The darkness has rised from the deep.

And carried you down into sleep.

Dans la torpeur on ne sait que penser. À vrai dire, dans la torpeur, on ne fait que penser. Mais à quoi ? Qui le sait. Dans la torpeur, on ne sais pas ce à quoi nous pensons, et pourtant c'est dans ces moments là que nous pensons le plus. C'est un cercle vicieux dans lequel nous nous embarquons. Et ce cercle est si vicieux qu'il vous renferme sur vous-même afin de vous laisser le moins de chances possible de s'en sortir. En fait, la torpeur, c'est comme une maladie dégénératrice.

Ça te ronge, de l'intérieur, et te convainc de t'y soumettre par l'abandon de toi-même.
2012/11/05

Elle était allongée dans ce monde tout de noir à l'eau teinté des milles et unes couleur possible, se détachant du noir du reste de l'eau, mais uniquement sous Lumina, comme si elle était la clé de la lumière en ce monde. Elle observait le ciel de ses yeux petits, brillants d'argents. Après chaque effort physique important, les prunelles de la jeunotte se teintaient d'argent avant de reprendre leur couleur originel qui est le violet. La toute petite restait là, sur le dos à se laisser flotter dans cet étendu de liquide étrange inodore et sans température. Elle soufflait fort, suite à cet effort que lui avait demandé la maitrise de son bijuu. En fait, si elle ne se levait pas, c'est parce que non seulement elle était au bout de ses forces, mais non seulement elle souffrait le martyr en ce moment. Son ventre semblait à demi ouvert en un trou duquel se dégageait un liquide noir bizarroïde s’apparentant à de l'encre. Cela l'empêchait complètement de se mouvoir, comme si son corps était complètement paralysé, enchaîné par des sceaux invisibles. Au loin dans le ciel une lueur blanche l'éclairait, et elle s'approchait peu à peu. Luna poussa un soupir de fatigue et de désagrément. Souffrir, c'est inconfortable, qui ne le sait pas. Mais ici, elle ne pouvait pas s'endormir ou perdre consicence. Car en fait, si elle est ici c'est bien parce qu'...

- Elle est inconsciente. Et si vous aviez vu son état ! S'exclama une jeune dame tout de blanc vêtue.

Deux autres infirmières s'approchèrent doucement, l'une s'occupa de rabbracher le doigt de jeunotte sur un espèce de moniteur qui devait détecter sa pulsion cardiaque. Celle-ci était lente, mais heureusement bien présente. La petite respirait très peu, on du donc lui coller une masque d'oxygène sur les voies respiratoires afin qu'elle puise respirer correctement. Elle se crispa dès qu'un minimum d'oxygène entra dans ses poumons, signe que l'air se rendait bel et bien là ou elle devait aller. Le chirurgien eut un soupir de soulagement à voir la cage toraxique de la jeunotte lever se s'affaisser à nouveau. Les yeux clos, les cheveux en bataille, elle restait toujours là inconsciente. L'homme qui était là sembla vouloir profiter de cette inconscience. Il effectua quelques mudras pour poser ses mains froides sur le ventre baignant de liquide noir de la petite. Peu à peu, le liquide reprit la forme de des sceaux mais avant que le travail ne put être terminé, les prunelles de la petites s'ouvrirent doucement. À commencer par une environnement flou et des bruits tel ceux que l'on entend au loin d'un tunnel. Mais bien rapidement, elle prit conscience de ce qui l'entourait. Instinctivement, elle arracha le masque d'oxygène et voulu s'asseoir, mais on la retenu par les épaules sur la civière.

- Calme toi, sinon tu ne pourras jamais guérir de toutes ces blessures.

Blessures ? Quelles blessures ? Violemment, la toute jeune envoya valser les mains des infirmières qui la retenait, elle se rassied, mais cette fois, des chaines noires apparrurent des murs et vinrent aggripper poignets et chevilles de Lumina pour la suspendre à demi, dos parrallel au sol, en étoile entre ces chaines. Elle ne manqua pas de se débattre non, mais avec la force qu'elle avait le moindre mouvement lui coûtait cher en énergie. C'est ainsi que le monsieur put terminé son sceau sur le ventre de Lumi qui criait à la douleur que cela lui procurait de se faire refermer le ventre de cette façon. Tôt, le sceau disparut et l'encre noir de même. Le chirurgien s'éloigna.

- Si je te libère, tu resteras calmement dans ta chambre ? C'est Sasuke qui t'a ramené ici.

