À travers le désert hardant de Suna, au loin, on pouvait apercevoir deux silhouettes gigantesque avançant tranquillement à travers le sable. On pouvait entendre au loin des cris d'animaux, sans vraiment savoir ce qui approchait. C'était grand, non, plus que grand, c'était titanesque. On pouvait les entendre respirer de loin, tel des animaux affamés de sang, sans vraiment savoir ce qu'ils venaient faire ici, ou même pourquoi des animaux traversaient un désert aussi aride. On ne pouvait pas survivre dans ce coin du monde si on ne vivait pas là à la base, ce sont des générations entière de bêtes vivants dans le coin qui finirent par s'adapter. C'était simplement effrayant. Deux minotaures de plus de dix pieds, ce qui revient à plus de trois mètres de hauts approchaient à toute vitesse. De loin, ils semblaient lent, mais c'est en se rapprochant qu'on les voyait courir à toute allure vers les portes.

Omei et son clone s'avançaient telle des bêtes enragé vers les murs. Chacun utilisant la même technique, ils se préparaient à l'assaut. La personne qui se trouverait devant eux se retrouverait dans un piteux état, et ce serais bien beau à voir. L'invasion de Suna allait commencer avec leur approche vers les portes. Il ne voulait pas laisser le plaisir de dépouiller Suna au reste de son village, il préférait de loin le faire seul. Même n'étant qu'un simple Gennin, ce serais beau à voir. Un combat de titans, c'était bien ce qu'il désirait par dessus tout dans ce désert de mort. Un combat magnifique.

Omei arriva aux portes, attendant la première personne qui se présenterait devant lui. Le combat commencerais sous peu. Comment réagirait l'adversaire faces aux deux minotaures? Ceux-ci étaient plus que prêt à se battre, et le feraient jusqu'au bout.

20 lignes.

Je me tenais là, aux portes de Suna avant de nombreux ninjas prêt à se battre et à donner leur vie pour sauver leur village d’une éventuelle guerre. J’étais là au milieu examinant ce pauvre corps inerte désormais, il avait été souillé de sang, déchiqueter par des armes ninjas, qui a bien pu oser ? Le kazekage en personne était ici, elle devait coute que coute mettre en place l’offensive et la défensive de notre village, malgré ma proposition qui semblait tenir la route, je ne sais pas trop ce qu’elle nous reserve, j’aurais tellement voulu savoir, être dans sa tête ou l’aider à choisir, mais rien de tout cela ne m’est accessible, que faire ? Comment gagner une guerre qui nous est inconnu, une bataille dont on ne sait rien, même pas les opposants. Kiri, Konoha, quelqu’un d’autre ? Pourquoi s’en prendre au village le plus pacifiste du monde ninja ? Quelqu’un envierait-il notre paisible existence ? Qu’elle pitoyable excuse de guerre en tout cas ! J’étais là positionner, attendant les ordres quand l’un des gardes arriva en courant comme un dératé dans notre position.

« Pakura-chan, vous devez venir voir, cela risquerais de fortement vous interesser ! » !

Ni une ni deux, je le suivis. Montant rapidement sur les murailles entourant le village, un nuage de poussière arrivait au loin, c’était énorme ce truc ! Ça avançait à une allure phénoménale, il semblerait y avoir deux personnes, je ne peux pas les laisser avancer plus longtemps encore, je risquerais de perdre gros, l’entrée du village est plutôt bien peuplé, il faut la protéger ! Composant une brève série de mudras, les deux entités vivantes s’arrêtèrent et je crachais une salve de cinq petites boules de feu dans leur direction tout en descendant dans le long corridor au milieu des remparts. Avançant tranquillement, ma surprise fut rapidement grande, ils n’étaient que deux ? Qu’est-ce-que ? Je fermais les yeux et me secouait la tête, qu’est-ce-que sont ces monstres ? D’où viennent-ils, que veulent-ils ? Je m’avançais, loin d’être rassuré gardant une distance assès impressionnante en cas où, nous ne sommes jamais trop prudents.

