Sôjirô était rentré au village depuis une bonne vingtaine de minute, cependant, il n’était même pas arrivé au quartier commerçant. Les gens qu’il avait côtoyé avant son départ n’avait de cesse de le questionné sur son entrainement ou sur diverse chose. Lui, riant et souriant, essayait de répondre à toutes ses questions le plus brièvement possible, mais ce n’était pas si facile. Il voulait passer du temps pour renouer certain lien, mais pas en ce moment. La seule chose qui l’importait, c’était d’aller au marchand d’arme se procurer un nouveau Katana.
Une bonne demi-heure et un sandwich au jambon plus tard, Sôjirô arriva enfin devant le magasin qu’il avait vu et revu tant de fois. Rien dans cette boutique ne lui était inconnu. Il entra, sachant parfaitement que la sonnette allait retentir et que trente-cinq seconde plus tard, le gérant allait apparaitre à la caisse, s’essuyant sa main droite avec laquelle il tenait le sandwich qu’il mangeait toujours à cette heure, un sandwich qu’il avait lui-même appelé CBO. Qu’est-ce que ça signifie ? Vous ne voulez pas le savoir, mais je vais vous le dire quand même. Un sandwich Chou-fleure, Brocoli, Oignon. Seul les plus solides peuvent supporter un repas pareil.
Sôjirô salua chaleureusement le caissier qui lui rendit son salut. Ensuite, il lui expliqua qu’il était plutôt pressé. Il regarda les étalages sans réellement être attentif, vu qu’il savait pertinemment ou se trouvait ce qu’il cherchait. Il partit au fond du magasin, prit un Katana qui lui sembla de bonne qualité, ce qui lui faisait déjà 40 Ryos. 6 Kunai, 30 Ryos de plus. 5 mètre de fil d’acier qui faisait 30 Ryos de plus. Un lot de 10 shuriken pour 12 Ryos et un lot de 10 clochettes pour 15 Ryos de plus. Ensuite, il partit en direction du comptoir en prenant une sacoche latérale en plus.
« Alors, ça te fera… 40 et 30… 57… 15… euh… ah voilà ! 142 Ryos »
Sôjirô réfléchit et sortit toute son argent sur le comptoir vu qu’en tout, il avait 150 Ryos et qu’il s’était acheté avant un méga sandwich à 8 Ryos. En sortant du magasin, Sôjirô était heureux d’être à nouveau bien et équipé et également heureux d’être à nouveau fauché. Maintenant, il lui faudrait aller à bureau du Hokage et espérer avoir la chance de se voir confier une mission.