avais-je prononcé avant de tourner les talons pour quitter la pièce. Dépassant le couloir du dernier étage de la Tour du Hokage d'un pas modéré, j'entamais une descente toute aussi tranquille des escaliers qui me mèneraient au chemin m'accompagnant au centre de documentation où je devais me rendre. Une mission simple et assez rapide à remplir. Récolter quelques informations sur les clans du village, les recenser. J'en connaissais de part mes recherches lors de ces journées où je ne m'entrainais pas, il en serait plus simple encore de remplir ce petit formulaire qu'il m'avait fourni avant que je ne parte.

Ainsi donc je me déplaçais jusqu'à l'imposant bâtiment, situé légèrement en retrait du centre-ville et de toute cette agitation quotidienne que je traversais chaque matin. Jolis murs teintés de chatoyantes couleurs réchauffant le coeur de qui les touchait. Une brève caresse suivit d'un sourire timide mais sincère. Je poussait calmement la porte, allant saluer la jeune dame à l'accueil. Avais-je seulement besoin d'un renseignement ? Je ne savais que répondre. Peut-être me débrouillerais-je seule pour cette fois ou peut-être que... Cette paresse au fond de chaque être reprenait le dessus sur mon esprit combattif. De la paresse ou de la raison ? De la praticité, sans doute.

Toute aussi gentille qu'elle était la charmante brune qui me faisait face acquiesça à la vue de mon ordre de mission. Je n'aurais pas eu tous ces semi-problèmes si je m'étais débrouillée par moi-même, seulement je n'avais pas envie de chercher une chose que je pouvais trouver en quelques minutes seulement des heures durant. D'un mouvement énergique elle se leva et me demanda de la suivre jusqu'à la bibliothèque au centre du lieu. Grande bibliothèque. Gigantesque. J'étais sincèrement heureuse d'avoir eu cette idée de la questionner avant d'aller plus loin. De plus, je manquais de tomber à la renverse quand je remarquais que les documents que je convoitais se trouvaient assez proche de ce haut plafond aux sublimes sculptures que j'observai d'un bref coup d’œil.

Revenant avec un bouquin assez épais qu'elle me tendit gracieusement, elle ne manqua pas de préciser, à la vue du regard suppliant que je lui envoyais, qu'il y avait un sommaire à la première page auquel je pourrais me référer. Bien entendu que je le ferais. Je la remerciais chaleureusement puis nous nous quittions le temps d'une heure, peut-être deux. Plus ou moins, je ne savais pas trop. M'installant à une table non loin de là et à la suite d'un bref soupire déterminé je tournais la première page.

Une heure passa, j'écrivais encore et encore le résulta de mes recherches. Yamanaka, Inuzuka, Akimichi ... Je répertoriais les spécificités de bases telles que s'ils y avaient des animaux ou non, les dojutsu héréditaires pour certains d'entre eux. Je tombais ensuite sur le clan Uchiha, fondateur de ce grand village. J'hésitais. Devais-je l'écrire ? Sachant qu'il en faisait parti, il devait connaître toutes ces informations. Du moins je le laissais supposer. Tant pis. J'écrivais. J'en profitais également pour lire et en apprendre un peu plus sur cette famille véritablement mystérieuse. Un peu comme la mienne je dirais. Bien que nous le soyons bien moins, nous, les Hyûuga. Je fermais ensuite ce livre empreint de beaucoup d'informations, me concentrant uniquement sur les feuilles qu'il y avait en face de moi. J'avais recensé en tout sept clans dont le miens et celui de Sasuke-kun. Les Inuzuka avec leur odorat sur-développé et le chien qui les accompagnent, les Aburame et leurs insectes, ma famille avec le Byakugan qui nous permet de tout voir, les Uchiha et le Sharigan copieur de jutsu et maître des illusions, le clan Yamanaka et leurs techniques sur le transfert d'esprit, les Akimichi et leur particularité physique assez impressionnante ainsi que les Nara et leur maîtrise des ombres. Tous aussi surprenants les uns que les autres je dirais.

À la suite d'un temps de repos où je me contentais de jeter mon regard nacré sur les divers décors de la pièce, je fermais l'ouvrage et décidais de prendre mon courage à deux mains. Je l'emmenais avec moi sur l'échelle, manquant de trébucher d'imprudence, pour ainsi le reposer à sa place initiale. Ensuite je passais récupérer mes feuilles et je sortais, souhaitant une belle et agréable journée à mon hôte qui en fit de même. À présent il ne me restais plus qu'à lui apporter mes trouvaille et le reste de ma journée serait libre comme l'air. Du moins je l'espérais.