Un nouvel orphelin à Kiri

D’abord un frère, disparu sans laisser de trace pour m’offrir ce que je souhaitais plus que tout puis une mère morte en essayant de calmer mes envies de sang et pour finir un père terrifié par son fils décidant de fuir et de ne laisser qu’une maison vide sans vie à son fils. Ce fils qui n’était autre que moi, le jeune Okita un véritable démon pour les habitants de Kiri assassin de marchant passant ici et là, un assassin furtif aimant le sang ou du moins cachant sa tristesse dans le sang pour ne montrer qu’une carapace plus noir que la nuit plus profonde que le néant, un véritable mur entre lui et le monde un façon pour lui de se protéger maintenant qu’il était seul face à tous les habitants le haïssant le jugeant trop sévèrement pour de simple rêve.

Une journée comme une autre s’achevait laissant place à une nuit qui s’installait petit à petit ne permettant plus aux rayon du soleil de pénétrer l’épaisse brume qui c’était posé au dessus du village de Kiri. Ce village qui cachait en cette soirée un petit homme aux dessus des portes énorme du village un petit homme qui avait réussi à se faufiler aussi haut sans que les gardes ne le repère ou du moins sans qu’ils ne s’en préoccupe plus que d’habitude, oui j’étais ce petit homme et j’aimai m’installer sur les hauteurs pour admirer le paysage et rêver au retour du grand frère mais celui-ci ne souhaitai peu être pas me retrouver, peu être comme père il me fuyait. J’étais donc seul avec mes katanas faisant chacun ma taille ci ce n’est plus encore, allongé sur le sommet des portes dormant à moitié dans le froid virant petit à petit au bleu mais n’y prêtant pas attention, j’étais tout simplement obnubilé par l’horizon attendant que quelque chose se passe.

Le confinement du néant

Son corps fuit !

Qui était cette personne qui se trouvait en bas de la porte ? Que venait-elle faire ici ? Pourquoi avait-elle l’air si dépité de se trouver ici ? Aucune idée mais après tout ce n’est en rien mon problème, elle n’est pas mon amie, je ne la connaissais même pas cette fille alors pourquoi me poser autant de question sur une pure inconnu ? Ralala j’aime pas me poser autant de question pour des choses aussi stupide, si elle était là c’est qu’elle devait y être et sans doute qu’elle était un des gardes de nuit. Enfin sur cette réflexion la fille disparu soudainement de mon champ de vision, je ne me mis pas à ca recherche, sa présence n’était pas spécialement utile pour le bon déroulement de ma soirée, mais ce fut quelque instant plus tard qu’une voie féminine vint se coller à mes tympans elle me parlait de papiers administratifs ce qui me fit plisser les sourcils les dossiers du village m’énervaient au plus haut point pour une bonne raison mon frère avait disparu et aucun membre du village n’était parti à sa recherche c’est pour cette raison que sans prendre le temps de me contrôler, une phrase sortie sans retenu.

« Personne ne doit revenir ? N’écoutez pas que vos registres, des gens ont disparu et aucun d’entre vous n’a été en mesure de le consigner dans un registre de bouger pour déclarer tel ou tel chose, du coup des familles dépérissent, laissant des parents mourir de tristesse, laissant des frères et des sœurs seuls, ne venez pas me parler à moi d’administration, je risque d’être irritable. »

J’étais un peu énervé et bien que jeune et sans aucune expérience de la gestion d’un village, j’avais parlé avec sagesse hormis mon ton discourtois envers la jeune fille, j’avais envie de m’excuser mais ceci n’était pas dans ma façon d’être, mais peut-être devrais-je apprendre à changer et à effacer toute cette haine qui était mienne, les larmes aux yeux après avoir parlé indirectement de ma famille je me mis à fixer la jeune fille avec ce regard vide, comme si mon âme essayait de disparaitre petit à petit.

« Je vous pris de m’excuser, je me nomme Okita Soujï Genin de Kiri. »

Quand les remords remontent à la surface.

Se repentir !

