Seigi avait quitté le village de Kiri pour trouver ce vieil à qui l'on avait volé des tableaux. Tel était la première partie de sa mission. Après avoir fait sa connaissance il fallait protéger ce qu'il lui restait de tableaux à une vente aux enchères et même si possible récupérer ceux volé.
L'ennemi était caché dans l'ombre, selon le peintre c'était quelqu'un de son entourage qui en voulait à ses créations, et ce quelqu'un aurait même engagés plusieurs shinobi ayant déserté pour l'aider. Cela risquait d'être difficile pour une mission de rang D, mais c'était une mission de plus qui pouvait tester les aptitudes de Seigi.
Seigi parcourut tout Mizu no Kuni avant de trouver le village où se déroulerait sa mission. Il était plutôt grand et devait abriter à peu près 600 personnes. Le village était condensé, les maisons rapprochés et serrés donnant des rues étroites ne laissant qu'une ou deux rues principales et souvent marchandes. C'est dans ces rues que Seigi chercha désespérément le nom de Mokoshi le commanditaire de la mission. C'est alors qu'il le vit, devant cinq ou six tableau que la foule pouvait admirer, il peignait sur l'un deux un paysage brumeux avec de la mer, des îles... Une réplique du village de Kiri un matin, à l'aurore.
Seigi s'approcha du vieil homme et se présenta :
" Monsieur Mokoshi ? Bonjour, mon prénom est Seigi, je suis un ninja de Kiri, je vient suite à la demande que vous avez proféré à mes supérieurs. "
- Oh vous voilà, c'est très aimable à vous d'être venu. Venez venez, nous allons nous mettre au chaud pour discuter.
C'est vrai qu'il ne faisait pas très chaud, et cela expliquait le peu de monde dans les rues, lorsque Seigi et Mokoshi rentrèrent dans sa maison, ce dernier appela un certain "Niyuko", puis il lui demanda :
- Niyuko, va donc garder mes tableaux, il serait vraiment regrettable qu'ils soient encore volés...
Seigi saisit alors sa chance pour en savoir plus.
" Encore ?"
- Oui... On m'a volé déjà trois tableaux sur les quinze que j'ai peint. C'est une véritable tragédie, vous savez dans ce village tout le monde n'est pas riche. Je vis grâce à ces tableaux. Oh vous pouvez trouver ça très noble mais lorsque des mercenaires en ont après vous et vous les volent je peux vous dire que ma noblesse part en fumée.
Cet homme avait l'air vraiment triste. Il fallait à tout prix retrouvez ses tableaux.
" Je vois, qui est donc Niyuko ?"
- C'est mon très cher fils, il m'aide dans mes peintures et me soutien quoi qu'il arrive.
" Vous avez mentionner dans votre demande qu'il s'agissait de quelqu'un de votre entourage qui aurait fait le coup n'est ce pas ? "
- En effet, même si après coup je n'y crois pas vraiment moi même. En réalité c'est parce que lorsqu'on ma volé mes tableaux ils étaient enfermés dans une pièce dont seul mes enfants et moi même ont la clef.
" Je vois, il faudra que je parle à tous vos enfa... "
Seigi fut coupé par un immense fracas venant de l'extérieur, puis la voix de Niyuko cria :
- Au voleur !
Seigi courut dehors et vit Niyuko une grande balafre sur le torse nu, les vêtements déchirés. Il manquait 4 tableaux. Et celui que Mokoshi n'avait pas fini était resté.
- Les m-mercenaires, bredouilla le fils du peintre.
Seigi courut à leur poursuite, il voyait trois silhouette au loin. Seigi fit un clone qui pris une autre direction puis il les rattrapa à vue de d'oeil. Un des mercenaires se retourna et vit Seigi alors il tourna à gauche avec ses compagnons. Une sombre rue qui recouvrait un piège il tombèrent nez à nez avec le clone de Seigi. Ils étaient pris au piège. Il sortirent des katanas et autres armes ninja. Seigi les vainquit en peu de temps, il n'étaient pas forts et n'étaient que des restes de ninja, tout les reflexe s'étaient envolés.
Il les attachèrent sur un poteau puis revint chez Mokoshi avec les tableaux. Il les lui rendirent puis sortit Tachi de son fourreau et pointa le bout de la lame sur Nayuko. Ce dernier ne comprit pas de suite.
- Mais qu'est ce que vous faites ?!
" Vous êtes le voleur... Vous avez engagez et volez votre pauvre père, vous êtes en état d'arrestation. "
Mokoshi ne comprenait pas non plus. Nayuko lança :
- Comment pourrais-je être le voleur si ces brutes m'ont blessé ?!
Seigi sourit avec sa lame il déchira les nouveaux vêtements que Nayuko portait et là où il y avait une balafre, il n'y avait plus rien.
" Une illusion. Peut être vous auriez trompé votre famille de la sorte mais n'espérez pas me tromper moi ! "
Mokoshi se leva puis gifla son fils. Alors suivit une grande dispute entre le père et le fils.
Les tableaux avaient étés retrouvés cachées dans un placard dans la chambre de Nayuko, il avait volé son père pour le simple motif de la richesse. Il voulait en réalité vendre ses tableaux à sa place, de récupérer son argent et ensuite engagé plus de mercenaires et s'enrichirent par la violence. Voilà ce qu'il arrivait à des enfants qui n'avaient jamais travaillé, gagner son argent de soi même, il pensaient que tout était simple et qu'il suffisait de brandir une arme pour tout avoir, c'était sans compter sur les ninjas de Kiri.
Dans les jours qui suivirent il y eut la vente des tableaux du peintre, de tous ses tableaux, Nayuko avait été emmené en prison. La vente se passa très bien et Mokoshi vendit la plupart de ses tableaux. Il fit même don de son tableau représentant Kiri au Mizukage en guise de remerciement supplémentaire. Il l'avait à présent terminé, et le paysage brumeux de Kiri était plus que réaliste et en haut d'une tour du village se trouvait un shinobi, qui regardaient avec une allure fière et protectrice le beau village qu'était le sien.
Mission effectué il remercia Seigi lui donnant sa récompense bien mérité ainsi que le tableau. En faisant un léger signe de la main Seigi repartit pour le village de Kiri.
Lignes : 51 (sans dialogues ^^)
Mission achevée.
! Utilisation des lignes de cette mission, la création d'une vie, et un rôle à honorer (http://www.naruto-katana-rpg.com/t7216-un-role-a-honorer) pour l'apprentissage de deux techniques !
- 51 + 41 = 92
- 1ère technique, 4 jours, 92 - 40 = 52 lignes restantes.
- 2ème technique, 5 jours, 52 - 50 = 2 lignes restantes.