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 Le serpent.

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Lumina

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Lumina

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MessageSujet: Le serpent.   Le serpent. Icon_minitime1Sam 24 Nov - 21:02


Épreuve de méditation

Chaud ? Mais si, évidement, tout le monde s'en plaignait. Humide ? Encore plus ! La forêt est le meilleur moyen de retenir de l'humidité dans un certain espace. Après tout, ces producteurs ont besoin d'eau. Ajourd'hui, ou tous étaient enfermés dans leurs maisons, ventilateur à fond ou aux nombreux lacs et piscines publiques qu'accueillait le village de la feuille. Mais tout était plein à ras-bord, c'était la guerre pour avoir la meilleure place, ironique. Au moins, le seul avantage que procurait ce manque de stilmuli dans la peau terne de Lumina, malgré le fait qu'elle vive souvent à l'extérieur, était aussi simple qu'elle ne ressentait pas le moins du monde les écarts de température. Certes, quand il faisait trop chaud, elle manquait un peu de souffle comme n'importe qui mais n'avait pas chaud, jamais. Et lorsqu'il faisait froid, trop froid, elle pouvait faire de l’Hypothermie et en mourir, mais ne sentirais pas la morsure du froid, ni ses membres douloureux. Étrange non ? C'est un peu comme quelqu'un qui ne ressens jamais la faim, mourra car il ne se nourri pas sans le savoir... Fatidique, mais pourtant très utile.

Elle devait être la seule à s'être éclipsée en ce moment, sous les rayons tapants du soleil. Plus haut j'ai cité que tous les points d'eau étaient pris ? J'ai menti. Il y a bel et bien un petit Atoll secret caché dans les collines non-loin de là. Enfin, dans les montagnes qui entouraient le village caché de la feuille. Et c'était là que la Kunoichi allait. Elle s'y sentait bien, l'air était plus fraîche, personne ne connaissait cet endroit, juste elle. C'était sa caverne ruisselé, la sienne. Un petit Îlot y était, entouré d'un minuscule ruisseau pas plus large qu'un petit mètre. Dans cet antre clairsemé par les minces rayons du soleils qui s'y infiltraient par quelques trous au plafond, on pouvait y trouver, caché, un long couloir sombre qui menait vers les pronfondeurs de la terre. Le son qui en émanait était des plus magnifiques, limpide eau, on l'entendait dégouliner fortement au loin, le ruisseau aboutissant à une grande cascade qui se jetait dans un immense lac chaud, au bas. Après être entrée dans la caverne, elle plongea dans l'eau limpide et délicate un pied craintif. Mais quelle crainte avait-elle ? Elle, ne ressentait pas la froideur de l'eau, juste son mouvement caresser son pied et sa texture douce. Aucun ne poisson vivait ici, mais les algues verdâtres, turquoises, rouges, roses, y vivaient, c'était magnifique à observer.

Après avoir longuement tâter le ruisseau de la plante de ses petit pieds, quelque chose gigota près des membres plongés dans l'eau de la Konoha-jin. Quelque chose lui pinça l'orteil, ses yeux s'écarquillèrent, ses poiles s'hérissèrent, alors que la Kunoichi poussa un des cris les plus stridents au monde, un cri féminin, aiguë, d'un minimum de 800 décibels pour sûr. Elle fit un bond vers l'arrière et donna un violent coup de pied dans le vide. Cet acte lui fit perdre son équilibre naturel, elle vrilla sur elle-même pour retomber vulgairement et se fracasser le corps en entier commençant par la tête sur une des parois rocailleuses et secs de l'endroit. Le point fatal, fallait-il croire... Maladroite, malhabile ? Et comment ! Après une retombée douloureuse sur le fessier, un lourd grondement se fit entendre, suivit de vibrations, d'un tremblement bien distinct. Après un long moment à scruter sans bouger, la pauvre petite fillette se retrouva bientôt coincé sous un amas de pierre...

Enfin, sous, est un grand mot, l'entrée se referma, elle était prise au piège, dans sa propre antre de paix. Heureusement, la puce n'était pas claustrophobe et tolérait les endroits petit et renfermé. L'éboulement recommença, elle se contenta de fermer les yeux et de serrer les poings et les dents, mais compris assez vite que ça n'aboutirait à rien... Elle plaqua alors ses paumes vers le haut, en voyant un gros bout de roche, et le tassa d'un de ses bras de bijuu qui l'aggripa et le détruit d'une poigne de fer. Un plus gros caillou ; Impossible d'attraper celui-là, puisqu'un bras ne fait pas une trajectoire de 90 degrés... Plissement de yeux, quelques jurons, elle vrilla la tête, l'éboulement continuait avec toute son hardeur. Un rocher quelconque aboutit tout près d'elle, et un second sur son crâne, fit renvoyer la tête de Lumi vers l'arrière. Elle se la fracassa encore plus fort sur la parois, s'évanouit sur le coup, un mince filet de sang émanait du derrière de la tête de la kunoichi... La pauvre fut soumise à un repos forcé, mais elle resta semi-consciente. On aurait dit, une méditation forcée...


