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La signification de Rosia, se résumait à celle d'une fleur. Une fleur éclose, qui néanmoins, était non-contente de son épanouissement. Elle représentait, en même temps une fleur incapable de disperser au loin ses propres pensées moroses. Qui ne pouvait non plus rompre son sort, ni même trancher la vie de l’enfant, qui l’avait cueillie. Une fleur flétrie, le bourgeon de la fleur d'un démon sans coeur ni état-d'âme. Car peu importe comment elle essayait de voir les choses, elle ne pouvait arrêter son être teint en pourpre de faire du mal autour de lui. Pour elle, aucun maquillage ne saurait capable de cacher ce qu'elle est au fond. Pourtant dieu sait, qu'au fond, elle aimerait qu’un jour, on lui permette de redevenir un bouton de fleur, qui pourra s’épanouir et étendre sa somptuosité pour illuminer son être sombre…

Comme à son habitude, la belle Princesse des Neiges, du nom de Rosia, répéta la seule phrase qui lui permettait de rester saine. La seule qui lui permettait de ne pas oublier, que tout n’était pas gris dans ce monde et que même elle, qui avait l’âme séparée en deux, avait un espoir de rédemption, quelque part. Malgré que telles des perles claires, les larmes allaient se déchoir sur ses joues. Ce qui la rendait plus que mélancolique. Elle, qui avait un être pourpre au fond de son être. Qui ne cessait de lui demander : « Rosia, quel genre de rêves, perçois-tu avec tes yeux de verre ?...Est-ce qu'ils te fascinent ?... » A ces questions, la douce Rosia ne savait quoi répondre. Encore une fois, elle sentait que son cœur se déchirait. Et à chaque fois, même en se disant qu’elle pouvait le réparer et arrêter ces saignements, il était impossible qu'elle y arrive totalement. Car ses souvenirs ne cessaient de percer les ouvertures, laissées de côté. Et comme à son habitude, absorbée par ses songes, elle ne perçut même pas l’arrivée d’un jeune homme, qui s’abaissa à sa hauteur.

« Rosia, vous allez bien ? »

Demanda-t-il en remarquant l’air absent qu’affichait la demoiselle. Qui fut surprise par cette apparition si soudaine devant son visage. Elle sursauta de frayeur en émergeant de ses rêveries et reculant de quelques pas. Ses joues s’empourprèrent très vite par la suite, ce qui fit rire le jeune homme. Il ne manqua pas de taquiner encore plus la belle, lui disant, qu’elle rougissait très facilement. Ce que Rosia affirma, en n'étant pas vraiment à l’aise qu’on la perce à jour, aussi facilement. Ensuite ils discutèrent un peu de tout et de rien. Puis le jeune homme tendit un rouleau qui contenait un ordre de mission à Rosia. La demoiselle, après avoir lu l’ordre de mission, remercia le jeune homme et se rendit vers la sortie du village, où l’attendait impatiemment un jeune garçon. Qui n’avait visiblement pas l’air d’être bien. Rosia s’avança vers lui pour connaître la raison de sa tristesse. Comme, elle avait son cache-œil, sa gentillesse n’avait pas de limite. Le garçon lui expliqua la situation et se présenta comme étant le propriétaire du chien, qu’elle devait aller chercher. Après que Rosia ait dit quelques paroles douces au jeune garçon, il se calma et afficha un large sourire, pour remercier Rosia, qui le lui rendit avec joie.

« Vous êtes très gentille Rosia, merci… »

« Mais de rien…Nous pouvons y aller et n’aie pas peur je m’occuperais bien de te protéger. »

La phrase de Rosia fit chaud au cœur du garçon, qui ne douta pas de sa sincérité. Il la suivit donc, hors du village, jusqu’en plein milieu du désert aride, se trouvant aux alentours de Suna. Où devaient débuter leurs recherches, pour retrouver le chien perdu du jeune garçon. La tâche s’annonçait assez simple aux premiers abords, pourtant, elle n’en était pas si tant que ça. Le désert n’était pas si amical que ça et les tempêtes qui s’élevaient de temps à autre, rendaient la tâche encore plus difficile. Surtout que jusque là, les deux compagnons n’avaient trouvé aucune trace quelconque, qui pourrait les aider à retrouver le toutou. Le jeune garçon commençait à pleurnicher dans son coin, suppliant Rosia de vite retrouver son chien. Cette dernière rassura le petit, en lui promettant qu’elle ferait tout son possible, pour rapidement retrouver son chien. Une promesse incertaine, surtout qu’elle savait que dans ce désert le pauvre animal, n’avait que très peu de chance de survie. Malgré tout, dans son élan de bonté, elle était prête à faire l’impossible afin de mener cette mission à bien.

Son commanditaire, semblait beaucoup tenir à son animal, il était très important à ses yeux. Rosia comprit donc très rapidement, l’importance de la situation et ce qui arriverait si jamais, ils ne retrouvaient pas le chien. Elle, qui chérissait l’amitié plus que tout, s’était mise à la place de ce garçon. Ainsi, en cherchant sans relâche, ils firent déprimer tous deux, car ils ne virent aucune trace du chien nulle part là où ils explorèrent. Désemparé, le garçon s’agenouilla sur le sable et se mit à verser toutes les larmes de son corps. Ce qui attrista Rosia. Elle s’abaissa pour se placer à son niveau, se mettant à genoux aussi.

