avais envie? N’était-ce pas mon droit de façonner la personne que je désirais être? Il m’apparu d’abord en rêve. Pavanant devant moi, plein d’orgueil et épris de liberté. Puis, il me réapparu, et encore. Il était devenu curieux, il s’intéressait à moi. Je le laissai s’approcher à son rythme, je n’aurais pas aimé être brusquée pour ce genre de chose et j’étais certaine que lui non plus. Et nous eûmes notre première discussion. Il me demanda ce que je désirais faire. Pas qui j’étais et ce que je faisais là, non. Il m’aidait à poursuivre mes réflexions. Il consolidait mon amour pour cet espace vaste et parcouru par les forts vents.
Ce n’est qu’au vingt-sixième jour que je m’éveillai pour le trouver à mes côtés. Il s’était blotti dans ma cape et, de son bec doré, lustrait ses plumes d’ivoire. Je restai figée, le détaillant de mes grands yeux émeraude. Il se redressa, fier comme un paon et me dévisagea à son tour. Puis, par la pensée, il me blâma pour ce choix de couleur tout à fait horrible à son sens. Comment un daemon mâle pourrait-il accepter d’être blanc et rose? Et je me mis à rire. Je savais qu’il ne le pensait pas vraiment et qu’il disait seulement tout haut le doute que j’avais éprouvé à un certain moment de ma réflexion. Il connaissait l’origine de mon choix, il faisait partie de moi. Je savais qu’il ne m’en voulait pas vraiment. Et il m’accompagna dans mes explorations de la montagne. Il ne me restait plus grand temps avant de devoir redescendre et je voulais graver cet endroit dans ma mémoire. Retourner au village du sable ne m’enchantait pas du tout. Nous dévalâmes des pentes raides et admirâmes de magnifiques oiseaux qui nous regardaient de haut. Notre descente fut rapide, mais sûre. Enfin, pour un autre ce rythme aurait semblé plutôt lent, mais la vitesse à laquelle la distance entre moi et Suna diminuait m’était insoutenable. Ou plutôt, mon daemon me faisait bien remarquer à quel point ce l’était.
Je retrouvai finalement mon père qui, en voyant Kaze, eu les larmes aux yeux. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau au daemon de ma mère et il le reconnaissait parfaitement. Il me serra contre lui avec force et me dit qu’il m’aimait et que je lui avais manqué. Je lui rendis la pareille en omettant de mentionner qu’il ne m’avait pas manqué tant que ça pour ma part. J’étais bien là où j’étais. Quoi qu’il en soit, nous nous mîmes en route pour le village de Suna et je commençai à déprimer.
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Le train-train quotidien se remis en place, me frappant comme la fleur du lotus. J’en ressorti hébétée et décalée par rapport à la réalité de village. Je me mis à passer des nuits dehors, errant sur les toits pour admirer les étoiles, si hautes dans le ciel. Je me sentais oppressée dans cette nouvelle réalité, mais je n’avais pas d’autres alternatives. Me voici donc à dix-sept ans, juunin de Suna no kuni. Encore et toujours coincée là-bas à espérer qu’un jour, une meilleure opportunité s’offrira à moi. "My Heart" - CaractèreJ’ai toujours été une personne douce et calme. Je n’aime pas faire de vagues. Je m’efface pour ne pas participer aux conflits et je me replie dans les méandres de mon imagination. Il m’arrive même de donner raison à autrui juste pour mettre fin à une conversation désagréable. Je ne suis pas faite pour ça. Je préfère les conversations d’égal à égal où les partis en cause se respectent et discutent pour en arriver à une amélioration. Voilà, c’est dit. J’aime le progrès, le changement, la différence. En fait, je tiens rarement en place et je me sens plutôt à l’étroit dans le village du sable. Le sable, c’est tellement….terrestre. J’aime me coucher sur le toit de ma résidence et regarder les nuages qui passent. Je rêve du ciel et des hauteurs. J’aimerais quitter cet endroit et voir du pays, mais mon père dit toujours que cela pourrait être considéré comme de la trahison et être très dangereux pour ma vie. Je n’en peux plus de cet enfermement.