30 jours

Luna ~ Du premier au 5ieme ; Découverte

~ Noté que 1h dans le surmonde = 1 jour dans la réalité.

Tout était blanc, immense étendu. L'herbe était blanche et lumineuse, et d'ailleurs, on s'aurait presque cru au paradis... Est-ce que je suis morte ? Je fixe mes mains, elle sont bien réelles, bien consistante, pour en être certaine, je les frappes ensemble. Étrange, aucun son ne retentit. Premier pas, le sol est bien réel, je ne suis pas tomber. Second, troisième, j'avance, tout va bien. Une étrange mélodie sonne toujours et encore en éco, le monde de Gobi ? C'était presque pareille, sauf que l'herbe habituellement étaient un espèce de nuage de ouate... Peut-être qu'il y avait une été dans le monde des bijuu finalement, des saisons. Mais non, parce que je ne voyais pas de cage en cristal, ou du moins en verre renfermant le gros louloup. L'air est fraîche, elle givre presque mes poumons, c'est la première fois que je ressens ça. Soudain, une voix, non, ce n'est définitivement pas celle d'Houkou. Je me retourne, aux aguets. Rien, hormis une immense masse noir qui s'avance vers moi, à une vitesse fulgurante. Mon coeur bat plus rapidement, encore, encore, VLAN. Elle me recouvre, je suis prise au piège. Mon souffle se coupe, alors que la voix se fait encore entendre. Mais qu'est-ce qu'elle me veut, non de dieu !

Je n'entend rien, je ne voix rien, je ne respire plus. Une main se tend vers moi, grise, à mi chemin entre le noir et le blanc. Devrais-je ? Et tant pis, je la prend, saisit de toute mes forces, elle me hisse hors de la masse noir, me guide, sans lâcher ma main. C'est quoi cet endroit, c'est le paradis ou non ? Dans tous les cas, si le paradis a des masses noires qui te gobe quand tu passes à côté, c'est très original et accueillant n'est-ce pas ? Après de longues heures de marches, on ne semble pas avancer, car il n'y a que du blanc. L'autre s'arrête, il se retourne et me fixe, je tressaute, recule, tombe sur le fessier. Il n'a pas de visage, pas de bouche, pas de yeux. Que des creux ou devraient se trouver les parties manquante... Pourtant il pouvait parler, d'ailleurs, il me dit :

- Luna, ne t’inquiète pas, tu es en ton intérieur, comme tu peux voir, la majorité de toi est blanche ? Enfin, c'est ce que tu crois non... Le noir, qui t'a attaqué il à de ça peu, sais-tu ce que c'était ?

Aucun mot n'émanait de ma bouche, je n'arrivais pas a rien articuler, je voulu parler, en vain, aucun son ne se fit entendre. Je me contentait de secouer la tête en guise de négation.

- C'était la masse qui te hante, depuis toujours.

- Gobi ?

Réussis-je à prononcer tant bien que mal, alors que le souffle me revenait peu à peu, malgré l'air glaciale qui attaquait sauvagement mes poumons, c'était désagréable. Habituellement je ne sentais pas les écarts de température, mais avec la condensation d'eau froide et chaude dans mes poumons, ça devenait terriblement douloureux. Je toussais, m'étouffais, alors que l'autre même avec l'absence de visage, on pouvait distinguer un peut d'inquiétude. Dans ses traits. Il secoua la tête, et articula calmement en orientant sa tête vers la mienne. Il me donnait froid dans le dos, mais il m'avait aidé. Il me dit que ce n'était pas Gobi, puis il osa même m'imposer que c'était moi-même cette masse. C'était impossible, pourquoi est-ce que je m'aurais auto attaqué franchement ? Ça en était trop, je déteste être dans l'incompréhension, moi petite démone de ce monde, ne le supporte absolument pas, et plusieurs auront remarquer que lorsque le mauvais poil me prend, tout va mal.

- Cette masse, c'est la seule partie de ton âme que tu ne peux pas contrôler.

- Vous radotez n'importe quoi. Vous êtes tombé sur la tête ? Vous n'avez même pas de visage, comment pourrais-je vous croire ?