« Ne t’en fais pas, je suis sûre qu’on va finir par retrouver ton chien… »

Dit-elle de sa douce voix pour le rassurer. Après avoir entendu les paroles de Rosia, le jeune garçon s’arrêta de pleurer, il la fixa et la remercia de l’avoir accompagnée, reprenant peu à peu confiance. Mais alors qu’ils s’accommodaient encore avec des remerciements sans importance, ils entendirent des aboiements incessants. Ils tendirent l’oreille, chacun, pour percevoir d’où provenaient les glapissements. Rosia se leva rapidement, prenant la main de son compagnon, pour aller voir de près de quoi il en retournait. Ils traversèrent le tas de poussière sablée qui leur gâchait la vue et finirent par tomber devant une scène abominable, qui les horrifia tous les deux. Ils virent, cinq hommes attroupés, entrain de glousser. L’un d’entre eux, tenait un couteau. Celui-ci était penché au-dessus d’un chien, avec la ferme intention de le décapiter. Le jeune garçon hurla d’horreur, ce qui alarma les hommes, qui se retournèrent vers eux. Tous étant armés, Rosia, demanda au jeune garçon de rester derrière elle. Au même instant, elle sortit de son fourreau, l’épée qu’elle portait à sa ceinture. La tenant fermement et la brandissant avec hargne.

« Vous n’avez pas honte de vous en prendre à ce pauvre petit chien, qui ne vous a rien fait ? »

Demanda l’un des hommes, en fixant Rosia avec un regard rempli d’obscurité. La demoiselle, qui ne semblait pas avoir peur de leurs menaces, fonça dans le temps. Elle effectua un mouvement rapide de pas successifs et arriva à hauteur de ses adversaires. Ceci fait, elle donna quelques coups d’épée dans le vide, mais qui ne firent pas vains. En effet, les coups d’épée, obligèrent les cinq hommes, à reculer pour se mettre en garde, en face d’elle. Dès que les hommes se reculèrent, le petit chien, qui était horrifié tantôt, en profita pour se diriger vers son jeune maître, qui était tout content d’avoir retrouvé son chien.


Enragés, les cinq hommes se dirigèrent tous en même temps vers Rosia, cette dernière ne bougea pas de sa position et les attendit. Dès qu’ils arrivèrent à sa hauteur, elle effectua un saut en l’air, leur donnant ensuite des coups de pieds, qui les renvoyèrent tous en arrière. Attisant, ainsi leur colère. L’un des hommes, usa d’une technique suiton, créant un fouet d’eau par la suite. Il attrapa Rosia avec et l’immobilisa. Ce qui draina les mouvements de la jeune femme, qui perdit son épée, après cette attaque. L’homme, content d’avoir réussi son coup, tira brusquement Rosia vers lui. Cela fut si soudain, que la demoiselle, en perdit son cache-œil, qui se détacha suite au choc.


Rosia arbora un air enjoué, en montrant un visage rempli d’obscurité. Son aura tantôt si douce, se modifia et devient oppressante, ce qui terrorisa les quatre hommes, qui se trouvaient derrière leur compagnon. Qui lui faisait semblant de ne pas avoir peur de la jeune femme. Voyant que son opposant riait d’elle, en lui disant qu’elle ne pouvait rien faire dans sa position, Rosia s’approcha de son visage. Elle lui donna ensuite un grand coup de tête et arriva à se libérer de son emprise. Lorsqu’elle fut libre, la demoiselle effectua des signes, puis se plaça à une distance assez éloignée de ses adversaires.


Rosia concentra son chakra dans sa jambe, puis releva sa jambe et effectua par la suite, un violent coup de pied. Celui-ci libéra une lame d’eau, qui s’échappa de dessous, suivant la trajectoire de son coup de pied. Après cela, Rosia dirigea son coup de pied vers ses ennemis, qui se firent violemment frapper. Ils tombèrent au sol après le coup qui fut rapide. Trois d’entre eux, furent assommés sur le coup, mais deux tinrent le coup. Ils se relevèrent pour aller contre-attaquer. Rosia resta dans sa position.


Voyant l’ardeur de ses opposants, Rosia attrapa son épée et se dirigea vers eux. Une fois à leur hauteur, elle esquiva leurs attaques, puis les frappa violemment. Son épée, laissant une énorme trainée de sang, en plein milieu des corps des deux hommes, qui tombèrent ensuite. Le sang qui gicla à cet instant, au visage de la jeune femme, la fit jubiler. Elle le lécha, puis rangea son épée dans son fourreau, quatour de sa ceinture, où était accrochée une petite gourde contenant de l’eau. Lorsque ses ennemis furent vaincus, Rosia fixa le jeune garçon, qui était à quelques mètres d’elle, tenant son chien dans ses bras.

« Tu as été très courageux, gamin… »

Le jeune garçon rougit suite au compliment de la belle, qui alla chercher son cache-œil, pour le remettre. Ceci fait, les deux compagnons, quittèrent le désert pour retourner au village. La mission se clôtura ainsi.

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