« Qu’est-ce-que vous êtes ? D’où venez-vous et que nous voulez-vous ? »

Mes petites boules de feu avaient fait route, la bataille avait été déclarée, mais lui, qui est il ? Le premier des deux qui s’était placé en avant tomba tel un tas de chair, qu’est ce que ? Un cri lourd retentit jusqu’à mes oreilles, je ne doute pas que tout le village l’est entendu d’ailleurs, cette chose n’est clairement pas humaine, de là je distingue la forme étrange de cette chose, mais cela ne peut-être humain, un pantin peut-être ? Il serait vraiment bien réussi en tout cas. Le titan ? De Kiri ? Qu’est ce que ? KIRI ? Ainsi donc c’est ça, j’avais raison ! Mon regard se posa sur l’homme à mes côtés, celui qui m’a fait venir jusqu’ici pour voir ce spectacle affreux.

« Miko, tu dois te dépêcher. Tu utilises tout les moyens en ta possession, mais trouves le kazekage d’urgence, dis lui de sonner l’alerte, j’avais vu juste, c’est bien Kiri qui attaques ! Que tout le monde se prépare pour la guerre ! A partir de maintenant, nous nous battrons pour survivre. Si on te pose une question, je suis en plein combat, j’essaierais de survivre, promis ! »

Il me regardait avec des yeux de chien épleuré. Je durcis mon expression et ne lui laissa guère plus de temps. Je sortis de mon perchoir et avança tranquillement sur le sable chaud du pays du vent. J’avançais dans un sens, lui dans l’autre. Habituellement je me serais mise à courir kunai en main, mais je ne pouvais pas me le permettre, pas contre ce monstre, c’est impossible pour moi ! Je ne sais pas ce qu’il est, tout ce que je sais, c’est qu’il n’est pas là pour faire le bien ! Avançant patiemment, je fis une nouvelle série de mudras et m’arrêtais net sur le chemin du combat. Je plaçais mes deux mains devant ma bouche et regardait le monstre aux yeux blanc veinés s’approcher de moi. Je pris une forte inspiration et crachait aussitôt une grosse boule de feu digne des plus grands cracheurs de feu. Ça y est, les hostilités étaient réellement lancées, peu importe où cela me mènera, je ne laisserais pas cette chose approcher mon village, même ci pour cela je dois être mise au tapis, je laisserais suffisamment de temps au village pour qu’ils aient le temps de se préparer à accueillir nos invité de marque. Le titan de Kiri face à l’héroïne du sable, voilà qui s’annonce intéressant non ? J’espère qu’il n’a pas trop chaud car avec moi l’atmosphère le sera d’autant plus, je prends un malin plaisir à réchauffer les cœurs perdu comme le sien.

« Peu importe ce que tu recherches, tu n’approcheras pas de mon village, je t’en empêcherais coute que coute ! Toi et ton village repartirez de nos terres bredouilles ! »

La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal ;--; (La guerre des tuques, film magnifique.) Omei continuait son avancé tel un monstre assoiffé de sang. La guerre... Elle râlait comme si c'était si gros que ça. Ce village de sable faisait royalement chier le titan qui avançait vers les portes. Trop de sable, trop chaud. Même s'il l'endurait facilement, avoir ses pieds s'enfoncer a chaque endroit qu'on marchait, ça revenait à la même chose qu'un marais, mais sans l'eau. Au moins c'était ça. Peut-être qu'Omei avait fait une erreur en donnant le nom de son village... Ils l'auraient remarquer sur son bandeau de toute façon. Et au pire, il les tuerait tous. La jeune dame commença ses mudras qu'Omei activa sa technique. Il se mit à hurler de douleur alors que son clone sortait devant lui. La boule de feu allait se percuter a toute vitesse vers les deux Omei, et voir la taille, ils ne pourraient pas l'esquiver. Le véritable se mit a tourner aussi vite que possible, empêchant l'attaque de son adversaire de le frapper, la repoussant sur le côté. Le dome assez grand pour protéger les deux Omei s'arrêta, le sable dans les airs, et le feu un peu partout autour, pour montrer deux Omei parfaitement en forme, prêt a avancer a nouveau. Omei pris ses cinqs secondes pour s'arrêter, et son clone s'exprima.

« Jusqu'à maintenant, je te vois lancer tes attaques les unes après les autres pour tenter de m'abattre. Je viens ici te libéré, te montrer un chemin plus simple, plus sécuritaire, et tu mets ta vie en jeu. Pourquoi? Kiri est bien plus puissant que Suna, cette guerre est gagnée d'avance, alors pourquoi mets-tu tant d'effort a défendre quelque chose qui est déjà perdu? »

Le clone d'Omei avançait tout simplement tout droit de la même façon qu'au début, laissant le véritable en arrière, alors qu'il récupérait de sa dernière défense. Il laisserait son adversaire se vider de son chakra, tentant de son mieux de survivre dans son coin. Même s'il n'était pas le plus puissant guerrier à avoir vue le jour, il le deviendrait, et tout commençait ici, contre cette Kunoichi de Suna, contre qui il devait se battre à 200%.