Auparavant j’aurais sans doute obéi à mon père sans problèmes. Il est l’autorité après tout, pas question de le contester pour un esprit aussi doux et affectueux que le mien. Mais ça c’était avant. Avant que l’on m’envoi passer tout un cycle lunaire loin des autres pour réfléchir à ma vie. C’était une période de ma vie que j’avais adorée alors que je gouttais à cette liberté grisante que je rechercherais pour le reste de ma vie. Et il est apparu dans ma vie, mon Daemon que je surnomme affectueusement Kaze. J’y ai découvert un aspect de ma personnalité que je ne soupçonnais pas, une frustration intérieure qui ne s’était jamais manifestée auparavant. Une volonté, une fougue et une énergie jusqu’à maintenant incognito dans mon âme et conscience. C’est ce côté de ma personnalité que Kaze représente le plus et, peu à peu, il me guide et me conseille pour que je développe cette force intérieure qui fait partie de moi. Je suis plus fonceuse et mon père s’en inquiète beaucoup, il resserre donc sa prise sur moi. Malheureusement, on ne peut garder un oiseau en cage éternellement. "My Face" - PhysiqueJe suis ordinaire, c’est ce que les gens disent de moi en général. La seule chose qui ne va pas avec moi, c’est la couleur de ma peau qui est, vous le reconnaîtrez, plutôt pâle pour l’endroit où j’habite. Mais bon, c’est la seule chose qui me fait me démarquer. Je ne suis pas très grande, mais pas très petite non plus. Comme toutes les autres jeunes femmes de mon âge en gros. Plus grande que les enfants, mais plus petite que la plupart des garçons. D’ailleurs, je suis assez maigre. Mon sensei a failli me refuser dans l’équipe d’ailleurs à mon arrivée à Suna. Il disait que je ne survivrais jamais en combat, que j’avais l’air bien trop fragile. Heureusement j’ai réussi à lui prouver le contraire et il ne m’a plus jamais sous-estimée. Il n’en demeure pas moins que c’est vexant à la fin. Non seulement on ne me confie jamais rien, mais en plus les garçons ne me regardent jamais. Je suis la jeune fille que la puberté a oubliée. Je n’ai pas de formes, pas de poitrine et pas de hanches. Ça commence à me complexer sérieusement.
J’ai quand même un ou deux atouts, enfin, c’est ce que je me dis pour me consoler. Par exemple, j’ai de grands yeux verts. Ils sont lumineux et ils reflètent toujours le fond de ma pensée. Personnellement, je ne les trouve pas exceptionnels, mais ma mère me disait toujours que c’est ce qui faisait mon charme. Je l’aimais tant, comment remettre en question son bon jugement? C’est donc quelque chose que j’ai pris tout simplement pour acquis. En plus de cela, mon sourire est contagieux. Pur et grandiose selon mon père, il a le don d’alléger le cœur et d’arrêter les pleurs. Encore une fois je me dis qu’il exagère, mais ça fait tellement plaisir de se faire dire que l’on est jolie. Sinon, quoi dire de plus. J’aime prendre soin de moi et sentir bon. Mes cheveux châtains sont coupés courts, en premier lieu pour les combats et en second lieu pour la température du désert. Quant à mes vêtements, ils sont juste au corps et me protègent du soleil du mieux qu’ils le peuvent. J’enfile souvent une cape à la couleur du sable, pour que le soleil tape moins fort sur mes frêles épaules et pour mieux me dissimuler dans les dunes. Cela mis appart, je suis une jeune femme tout à fait anonyme.
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Dernière édition par Toritsuki Yoite le Lun 24 Sep - 15:21, édité 7 fois |
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