Aujourd’hui était un grand jour pour moi Pakura de Suna. Depuis mon arrivé dans un village récemment construit, je m’apprêtais à faire là ma toute première mission. Exactement ce qu’il me fallait pour me dérouiller un peu d’ailleurs n’est-ce-pas ? Le soleil se levait déjà et chacun de ses rayons qui entrèrent dans ma chambre furent comme une lueur de bonheur à chaque fois qu’ils arrivaient à entrer dans mes yeux au travers du volet. Je me levais donc sans le moindre mal et c’est d’humeur joviale que je partis aussitôt prendre une petite douche. Je suis nouvelle, je n’aurais pas une grosse mission j’en suis sure, mais ce n’est tout de même pas une raison pour ne rien faire, ou même pour être sale ! Après tout, je dois me représenter de la plus digne des manières, je mettrais tout mon talent au service de mon village et un jour alors, si vraiment tout c’est passer comme je l’espère secrètement, je partirais développer mon pouvoir à moi et je reviendrais défendre ce village avec son aide. Si ce village me trahit, alors c’est simple, je partirais pour la même raison, mais le jour où je reviendrais ma vision des choses sera différente et ce jour là je mettrais mon pouvoir au service de la mort du kazekage, peux importe ce qu’il m’arrivera ensuite, je ne laisserais personne se jouer de moi, je vous tuerais avant même que vous n’ayez pu vous en rendre compte. M’habillant de la manière que je le fais habituellement, je pris la route pour la cuisine afin d’ingurgiter mon premier petit déjeuner que j’estime bien mériter avant de prendre le chemin de la grande tour centrale. Il me fallut approximativement dix minutes pour aller de chez moi à la grande tour sous cette chaleur omniprésente à laquelle je m’étais largement habitué. Arrivant dans la grande tour, je pris mon tout premier acte de mission.

Apparemment ma mission était pas trop difficile, mais pas des plus calmes non plus, je devais me contenter de suivre un homme qui venait tout juste d’intégrer le village de Suna, cet homme ne semble pas être de confiance d’ailleurs et je devais éclaircir ce point noir au plus vite, parfait. Regardant la photo qui m’était transmise avec le papier, je pris chaque détail important à mes yeux sans la moindre exeption. Grand, châtain, des yeux bruns mais clair, un silhouette fine loin d’être un athlète. Il avait aussi un grain de beauté sous l’œil droit, intéressant pour le reconnaitre ça. J’enregistrais bien chaque information et sortit en courant de la tour, apparemment à cette heure-ci l’ancien pisteur à noté qu’il faisait ses achats dans le centre ville. Je partis en courant et une fois dans le centre ville, je me contentais de regarder les différents établis, l’homme se trouvait là, à quelques mètres de moi, je n’avais qu’à attendre. Il semblait d’ailleurs s’intéresser particulièrement aux armes le petit. Continuant mon tour dans le marché tout en gardant un œil discret sur l’homme à suivre, je me concentrais au mieux, il semblait en tout cas vouloir faire très attention, il ne cessait de tourner la tête dans tout les sens comme s’il avait peur d’être suivi, pas censé tout cela ! Continuant ma route, il acheta un katana ainsi qu’un éventail chez l’un des marchants et partit en courant dans une rue plus éloigné. J’utilisais le Henge et pris l’apparence de ma petite sœur décédé d’une maladie il y a quelques année de cela, elle ne me ressemblait pas beaucoup d’ailleurs, puis je pris la même rue que lui, étrange, devant les remparts du village, plus d’arme sur lui. Hum, cela ne m’inspire rien de très bon. Mais pour le moment attendons, il semblait surtout chercher quelque chose. Me cachant derrière un mur j’usais exactement la même technique afin de prendre l’apparence d’une petite fille, fille qui venait tout juste de passer en courant vers moi puis allait vers l’homme en question. Je me contentais simplement de lui demander s’il voulait un peu d’aide mais sa réponse fut catégorique et tremblante, non. Il semblait chercher quelque chose et effrayé de rencontrer quelqu’un. Il insista d’ailleurs pour que je file d’ici, que ce qu’il faisait ne me regardait guère. Je repris donc mon apparence initial puis, avant même qu’il n’aie eu le temps de partir, je lui crochetai le pied et le saisit par le col, direction la salle d’interrogatoire, le reste ce n’est pas mes oignons !