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 |  Sujet: Le retour de Sôjirô  Mer 3 Oct - 18:22 | |
| Cela faisait déjà trois ans que Sôjirô avait quitté le village caché du vent pour parfaire sa formation avec un maitre dans l’utilisation du sabre. Trois ans durant lesquelles il ne revit aucun membre du village hormis les gardes de l’entrée ainsi que le Kazekage afin de l’informer de l’évolution de sa formation. Cependant, bien qu’il n’avait que 14 ans lors de son départ, il n’était pas naïf et savait que la principale raison était que le village voulait s’assurer qu’il n’allait pas disparaitre ou pire, les trahirent.
Maintenant, l’heure du retour approchait. Sa formation était achevée et il allait rentrer au village, plus fort que jamais afin de passer les étapes qui le conduiront au rang supérieur, celui des Juunins autrement dit ninja expérimenté. Sôjirô se demandait ce qu’il ressentirait lorsqu’il aura atteint ce grade.
**Ah, suis-je bête ! De la joie, évidemment.**
En réalité, le sentiment de joie était le seul que connaissait Sôjirô. Les autres, il n’essayait plus de les caché, vu qu’ils avaient totalement disparu. Il ne connaissait pas la peur, la crainte, la haine, la jalousie, le remord, la pitié,… Rien, hormis la joie. Toujours un sourire au lèvre, ce jeune homme se faisait assez facilement des amis. Il était poli, gentil, serviable. En mission, il accomplissait à la lettre les ordres qu’on lui donnait, sans se poser réellement de question. Si bien sûr il était seul, il était le ninja parfait. En équipe, il était légèrement moins bon. Vu qu’il ne ressent rien et qu’il est prêt à tout pour exécuter les ordres, ses coéquipiers sont parfois placé dans un sac appelé « Dommages collatérales ».
Le jour du retour, il faisait très chaud. L’air dans le désert de Suna, comme à son habitude, était à peine supportable. Un chapeau triangulaire sur la tête, des vêtements lourds et chaud qui l’empêchait de cuir comme un cochon sur un grille, un sabre totalement détruit à la ceinture, il avançait lentement vers l’un des grands couloirs permettant d’accéder à Suna. Il ne voyait personne sur les remparts, mais savait que ça faisait longtemps qu’il était repérer et que, sans nul doute, les hauts gradés responsable de la garde se posaient tous la même question : « Ami ou ennemi ? » Si optait pour ami, Sôjirô pourrait continuer d’avancer tranquillement, sinon, des shurikens et kunais, aussi nombreux que les grains de sable sur lesquelles marchaient l’enfant, voltigerait vers lui et ne lui laisserait aucune chance.
« Hihihi, je me demande ce que dirait maitre Kazekage en voyant ma dépouille recouverte de shurrikens. Surement un truc dans le genre : OUPS »
Rigolant, il continuait d’avancer. Maintenant, le danger était passé. Il n’était plus qu’à une centaine de mètre et sentait qu’une bonne centaine de personne le fixait. Cinquante mètre, un garde descendit des remparts et s’avança de quelques mètres. Vingt-cinq, il s’avança encore et m’ordonna d’enlever mon chapeau. Je m’exécutai. Le garde me reconnut, la tension descendit d’un cran.
« Ca faisait longtemps Sôjirô. Cette fois, tu reviens pour de bon ? »
Sôjirô avança encore de quelques pas, montra son sabre complètement détruit et dit :
« Oui, cette fois je pense rester, monsieur Ikaru, en plus, comme vous pouvez le voir, j’ai cassé mon sabre. Il faut donc que j’en rachète un. »
Le garde qui se nommait Ikaru poussa un long soupire. Il était content, mais quelque chose l’embarrassait. Il finit par lever les épaules.
« Combien de fois devrais-je te dire de m’appeler Misuki. Ikaru passe encore, mais oublie le monsieur s’il te plait. »
Sôjirô garda toujours son éternel sourire. Il se gratta la tête et avança de quelques pas.
« Désolé, monsieur Ikaru, mais je préfère continuer de vous appeler ainsi. »
Le garde voulut protester, mais il savait que ça ne servirait à rien. Il leva une nouvelle fois les épaule et fit signe au jeune homme d’avancer. Il lui conseilla cependant, avant qu’il ne disparaisse dans la fissure menant au village, de ne pas trainer avant d’aller voir le Kazekage, peut-être aurait-il des informations ou des missions importantes à lui confier. Sôjirô le remercia et s’éloigna.
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