Je sursauta, me surprenant. Je ne vouvoie jamais les gens, pourquoi serais-ce venu aussi naturellement ?

- Je suis la matérialisation de tes pensées, si tu m'imagines sans visage, c'est que tu n'arrives pas à imaginer ton fond intérieur, savais-tu qu'il existait ?

Je secouais violemment la tête en même guise que plus tôt.

- Et je ne voulais pas le savoir, qu'est-ce qui se passe ?

- Tu es ici, car tu t'es en pleine épreuve de méditation.




Luna ~ Du 6ième au 10ième jour. Passé.

Cela faisait exactement 5 heures que le vieux.... truc m'expliquait ce qu'était cet endroit, pourquoi j'y étais, et comment je ferais pour me sortir de ce trou. C'était assez compliqué, moi même, petite lumière, n'arrivais pas trop à en comprendre beaucoup... Il fallait que j'affronte cette grosse masse noire. Ah génial ! Me battre contre moi-même... Sympa, alors je vais me donner un bon coup de poing dans la tronche et il va s'en prendre un aussi ? Hé hé, malheureusement, ce n'était pas un miroir... bah en fait, heureusement, j'espère que je ne suis pas aussi grasse que cette chose, en non pas aussi effrayante... Enfin, j'étais perdu dans mes pensées, je n'écoutais même plus l'autre énergumène me radoter des truc aussi incomprenables que les décisions du gouvernement lui même... Je tournais la tête, voir cet étendu blanc, herbe fraîche sans la moindre trace d'insecte, heureusement.... Jusqu'à ce que l'autre timbré décide de se retourner et de me flanquer un poing au visage. J'écarquillai les yeux, roula un peu vers l'arrière après avoir fait quelques pirouettes, je retomba sur un genou et hurla :

- Non mais ça va pas la tête ! Si tu es on fort intérieur alors calme ta mère !

Et l'autre chose commençait à prendre des traits, de longs cheveux noirs des yeux dorés et un visage sans émotions. Stupéfaite, je fis un léger bond et me releva tout en plaçant mes bras devant moi. Il avait prit la forme d'un homme, dont le visage émanait en moi quelques souvenir, notamment celui de l'examen. Il tendit la main. J'hésitai un peu à la saisir, qu'allait-il faire si je la prenais ? Arf et alors, tout ça n'était qu'un rêve après tout, alors pourquoi pas. Après de longues réflexions, il tendit sa main plus intensément, pour justifier mon choix, j'hochai la tête suite à une profonde inspiration, pris sa main. L'univers se distorsionna un bon coup, et se reforma par la suite. Un étrange spectacle se déroulait sous mes yeux ébahis, bouche bée, j'observais la scène. L'image d'une mère aux cheveux violet presqu'ébène caressais sa fille, dont le visage n'était pas visible, penchée par dessus le corps inerte de la femme. Soudain, une larme perla sur la joue de la mère. Elle laissa son bébé là au dépourvu, seul agenouillée dans la neige teintée de rouge sang, La fillette regardait quelque chose qui n'existait pas, elle parlait au vide. Elle lui tendit le bras en pleurnichant, pour tomber à plat ventre dans la neige. Et elle pleurait, et pleurait. Jusqu'à ce qu'un homme aux cheveux d'argent s'approcha, il posa son saros blanc sur les épaules de la jeunotte, et la serra contre lui.


Je ne déplaça pas mon regard, toujours rivé sur la scène morbide. Puis la scène se dissipa. Elle fit place maintenant au petit enfant devant une porte, il neigeait, on semblait être dans les alpes. Un porte s'ouvra, alors que l'homme à la chevelure d'argent pris le petit bébé. Par la suite, un vit un homme, tout de noir vêtu, dans une église, à prier, en sanglots. Sa chevelure blonde rappelait celle de Minato à l'examen. Mais pas moyen d'en avoir la confirmation, car son visage n'était pas montré. Il pleurait doucement, la mort d'un proche. La mort de son frère.. Je penchais ma tête, hébétée, plusieurs question hantant mon esprit. Qu'est-ce que Minato, ou plutôt l'avatar de celui-ci, pouvait bien faire dans cette hallucination ? L'autre me lança un regard, le sage, je lui retourna celui-ci, reposant mes améthystes sur le spectacle. L'homme sortit de la cathédrale, essuya quelques larmes, remis sa cagoule et fonça vers une ruelle.