25 lignes

Ma boule de feu était bel et bien lancé, quelle allure tout de même ! Elle était d’une bonne taille, suffisamment belle, dès qu’il la prendrait, il aurait un peu plus chaud que ce qu’il doit déjà avoir. Stoppant le jeu de feu, je m’essuyais brièvement les lèvres et regardait ma boule ce diriger vers l’homme, j’abuse un peu trop des techniques de feu je trouve, mais je n’ai pas vraiment d’autre choix je dois bien le reconnaitre. Un lourd cri se fit de nouveau entendre, derrière ma boule de feu, je ne voyais pas ce que tramait le monstre de Kiri, mais pas le choix je devais attendre, puis il semble lourd et grand, ses déplacements seront surement moins rapides et précis que les miens, puis un spectacle déroutant fit son apparition devant moi. Il était en train de tournoyer sur lui-même, libérant une bonne dose de chakra qui dispersa entièrement mon attaque et souleva de nombreux grain de sable qui était disperser au même pris que mon feu. Je regardais cela d’un air ébahit, c’est quoi ce truc ? Finalement, ai-je réellement une chance de victoire contre ça ? Ils étaient de nouveau deux, je devais à nouveau en détruire deux. Tout a l’heure je ne suis occupé du premier sans difficulté, mais le second n’a jamais été touché, j’espère vraiment pouvoir trouver la solution rapide, à cette allure je vais épuiser mes réserves de chakra comme la plus grande des idiotes. Aller, faut se calmer, pas de place pour le doute ! Puis c’est une voix lourde et puissante qui s’éleva dans l’atmosphère du pays du vent, une voix qui se voulait à la fois pesante et effrayant, le Titan de Kiri venait simplement de prendre la parole. Qu’est ce qu’il raconte ? De quoi veut-il bien parler ? Kiri plus puissant que Suna, tout le monde le sait ça, mais tant que je serais ici, je ne pourrais pas m’avouer vaincu.

« De quoi tu parles ? De qu’elle liberté ? Je ne suis prise au piège de rien, j’agis de mon propre chef ici ! Si ma vie est en jeu c’est pour permettre de couvrir celle des incapables qui se cachent derrière moi et qui forment ce village, si je venais à tomber ou gagner, cela les réveilleras peut-être. Certes Kiri va écraser Suna sans le moindre mal, on a pas besoin d’être devin pour le savoir, mais tant que je serais là, je me battrais pour la défense de mon village. C’est vrai, seule je n’ai aucune chance, mais ce n’est pas un problème, je vous montrerais que vous n’êtes pas irrésistible ! On peut encore tenir ! Je vous montrerais que les ninjas de Suna ne sont pas les faibles que vous pensez pouvoir tuer d’un simple claquement de doigt ! »

S’ils veulent détruire Suna, il faudra d’abord s’occuper de moi ! Faisant une nouvelle série de mudras, j’avançais désormais en courant et envoyais une salve de dix boules de feu dans la direction du Kirien et de son clone, je me surpasserais ! Les boules étaient maintenant envoyé, mais je continuais ma course, mon kunai en main, si de loin je ne touche pas, peut-être que j’y arriverais au corps-à-corps qui sais ? Qui ne tente rien n’a rien ! Déviant ma course sur la droite, j’arrivais sur la gauche des deux, je fis ensuite une course en ligne droite pour attaquer celui de derrière puisque le premier se voit attaquer par ma balsamine. S’il s’en sort je suis mal, s’il ne s’en sort pas, mon coup de kunai porter au second sera sans embuche, mais une donnée m’échappe, avec cette taille et cette épaisseur, comment pourrait-il se défendre contre quelqu’un de mon gabarit dont la vitesse devient une force ? Puis cet œil, ou même cette façon de tournoyer sur lui-même tout à l’heure, qu’est ce que c’est ? D’où ça vient tout ça ? Qui est-il exactement ? Kiri... envoyer de tel monstre pour venir au bout de la seule personne capable de défendre Suna, qu’elle miséricorde, n’avez-vous donc aucun scrupule ? Qu’est ce que vous rechercher réellement ? Tuer chaque personne présente à Suna ? Je m’y opposerais, jusqu’à ce que vous me preniez en tout cas, mais croyez moi, vous ne remporterez pas cette victoire haut la main, je suis toujours présente et en vie, prête à me battre !

