Les oiseaux chantent.

Et ils nous réveillent.

Le matin toquait à nos portes à nouveau... Et à nos fenêtre découvertes de rideaux. La toute jeune remua dans son lit pour se tourner dos au soleil qui lui agressait violemment les yeux en ce matin de weekend. Elle grogna un moment pour finalement s'asseoir dans l'amas de couverture qui lui servait de lit. En effet, s'endormir sur le sol un vendredi soir n'était peut-être pas la meilleure idée qui lui avait traversé l'esprit. Courbaturée, Lumi s'étira longuement et douloureusement afin de tenter de se soulager, vainement. Au final, la toute jeune se leva et enfila ses habits habituels. Une minijupe qu'elle attachait sur le côtés grâce à deux boucles de ceintures, et des cuissards noir surmontés de cette dite jupe. Elle enfila un soutien gorge pour finalement couvrir le tout d'un t-shirt qui lui dénudait les épaules pour créer deux manches amples qui stoppaient au niveau de l'épaule. Ce t-shirt laissait sont ventre paraître, coupant à peut être 3 centimètres sous sa poitrine. Au final, la jeune fille Attacha une petite capine à son cou et enfila le capuchon que celle-ci ornait. Lumi enroula ses pieds dans des bandages, détestant porter des chaussures, pour ensuite ouvrir la porte de son entrée et partir à pas de marche vers la ville de konoha.

Elle allât toquer à la porte d'un blondinet qu'elle avait rencontré à l'examen Chuunin, tout en attachant sa chevelure ébouriffée en deux queues de cheval. N'obtenant pas de réponse, elle décida d'ouvrir. Pas surprenant. Elle trouva là son oncle - et son père à temps partiel - allongé sur le lit de sa chambre. Il fallait dire qu'il était plutôt tôt aussi. Sans non plus le réveiller, elle se mordit le doigt et écrit sur un bout de papier les mots suivants. '' Ne me cherche pas, je pars faire une ballade en forêt. Je serai de retour d'ici midi, sinon, tu auras des raisons de t'inquiéter. Bon avant midi vous deux. '' Elle signa en bas puis s'en allât en prenant soin de vérrouiller le loquet de la maison.

Elle se retrouvait maintenant en forêt, ayant traversé le village pour partir de l'entrée principale. Récemment, le kage avait disparut, emportant avec lui de nombreux souvenirs qui s'étaient effacés dans la mémoire de la jeunotte. Il fallait dire que l'amnésie chez elle était fréquent. Toujours à marcher dans la forêt dense qui bordait la muraille de Konoha, elle s'y enfonça plus ou moins profondément. Sautant de branche en branche afin de trouver un endroit tranquille pour réfléchir, ou pour se pratiquer au combat simplement. Lumina s'arrêta dans une petite clairière entourée d'arbre. Elle devait faire uniquement 4 ou 5 mètre de diamètre et le soleil y plongeait en son centre : Un petit paradis sur terre. Malgré la frousse des insectes qu'elle pouvait avoir, rien ne valait la tranquillité de la forêt. Elle se laissa tomber au sol quand celui-ci se mis à gronder fortement. Aussitôt, elle se retourna pour y apercevoir là une foulée de petite biquettes qui se sauvaient à quatre quatre. Son premier réflexe fut de monter dans l'arbre ou elle s'était juchée. Si elle avait pu.

Pourchassant les biquettes, les loups s'étaient mêlés au lot. Lorsqu'elle s'apprêtait à sauter, une des bêtes qui s'apprêtait à mordre le postérieur des biquettes fut confus et s'en pris à la cheville de l'autre, l'arrachant de son emprise pour qu'elle se fracasse au sol. Rapidement, la bête se défit de l'humaine et poursuit sa chasse. Elle, dos au sol, ne manqua pas de se faire piétiner par le bétail. Lorsque tout ce boucan fut terminé, elle se rassied, la tête entre ses mains. Elle retira sa main droite de sa tempe pour la contempler un moment, qu'elle y vit une coulée de sang plutôt foncé, voir noir y dégouliner. Sa vision se brouillait. Tôt, elle se laissa guider par les bras de Morphée, dans le monde des songes.