Les dires de la jeunes femmes ne firent que m’énerver d’avantage, elle ignorait sans doute que ma mère avait été assassiné de mes propres mains du moins assassiné involontairement, souhaitant stopper l’un de mes entrainements nocturne pour que je puisse me remplir le ventre ce qui ne fut pas fait depuis plus d’une journée, j’avais alors par mégarde pris ses gestes pour une agression et surtout je l’avais prise pour un agresseur, ce jour là fut ma plus grosse erreur car mon père décida de fuir le village par peur de moi du moins par peur de celui que j’étais devenu depuis la disparition de mon frère Law. Un être abjecte, un enfant démoniaque que le village surnommait le souffle céleste suite à certaines technique que j’avais élaboré et à ma discrétion légendaire. Ceci étant elle ne devait pas savoir qui j’étais, le village oubliant mon véritable nom suite à mes crimes abominables.
Après quelque seconde de silence je parvins enfin a reprendre mon calme et oui j’avais réussis à canaliser ma colère depuis tous les méfais, j’étais plus calme plus serein et beaucoup moins agressif du moins quand j’étais en mesure d’y arriver. La dernière question de la jeune fille me stupéfia quelque peu, en effet elle passait du coq à l’âne, cela m’amusait quelque peu, je pris une voie plus douce que la précédente pour lui répondre avec douceur.

« Je dormirai ici, si mon frère revient alors il me retrouvera sans mal connaissant mon penchant pour cet endroit. »

Je n’avais pas froid, tous ses sentiments que je ressentais étaient pour moi une source de chaleur, j’avais l’envie de revoir les miens et surtout celle de me faire pardonner de mes actes horribles cette fille ne me connaissait que sous le nom d’un enfant de kiri et non pas sous celui de mes crimes et mon premier pas pour la rédemption serait de me présenter comme celui que j’étais dorénavant et non pas comme celui que je fut jadis.

« Je pense que le nom du souffle céleste vous est familier, j’en suis hélas le porteur légitime. »

J’avais maintenant peur de la réaction à venir de cette femme, me frapper était la réaction la plus commune, mais m’être fin à ma vie était celle que je souhaitai le plus au monde, sans doute par lâcheté pure et dure mais c’était pourtant mon souhait le plus profond, partir pour retrouver celle que j’avais cruellement tué, pour demander pardon, pour retrouver celle que j’avais aimé plus que tout au monde. J’étais l’enfant maudis du village de Kiri de bien des façons.

Une aide apprécié ?

Bizarre cette fille elle passe du coq à l’âne encore une fois, mais bon après tout je ne la connaissait pas et ne savais pas comment celle-ci pouvait être avec le reste des shinobis, peut-être essayait-elle de me faire comprendre quelque chose de plus profond que ce que je comprenais actuellement, après tout je n’avais que 7 ans et lire entre les lignes n’était pas mon fort et puis il fallait l’admettre je ne comprenais pas grand-chose de ce que cette bonne femme me racontait, enfin elle semblait savoir de quoi elle parlait sans doute avait elle vécut des choses particulièrement difficile mais qu’avais-je envie de savoir sur elle ? Rien, elle n’était ni mon amie ni membre de ma famille alors pour vous expliquer la situation je me fichais éperdument de qui elle était mais bizarrement sa façon d’être m’intriguait comme si son passé et le mien avaient quelque point en commun. Rapidement je me mis debout et m’étira comme un enfant se levant de son lit la tête dans les fesses et je me mis à prononcer d’une voie un peu endormi.

« Tu sais si t’as vécu l’enfer à kiri ou ailleurs, personne ne te retiens de tuer les personnes qui t’ont privé d’une vie heureuse et c’est surtout pas moi qui le ferait, je n’en ai ni l’envie ni le temps, en revanche, si tu veux créer un orphelinat j’ai un cadeau pour toi. »

Dans la foulé je lui envoyais une clef et un papier, c’était l’acte de propriété d’un terrain et d’une maison assez grande pour y regrouper les orphelins du village de Kiri, en faisant cela je lui offrais ma maison ainsi que le reste de mes biens, ceci réalisé je me mis à marché en direction du village pour la laisser à ses occupations de gardienne de la porte. C’était amusant de voir une fille comme elle ici mais bon la vie était pleine de surprise pour un enfant comme moi encore en pleine apprentissage de la vie en communauté. Tranquillement je tournais ma tête pour lui glisser d’un ton amusé.

« Hey m’dame, tu sais les gardes de nuit me connaissent et savent que je suis ici, donc va pas leurs causer de soucis à cause de moi, je ne suis qu’un enfant parmi tant d’autre. »

Sur ces mots je me remis en marche lente au cas ou cette jeune fille souhaiterai me parler d’autre chose.