Alors que le clone d'Omei commençait à avancer, il se stoppa. La jeune dame commença son discours. N'avait-elle déjà pas réaliser à quelle point elle s'attachait à quelque chose de perdu? S'il fallait qu'elle meurt pour que son village oses se battre, alors elle mourrait. C'était simple. Omei voulait quelque chose d'amusant, quelque chose d'excitant, pas des gens qui se cachent. Se battre pour des trouillards, ça ne vaut rien. Le clone d'Omei regarda la dame faire ses mudras qu'il se propulsa à toute vitesse devant l'originel. Les boules de feu partirent comment des missiles dans tous les sens, et l'originel put voir sur le côté arrivé la dame de flammes pour les attaquer sur le flanc. Le clone se mit à tournoyer de la même façon que l'originel l'avait fait quelques secondes plus tôt. Il bloqua les boules de feu arrivant vers lui, et l'attaque au corps à corps de la dame se fit repousser de la même façon. Sans plus attendre, l'original ayant eu le temps de récupéré, fonça à toute vitesse vers la dame qui venait de se faire propulser au sol par le bouclier de chakra pour lui enchaîner les 64 points du hakke et immobiliser son corps en entier pour un assez grand nombre de temps. Les coups se faisaient de plus en plus rapide et se logeaient à des endroits stratégique. Le corps de son adversaire se retrouverait immobiliser après cette attaque à un tel point qu'il lui serait enfin possible d'agir sans avoir cette dame tout feu tout flammes dans les pattes. Le clone la fixa alors que l'autre attaquait, pour s'exprimer.

« Tu te bats pour des gens qui ne veulent ni te défendre toi, ni se défendre eux-même. C'est une perte de temps. Tu donnes ta vie sans raison. Je te tuerai, pour que tous ces gens dont tu parles s'activent et donnent un peu de fil à retordre à mon village. Enfin, le combat commenceras. »

Omei finit son attaque et embarqua la dame sur l'épaule de son clone, et s'éloigna du village. Ne connaissant pas les capacités des Hyûuga, les gens ayant vue le combat devraient croire qu'elle soit morte, ce qui n'était pas le cas. Il comptait la libéré des chaînes auxquelles elle s'était elle même accrocher. S'éloignant des remparts de Suna, Omei avait de son côté, accomplit tout ce qu'il avait à faire. Le reste des évènements serait différent. Si quelqu'un de Suna le suivait, il serait forcé de tué la dame et la personne le suivant. Même s'il avait dépenser une certaine quantité de chakra, il s'arrangerait pour en être capable. Si la disparition de cette dame faisait l'effet voulut, enfin, Kiri aurait un beau combat à mener. Enfin...

HRP : Ayant créer mon clone alors que mon Byakugan était activer, le clone l'a donc à la base. Ayant le droit à une technique, il a donc utilisé le bouclier, c'est ce qui m'a permis de bloquer tes attaques simultanés. Dans le manga, on voit Naruto se faire propulser lorsqu'il touche la boule de Neji, c'est donc la raison pour laquelle je dis que tu te fais propulser, et je m'arranges pour t'empêcher de te battre alors que tu n'as pas eu le temps de mettre pied à terre. Tu peux agir à ton choix, tu peux aussi tenter d'empêcher, je ne fait qu'expliquer les raisons pour lesquelles mes choses fonctionnes

30 lignes.

20(+10) + 25(+10)+ 25(+10) + 30(+10) = 140 lignes disponible.

Techniques utilisé :

Spoiler:

Je ne savais pas encore comment ce genre de choses étaient possible et pourtant... Il avait esquiver ma première attaque en mettant son clone devant lui, la second en tournoyant d’une manière assès impressionnante, deux attaques, deux échec, que faire de plus ? Les attaques à distance ne semblaient pas vraiment effrayer mon adversaire, il ne me restait plus qu’à voir s’il était plus faible contre les assauts rapprochés. Dans l’idée, j’avais trouvé quelque chose d’assès intelligent, mais sur le tapi c’était complètement pourri. Cet œil que je ne connais pas, j’avais oublié de le prendre en compte, cet œil blanc veiné, je ne le connais pas et ne l’avais encore jamais vu, pourtant j’aurais dû le prendre en compte au même pris que les sharingan de cette famille Uchiha, quelle erreur de ma part ! J’avais malheureusement exécuté mon combo, une dizaine de boule de feu constitué par la technique de la balsamine que j’avais réussi à parfaire sans la moindre difficulté. Les boules faisaient actuellement route vers le premier des deux Titans puis me dirigeait vers l’autre par le côté droit. Il utilisa exactement le même tourbillon que précédemment, mes boules de feu se dispersèrent les unes après les autres, partant directement dans tout les sens, et moi, je fus également touché par cette libération de chakra circulaire et fut envoyé en arrière. Je le sentais, mes pieds, mon corps entier même, je planais, je ne touchais plus le sol, quelle poisse, je n’aime pas cette situation ! Je ne sais pas comment il fait ça, mais ce heurté à se tourbillon n’est pas des moins douloureux. Tournant légèrement la tête, je laissais tomber mon bras droit pour me donner un élan pour repartir en arrière quand je me rapprocherais du sol, mais là encore, rien n’allait se passer comme je l’avais prévu. Mes doigts touchèrent le sol, je commençais à placer ma main pour m’y appuyer mais un premier coup retentit, pas violent mais douloureux, mon regard se déposa sur mon agresseur et tout alla plus vite. Les coups s’enchainaient à une vitesse folle, je n’avais pas grand choses que je puisse faire actuellement. Chaque coup semblaient se porter à un endroit spécifique avec une précision sans appelle, aucun doute qu’il savait exactement où et comment frapper, mais moi dans tout ça ? Je ne pouvais que souffrir. Le dernier coup m’expédia directement à même le sol, allongé sur le sable chaud de ce désert, je ne bougeais plus, mon corps entier ne me répondais plus, est-ce comme cela que je dois en finir ? Pourtant, je suis toujours consciente, je vois, je respire, j’entends correctement, j’émets des sons comme celui que je venais de faire en me raclant la gorge, que m’a-t-il fait ? Désolé les amis, j’espère que vous serez capable de vous défendre seul, je suis désolé. J’écoutais les paroles de l’ennemi avec attention, il n’avait pas tord dans un sens, pourquoi s’accrocher à quelques choses d’aussi pathétique ?

« Ainsi donc, la seule chose qui t’intéressait c’étais de te débarrasser de la ou des personnes qui allaient s’opposer à toi dès ton arriver ? Et bien, on dirait que j’ai été bien naïve en venant t’affronter, mais les tremblements causés par les pas sur le sol sont plutôt rassurant eux aussi. »

Tout cela n’était que du bluff évidemment, qui s’activera à Suna pour me retrouver ? Je n’ai même pas du être remarqué par mon absence. Nous ne sommes que deux à Suna, Temari-san et moi, dire que tout les autres passent leurs temps à se toucher, comment ai-je pu me retrouver dans cette situation pour ce genre de bon à rien ? Complètement bloqué, ne parvenant même plus à faire circuler mon chakra de manière concrète, le ninja de Kiri m’agrippa et me pris sur son épaule avant de s’éloigner de Suna. Sous son bras, ma tête pendait me laissant ainsi libre vue sur l’éloignement de mon village. Une silhouette entra dans le village, mais rien de plus ne se passa, personne, décidemment, ai-je vraiment une certaine importance dans ce village ? Ai-je déjà été sacrifié pour le bien du village ? Moi qui me suis toujours battu pour l’emmener au plus haut, moi qui me suis battu pour sa stabilité, me voilà envoyer tout droit dans la gueule du loup, est-ce comme cela que doit se terminer l’histoire de Pakura ? Ato, kazekage, vous le paierez de votre vie si vous survivez à l’attaque de Kiri, j’en fais le serment ! Un jour, si je parviens à survivre à cette situation déplorable, je vous détruirais ! Si je dois mourir, je viendrais tous vous hantez, chaque jour, chaque nuit, vous regretterez votre acte ! Et si par chance quelqu’un parvient un jour à mettre au point une technique de réincarnation et que je reviens, alors ce jour là oui, je vous détruirais sans la moindre hésitation !

