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Aujourd'hui, nouvelle mission. Quel jour était-on d'ailleurs ? Je n'avais plus beaucoup de repères après trois, peut-être quatre jours de fêtes intenses. Mais encore une fois, les rayons du soleil à son zénith illuminèrent mon doux faciès à travers la fenêtre de ma chambre, et me réveillèrent. En ouvrant les yeux, je trouvais à mes côté une jolie brune, endormie tête posée contre mon torse. De toi à moi, rares sont les matins où je me réveille seul, si tu vois ce que je veux dire. Sans la réveiller, je sortis du lit, pour aller me préparer, puis j'allai sur le balcon de ma chambre, et, m'accoudant contre la rambarde, je commençais à fumer mon pers' du matin en admirant la vue. C'était mon petit rituel matinal. Arrêtant de laisser mon esprit s'abandonner et vagabonder à tout va, je commençais à réfléchir à la mission qui m'attendait aujourd'hui. A la base, le contexte concerne les relations tendues entre Konoha et Yuki. Une maison portant le signe de Yuki avait été découverte récemment aux alentours de Konoha. J'avais pour but de la détruire. Qu'il y ait des personnes à l'intérieur n'était pas un problème, j'avais carte blanche. Le choix était vite fixé, personne ne survivrait, aucun témoin. C'est l'game mon pote.

En route. Je saisissais mon katana puis partais sans plus attendre. J'allais dans un premier temps faire des repérages. Pour une fois, je serais préparé, organisé, et la mission se déroulera sans accrocs. Ouais, parfois l'envie de faire les choses bien apparaît sans que l'on sache pourquoi. Une clope au bec, je marchais en direction de cette fameuse maison, traversant une partie de la forêt, puis arrivant dans une plaine abritant un petit village civil. Elle était à deux kilomètres de ce villages, m'a t'on dit. Je le contournais, pour qu'un villageois ne m'aperçoivent, pour me retrouver à une centaine de mètres plus loin, loin de tous regards, masqué par une végétation digne du pays du feu. Je reprenais tranquillement ma route, marchant sur un sentier rectiligne, entouré de quelques arbres par ci, par là. Rapidement, je tombais nez-à-nez avec deux boys aux physiques de lâches, et le plus grand m'interpella en zozotant. Hey pélo quesstu fait par là uess ? puis l'autre rajouta : Et essaye pas de nous barratiner, nous on est des fous tu nous connais pas on vient du pays des blancs ! Sale bouffon c'est du pays des neizes uess ! Les deux pouilleux en face de moi commençaient vraiment à me faire chier. Ils étaient tous les deux plus cons l'un que l'autre, physique dégueulasse, y'en a même un qui zozotait.. J'avais pas de temps à perdre avec ces deux vaux rien. D'un mouvement rapide, j'écrasai ma clope entre les deux yeux du plus petit, puis d'une rotation sur moi-même, dégainait légèrement mon katana et inclinait mon bras de façon à ce qu'ils soient tous les deux tranchés horizontalement au niveau du torse. Ce mouvement dénonçait une agilité, et une précision splendide, rappelant celle d'un danseur tant il avait été effectué avec grâce et vivacité. Enfin, je les transperçais un à un pour les achever, puis cachais leur corps derrière un arbre sur ma droite.

Pourquoi deux espèces de ninjas de contrefaçon rôdaient-ils non loin de cette maison ? Ils disaient venir de Yuki, peut-être habitaient-ils la maison ? Je le découvrirais bien assez tôt, de toute façon. Je continuais à m'avancer jusqu'à apercevoir une maison de bois, construite au loin, arborant un sigle du village de Yuki de très grande taille sur sa façade. Regardant aux alentours, je choisis un arbre, le plus haut et le plus robuste, puis y grimpais pour m'installer sur mon point d'observation. J'étais à environ quinze mètres du sol, cent-cinquante mètres du bâtiment, et disposais d'une vue globale sur toute la zone. Il n'y avait personne aux alentours. Pas un chat. Mais en me concentrant, j'entendais quelques bruits à l'intérieur de la maison, il y avait au moins cinq personnes (juste une intuition, j'entends pas encore les gens parler à cent-cinquantes mètres aha). Je descendis de l'arbre, et commençais à m'approcher furtivement de cette construction. Comme évoqué tout à l'heure, elle était en bois. Or, le bois, ça crame. Très bien même. J'allais donc tout faire cramer ! Cqfd ma poule.

J'évitais de passer par des endroits vu depuis les fenêtres, marchais délicatement, et arrivais finalement contre un mur en bois. Reprenant mon souffle, j'en profitais pour essayer d'entendre un peu plus de choses. Cul sec ! Cul sec ! Faut boire si tu veux devenir fort et pouvoir attaquer Konoha un jour mon p'tit ! Je commençais à comprendre. Cette maison était en fait une planque. Et le pays des neiges projetait d'attaquer Konoha. A mourir de rire. Si tous leurs pseudos ninjas étaient aussi doués que les deux clanmpins de tout à l'heure, ils n'arriveraient même pas à mettre en danger des civils. J'avais trop fait duré cette mission, il était temps de l'achever. Après avoir préparer quelques mudras, je fis irruption en défonçant la porte, et découvris une dizaine de shinobis arborant le bandeau de Yuki no Kuni. Ils étaient tous regroupés autour d'une table, et j'en profitant pour envoyer une boule de feu suprême en leur direction sans plus attendre. Je guettais les éventuels non touchés et lançait quelques boules de feu moins puissantes mais plus rapides encore. Enfin je dégainais mon katana pour achever chacun des ces compères, avant qu'ils n'essayent de répliquer. Cependant, j'entendis des pas rapides remonter des escaliers. Il y avait un sous-sol. Le bruit était sourd, il devait y avoir beaucoup de soldats là dedans. Mais le terrain était à mon avantage. Trouvant rapidement le passage pour aller au sous-sol, je me ruais vers lui, katana à la main, et tranchait un premier homme avant de lui donner un coup de pied pour le faire retomber dans les escaliers, ralentissants ainsi les autres. Quelques mudras plus tard, j'envoyais alors une boule de feu suprême qui vint s'engouffrer dans ce tunnel le parcourant en long, en large et en travers. Je n'attendis pas plus longtemps pour m'en aller. Une fois sortit à l'extérieur, marchant dans l'herbe, l'explosion ayant prit source dans le sous-sol anéantit la maison de bois en un fracas qui créa un souffle fort me décoiffant légèrement pendant ma marche. Mission accomplie.