Vivement, le regard de la jeunotte se tint à nouveau de doré, comme par instinct. Comme si elle devait se défendre de la science, comme dans ce passé qu'elle avait oublié. Eh oui, il semblait qu'il lui restait encore du chakra. Elle répondit à l'homme d'un simple regard meurtri remplit de mauvaises intentions. Aussitôt, la pièce se mise à baigner dans d'immenses vagues de chakra violet, doré et noir. Lumina resta tout de même dans le plus grand des silences, ne donnant là scène qu'à un ouragan dans la pièce et ce fameux regard de-la-mort-qui-tue au monsieur pratiquant le Fuinjutsu. Elle tira de toutes ses forces sur les chaines pour les briser alors que les 3 infirmières s'en allèrent à pas de course. Tant qu'au monsieur faisant du fuinjutsu, il restait planté là à tenir tête à la jeunotte. Après un moment à tirer sur ces chaines et a invoquer ce chakra malsain rappelant celui de Gobi, elles se rompirent et Luna tomba sur le sol sur ses pieds. À vrai dire, son sérieux était littéralement gâché par tous ces bandages qui lui donnaient l'air d'une momie ambulante. La jeune dame s'avança à pas lent vers sa proie, qui étonnamment lui tenait toujours tête. Cette proie posa ses mains au sol que de nombreuses autres chaines se dirigèrent vers Lumi. Elle se pencha à demi et donna un violent coup de pied au sol qu'une gigantesque onde de choc repoussa les chaines les encastrants même dans le mur. L'autre tant qu'à lui fut propulsé dans le corridor. Il se releva rapidement et détala à pas de lièvres.

Tout redevint soudainement calme. Lumina se laissa tomber à genou, fixant ses mains d'yeux horrifiés. Elle plaça celles-ci sur son crâne et allât s'asseoir dans un coin de la pièce, croupissant sur elle-même les yeux baignant de larmes. Elle posa sa tête contre le mur pour observer la fenêtre de la pièce. Qu'est-ce qu'elle avait encore fait, et franchement, qu'est-ce qu'elle faisait ici. Qu'est-ce qui c'était réellement passé... ? Cela n'était donc pas un cauchemar ? Ces pensées la tourmentèrent quelques moments qu'elle entendit des bruits de pas lents dans le corridor. Son regard se posa sur le cadre de porte, là ou une vague silhouette se dessinait.

Coming Home.

Départ à l'hôpital avec Yush.

Cela faisait bien un bon moment que la petite Lumina était encore inconsciente, Sasuke avait pu profiter de ces jours pour rencontrer son nouvel élève, Yush, qui s'avérait être lui aussi un hôte de démon, sauf que celui ci était à sept queues. Il avait par ailleurs proposé à ce jeune homme de rejoindre son équipe afin de lui promettre une protection des plus efficaces contre son démon, prêt à donner sa vie pour la protection du village -pour le moment :hap:-. Ce fut un autre jour pour lequel Sasuke retourna à l'hôpital, et qu'il demanda aux assistantes l'état actuel de Lumina, qui devait encore être inconsciente à tous les coups. Mais pas cette fois, l'infirmière avoua à l'Hokage que son état s'était bien amélioré et qu'elle devait se réveiller d'un instant à l'autre. En deux temps trois mouvements, il invoqua un de ses fameux oiseaux messagers pour libérer un message à son autre élève pour lui dire de le retrouver à l'hôpital, tandis que lui se dirigeait dès à présent vers la salle de repos, sans se douter que la petite fille avait déjà fait un carnage auprès de l'agent hospitalier, à cause de son démon et de la haine qu'elle habitait.
Il arriva quelques minutes après à la chambre de la petite, qui semblait rien qu'à l'extérieur avoir subit beaucoup de dommages. Son réveil n'avait pas été de tout repos, à tous les coups, et à croiser le jeune homme qui courait en se tenant un bras blessé. Sacrée Lumina. Mais lui n'avait pas peur, et il franchit le pas de la porte avec son air qu'il gardait calme, sérieux et impassible, comme à son habitude. Il vit la petite fille recroquevillée sur elle-même, dans un coin de mur, l'air abattue. Avait-elle peur de ce que le démon faisait pour elle ? Apparemment, il devait en avoir le coeur net, il ne voulait pas la laisser seule après tout, comme tous les membres de ce village. Et elle était Jinchuuriki, elle méritait toute l'attention de l'Hokage, comme Yush. Il s'approcha d'elle, préservant son air habituel, et s'arrêta à un mètre d'elle, l'observant quelques secondes comme s'il essayait de déchiffrer chacune des pensées qui lui passaient en tête. Il finit par lui tendre la main pour la relever après une petite seconde d'attente, à elle d'accepter (ou non) l'avance du Hokage.