Omei la traînait et la traînait le plus loin possible de Suna, éloignant la guerrière de ses alliés, de sa famille, de ses amis, de son village. Elle s'était battu pour quelque chose de perdu, et maintenant, pourrait périr elle aussi, tout dépendrait de son choix. Omei continua sa route, n'écoutant pas vraiment ce qu'elle avait à dire, ni quoi que ce soit. Il s'en fichait, ce n'était pas là son but. Il arriva enfin à une caverne, un peu plus loin dans le désert de Suna qu'il avait remarquer lors de son arrivée vers le village. Il s'y arrêta, et déposa la dame, qui devrait bientôt ne plus ressentir les effets des points bloquer dans son corps. Il l'assit simplement de l'autre côté de la grotte et s'installa devant la porte. La lumière du soleil derrière lui le montraient comme une ombre gigantesque empêchant la dame d'être trop éclairer par la lumière, ou que son corps devienne trop chaud.

« Nous allons nous en remettre aux faits. Tu t'es battu comme une véritable guerrière, et tu as combattu comme peu l'ont fait. Sans crainte, tu as foncé tête baissé vers le danger, prête à te relever toutes les fois que tu tomberais. Tu as l'esprit d'un guerrier, tu as la force d'en être un, mais pourtant, tu te retrouves face à un mur, face à quelque chose de plus gros, et de plus fort que tu n'aurais pu l'espéré. Pourquoi, le sais-tu? »

Omei avança vers elle tranquillement et se pencha, prennant le menton de la jeune dame entre ses doigts délicatement pour tourner son visage vers lui, à quelques centimètres de son visage la regardant dans le blanc des yeux (Lol).

« À partir de maintenant, tu es morte. Tu es morte aux yeux de ton village, de tous ceux que tu connaissait. Tu es maintenant, livrer à un monde libre. La raison pour laquelle tu ne m'as pas vaincu, c'est que tu n'étais pas libre. Tu t'es toi-même enchaîner, et c'est ce qui t'auras ralentis dans la chaîne de l'évolution. Tu es libre, maintenant. Tu peux faire ce que tu veux, autant que ce soit retourner t'enchaîner à nouveaux à ce village d'incapable, qui bientôt, tomberas aux mains de Kiri, ou changer de vie, changer de village, faire, ce que tu veux de qui tu es, librement. Ce que tu fais de ta vie maintenant, c'est ton choix, et non le choix d'un village. Celui-ci t'as élevé, mais il est temps que tu quittes la maison, sinon ,tu ne pourras jamais grandir. C'est à toi, de choisir ton destin. »

Omei se releva et disparut par la grotte, s'allumant une cigarette, et marchant à nouveaux vers les murs de Suna, prêt à une nouvelle attaque pour aider son village. Le prochain combat commencerait sous peu. Ne restait plus qu'à savoir si Omei serait forcé d'abattre la dame qu'il venait de laissé derrière lui parce qu'elle ferait un mauvais choix, ou s'il n'avait plus à s'en faire à son sujet. De toute façon, il le saurait assez tôt, sur le champ de bataille, là où lui, il vivait sa vie, d'homme libre...

35(+10) + 320 = 365 lignes dispo.
365 - 360 = 5 lignes dispo.

Techniques apprises (Oui je sais...)

Spoiler:

Je n’étais plus qu’un vulgaire bagage, une chose sans intérêt que l’on porte et dont on se débarrasse à un moment ou à un autre. Je n’avais plus qu’à attendre, de toute manière mon corps refusait complètement de me répondre, c’est comme ça que je vais finir ? Sans pouvoir me défendre ? Livrer à moi-même contre ce soldat de Kiri ? Devant mes yeux, mon village se dérobait petit à petit, personne aux alentours, ainsi donc c’est comme cela que je devais finir ? En pâture pour Kiri ? Si le kazekage pense qu’en me laissant seule face à mon destin elle peut sauver le village, elle fait erreur, il ne faut pas se voiler la face non plus, une fois qu’il en aura finit avec moi, il y retourna et détruira les personnes peuplant ce village les uns après les autres. Dire que j’ai été assès naïve pour penser que j’aurais une place importante dans ce village, les villageois m’apprécient, mais ça s’arrête là, les autres se contre-fiche de savoir ce qu’il m’arrivera, qu’ils meurent tous pendant cette bataille, qu’ils disparaissent les uns après les autres ! Je fermais les yeux, laissant le temps s’écouler, je ne pouvais rien faire de plus à l’heure actuelle de toute façon, à quoi bon chercher midi à quatorze heures ? Soudain, la luminosité fut légèrement moins importante, je rouvris les yeux et le ninja sur lequel j’étais placé me déposa à même le sol. Je commençais à retrouver maintenant certaines sensations, mais je n’étais toujours pas libre de mes mouvements malheureusement. L’homme se positionna de façon à ce que le soleil ne vienne pas me perturber puis pris la parole. Je l’écoutais attentivement, il venait de frapper juste. J’ai foncé, je me suis battu et je n’aurais jamais abdiqué, mais cela me sers à quoi finalement ? Personne pour me soutenir, tout le monde se fiche de savoir comment finira Pakura de toute manière ! Le pire dans l’histoire c’est que j’ai lamentablement perdu, mais pourquoi ?