Le temps passait, c'était maintenant la nuit dans le pays de la neige, l'homme à la chevelure argente se baladait, à pas lents, mais furtif, avec un bande d'autre ninjas. Ils fonçaient vers le haut d'un immense bâtiment à tour. Ils entrèrent dans une pièce ou l'on pouvait voir là le portrait tout craché de Luna, plaqée contre un mur en étoile, dans une pièce de laboratoire. Les yeux de la petite s'écarquillèrent et laissaient place là à la peur. Étais-ce le future ? Mais non. Le toit s'ouvrit, et on vit là l'image d'un paysage blanc et calme, même si le vent se mettait à souffler brusquement. C'était l'hiver, et c'était Yuki, clairement. Là avançait une immense bête blanche immaculée au regard doré que Luna reconnut aussitôt. Le démon, le loup, Houkou. Il s'avançait, grondant, faisant trembler la terre. La petite fille au cheveux violets était cachée derrière un meuble de la pièce. Le démon se transformait en filament de chakra tandis que plusieurs ninjas tentaient de le maîtriser. Les filaments se dirigeaient vers le portrait de Lumina, mais la toute petite enfant accourait déjà, comme si elle voulait sauver cette jeune de Demise.

Tout devint blanc, rien n'apparaissait. On ne vit là qu'un médaillon violet tomber au sol, se craqueler. Et aussitôt, les cristaux violets se dissipèrent dans l’environnement.





Mon regard stupéfait et ma bouche grande ouverte ne savaient que faire, plus aucune ordre provenant de mon petit crane se rendait jusque là. C'était quoi ce cirque ? Qui était ce petit bébé ? Je baissais graduellement la tête, puis je pris une grande inspiration. Jusqu'à ce que le sol se mis à trembler. Mes yeux s'ouvrirent grands et mon coeur se mis à battre comme il n'avait jamais battu avant. Je paniquais presque tandis qu'une immense ombre se dessinait au sol. Elle recouvra bientôt mon entièreté. L'autre m'avertit alors, et à nouveau que je devrais la vaincre, du coup, elle prendra la forme de ma pire phobie. Je fermai les yeux, me tendit, serra les dents et laissa perler une larme ; j'étais horrifiée. Quand je me retournai, j’espérai ne pas voir ce que je savais déjà être l'ombre. Gobi apparut, devant moi, me surplombant de sa hauteur. Je ne poussai aucun cri, mais me jetai littéralement au sol en perdant l'équilibre. La peur avait fait fléchir mes pauvres jambes. Je secouai violemment la tête, me rappelant que j'étais dans un rêve. Et dans les rêves, on peut faire ce que l'on veux. Je plantai alors mon regard améthystes dans le regard Topaze de l'hallucination, fit quelques mudras et hurla :

- DÉGAGE, MONSTRE !

Mais avant même que ma technique s'activa, l'hallucination fut dissipée par la force de mon cri.

L'hallucination s'estompa, elle redevint la masse noir qu'elle était et se matérialisa en autre chose. Un oeuf, bien rond, bien symétrique, noir, aussi gros que ma paume entière. Je le pris, il était encore chaud, mais pas au point de me brûler les mains, étrange, je ressentais cette chaleur. Aussitôt je m'y attachai, il ne me faisait plus peur, et un espèce d’instinct maternel me dicta de le serrer contre moi. Ce que je fut. Le sage arriva alors, posa sa main sur mon épaule et me souris. Puis il disparut, se dissoudant en d'infimes pétales blanches, comme tout ce monde, surnaturel, se dissout, à son tour. Ne laissant que moi et cet oeuf étrange.




Et c'est un contacte tiède et agréable qui réveilla la kunoichi c'était assez rugueux, mais elle ne fit mine de rien. Lumi ouvra les yeux, et aperçu une mignonne bête aux yeux dorés et reluisant la fixant. Elle était toute mignonne cette chose. C'était un petit serpent cornu ayant une pointe de diable au bout de la queue. Il était noir, et son ventre argent, ses cornes et sa pointe violette. Il tira sa langue ébène pour sonder l'endroit et chatouilla le bout du nez de notre amie avec celle-ci. La petite fille se releva, elle avait très mal au dos et au cou, voyant la position dans laquelle elle s'était endormie. Et à sa grande surprise, elle vit l'oeuf noir éclot a ses pieds ; l'étrange rêve n'était alors pas un rêve. Mais une méditation forcée, comme cité plus haut, qui entraîna la création du Daemon de Lumina ; Hiryuu, elle le noma. Elle ramena la petite bête chez elle, déjà extrêmement attachée à celle-ci. Maintenant elle n'aurait plus besoin de quelqu'un en sa compagnie, Hiryuu serait son propre partenaire de combat, et une partie de son âme.
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