Content de te voir en vie. Tu as passé le plus difficile, et je serai ravi de t'apprendre que tu n'es pas la seule dans ce cas à Konoha. J'ai d'ailleurs contacté l'autre membre ici, il devrait arriver d'une second à l'autre.

Come little child

I'll take Thee away.

Elle se recroquevilla à nouveau, comme si elle voulait se blottir contre le mur maculé de sang. Ses yeux se fermèrent alors qu'elle fondit en larme. La jeune dame resta un court moment ainsi qu'elle laissa sa tête tomber sur ses genoux repliés sur elle même. Traumatisée, elle tremblait dans son coin, le souffle court. Jusqu'à ce qu'une silhouette se dessina à l'orée de la pièce. Elle leva la tête brusquement pour posé un regard terrifié sur cette dite silhouette. Allait-elle halluciner à nouveau ? Allait-elle être conduite en justice, allait-elle être abbattue sur-le-champ ? Son coeur manqua un bond lorsque le visage de quelqu'un qu'elle reconnaissait bien se traça dans l'ombre. Elle serra les dents comme pour se ressaisir, elle serra aussi les poings et dévia le regard vers le sol, détestant défier le regard de cet homme. Après tout, il lui foutait les jetons. Dès qu'il fit un pas, elle vrilla le crâne hâtivement, pour afficher un signe de négation. Elle ne voulait pas qu'il s'approche. Elle lui avait déjà fait du mal une fois, certainement pas deux fois. Peut être venait-il se venger ? Peut être venait-il la bannir du village. Son coeur battait si rapidement qu'elle avait du mal à respirer, et un maux lui pris violemment à la poitrine. Mais tous ce qu'elle affichait, c'était cet expression traumatisée.

Et cela n'en finissait pas. Il s'approchait, encore et encore... Mais enfin, il s'arrêta, et lui tendit la main.

Content de te voir en vie. Tu as passé le plus difficile, et je serai ravi de t'apprendre que tu n'es pas la seule dans ce cas à Konoha. J'ai d'ailleurs contacté l'autre membre ici, il devrait arriver d'une second à l'autre.

Elle poussa un soupir, mais resta toujours tendue. La jeune dame afficha un sourire faussé, litéralement tendu lui aussi. Elle le fixa un moment pour toujours poser son regard vers le vide, pour ne pas le regarder. Lumina ne pris pas sa main, elle se hissa debout, tremblant, s'aidant du mur. Elle secoua la tête une seconde fois, observant le kage cette fois, la plus sérieuse du monde.

- Je vais partir. Je ne veux pas vivre ici c'est dangereux. Ce genre de chose, c'est fait pour être emprisonné pour toujours. C'est le mal pur, il faut s'en éloigner.

Et aussitôt, une seconde personne fit intrusion dans la pièce. Rapidement, le regard argenté de la jeunotte se posa sur lui. Pas trop grand ni trop petit, cheveux foncés et yeux bleus comme la nuit. Elle fronça les sourcils et dévia le regard une énième fois pour observer le sol. Elle, était vêtue d'une mince robe blanche tachetée de sang et déchirée au niveau du ventre. Ses cheveux en bataille n'aidait pas à son allure tout sauf propre et appropriée. En fait, on aurait clairement dit qu'elle était une échappée de l'asile. Luna se décala dur mur pour passer à côté de Sasuke et se pencher pour commencer à ramasser le fouillis qu'elle avait foutu ici. Mais lorsqu'elle s'approcha de l'inconnu aux yeux bleus, elle se sentit lourde. Si lourde qu'elle aurait voulu s'éffondrer. Ses prunelles fixèrent l'individu d'un air grave.

* Ah tiens, si ce n'est pas shichibi * Marmonna le loup à cinq queues.

- Shichibi ? Posa tout haut la toute petite, l'air intriguée à l'égard de l'inconnu.

Puis, elle se retourna laissant tout tomber ce qu'elle avait cueillis pour se hâter d'enchaîner, inquiète, destiné à Sasuke.

- C'est lui l'autre ? Pourquoi l'as-tu ramené ici, ça pourrait dégénérer, c'est dangereux.