Il s’approchait de moi en ce moment même, je fermais les yeux et patientais, la mort finirait par arriver de toute manière, je le savais. Il s’approcha un peu plus puis déposa sa main sur mon menton. J’ouvris les yeux et il me fit tourner la tête dans sa direction. Je le regardais, puis il reprit la parole. Je l’écoutais cette fois encore avec la plus grande attention, morte aux yeux de tous ? C’est donc ça qu’il veut faire ? Me donner une liberté certaine ? Pourquoi ne pas me tuer directement ? Qui est-il réellement au fond ? Il a dû savoir ce qu’il se tramait réellement, il veut donc jouer un mauvais tour à mon village ? C’est comme cela que ça doit se passer ? Choisir mon destin, mais comment savoir si je fais le bon choix finalement ? Mon regard se vida, je le savais pertinemment, je soufflais légèrement et lui se retourna pour partir. Sa silhouette se dérobait devant moi, il arrivait à la sortit de la petite grotte et ne se retournais pas, il partait, sans un mot de plus.

« Attends ! Puis-je au moins connaitre l’identité de celui qui m’a épargné ? »

Je le regardais, attendant une quelconque réaction, resterait-il secret, un simple inconnu, ou bien acceptera t-il de me dévoiler son identité ? Quoi qu’il en soit, j’allais pour ma part rester ici ! Je décrochais mon bandeau représentant Suna et le tenais devant moi, que faire ? Retourner là-bas, défendre des personnes qui m’auraient laissé mourir ? D’autres qui m’ont gentiment envoyé en pâture ? C’est comme en pleine mer, ne nage pas plus vite que le requin, mais plus vite que tes amis. Peut-être que le requin sera rassasié quand viendra ton tour. Même principe ici, si Pakura part au combat, elle vaincra l’ennemi ou le fatiguera et derrière les autres gagneront, ne suis-je finalement qu’un simple jouet pour le kazekage ? Que dois-je réellement penser ? Et lui, pourquoi m’avoir sauvé et me dire cela ? Pourquoi ne pas me tuer directement ? Que dois-je penser, que dois-je faire ? Mon bandeau dans ma main gauche, la droite plongé dans le sable, je devais attendre, je devais réfléchir, le doute était bel et bien présent, Suna... Ce village qui m’a salement abandonner, dois-je y retourner pour les aider ou pour les tuer ? Tellement difficile comme choix finalement.

Omei commençait tranquillement à avancer vers les murs de Suna que son idée changea, il changea de bord, continuant hors des limites de Suna, vers le village de la feuille. En repassant devant la caverne, il entendit seulement en fond d'écho quelques mots, demandant son identité. Il s'arrêta pour réfléchir, sans vraiment savoir quoi répondre. Il n'était qu'un homme parmi tant d'autres, ce serait à elle de découvrir son nom. Un petit rictus sur ses lèvres se forma, et il laissa échapper un petit rire. Il continua son chemin, laissant partir à travers la grotte ses derniers mots à la dame.

« Tu sauras mon nom à notre prochaine rencontre. Que tu le veuilles ou non, c'est bien plus intéressant de ne pas connaître le nom des gens que l'on rencontre. Ça nous permet de chercher à en apprendre plus. À la prochaine, fillette'! »

Vers les murs de Konoha, le Titan continuait son avancé. Il ne s'arrêterait pas avant d'y être. Accélérant le pas, il avait trouver son nouveau point de départ. Il avait quelque chose de plus grand à accomplir qu'une petite bataille. Il se ferait passé pour mort auprès de Kiri pour l'instant, jusqu'au jour ou il reviendrait, couvert de gloire, à Kiri, pour mener à bien sa quête, d'unifier le monde, dans un monde libre.

15(+10) + 5 = 30 lignes dispo.